Ressources
Explorez une large gamme de ressources sur le GCED afin d’approfondir votre compréhension et de renforcer vos activités de recherche, de plaidoyer, d’enseignement et d’apprentissage.
637 résultats trouvés
Changer le monde: Comment s'y prennent les jeunes (Le Courrier de l'UNESCO no. 3; Juillet-Septembre 2011) Année de publication: 2011 Auteur institutionnel: UNESCO Considérant l’histoire scolaire comme un lieu de confrontation de discours et savoirs issus d’espaces de socialisation en concurrence (l’école, la famille, les médias), nous nous intéressons au travail d’éducation à la citoyenneté et aux défis que lui posent ces socialisations plurielles. Dans un contexte d’importante médiatisation des débats sur la reconnaissance des mémoires de minorités en France et de leur entrée dans les programmes scolaires du collège en 2008, comment les élèves s’approprient-ils les « questions socialement vives » de l’immigration, la colonisation, et la décolonisation ? En outre, comment s’effectue dans ce contexte l’apprentissage de la citoyenneté et du principe politique qui la fonde dans la tradition scolaire républicaine ? À partir de l’analyse de contenu d’un corpus composé d’une centaine d’entretiens semi-directifs menés entre 2007 et 2010 auprès de collégiens de 3e(fin du premier cycle du secondaire et de la scolarisation obligatoire), nous analysons et mettons en évidence des interprétations contrastées de ces héritages par les élèves majoritaires et les élèves minoritaires, respectivement alimentées par les catégories du débat public et les récits familiaux. Nous montrons, à la suite des travaux relevant de la sociologie des programmes scolaires, que l’apprentissage de la citoyenneté à la lumière de ces héritages historiquesrésulte de la confrontation des élèves aux discours et savoirs issus des différents espaces auxquels ils prennent part. Mais il est surtout le produit de leur prise de position face à ces héritages historiques, selon leurs expériences sociales et le rôle qu’ils confèrent à ces histoires dans la construction d’une identité et une appartenance communes.
Médias: Opération décontamination (Le Courrier de l'UNESCO no. 2; Juillet-Septembre 2017) Année de publication: 2017 Auteur institutionnel: UNESCO La pluralité d’opinions éclairées est une condition sine qua non du développement démocratique de nos sociétés. La qualité des informations diffusées par les médias – traditionnels et nouveaux – est déterminante dans la formation de l’opinion publique. C’est pourquoi l’UNESCO met un accent tout particulier à l’éducation aux médias et à l’information qu’elle considère comme une compétence citoyenne fondamentale du XXIe siècle.La liberté d’expression et la libre circulation des idées par les mots et l’image font partie des principes constitutifs de l’UNESCO et sont au cœur de l’Agenda 2030 pour le développement durable. L’UNESCO soutient le travail des journalistes et militants déterminés qui défendent ces libertés fondamentales, comme le journaliste Dawit Isaak, lauréat du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano 2017, dont on peut découvrir le portrait dans ce numéro du Courrier de l’UNESCO.Au cours de cette dernière décennie, plus de 800 professionnels des médias ont été victimes de crimes visant à museler la libre expression. Seul un meurtre sur dix a donné lieu à un jugement. Cette impunité est inacceptable et alimente encore la spirale de la violence dans le futur. C’est pourquoi l’UNESCO s’engage de toutes ses forces pour y mettre un terme, sur tous les continents, comme une condition indispensable de sociétés pacifiques et d’autant plus robustes qu’elles sont mieux informées.À l’ère de la « post-vérité », le rôle de l’UNESCO est plus important que jamais, et ce nouveau numéro du Courrier est une belle occasion de renouveler notre engagement fondateur à soutenir l’information et la communication pour construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes.
Analyse (Didactique) d’un jeu vidéo historique: Démocratie et éducation à la citoyenneté dans civilization VI (Revue de recherches en littératie médiatique multimodale; no. 9) Année de publication: 2019 Auteur: Vincent Boutonnet Auteur institutionnel: Groupe de recherche en littératie médiatique multimodale Civilization VI, publié en 2016, est un jeu de stratégie tour par tour qui permet de traverser les ères historiques à la tête d’une nation grâce au développement culturel, économique, militaire et technologique. Ce nouvel opus introduit l’arbre des dogmes qui permet de nouvelles mécaniques en lien avec les modes de gouvernement et la citoyenneté. La recherche est de nature descriptive et vise une analyse formelle des mécaniques du jeu. Nous examinons les éléments constitutifs du jeu, les principes qui le régissent ainsi que les limites conceptuelles et civiques d’une telle ressource. Cependant, nous y voyons aussi une occasion de discuter de ces lacunes avec des élèves afin de les engager authentiquement dans une réflexion critique sur la démocratie et la citoyenneté.
L'introduction de services-learnings dans l'enseignement universitaire de Belgique francophone, un instrument d'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire? Année de publication: 2019 Auteur: Frédérique Marsin Auteur institutionnel: Université de Liège Née d’une remise en question de l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS) dans les universités belges francophones, l’ambition de ce travail était de déceler l’influence que pourrait avoir sur celles-ci l’instauration des services-learnings comme pédagogie universitaire. Une telle interrogation nous a amené à nous questionner sur l’universalité de l’ECMS. Considérant qu’elle devrait être accessible à tous au regard de son essence même, cela n’est pourtant pas le cas, notamment du fait qu’elle est réservée à un public limité, à savoir aux élèves de l’enseignement fondamental et du secondaire ainsi qu’une portion infime d’étudiants universitaires, déjà sensibilisés aux thématiques de l’ECMS (SONECOM, 2018 ; cfr. annexe). Dès lors, nous questionnons l’efficacité des activités actuelles d’ECMS, organisées à l’université, grâce à une grille d’analyse adaptée des travaux de GÉRARD, psychopédagogue. Cette dernière nous permet de dresser l’état des lieux de l’ECMS, pouvant être résumé de la sorte : les activités d’ECMS actuelles à l’Université sont réservées, presqu’exclusivement, à des étudiants de master, sensibilisés par les enjeux globaux, issus de filières plutôt humanistes, comme les sciences sociales (SONECOM, 2018 ; Pirotte et Fettweis, 2018). Pourtant, le large pourcentage des étudiants restants n’est pas contre l’expression d’une citoyenneté plus active ; beaucoup y sont même très favorables mais expliquent leur inaction par un manque d’opportunités (SONECOM, 2018 ; cfr. annexe). Ne doutant pas pour autant de la qualité des activités d’ECMS, nous nous demandons quelle est la capacité pour ces acteurs de capter de nouveaux publics. Afin de pallier à ce manque de visibilité, nous proposons aux étudiants de s’essayer à l’ECMS, grâce à une application contraignante de la pédagogie des services-learnings.
Le jeu de rôle en éducation à la citoyenneté mondiale, entre expérience et empathie Année de publication: 2017 Auteur: Clémentine Tasiaux Auteur institutionnel: Université de Liège L’éducation à la citoyenneté mondiale (ECM) est un secteur de la coopération au développement en Belgique. En un mot, ce type d’éducation vaste et complexe présente la particularité d’avoir pour objectif l'éveil des consciences aux interdépendances existant dans notre monde. L’ECM a la caractéristique de prendre forme dans l’oeil de celui qui la pratique et sa mise en pratique dépend donc de celui qui la met en place. En Belgique, l’ECM est majoritairement mise en pratique par la société civile qui voit en cette dernière un moyen de susciter un changement social. Pour ce faire, le monde associatif développe diverses stratégies dont un processus de sensibilisation qui repose, entre-autres, sur des ressources ou des outils pédagogiques. Ceux-ci présentent des formes variées et sont généralement basés sur des approches pédagogiques participatives. Au cours d’un stage de pratique professionnelle effectué en première année de Master en Sciences de la population et du développement, j’ai eu l’occasion de me familiariser avec le monde ludique et participatif de l’éducation à la citoyenneté mondiale. L’hôte de mon stage, l’Organisation Non Gouvernementale (ONG), le Service Civil International - Projets Internationaux (SCI est spécialisée dans l’animation et la réalisation d’outils pédagogiques mettant en oeuvre des techniques du jeu de rôle. D’abord un peu sceptique, je regardais d’un oeil curieux ces outils pédagogiques sous forme de jeux de rôle. Sensibiliser un public adulte en jouant? Voilà quelque chose qui m’était étranger.
Systèmes éducatifs africains et orientations internationales pour l’éducation au XXIe siècle (Revue internationale d’éducation de Sèvres; no. 77) Année de publication: 2018 Auteur: Abdeljalil Akkari Auteur institutionnel: France Education international L’agenda Éducation 2030 fait partie des 17 objectifs de développement durable des Nations unies. Tout d’abord, questionnons l’utilité des déclarations internationales en matière d’éducation. On observe en effet que les objectifs ambitieux sont repris d’une conférence internationale à l’autre. En réalité, il faut souligner le caractère à la fois utopique mais aussi mobilisateur de ces orientations. Leur intérêt se situe essentiellement dans leur capacité à mobiliser ressources (notamment financières). Sur le plan national, un agenda international porté par les Nations Unies a une valeur symbolique forte. Il marque un cap, un horizon vers lequel la communauté éducative internationale veut tendre. La nouveauté de l’agenda 2030 est qu’il a pour ambition de réunir l’ensemble des nations sur des objectifs similaires et universels.2Il est utile de se demander ce que les États membres de l’ONU font d’un agenda international. La réponse à cette question dépend de la puissance des États et de leur place dans la géopolitique mondiale. Pour les États les plus puissants, l’agenda exerce une influence relativement limitée sur leurs politiques éducatives domestiques, en dehors du choc ponctuel lié à la publication des résultats des études comparatives internationales. En revanche, pour les États les plus dépendants de l’aide internationale à l’éducation, la conformité avec les orientations d’un agenda international peut leur permettre d’accéder à des financements indispensables pour le développement ou simplement le maintien de leurs systèmes éducatifs.
Mutation du cosmopolitisme à l’époque contemporaine : d’une définition de soi à la désignation d’un état du monde (Klesis Revue Philosophique; no. 38) Année de publication: 2017 Auteur: Louis Lourme Auteur institutionnel: Université Paul-Valéry Dans le langage ordinaire, on peut dire d’une rame de tramway ou d’une ville qu’elle est cosmopolite, cela ne fait évidemment pas référence à la même acception du terme « cosmopolitisme » que dans le fait de parler, par exemple, d’un projet d’institution cosmopolitique à l’échelle internationale. En effet, les usages du terme « cosmopolitisme » sont tellement variés, ils recouvrent tellement de sens différents, qu’on ne sait plus si des auteurs différents ont encore quelque chose en commun, à tel point qu’il faut peut-être même abandonner tout simplement l’idée que l’on puisse définir le cosmopolitisme de façon précise et univoque sous peine de réduire certaines philosophies ou certains usages à des caricatures pour les faire entrer dans des cadres définitionnels qui seraient de toute façon trop larges pour être pertinents – par exemple en se contentant de la tautologie « le cosmopolitisme désigne le fait de se sentir citoyen du monde » sans chercher à l’analyser. De fait, le concept de cosmopolitisme peut désigner plusieurs choses selon les auteurs et selon les contextes (une manière d’être, une réalité sociologique, un projet politique, une conception du monde, etc.), et cette multiplicité de significations doit être clarifiée. C’est l’un des objets de cet article. À partir de ce travail de clarification des différents types de cosmopolitismes, il doit être possible de réfléchir d’une part au besoin (et à la forme possible) d’une éducation au cosmopolitisme, et d’autre part à ses limites face à la réalité du monde contemporain qui a entrainé une mutation profonde du concept : la citoyenneté mondiale n’est plus essentiellement un objet éthique mais est devenue un objet politique.
Quinze clés d’analyse pour renforcer l’agenda Éducation 2030 Année de publication: 2017 Auteur: Renato Opertti Auteur institutionnel: UNESCO International Bureau of Education (IBE) L’examen conjoint des objectifs de l’agenda Éducation 2030 et des changements planétaires accentués par l’émergence d’une quatrième révolution industrielle met en évidence la nécessité de repenser les concepts qui ont influencé l’éducation au cours des quarante dernières années. Cette nécessité s’accompagne d’un défi de taille : celui de donner un sens nouveau à ces concepts, de même qu’aux systèmes éducatifs, dans une perspective transformationnelle et unie. Le présent document propose une réflexion globale reposant sur quinze clés d’analyse, en vue de contribuer à définir une vision de l’éducation et de l’apprentissage qui soit en adéquation avec l’agenda Éducation 2030. Il se penche ainsi sur les aspects suivants : 1) l’éducation en tant que reflet du type de société visé ; 2) l’État en tant que garant du droit à l’éducation ; 3) l’éducation en tant que politique culturelle, sociale et économique ; 4) les caractéristiques et les rôles des systèmes éducatifs ; 5) l’apprentissage tout au long de la vie ; 6) l’éducation en fonction de groupes d’âge ; 7) l’inclusion en tant que fondement des systèmes éducatifs ; 8) l’éducation à la citoyenneté mondiale et locale ; 9) l’éducation pour le développement durable ; 10) la formation aux STEM en vue de bâtir des sociétés durables ; 11) la pertinence de la problématique hommes-femmes à l’heure de la démocratisation de la société et de l’éducation ; 12) la programmation informatique en tant que nouveau défi dans l’enseignement des TIC ; 13) l’évolution de la relation entre la formation et le travail ; 14) le trio formé par les curricula, les établissements éducatifs et la pédagogie ; et 15) les enseignants en tant que décideurs.
L'éducation au service du développement: La vision de la Banque mondiale, de l'OCDE et de l'UNESCO (L’Education en débats: analyse comparée; no. 8) Année de publication: 2016 Auteur: Thibaut Lauwerier Auteur institutionnel: Université de Genève Dans ce présent article, nous nous intéressons aux liens entre éducation et développement du point de vue de la Banque mondiale, l’OCDE et l’UNESCO, organisations internationales majeures dans le secteur éducatif au niveau mondial. Après avoir présenté le contexte de la recherche, à savoir les caractéristiques majeures des trois organisations étudiées et la méthodologie utilisée, nous montrons comment le concept du développement est perçu par ces institutions. Ensuite, nous traitons des implications de ces visions du développement pour l’éducation. En conclusion, tout en analysant les récentes évolutions des discours des organisations internationales, nous discutons de la nécessité d’aller au-delà d’une vision étriquée du développement et donc de l’éducation.
Optimiser l'apprentissage, l'éducation et l'édition en Afrique: le facteur langue; étude bilan sur la théorie et la pratique de l'enseignement en langue maternelle et l'éducation bilingue en Afrique subsaharienne Année de publication: 2011 Auteur: Adama Ouane | Christine Glanz Auteur institutionnel: UNESCO Institute for Lifelong Learning (UIL) | Association for the Development of Education in Africa (ADEA) This analytical review consists of three sections. The first section lays the theoretical foundations and is covered by Ekkehard Wolff and Kathleen Heugh: 1) language politics and planning in the light of development and 2) theories of bi- and multilingual education models and their implementation in the African context. A second section analyses teaching practices and classroom interaction in schools in two chapters by Birgit Brock-Utne and Hassana Alidou. This is followed by a review of the use of African languages in literacy and non-formal education by Hassana Alidou1 . Next, a review study by Kathleen Heugh addresses the critical issue of costs by assessing the costs related to implementing mother tongue and strong bilingual education programmes. Finally, the third section explores the role of locally-based multilingual publishing in supporting and promoting African languages and developing the language industries and the creative sector. Here, Yaya Satina Diallo from Guinea and Peter Reiner2 from Namibia shed light on the promise and pitfalls of publishing in African languages.Each of these sections focuses on theoretical frameworks and specific strategies designed to optimise learning and education in multilingual Africa. The language issue is dealt with at the levels of: policy and development; costing and financing; educational reform and governance; education models; classroom interaction; formal and non-formal education settings; literacy and publishing. 