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Schools and war: urgent agendas for comparative and international education Année de publication: 2005 Auteur: Lynn Davies Auteur institutionnel: Taylor & Francis Cet article examine en premier lieu les contributions de l'éducation aux conflits, à travers la reproduction de l'inégalité et de l’exclusion, la perpétuation des divisions ethniques ou religieuses, l’acceptation de la dominance de l’agressivité masculine ; à travers la sélection, la compétition et la peur, et à travers une déformation des programmes scolaires mettant l’accent sur des zones cognitives étroites de l'apprentissage. Toutefois, le document décrit également quelques « notes positives », telles que les écoles de la résilience, l'impact des initiatives de l'éducation à la paix et l’importance croissante donnée à l'éducation à la citoyenneté mondiale. Dialogue sur l’autonomie alimentaire du Québec Année de publication: 2020 Auteur institutionnel: Institut du Nouveau Monde (INM) L’autonomie alimentaire est plus que jamais un sujet crucial pour la société québécoise. La pandémie de COVID-19 a révélé la fragilité de notre système alimentaire et a créé une nouvelle occasion de parler de cet enjeu stratégique. Plusieurs acteurs le disent : il est temps de rapprocher les producteurs agricoles des citoyens, et de créer de nouvelles solidarités entre eux. Pour ce faire, l’Union des producteurs agricoles (UPA) souhaite mettre en place une occasion réelle de dialogue entre les deux extrémités de la chaîne de production alimentaire, soit les producteurs et les citoyens.Le Dialogue sur l’autonomie alimentaire est l’occasion pour les citoyens de participer à l’élaboration d’un contrat social sur les enjeux liés à l’autonomie alimentaire et de faciliter un dialogue entre eux et les producteurs, qui sont un maillon essentiel de cet enjeu stratégique. Il prévoit des occasions d’échanges ouverts et constructifs entre les producteurs agricoles et les citoyens, d’abord séparément puis dans un groupe commun. Il sera par la suite proposé à l’ensemble du Québec.  Patrimoine mondial, No.104 Année de publication: 2023 Auteur institutionnel: UNESCO Alors que la 45e session élargie du Comité du patrimoine mondial s'ouvre au Royaume d'Arabie saoudite, nous exprimons notre gratitude à nos hôtes pour avoir invité le premier Comité en personne à se réunir depuis le début de la COVID-19. Entourés de vieux amis et de jeunes professionnels, nous nous rappelons que cette réunion est plus que la somme des décisions importantes qui ont été prises. C'est une plateforme puissante où nous ravivons le sens de la « communauté du patrimoine » et renouvelons notre engagement en faveur du patrimoine. Ce numéro du magazine Patrimoine Mondial présente des responsables africains du patrimoine qui, de l'Égypte au Mozambique, responsabilisent leurs pairs et créent des effets d'entraînement positifs. Un rapport sur le changement climatique détaille les avantages cruciaux offerts par les forêts du patrimoine mondial, notamment par l'absorption du carbone, avec une mise en garde : leur capacité continuera à diminuer si nous n'agissons pas maintenant. Une histoire passionnante nous vient de La Havane, à Cuba, où un programme majeur de l'UNESCO, Transcultura, mêle patrimoine matériel, pratiques immatérielles et créativité contemporaine, fidèle à la façon dont la culture s'entrecroise dans les communautés locales. Les lecteurs remarqueront peutêtre la nouvelle maquette de ce magazine Patrimoine Mondial, qui rend hommage à l'aspect iconique d'origine. Le premier numéro, paru en 1996, a mis en lumière l'accélération de la coopération internationale pour la conservation d'Angkor, qui a porté ses fruits en 2004 avec le retrait du site de la Liste du patrimoine mondial en péril. Tout comme le magazine a été un témoin de l'histoire, il continue à défendre les principes évolutifs de la sauvegarde du patrimoine. C'est pourquoi le nouveau magazine Patrimoine Mondial présentera essentiellement des histoires de gardiens, d'innovateurs et de pionniers, conformément au « cinquième C » (Communautés) des objectifs stratégiques. Les mots de Noemí Moreno, une habitante de La Havane âgée de 80 ans, devraient trouver un écho chez beaucoup d'entre nous : « En fin de compte, nous ne sommes rien d'autre qu'un oiseau qui vient et s'envole. L'Histoire, c'est ce qui reste. » C'est pourquoi nous devons œuvrer ensemble, en mettant en commun l'expérience acquise au cours des 50 dernières années de la Convention de 1972 et les connaissances ancestrales transmises au fil des siècles, afin de préserver au mieux les vestiges de l'histoire. Plateforme de cartes en ligne du patrimoine mondial: Note technique sur la mise à disposition de données géospatiales Année de publication: 2023 Auteur institutionnel: UNESCO La Plateforme de cartes en ligne du patrimoine mondial de l’UNESCO est un système d’information géographique (SIG) développé avec le soutien du Gouvernement flamand (Belgique) visant à créer une base de données géospatiales complète et accessible pour les biens du patrimoine mondial du monde entier. Cette plateforme est hébergée et gérée par le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, qui veille à ce que les données présentées correspondent exactement aux limites des biens du patrimoine mondial et de leurs zones tampons, telles qu’inscrites dans la Liste du patrimoine mondial, en tenant compte de toute éventuelle modification adoptée par le Comité du patrimoine mondial après l’inscription initiale du bien. Patrimoine mondial: Une contribution unique à la conservation de la biodiversité Année de publication: 2023 Auteur institutionnel: UNESCO | International Union for Conservation of Nature (IUCN) La Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO est un instrument unique parmi les accords internationaux, car elle traite à la fois du patrimoine naturel et culturel. En conférant l’un des plus hauts niveaux de protection reconnu par 195 pays, elle garantit un engagement véritablement mondial en faveur de la sauvegarde de lieux exceptionnels.  Les sites naturels du patrimoine mondial de l’UNESCO sont essentiels à la conservation de l’intégrité des écosystèmes et de la biodiversité. Alors qu’ils représentent moins de 1 % de la surface terrestre, ils abritent plus d’un cinquième de la richesse mondiale des espèces cartographiées, soit plus de 75 000 espèces de plantes et plus de 30 000 espèces de mammifères, d’oiseaux, de poissons, de reptiles et d’amphibiens. Les sites culturels du patrimoine mondial, en particulier, peuvent être des alliés importants pour la conservation de la biodiversité, car près de 20 % d’entre eux sont situés dans des zones clés pour la biodiversité (ZCB). Les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO représentent également un refuge pour certaines espèces parmi les plus menacées de la planète. On estime qu’ils protègent plus de 20 000 espèces menacées à l’échelle mondiale et qu’ils abritent certains des derniers individus de nombreuses espèces emblématiques. Aujourd’hui, jusqu’à un tiers des éléphants, tigres et pandas restants se trouvent dans ces sites, ainsi qu’au moins un grand singe, une girafe, un lion et un rhinocéros sur dix. Cependant, même ces sites hautement protégés sont aujourd’hui menacés par le dérèglement climatique mondial et les pressions humaines, notamment l’expansion de l’agriculture, le développement des infrastructures, le braconnage, la surexploitation des ressources et la prolifération d’espèces envahissantes. Chaque augmentation de température de 1°C pourrait doubler le nombre d’espèces exposées à des conditions climatiques dangereuses. Il est essentiel d’assurer une protection effcace et durable des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO et des paysages environnants pour maximiser leur valeur en tant que solution à la crise actuelle de la biodiversité et du climat. L’un des moyens d’y parvenir est d’aider les pays à intégrer le patrimoine mondial dans leurs stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB), car ils sont essentiels à la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité (CMB) de Kunming-Montréal. Orientations de l’UNESCO relatives à l’engagement de respecter les sites du patrimoine mondial en tant que zones d’exclusion : recommandations mondiales pour le développement durable des entreprises Année de publication: 2022 Auteur institutionnel: UNESCO Les biens du patrimoine mondial de l’UNESCO sont des sites culturels, naturels et mixtes d’une valeur universelle exceptionnelle (VUE) qui sont représentatifs du patrimoine et des trésors les plus exceptionnels de l’humanité sur notre planète. Ils recouvrent plus d’un millier de biens dans toutes les régions du monde et il incombe à la communauté internationale toute entière de coopérer pour en assurer la protection. Les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO apportent de nombreux bénéfices à notre société et aident à préserver les services écosystémiques et les ressources culturelles indispensables au bien-être humain. Pourtant, les menaces qui pèsent sur les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO n’ont cessé d’augmenter depuis des décennies, notamment celles qui découlent de projets industriels et d’infrastructures néfastes, d’activités extractives telles que l’exploitation minière, pétrolière et gazière, et de grands projets hydroélectriques, entre autres. Au vu de ces menaces importantes, plusieurs grandes entreprises et institutions financières se sont engagées à protéger le patrimoine mondial en respectant le principe de zones d’exclusion (« no-go areas »). Les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO sont protégés par le droit international en tant que legs de l’humanité aux générations futures et, à ce titre, ils méritent qu’une attention particulière leur soit octroyée par les entreprises dans leurs politiques et leur conduite. Cependant, la nature et le poids des politiques de durabilité et des procédures de diligence raisonnable varient considérablement. Les présentes orientations ont été conçues pour aider les entreprises à élaborer des stratégies globales relatives au patrimoine mondial dans le cadre de leurs efforts pour mesurer et gérer les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance. Méthode d’évaluation de l’état de préparation : un outil de la Recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle Année de publication: 2023 Auteur institutionnel: UNESCO En novembre  2021, les 193  États  membres de l’UNESCO ont signé la Recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle, premier instrument normatif de portée internationale consacré à cette question. La Recommandation établit un cadre opérationnel complet et fondé sur l’ensemble des droits de l’homme en vue du développement et de l’utilisation éthiques de l’IA. Elle accorde à cette fin une attention particulière à tous les stades du cycle de vie du système de l’IA. Au-delà de l'élaboration des valeurs et des principes qui devraient guider la conception, le développement et l'utilisation éthiques de l'IA, la Recommandation indique aux États membres les mesures à prendre pour garantir le respect de ces valeurs et principes en préconisant une réglementation efficace et en formulant des recommandations dans divers domaines stratégiques clés tels que le genre, l’environnement, la communication et l’information. Guidé par ces valeurs, principes et domaines stratégiques, le Secrétariat de l’UNESCO a conçu un programme de mise en œuvre de la Recommandation en s’attachant avant tout à renforcer les capacités nationales nécessaires pour donner suite aux mesures énoncées dans la Recommandation et renforcer les cadres réglementaires. Les Recommandation demande le développement de deux outils clés qui sont les principaux fondements sur lesquels repose la mise en œuvre : la méthode d’évaluation de l’état de préparation et l’évaluation de l’impact éthique. Ces outils visent tous deux à évaluer et à renforcer la résilience des lois, politiques et institutions en vigueur en vue de la mise en œuvre de l’IA dans le pays mais aussi à rendre les systèmes d’IA conformes aux valeurs et aux principes énoncés dans la Recommandation. Ce document a pour objet d’expliquer plus clairement la méthode d’évaluation de l’état de préparation, de présenter ses différentes dimensions et d’exposer en détail le plan de travail à l’intention des pays concernés, en précisant notamment le type d’entités appelées à intervenir, les responsabilités de chacune d’entre elles et le partage des tâches entre l’UNESCO et les pays participants. Évaluation des besoins en intelligence artificielle en Afrique Année de publication: 2021 Auteur: Prateek Sibal | Bhanu Neupane Auteur institutionnel: UNESCO Le continent africain enregistre des signes encourageants en matière d’innovation et de développement dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) : cours dans des structures de quartier le week-end, formations intensives pour étudiants et jeunes chercheurs, création de pôles d’innovation transnationaux publics ou privés… Cependant, malgré un fort potentiel de développement, des défis subsistent quant à la disponibilité des infrastructures. De même, le développement et la gestion de l’IA dans le but d’optimiser les avantages et de minimiser les dommages se heurtent à des problèmes de compétences humaines et institutionnelles. Les conclusions de cette enquête, qui s’appuient sur les recommandations du rapport de l’UNESCO Piloter l’IA et les TIC avancées pour les sociétés du savoir visent à pallier le déficit d’informations sur les priorités stratégiques, les mesures politiques, les défis relatifs au développement, les cadres juridiques et les besoins de compétences humaines et institutionnelles en matière d’IA dans les pays africains. Le « citoyen du monde » et l’évasion fiscale (Politique et Sociétés; vol. 39, no. 1) Année de publication: 2020 Auteur: Philippe Liger-Belair Auteur institutionnel: Société québécoise de science politique La citoyenneté au sens moderne implique certains devoirs, parmi lesquels le devoir fiscal. Si les États ont toujours eu à faire face à des tentatives d’évitement de l’impôt par les contribuables, la mondialisation a introduit une dynamique inédite d’évasion fiscale. Face aux « citoyens du monde », les États peuvent déplorer le manque de civisme par rapport à l’impôt ou entrer dans le jeu de la compétition fiscale. En s’appuyant sur une connaissance intime du sujet par l’auteur qui a mené une première carrière de fiscaliste international, sur des apports théoriques sur la citoyenneté et sur une enquête sociologique auprès de trente-cinq individus appartenant à l’élite économique mondiale, cet article analyse le cercle vicieux qui mine l’un des piliers des démocraties modernes qu’est le consentement à l’impôt.  La genèse de la catégorie de « réfugié LGBT » au sein du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés Année de publication: 2021 Auteur: Ahmed Hamila Auteur institutionnel: Alterstice Le système de protection international est régi par la Convention de Genève de 1951, complétée par le Protocole de New York de 1967. Ces conventions internationales énumèrent cinq motifs d’octroi du statut de réfugié : les persécutions du fait de la race, de la religion, de la nationalité, de l’appartenance à un certain groupe social et des opinions politiques. Ces instruments internationaux ne reconnaissent pas explicitement les persécutions du fait de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre en tant que motifs d’octroi du statut de réfugié. Cependant, au cours des trois dernières décennies, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a été amené à reconnaître ces persécutions en tant que motifs d’octroi de la protection internationale. Dans cet article, je m’intéresse à la genèse de la catégorie de « réfugié LGBT » au sein du HCR au début des années 2000. Je soutiens que l’émergence de cette nouvelle catégorie de réfugiés s’inscrit dans deux dynamiques parallèles, qui ont toutes les deux débouché sur l’élaboration des Principes directeurs du HCR, qui reconnaissent explicitement les persécutions du fait de l’orientation sexuelle en tant que motif d’octroi du statut de réfugié. D’une part, c’est dans le contexte d’une plus grande attention portée aux femmes réfugiées, et notamment aux persécutions liées au genre, qu’il est pour la première fois question des persécutions liées à l’orientation sexuelle. D’autre part, la catégorie de « réfugié LGBT » apparaît aussi dans le contexte de l’interprétation de la notion d’« appartenance à un certain groupe social ».