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Éléments indicateurs de la laïcité dans le cadre de discussions d’enseignants sur l’éducation à la citoyenneté à l’école secondaire Année de publication: 2015 Auteur: Sylvie Courtine Sinave | France Jutras Auteur institutionnel: McGill University. Faculty of Education Dans le cadre d’une recherche collaborative sur l’éducation à la citoyenneté, les discussions d’enseignants du secondaire et d’universitaires sont analysées sous l’angle d’indicateurs de la laïcité, c’est-à-dire de la liberté de conscience et de culte liée à la tolérance, l’égalité des droits, la fraternité, l’émancipation, la séparation de l’Église et de l’État, le droit et l’ordre public juste. L’analyse des discussions permet de dégager que, selon ces intervenants, le rôle de l’école est primordial dans la gestion du social et que des valeurs reliées à la laïcité sont actualisées dans le cadre de l’enseignement de l’histoire et éducation à la citoyenneté au secondaire : la primauté du droit, l’émancipation, l’importance de l’espace public. Vivre-ensemble et dialogue : du programme québécois d’éthique et culture religieuse à la délibération démocratique Année de publication: 2013 Auteur: André Duhamel | Mireille Estivalèzes Auteur institutionnel: McGill University. Faculty of Education La notion de vivre-ensemble est très présente dans le récent programme d’éthique et culture religieuse québécois, où elle ne se réduit pas à la simple coexistence mais imprègne, par sa promotion du dialogue, l’ensemble du projet pédagogique et politique qu’il soutient. C’est pourquoi elle est encore pertinente hors du contexte scolaire, dans le monde politique de la délibération démocratique que le programme entend ultimement aider à construire. En éclairant la notion de vivre-ensemble à la double lumière des sciences de l’éducation et de la philosophie politique, nous espérons montrer tant la pertinence de cette notion que la portée du programme, l’une et l’autre oeuvrant selon un paradigme pédagogique dépassant le clivage allégué entre éthique et politique. Promouvoir la « citoyenneté » dans les quartiers populaires : les professionnels du développement social urbain à l’épreuve des enfants et des jeunes Année de publication: 2018 Auteur: Benjamin Leclercq | Jeanne Demoulin Auteur institutionnel: Lien social et Politiques Cet article interroge les tensions qui régissent l’injonction à se comporter en citoyen dans les quartiers populaires en France. Plus spécifiquement, il s’intéresse aux pratiques des professionnels du développement social urbain, recrutés ou mandatés par des organismes HLM pour lutter contre les incivilités dont les enfants des locataires sont rendus responsables (dégradations, vandalisme…). Les interventions sociales conçues par ces professionnels à l’intention des enfants et des jeunes s’apparentent à des formes d’éducation à la citoyenneté qui oscillent entre normalisation des conduites et valorisation de l’engagement pour le bien commun. D’un côté, elles constituent des expériences susceptibles d’engendrer des questionnements profanes sur le vivre-ensemble dans la Cité. De l’autre, en demeurant tributaires d’une approche gestionnaire de l’espace public, elles résistent mal au simple rappel des normes élémentaires du savoir-vivre en société. Pour éviter cette approche morale de la citoyenneté, les agents cherchent alors à donner des capacités à leur public afin que celui-ci résolve de lui-même les problématiques auxquelles il est confronté. Ce travail participatif est redevable d’une conception capacitaire de la citoyenneté, impliquant une maîtrise préalable de la civilité. Il s’adresse ainsi aux jeunes les plus influents, les « grands frères » qui détiennent des compétences d’encadrement de leurs pairs. Les professionnels cherchent alors à leur donner des « codes » pour être reconnus comme partenaires des institutions. Mais ce partenariat implique d’acquérir des compétences d’adaptation aux façons de faire et de dire la politique locale qui n’autorisent pas ces jeunes à publiciser leurs critiques ordinaires du fonctionnement institutionnel. La légitimité de la diversité en éducation : réflexion sur l’inclusion Année de publication: 2011 Auteur: Luc Prud’homme | Raymond Vienneau | Serge Ramel | Nadia Rousseau Auteur institutionnel: Éducation et francophonie Le présent texte a pour objectif de proposer une réflexion sur le thème de la diversité à l’école, et ce, sous l’angle de l’inclusion scolaire ou de son alternative, l’exclusion scolaire et sociale. Le texte examine ainsi certaines conceptions favorisant une reconnaissance positive et constructive de la diversité en contexte scolaire. Ensuite, il explore la dimension sociale et culturelle de ce phénomène pour enfin traiter la question de l’inclusion et de la pédagogie de l’inclusion. Les notions du vivre-ensemble dans les manuels scolaires de l’enseignement de base en Côte d’Ivoire et leurs perceptions par les acteurs Année de publication: 2013 Auteur: Goïta Ouattara Kanndanan Insiata Auteur institutionnel: McGill University. Faculty of Education Cet article se propose d’une part de mettre en relief les notions du vivre ensemble contenues dans les manuels scolaires de l’enseignement de base en Côte d’Ivoire. D’autre part, il identifie les supports utilisés pour leur enseignement et leurs perceptions par les formateurs et les apprenants. Pour répondre à ces préoccupations, la méthodologie a consisté en une analyse de contenu des manuels scolaires et guides-programmes en vigueur; puis à celle des entretiens réalisés avec les acteurs. Les résultats obtenus montrent que la solidarité, la paix, la tolérance, la discipline et l’alliance interethnique sont entre autres, des notions enseignées pour préparer l’esprit des futurs potentiels acteurs sociopolitiques à adopter un comportement de paix. D’ailleurs, ces notions sont perçues positivement par les acteurs et les bénéficiaires. La citoyenneté des adolescents du 21e siècle dans une perspective de justice sociale : pourquoi et comment ? Année de publication: 2018 Auteur: Caroline Caron Auteur institutionnel: Lien social et Politiques Comment sait-on ce que l’on sait sur la citoyenneté des adolescents et leurs pratiques de participation civique ? Cette question épistémologique a été négligée dans les écrits traitant de l’engagement civique et de la participation politique des jeunes. Cet article utilise la perspective théorique de la justice sociale pour examiner le rôle que jouent les rapports sociaux fondés sur l’âge dans la production de connaissances qui offrent un portrait pessimiste du rapport des jeunes à la politique. L’analyse montre que l’injustice épistémique et la validation empirique déficiente des connaissances à propos de la compétence civique appellent une théorisation alternative, précisément inclusive, de la citoyenneté des jeunes. L’analyse souligne aussi que l’avènement du Web social a créé de nouveaux besoins de connaissances que les cadres de recherche établis par tradition peinent à satisfaire. Un premier pas vers la production de connaissances socialement justes au sujet des compétences civiques des adolescents à l’ère du Web social consiste à analyser les fondements épistémologiques des approches de recherche prédominantes afin de susciter des échanges fructueux au sujet des critères normatifs qui devraient guider la confection des protocoles de recherche dans le futur. Former le citoyen européen ? Réflexions sur le concept d’éducation civique dans le cadre de l’intégration politique transnationale de l’Europe Année de publication: 2017 Auteur: Daniela Heimpel Auteur institutionnel: Eurostudia Dans cet article, l’auteure s’interroge, du point de vue de la théorie politique, sur la possibilité de penser une éducation à la citoyenneté européenne. En 2009, le Comité économique et social européen a suggéré à l’Union européenne (UE) l’introduction d’une « instruction civique européenne commune » afin de « donner à ses citoyens un réel sentiment d’appartenance » à l’Europe. Si des programmes d’éducation civique existent au niveau national, leur transposition, de manière analogue, au cadre européen et à la citoyenneté européenne ne va pas de soi. En effet, et sans compter les raisons politico-pratiques, l’UE ne souscrit pas à la même logique de construction que jadis les États-nations. Il semble à la fois contre-productif et indésirable, quant au processus d’intégration européenne, d’attribuer à l’éducation le rôle qu’elle a pu avoir dans la construction étatique. De plus, l’UE présente quelques traits spécifiques qui posent des défis particuliers à l’application de l’éducation civique à la citoyenneté européenne ; en effet, ce type d’enseignement a traditionnellement été pensé à partir de présupposés stato-nationaux (catégories, questionnements et problèmes). En s’appuyant sur les travaux post- et transnationaux en études européennes et différents écrits sur le rôle des écoles dans la construction des États-nations et sur l’éducation civique en tant que problème éthique et politique, l’auteure entame ici une analyse de ces défis et offre quelques pistes pour repenser l’éducation civique dans le cadre européen. Religion, « communauté » et citoyenneté : le cas des écoles Steiner, musulmane et juive en contexte montréalais Année de publication: 2012 Auteur: Stéphanie Tremblay Auteur institutionnel: Diversité urbaine Nous proposons, à partir d’une étude ethnographique menée dans la région de Montréal, d’explorer la conception de la citoyenneté véhiculée au sein de trois écoles privées de groupes ou de courants minoritaires (Steiner, musulmane et juive). Après avoir dressé un rapide panorama des critiques adressées aux écoles religieuses dans les débats éducatifs, sociaux et politiques, nous aborderons d’un point de vue théorique les notions de communauté éducative et de citoyenneté. Ces précisions nous permettront de mettre en lumière comment les enseignants de ces trois écoles cherchent à développer, par des voies à la fois différentes et convergentes, une formation du citoyen porteuse d’un « particularisme universel » (Riedel 2008). Les trois écoles aspirent en effet, malgré leurs spécificités, à s’ouvrir à la diversité ambiante et à la participation de leurs élèves au reste de la société, mais ceci à travers un vecteur spirituel ou religieux particulier, servant de dais sacré aux valeurs civiques.  Vers une amélioration des pratiques démocratiques en alphabétisation populaire Année de publication: 2011 Auteur: Esther Filion Auteur institutionnel: Nouvelles pratiques sociales Cet article analyse les pratiques démocratiques de groupes populaires en alphabétisation en utilisant le prisme des différences culturelles entre participants et animateurs. Il vise à enrichir les discussions et réflexions sur l’amélioration des pratiques démocratiques dans les organismes. Il fait le constat que les pratiques correspondent à la culture des animateurs et non à celle des participants, ce qui a pour effet de diminuer le pouvoir de ceux-ci. Un tel constat émane, d’une part, de la perception qu’ont les participants des pratiques démocratiques telles qu’ils les vivent et, d’autre part, d’observations des interactions entre animateurs et participants. En résulte l’importance de tenir compte des différences culturelles entre participants et animateurs pour une amélioration des pratiques démocratiques. Des pistes de solutions concrètes sont proposées dans ce sens. La construction d’une citoyenneté environnementale au sein des programmes d’insertion socioprofessionnelle de jeunes en grandes difficultés d’apprentissage ou d’adaptation Année de publication: 2009 Auteur: Marc Boutet | Ghislain Samson | Julie Myre Bisaillon Auteur institutionnel: Revue des sciences de l’éducation Cet article porte sur l’importance du développement d’une citoyenneté environnementale comme facteur d’insertion sociale pour les jeunes qui terminent leur parcours scolaire sans diplôme d’études secondaires ou de formation professionnelle, afin d’éviter que leur exclusion scolaire ne se transforme en exclusion sociale. Des résultats de recherche portant sur un programme d’insertion sociale et professionnelle des jeunes (ISPJ) qui fait place aux préoccupations environnementales et au développement durable, le programme des Centres de formation en entreprise et récupération (CFER), y sont présentés et discutés. Ces résultats tendent à montrer que l’engagement des élèves envers une cause environnementale augmente leur sentiment de pouvoir agir sur des enjeux sociaux complexes.