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Les Cahiers de pédagogies radicales : Développer les pédagogies inspirées par l'œuvre de Paulo Freire; Endoctrinement et neutralité en éducation Année de publication: 2019 Auteur: Irène Pereira | Gauthier Tolini Auteur institutionnel: École supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE) de Livry Garga Ce deuxième numéro des Cahiers de pédagogies radicales part dans unpremier temps de la volonté de faire connaître la situation au Brésil et lesdébats concernant le « Mouvement de l’école sans parti » qui s’attaque à laliberté pédagogique des enseignants en essayant de leur interdire d’aborderles questions de genre et et les questions économiques et sociales en classe.Pour cela, ce mouvement veut faire passer une loi sur la neutralité desenseignants qui n’existe pas au Brésil : ceux-ci étant tenu actuellementuniquement à une obligation de favoriser le pluralisme des idées. JairBolsonaro, qui est président du Brésil depuis janvier 2019, soutient cemouvement réactionnaire. Il accuse en particulier l’oeuvre de Paulo Freired’endoctrinement marxiste et veut éradiquer sa pensée de l’éducationbrésilienne.Cette situation au Brésil pose des problèmes qui sont centraux pour tous lespédagogues critiques. Quelle est la différence entre pédagogie critique etendoctrinement ? Pour Paulo Freire, c’est parce que la pédagogie critiquefavorise le pluralisme des idées et le dialogue critique qu’il n’y a pasendoctrinement. C’est d’ailleurs sans doute pourquoi l’approche de PauloFreire ne se trouve pas en contradiction avec le projet démocratique, mais aucontraire est insupportable aux régimes dictatoriaux. Mais ce qui est le plusinquiétant au Brésil, c’est qu’il semble tout simplement qu’un enseignant quidéfend dans sa classe les droits de l’homme et la lutte contre lesdiscriminations pourrait être considéré comme portant atteinte à la neutralité.  Participation civique et politique des citoyens issus de l’immigration (Diversité urbaine; vol. 9, no. 2) Année de publication: 2016 Auteur: Carolle Simard | Michel Pagé Auteur institutionnel: Groupe de recherche diversité urbaine (GRDU) | Centre d’études ethniques des universités montréalaises (CEETUM) Dans cet article, nous présentons les conclusions d’une enquête exploratoire réalisée auprès de nouveaux citoyens canadiens originaires de pays non dé- mocratiques. Sont notamment étudiées les variables susceptibles d’expliquer leurs perceptions des systèmes politiques canadien et québécois ainsi que leurs comportements politiques. Plus particulièrement, nous nous intéressons aux interrelations entre ces trois groupes de variables : politiques, psycholo- giques et sociodémographiques. Notre étude s’appuie sur l’analyse de 30 entretiens semi-directifs complétés auprès de répondants montréalais nés en Haïti, au Liban et au Pérou.  Participation citoyenne et recherches participatives dans le champ des inégalités sociales (Nouvelles pratiques sociales; vol. 30, no. 1) Année de publication: 2018 Auteur: Baptiste Godrie | Guillaume Ouellet | Robert Bastien | Sylvia Bissonnette | Jean Gagné | Luc Gaudet | Audrey Gonin | Isabelle Laurin | Chrisopher McAll | Geneviève McClure | François Régimbal | Jean-François René | Mireille Tremblay Auteur institutionnel: University of Quebec at Montreal Cet article analyse les effets de processus de participation citoyenne sur les inégalités sociales à partir de projets de recherche réalisés par les auteurs de l’article, membres d’une équipe multidisciplinaire composée de chercheurs et de partenaires issus de la communauté. La participation citoyenne peut avoir pour effet de lutter contre les inégalités sociales, en particulier d’accès à la parole des groupes les plus exclus, et de conduire les différents participants à se défaire d’un regard préétabli vis-à-vis des populations en situation de pauvreté. L’analyse met également l’accent sur les rapports de pouvoir au cœur des processus participatifs de recherche.  Consortium en développement social de la Mauricie: Rapport d’activités 2020-2021 Année de publication: 2021 Auteur institutionnel: Consortium en développement social de la Mauricie (Canada) Bien que le CONSORTIUM en développement social de la Mauricie existe depuis 2000, c’est l’an dernier qu’il a pris son autonomie organisationnelle en obtenant sa charte en juillet 2020 et en tenant virtuellement l’assemblée générale de fondation le 16 décembre dernier. Même si les assises reposent sur une base ancrée solidement dans toute la Mauricie, cette histoire à la fois extraordinaire et singulière témoigne de la constance dans la mobilisation, la concertation, l’accompagnement et l’action.La symbolique de la nébuleuse représente cette capacité de se déposer, de se relier, de naviguer, de s’ancrer, de se rapprocher pour mieux comprendre et entendre, de prendre du recul pour avoir une vision globale des différents enjeux. Cette capacité de voir, analyser et agir repose sur les expertises et compétences de chaque personne qui gravite avec nous dans ces contours qui demandent agilité, souplesse et adaptabilité.Nos lentilles permettent à la fois de considérer le passé en regardant dans le rétroviseur, de focaliser sur le présent en s’ancrant dans vos réalités et de projeter une lumière sécurisante sur une vision globale et juste des défis et enjeux à relever en conjoncture d’incertitude.Chose certaine devant ces doutes, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale demeurent essentielle toujours dans l’espoir et la volonté d’améliorer les conditions de vie de la population de la Mauricie.  Changer le monde: Comment s'y prennent les jeunes (Le Courrier de l'UNESCO no. 3; Juillet-Septembre 2011) Année de publication: 2011 Auteur institutionnel: UNESCO Considérant l’histoire scolaire comme un lieu de confrontation de discours et savoirs issus d’espaces de socialisation en concurrence (l’école, la famille, les médias), nous nous intéressons au travail d’éducation à la citoyenneté et aux défis que lui posent ces socialisations plurielles. Dans un contexte d’importante médiatisation des débats sur la reconnaissance des mémoires de minorités en France et de leur entrée dans les programmes scolaires du collège en 2008, comment les élèves s’approprient-ils les « questions socialement vives » de l’immigration, la colonisation, et la décolonisation ? En outre, comment s’effectue dans ce contexte l’apprentissage de la citoyenneté et du principe politique qui la fonde dans la tradition scolaire républicaine ? À partir de l’analyse de contenu d’un corpus composé d’une centaine d’entretiens semi-directifs menés entre 2007 et 2010 auprès de collégiens de 3e(fin du premier cycle du secondaire et de la scolarisation obligatoire), nous analysons et mettons en évidence des interprétations contrastées de ces héritages par les élèves majoritaires et les élèves minoritaires, respectivement alimentées par les catégories du débat public et les récits familiaux. Nous montrons, à la suite des travaux relevant de la sociologie des programmes scolaires, que l’apprentissage de la citoyenneté à la lumière de ces héritages historiquesrésulte de la confrontation des élèves aux discours et savoirs issus des différents espaces auxquels ils prennent part. Mais il est surtout le produit de leur prise de position face à ces héritages historiques, selon leurs expériences sociales et le rôle qu’ils confèrent à ces histoires dans la construction d’une identité et une appartenance communes.  Systèmes éducatifs africains et orientations internationales pour l’éducation au XXIe siècle (Revue internationale d’éducation de Sèvres; no. 77) Année de publication: 2018 Auteur: Abdeljalil Akkari Auteur institutionnel: France Education international L’agenda Éducation 2030 fait partie des 17 objectifs de développement durable des Nations unies. Tout d’abord, questionnons l’utilité des déclarations internationales en matière d’éducation. On observe en effet que les objectifs ambitieux sont repris d’une conférence internationale à l’autre. En réalité, il faut souligner le caractère à la fois utopique mais aussi mobilisateur de ces orientations. Leur intérêt se situe essentiellement dans leur capacité à mobiliser ressources (notamment financières). Sur le plan national, un agenda international porté par les Nations Unies a une valeur symbolique forte. Il marque un cap, un horizon vers lequel la communauté éducative internationale veut tendre. La nouveauté de l’agenda 2030 est qu’il a pour ambition de réunir l’ensemble des nations sur des objectifs similaires et universels.2Il est utile de se demander ce que les États membres de l’ONU font d’un agenda international. La réponse à cette question dépend de la puissance des États et de leur place dans la géopolitique mondiale. Pour les États les plus puissants, l’agenda exerce une influence relativement limitée sur leurs politiques éducatives domestiques, en dehors du choc ponctuel lié à la publication des résultats des études comparatives internationales. En revanche, pour les États les plus dépendants de l’aide internationale à l’éducation, la conformité avec les orientations d’un agenda international peut leur permettre d’accéder à des financements indispensables pour le développement ou simplement le maintien de leurs systèmes éducatifs.  Mutation du cosmopolitisme à l’époque contemporaine : d’une définition de soi à la désignation d’un état du monde (Klesis Revue Philosophique; no. 38) Année de publication: 2017 Auteur: Louis Lourme Auteur institutionnel: Université Paul-Valéry Dans le langage ordinaire, on peut dire d’une rame de tramway ou d’une ville qu’elle est cosmopolite, cela ne fait évidemment pas référence à la même acception du terme « cosmopolitisme » que dans le fait de parler, par exemple, d’un projet d’institution cosmopolitique à l’échelle internationale. En effet, les usages du terme « cosmopolitisme » sont tellement variés, ils recouvrent tellement de sens différents, qu’on ne sait plus si des auteurs différents ont encore quelque chose en commun, à tel point qu’il faut peut-être même abandonner tout simplement l’idée que l’on puisse définir le cosmopolitisme de façon précise et univoque sous peine de réduire certaines philosophies ou certains usages à des caricatures pour les faire entrer dans des cadres définitionnels qui seraient de toute façon trop larges pour être pertinents – par exemple en se contentant de la tautologie « le cosmopolitisme désigne le fait de se sentir citoyen du monde » sans chercher à l’analyser. De fait, le concept de cosmopolitisme peut désigner plusieurs choses selon les auteurs et selon les contextes (une manière d’être, une réalité sociologique, un projet politique, une conception du monde, etc.), et cette multiplicité de significations doit être clarifiée. C’est l’un des objets de cet article. À partir de ce travail de clarification des différents types de cosmopolitismes, il doit être possible de réfléchir d’une part au besoin (et à la forme possible) d’une éducation au cosmopolitisme, et d’autre part à ses limites face à la réalité du monde contemporain qui a entrainé une mutation profonde du concept : la citoyenneté mondiale n’est plus essentiellement un objet éthique mais est devenue un objet politique.  Quinze clés d’analyse pour renforcer l’agenda Éducation 2030 Année de publication: 2017 Auteur: Renato Opertti Auteur institutionnel: UNESCO International Bureau of Education (IBE) L’examen conjoint des objectifs de l’agenda Éducation 2030 et des changements planétaires accentués par l’émergence d’une quatrième révolution industrielle met en évidence la nécessité de repenser les concepts qui ont influencé l’éducation au cours des quarante dernières années. Cette nécessité s’accompagne d’un défi de taille : celui de donner un sens nouveau à ces concepts, de même qu’aux systèmes éducatifs, dans une perspective transformationnelle et unie. Le présent document propose une réflexion globale reposant sur quinze clés d’analyse, en vue de contribuer à définir une vision de l’éducation et de l’apprentissage qui soit en adéquation avec l’agenda Éducation 2030. Il se penche ainsi sur les aspects suivants : 1) l’éducation en tant que reflet du type de société visé ; 2) l’État en tant que garant du droit à l’éducation ; 3) l’éducation en tant que politique culturelle, sociale et économique ; 4) les caractéristiques et les rôles des systèmes éducatifs ; 5) l’apprentissage tout au long de la vie ; 6) l’éducation en fonction de groupes d’âge ; 7) l’inclusion en tant que fondement des systèmes éducatifs ; 8) l’éducation à la citoyenneté mondiale et locale ; 9) l’éducation pour le développement durable ; 10) la formation aux STEM en vue de bâtir des sociétés durables ; 11) la pertinence de la problématique hommes-femmes à l’heure de la démocratisation de la société et de l’éducation ; 12) la programmation informatique en tant que nouveau défi dans l’enseignement des TIC ; 13) l’évolution de la relation entre la formation et le travail ; 14) le trio formé par les curricula, les établissements éducatifs et la pédagogie ; et 15) les enseignants en tant que décideurs.  L'éducation au service du développement: La vision de la Banque mondiale, de l'OCDE et de l'UNESCO (L’Education en débats: analyse comparée; no. 8) Année de publication: 2016 Auteur: Thibaut Lauwerier Auteur institutionnel: Université de Genève Dans ce présent article, nous nous intéressons aux liens entre éducation et développement du point de vue de la Banque mondiale, l’OCDE et l’UNESCO, organisations internationales majeures dans le secteur éducatif au niveau mondial. Après avoir présenté le contexte de la recherche, à savoir les caractéristiques majeures des trois organisations étudiées et la méthodologie utilisée, nous montrons comment le concept du développement est perçu par ces institutions. Ensuite, nous traitons des implications de ces visions du développement pour l’éducation. En conclusion, tout en analysant les récentes évolutions des discours des organisations internationales, nous discutons de la nécessité d’aller au-delà d’une vision étriquée du développement et donc de l’éducation.  [Résumé] Repenser nos futurs ensemble: Un nouveau contrat social pour l’éducation Année de publication: 2021 Auteur institutionnel: International Commission on the Futures of Education | UNESCO Devant la menace qui pèse sur les futurs communs de l’humanité et de la planète Terre, il est devenu urgent d’entreprendre une action commune pour changer de cap et repenser nos futurs. Des responsabilités nouvelles, pressantes et importantes incombent notamment à l’éducation, un secteur qui a été et continue d’être un puissant vecteur de changement positif. Publié par la Commission internationale sur Les futurs de l’éducation, le présent rapport est le résultat d’une consultation mondiale qui a mobilisé près d’un million de personnes. Il invite les gouvernements, les institutions, les organisations et les citoyens à travers le monde à élaborer un nouveau contrat social pour l’éducation qui nous aidera à construire, ensemble et pour tous, des futurs pacifiques, justes et durables. À travers un examen approfondi de différentes questions ayant trait aux technologies numériques, au changement climatique, au recul démocratique, à la polarisation sociétale et à l’avenir incertain du marché du travail, ce rapport entend non seulement lancer un débat ouvert sur l’éducation pour susciter la réflexion, mais aussi inciter chacun d’entre nous à agir ; son argument central étant que grâce à des millions d’actes individuels et collectifs de courage, de leadership, de résistance, de créativité et d’intérêt pour autrui, nous parviendrons à changer de cap et à transformer l’éducation pour favoriser l’avènement de futurs justes, équitables et durables.