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Vivre-ensemble et dialogue : du programme québécois d’éthique et culture religieuse à la délibération démocratique Année de publication: 2013 Auteur: André Duhamel | Mireille Estivalèzes Auteur institutionnel: McGill University. Faculty of Education La notion de vivre-ensemble est très présente dans le récent programme d’éthique et culture religieuse québécois, où elle ne se réduit pas à la simple coexistence mais imprègne, par sa promotion du dialogue, l’ensemble du projet pédagogique et politique qu’il soutient. C’est pourquoi elle est encore pertinente hors du contexte scolaire, dans le monde politique de la délibération démocratique que le programme entend ultimement aider à construire. En éclairant la notion de vivre-ensemble à la double lumière des sciences de l’éducation et de la philosophie politique, nous espérons montrer tant la pertinence de cette notion que la portée du programme, l’une et l’autre oeuvrant selon un paradigme pédagogique dépassant le clivage allégué entre éthique et politique. Promouvoir la « citoyenneté » dans les quartiers populaires : les professionnels du développement social urbain à l’épreuve des enfants et des jeunes Année de publication: 2018 Auteur: Benjamin Leclercq | Jeanne Demoulin Auteur institutionnel: Lien social et Politiques Cet article interroge les tensions qui régissent l’injonction à se comporter en citoyen dans les quartiers populaires en France. Plus spécifiquement, il s’intéresse aux pratiques des professionnels du développement social urbain, recrutés ou mandatés par des organismes HLM pour lutter contre les incivilités dont les enfants des locataires sont rendus responsables (dégradations, vandalisme…). Les interventions sociales conçues par ces professionnels à l’intention des enfants et des jeunes s’apparentent à des formes d’éducation à la citoyenneté qui oscillent entre normalisation des conduites et valorisation de l’engagement pour le bien commun. D’un côté, elles constituent des expériences susceptibles d’engendrer des questionnements profanes sur le vivre-ensemble dans la Cité. De l’autre, en demeurant tributaires d’une approche gestionnaire de l’espace public, elles résistent mal au simple rappel des normes élémentaires du savoir-vivre en société. Pour éviter cette approche morale de la citoyenneté, les agents cherchent alors à donner des capacités à leur public afin que celui-ci résolve de lui-même les problématiques auxquelles il est confronté. Ce travail participatif est redevable d’une conception capacitaire de la citoyenneté, impliquant une maîtrise préalable de la civilité. Il s’adresse ainsi aux jeunes les plus influents, les « grands frères » qui détiennent des compétences d’encadrement de leurs pairs. Les professionnels cherchent alors à leur donner des « codes » pour être reconnus comme partenaires des institutions. Mais ce partenariat implique d’acquérir des compétences d’adaptation aux façons de faire et de dire la politique locale qui n’autorisent pas ces jeunes à publiciser leurs critiques ordinaires du fonctionnement institutionnel. La citoyenneté des adolescents du 21e siècle dans une perspective de justice sociale : pourquoi et comment ? Année de publication: 2018 Auteur: Caroline Caron Auteur institutionnel: Lien social et Politiques Comment sait-on ce que l’on sait sur la citoyenneté des adolescents et leurs pratiques de participation civique ? Cette question épistémologique a été négligée dans les écrits traitant de l’engagement civique et de la participation politique des jeunes. Cet article utilise la perspective théorique de la justice sociale pour examiner le rôle que jouent les rapports sociaux fondés sur l’âge dans la production de connaissances qui offrent un portrait pessimiste du rapport des jeunes à la politique. L’analyse montre que l’injustice épistémique et la validation empirique déficiente des connaissances à propos de la compétence civique appellent une théorisation alternative, précisément inclusive, de la citoyenneté des jeunes. L’analyse souligne aussi que l’avènement du Web social a créé de nouveaux besoins de connaissances que les cadres de recherche établis par tradition peinent à satisfaire. Un premier pas vers la production de connaissances socialement justes au sujet des compétences civiques des adolescents à l’ère du Web social consiste à analyser les fondements épistémologiques des approches de recherche prédominantes afin de susciter des échanges fructueux au sujet des critères normatifs qui devraient guider la confection des protocoles de recherche dans le futur. Former le citoyen européen ? Réflexions sur le concept d’éducation civique dans le cadre de l’intégration politique transnationale de l’Europe Année de publication: 2017 Auteur: Daniela Heimpel Auteur institutionnel: Eurostudia Dans cet article, l’auteure s’interroge, du point de vue de la théorie politique, sur la possibilité de penser une éducation à la citoyenneté européenne. En 2009, le Comité économique et social européen a suggéré à l’Union européenne (UE) l’introduction d’une « instruction civique européenne commune » afin de « donner à ses citoyens un réel sentiment d’appartenance » à l’Europe. Si des programmes d’éducation civique existent au niveau national, leur transposition, de manière analogue, au cadre européen et à la citoyenneté européenne ne va pas de soi. En effet, et sans compter les raisons politico-pratiques, l’UE ne souscrit pas à la même logique de construction que jadis les États-nations. Il semble à la fois contre-productif et indésirable, quant au processus d’intégration européenne, d’attribuer à l’éducation le rôle qu’elle a pu avoir dans la construction étatique. De plus, l’UE présente quelques traits spécifiques qui posent des défis particuliers à l’application de l’éducation civique à la citoyenneté européenne ; en effet, ce type d’enseignement a traditionnellement été pensé à partir de présupposés stato-nationaux (catégories, questionnements et problèmes). En s’appuyant sur les travaux post- et transnationaux en études européennes et différents écrits sur le rôle des écoles dans la construction des États-nations et sur l’éducation civique en tant que problème éthique et politique, l’auteure entame ici une analyse de ces défis et offre quelques pistes pour repenser l’éducation civique dans le cadre européen. Le concept de « citoyenneté mondiale » : un apport potentiel pour l’éducation multiculturelle ? Année de publication: 2013 Auteur: Sobhi Tawil Auteur institutionnel: Revue internationale d’éducation de Sèvres Parmi les trois priorités de l’initiative mondiale « l’éducation avant tout » (Education First) lancée en 2012 par les Nations-Unies, on trouve l’idée de « favoriser la citoyenneté mondiale ». Cependant, cette notion reste vague sinon contestée, et par conséquent difficile à concrétiser dans le domaine de l’éducation. S’il est vrai que la mondialisation et la multiculturalité croissante des sociétés contemporaines transforment progressivement la conception et la pratique traditionnelle de la citoyenneté, la réalité juridique de la citoyenneté, ainsi que sa pratique, restent encore largement ancrées au niveau de l’État-nation. Cet article tente de clarifier la notion de « citoyenneté mondiale », son application possible dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté et sa contribution potentielle à l’enrichissement de l’éducation multiculturelle. L’enseignement de l’histoire et les mémoires douloureuses du XXe siècle. Enquête sur les représentations enseignantes This article discusses the teaching of sensitive topics related to the memory and history of the 20th century, mainly the issues of the extermination of Jews and the wars of national liberation. The survey, conducted between 2000 and 2003 at the Academie de Versailles, highlights the specific difficulties in this teaching from primary school to secondary school, in different disciplines ‒ literature, history and philosophy. The report also leads to an analysis of the representations that are formed on these subjects, both by students and teachers. (By the author - Translation) Quand les mémoires déstabilisent l’école. Mémoire de la Shoah et enseignement This work is based primarily on the subject of the Holocaust, but it attempts to define cross-cutting issues in the category of teaching “sensitive” subjects, assuming we can build a common paradigm. To do this, it brings together the perspectives of historians, philosophers, teachers and participating witnesses, inviting us to return to the fundamental questions underlying the act of transmission. Each contribution brings us to reflect on what it is we are trying to transmit, and suggests a systematic exploration of the difficulties inherent in these transmissions: the magnitude and complexity of the historical problem, the extreme moral and political exigencies, the intricate intermingling of memory, the historian’s work, and civic commitment. What to do with negative commemorations?  We cannot forget, repent, deny or trivialize. We can only question our modern societies and their ambivalence.  (By the author - Translation) Le concept de citoyenneté chez des immigrants et des membres de la société d’accueil en milieu minoritaire francophone : une analyse lexicale Année de publication: 2014 Auteur: Aïcha Benimmas | Sylvia Kasparian Auteur institutionnel: Revue de l’Université de Moncton Étant donné les changements et les mutations constantes que connaissent les sociétés sur différents plans (social, politique, économique, technologique, etc.), le concept de citoyenneté nécessite une redéfinition d’une manière continue. Si les citoyens francophones, immigrants et membres de la société d’accueil, peuvent se rejoindre grâce à la langue française, ils peuvent différer à cause de leurs autres caractéristiques identitaires à savoir, la culture, l’ethnie, la religion et l’histoire. C’est dans ce sens qu’il importe d’explorer le sens que ces différents groupes donnent aux concepts de citoyen et de participation citoyenne. L’utilisation des outils informatisés et statistiques nous a permis de relever, par un aller-retour constant entre les analyses qualitatives et quantitatives, les ressemblances et les divergences dans le discours de quatre groupes de participants à notre étude : jeunes immigrants, parents immigrants, jeunes de la société d’accueil et parents de la société d’accueil. Religion, « communauté » et citoyenneté : le cas des écoles Steiner, musulmane et juive en contexte montréalais Année de publication: 2012 Auteur: Stéphanie Tremblay Auteur institutionnel: Diversité urbaine Nous proposons, à partir d’une étude ethnographique menée dans la région de Montréal, d’explorer la conception de la citoyenneté véhiculée au sein de trois écoles privées de groupes ou de courants minoritaires (Steiner, musulmane et juive). Après avoir dressé un rapide panorama des critiques adressées aux écoles religieuses dans les débats éducatifs, sociaux et politiques, nous aborderons d’un point de vue théorique les notions de communauté éducative et de citoyenneté. Ces précisions nous permettront de mettre en lumière comment les enseignants de ces trois écoles cherchent à développer, par des voies à la fois différentes et convergentes, une formation du citoyen porteuse d’un « particularisme universel » (Riedel 2008). Les trois écoles aspirent en effet, malgré leurs spécificités, à s’ouvrir à la diversité ambiante et à la participation de leurs élèves au reste de la société, mais ceci à travers un vecteur spirituel ou religieux particulier, servant de dais sacré aux valeurs civiques.  Vers une amélioration des pratiques démocratiques en alphabétisation populaire Année de publication: 2011 Auteur: Esther Filion Auteur institutionnel: Nouvelles pratiques sociales Cet article analyse les pratiques démocratiques de groupes populaires en alphabétisation en utilisant le prisme des différences culturelles entre participants et animateurs. Il vise à enrichir les discussions et réflexions sur l’amélioration des pratiques démocratiques dans les organismes. Il fait le constat que les pratiques correspondent à la culture des animateurs et non à celle des participants, ce qui a pour effet de diminuer le pouvoir de ceux-ci. Un tel constat émane, d’une part, de la perception qu’ont les participants des pratiques démocratiques telles qu’ils les vivent et, d’autre part, d’observations des interactions entre animateurs et participants. En résulte l’importance de tenir compte des différences culturelles entre participants et animateurs pour une amélioration des pratiques démocratiques. Des pistes de solutions concrètes sont proposées dans ce sens.