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L’éducation dans un monde post-Covid: Neuf idées pour l’action publique Année de publication: 2020 Auteur institutionnel: UNESCO Les décisions prises aujourd’hui dans le cadre de la pandémie du Covid-19 auront des conséquences à long terme sur les futurs de l’éducation. Dans ce rapport, la Commission internationale sur Les futurs de l’éducation présente neuf idées essentielles pour dépasser la crise de Covid-19 et appréhender ses répercussions. Rapport dans lequel elle affirme également que nous devons nous appuyer sur des principes fondamentaux et des atouts connus alors que nous sommes confrontés à des perturbations sans précédent des économies, des sociétés et des systèmes éducatifs. Dans le renouvellement et le réaménagement de l’éducation, la priorité doit être donnée à l’interaction humaine et au bien-être. Cela doit également s’accompagner d’un engagement en faveur d’une solidarité mondiale qui refuse les niveaux d’inégalité qui caractérisent le monde actuel.
L’éducation dans un monde post-Covid: considérations supplémentaires (Réflexion en cours; No. 43, 2021) Année de publication: 2021 Auteur: Renato Opertti Auteur institutionnel: UNESCO International Bureau of Education (IBE) Ce document de discussion analyse certaines implications des idées proposées dans le document initial « L’éducation dans un monde post-COVID : Neuf idées pour l’action publique » (2020) produit par la Commission internationale sur les futurs de l’éducation. Parmi les contributeurs de ce document figurent des experts éminents ayant une large expérience professionnelle et politique, provenant de diverses régions du monde. L’ensemble de ces neuves idées interconnectées éclaire la voie à suivre pour transformer l’éducation et les systèmes éducatifs et concevoir l’avenir dans une optique progressiste. D’une part, il réaffirme les principes de base, la compréhension et les engagements concernant l’éducation en tant que bien commun mondial et droit de l’homme universel ; il exprime également la nécessité de réinventer le multilatéralisme pour un nouvel ordre mondial et, surtout, de mobiliser des idées et des fonds pour transformer l’éducation. D’autre part, le document plaide en faveur d’un programme éducatif global, incluant les questions critiques suivantes: (i) visualiser les éducateurs comme des décideurs dans les systèmes éducatifs ; (ii) considérer les étudiants comme des acteurs actifs ayant des droits ; (iii) reconnaître la valeur et la spécificité de l’espace scolaire ; (iv) aborder les dilemmes autour de la capacité de la technologie à combler les inégalités ; et (v) revoir les contenus d’enseignement pour la durabilité des jeunes générations.
Recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle Année de publication: 2022 Auteur institutionnel: UNESCO La présente Recommandation traite des questions éthiques soulevées dans le domaine de l’intelligence artificielle, dans la mesure où celles-ci relèvent du mandat de l’UNESCO. Elle aborde l’éthique de l’IA en tant que réflexion normative systématique, basée sur un cadre global, détaillé, multiculturel et évolutif de valeurs, de principes et d’actions interdépendants de nature à orienter les sociétés pour qu’elles apportent des réponses responsables aux conséquences connues et inconnues des impacts des technologies de l’IA sur les êtres humains, les sociétés, l’environnement et les écosystèmes, et leur offre une base pour accepter ou rejeter les technologies de l’IA. Elle considère l’éthique comme une base dynamique pour l’évaluation et l’orientation normatives des technologies de l’IA, en faisant de la dignité humaine, du bien-être et de la prévention des dommages des repères et en s’appuyant sur l’éthique des sciences et des technologies.
Méthode d’évaluation de l’état de préparation : un outil de la Recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle Année de publication: 2023 Auteur institutionnel: UNESCO En novembre 2021, les 193 États membres de l’UNESCO ont signé la Recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle, premier instrument normatif de portée internationale consacré à cette question. La Recommandation établit un cadre opérationnel complet et fondé sur l’ensemble des droits de l’homme en vue du développement et de l’utilisation éthiques de l’IA. Elle accorde à cette fin une attention particulière à tous les stades du cycle de vie du système de l’IA. Au-delà de l'élaboration des valeurs et des principes qui devraient guider la conception, le développement et l'utilisation éthiques de l'IA, la Recommandation indique aux États membres les mesures à prendre pour garantir le respect de ces valeurs et principes en préconisant une réglementation efficace et en formulant des recommandations dans divers domaines stratégiques clés tels que le genre, l’environnement, la communication et l’information. Guidé par ces valeurs, principes et domaines stratégiques, le Secrétariat de l’UNESCO a conçu un programme de mise en œuvre de la Recommandation en s’attachant avant tout à renforcer les capacités nationales nécessaires pour donner suite aux mesures énoncées dans la Recommandation et renforcer les cadres réglementaires. Les Recommandation demande le développement de deux outils clés qui sont les principaux fondements sur lesquels repose la mise en œuvre : la méthode d’évaluation de l’état de préparation et l’évaluation de l’impact éthique. Ces outils visent tous deux à évaluer et à renforcer la résilience des lois, politiques et institutions en vigueur en vue de la mise en œuvre de l’IA dans le pays mais aussi à rendre les systèmes d’IA conformes aux valeurs et aux principes énoncés dans la Recommandation. Ce document a pour objet d’expliquer plus clairement la méthode d’évaluation de l’état de préparation, de présenter ses différentes dimensions et d’exposer en détail le plan de travail à l’intention des pays concernés, en précisant notamment le type d’entités appelées à intervenir, les responsabilités de chacune d’entre elles et le partage des tâches entre l’UNESCO et les pays participants.
Orientations pour l’intelligence artificielle générative dans l’éducation et la recherche Année de publication: 2023 Auteur: Fengchun Miao | Wayne Holmes Auteur institutionnel: UNESCO Ces recommandations ont pour objectif de soutenir l'élaboration de réglementations, de politiques et de programmes visant à développer les capacités humaines, dans le but de garantir que l'intelligence artificielle générative (GenAI) devienne un outil qui profite réellement aux enseignants, aux apprenants et aux chercheurs et leur donne les moyens d'agir. Il explique les techniques d'IA utilisées par la GenAI et dresse une liste des modèles de GPT qui sont mis à la disposition auprès du public, en particulier ceux qui font l'objet d'une licence à source ouverte. Il ouvre également une discussion sur l'émergence de l'EdGPT - les modèles GenAI qui sont entraînés avec des données spécifiques pour se mettre au service des objectifs dans le domaine de l'éducation. En outre, il résume certaines des principales controverses formées autour de l'IA générative, de l'aggravation de la pauvreté numérique à l'homogénéisation des opinions, en passant par les trucages (deepfakes) et les questions liées aux droits d'auteur. Fondé sur une vision humaniste, le présent document propose des étapes-clefs pour la réglementation des outils de la GenAI, notamment en rendant obligatoire la protection de la confidentialité des données et en fixant une limite d'âge pour les conversations autonomes avec les plateformes de la GenAI. Pour accompagner l'utilisation pertinente des outils dans l'éducation et la recherche, ce guide propose une approche holistique et adaptée à tout âge pour les processus de validation éthique et de conception pédagogique.
Favoriser le bien-être social et émotionnel des enfants et des jeunes en période de crise(Réponse éducative de l’UNESCO face au Covid-19: Notes du Secteur de l’éducation; No.1.2, 2020) Année de publication: 2020 Auteur institutionnel: UNESCO La pandémie de COVID-19 a nécessité le confinement, la fermeture des écoles, la distanciation physique et la perte d’environnements familiers. Les restrictions de déplacement, le bouleversement des routines, la diminution des interactions sociales et la privation des méthodes d’apprentissage traditionnelles ont eu pour effet d’augmenter la pression, le stress et l’anxiété chez les jeunes, leurs familles et leurs communautés Les parents et les adultes aidants déploient des efforts considérables pour gérer l’école à la maison, tout en jonglant avec leurs obligations professionnelles et communautaires, s’occupant des membres de la famille et préservant le bien-être de chacun. Les enseignants doivent s’adapter rapidement à de nouvelles méthodes d’enseignement non éprouvées. Les jeunes s’inquiètent pour leurs études à cause de l’annulation des examens et sont aux prises avec un sentiment d’insécurité dû à l’isolement et à l’incertitude. Dans les foyers pauvres, où le revenu est la priorité absolue, les enfants sont livrés à euxmêmes pour leur travail scolaire ou en sont détournés pour effectuer d’autres tâches. Le stress et ’anxiété suscités par la pandémie sont aggravés par la circulation d’informations, exactes ou fausses, souvent exacerbées par les articles à sensation des médias. Non seulement le sentiment d’insécurité en est accru, mais cela crée un terrain propice à la propagation de l’intolérance, du racisme, de la xénophobie et des crimes de haine. Pour combattre et contrer l’anxiété sociale, les troubles émotionnels ainsi que le sentiment d’insécurité et de peur générés par le COVID-19, il est urgent et nécessaire que les familles et les communautés acquièrent des capacités d’adaptation et une résilience émotionnelle vitales. Les compétences sociales et émotionnelles sont des pratiques bien établies, fondées sur des données, qui peuvent être adaptées pour équiper les enfants, les jeunes, les parents et les enseignants des connaissances, compétences, attitudes et comportements nécessaires pour rester en bonne santé et positifs, gérer ses émotions, s’engager en toute conscience, adopter un comportement social positif et faire face aux difficultés quotidiennes.
Orientations de l’UNESCO relatives à l’engagement de respecter les sites du patrimoine mondial en tant que zones d’exclusion : recommandations mondiales pour le développement durable des entreprises Année de publication: 2022 Auteur institutionnel: UNESCO Les biens du patrimoine mondial de l’UNESCO sont des sites culturels, naturels et mixtes d’une valeur universelle exceptionnelle (VUE) qui sont représentatifs du patrimoine et des trésors les plus exceptionnels de l’humanité sur notre planète. Ils recouvrent plus d’un millier de biens dans toutes les régions du monde et il incombe à la communauté internationale toute entière de coopérer pour en assurer la protection. Les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO apportent de nombreux bénéfices à notre société et aident à préserver les services écosystémiques et les ressources culturelles indispensables au bien-être humain. Pourtant, les menaces qui pèsent sur les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO n’ont cessé d’augmenter depuis des décennies, notamment celles qui découlent de projets industriels et d’infrastructures néfastes, d’activités extractives telles que l’exploitation minière, pétrolière et gazière, et de grands projets hydroélectriques, entre autres. Au vu de ces menaces importantes, plusieurs grandes entreprises et institutions financières se sont engagées à protéger le patrimoine mondial en respectant le principe de zones d’exclusion (« no-go areas »). Les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO sont protégés par le droit international en tant que legs de l’humanité aux générations futures et, à ce titre, ils méritent qu’une attention particulière leur soit octroyée par les entreprises dans leurs politiques et leur conduite. Cependant, la nature et le poids des politiques de durabilité et des procédures de diligence raisonnable varient considérablement. Les présentes orientations ont été conçues pour aider les entreprises à élaborer des stratégies globales relatives au patrimoine mondial dans le cadre de leurs efforts pour mesurer et gérer les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance.
Patrimoine mondial: Une contribution unique à la conservation de la biodiversité Année de publication: 2023 Auteur institutionnel: UNESCO | International Union for Conservation of Nature (IUCN) La Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO est un instrument unique parmi les accords internationaux, car elle traite à la fois du patrimoine naturel et culturel. En conférant l’un des plus hauts niveaux de protection reconnu par 195 pays, elle garantit un engagement véritablement mondial en faveur de la sauvegarde de lieux exceptionnels. Les sites naturels du patrimoine mondial de l’UNESCO sont essentiels à la conservation de l’intégrité des écosystèmes et de la biodiversité. Alors qu’ils représentent moins de 1 % de la surface terrestre, ils abritent plus d’un cinquième de la richesse mondiale des espèces cartographiées, soit plus de 75 000 espèces de plantes et plus de 30 000 espèces de mammifères, d’oiseaux, de poissons, de reptiles et d’amphibiens. Les sites culturels du patrimoine mondial, en particulier, peuvent être des alliés importants pour la conservation de la biodiversité, car près de 20 % d’entre eux sont situés dans des zones clés pour la biodiversité (ZCB). Les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO représentent également un refuge pour certaines espèces parmi les plus menacées de la planète. On estime qu’ils protègent plus de 20 000 espèces menacées à l’échelle mondiale et qu’ils abritent certains des derniers individus de nombreuses espèces emblématiques. Aujourd’hui, jusqu’à un tiers des éléphants, tigres et pandas restants se trouvent dans ces sites, ainsi qu’au moins un grand singe, une girafe, un lion et un rhinocéros sur dix. Cependant, même ces sites hautement protégés sont aujourd’hui menacés par le dérèglement climatique mondial et les pressions humaines, notamment l’expansion de l’agriculture, le développement des infrastructures, le braconnage, la surexploitation des ressources et la prolifération d’espèces envahissantes. Chaque augmentation de température de 1°C pourrait doubler le nombre d’espèces exposées à des conditions climatiques dangereuses. Il est essentiel d’assurer une protection effcace et durable des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO et des paysages environnants pour maximiser leur valeur en tant que solution à la crise actuelle de la biodiversité et du climat. L’un des moyens d’y parvenir est d’aider les pays à intégrer le patrimoine mondial dans leurs stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB), car ils sont essentiels à la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité (CMB) de Kunming-Montréal.
Plateforme de cartes en ligne du patrimoine mondial: Note technique sur la mise à disposition de données géospatiales Année de publication: 2023 Auteur institutionnel: UNESCO La Plateforme de cartes en ligne du patrimoine mondial de l’UNESCO est un système d’information géographique (SIG) développé avec le soutien du Gouvernement flamand (Belgique) visant à créer une base de données géospatiales complète et accessible pour les biens du patrimoine mondial du monde entier. Cette plateforme est hébergée et gérée par le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, qui veille à ce que les données présentées correspondent exactement aux limites des biens du patrimoine mondial et de leurs zones tampons, telles qu’inscrites dans la Liste du patrimoine mondial, en tenant compte de toute éventuelle modification adoptée par le Comité du patrimoine mondial après l’inscription initiale du bien.
Un nouveau contrat social pour l’éducation : promouvoir un paradigme d’interconnexion relationnelle Année de publication: 2023 Auteur: Elena Toukan Auteur institutionnel: UNESCO Le présent article examine les récents appels en faveur d’un « nouveau contrat social pour l’éducation » à travers le prisme d’une ontologie relationnelle au service de l’humanité et d’une planète vivante. Il se penche, en portant un regard critique sur la théorie du contrat social, sur la façon dont ces appels peuvent amorcer un changement de paradigme plus profond en ce qui concerne la façon d’aborder les questions de justice, d’organisation sociale et d’éducation. Il propose de passer d’un modèle transactionnel fondé sur les règles à un modèle relationnel qui repose sur la compréhension et la valorisation de l’interdépendance et de l’interconnexion. Afin de façonner des futurs plus justes et plus durables pour l’humanité et la planète, le nouveau contrat social pour l’éducation devra dépasser les dynamiques sociales atomistes, transactionnelles et antagonistes et se structurer autour de l’interconnexion relationnelle. 