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Le CCFD-Terre Solidaire outille les professionnels et le grand public 8 octobre 2018 Fondé dans les années 60, le Comité catholique contre la faim et pour le développement-Terre solidaire (CCFD-Terre Solidaire) est, selon son site web, la première ONG française de développement. Son bureau-chef se situe à Paris. Les actions de l’organisme visent à enrayer la faim en luttant contre ses causes plutôt qu’en atténuant ses conséquences. En préconisant une approche d’autonomisation, plutôt que d’intervention, le CCFD-Terre Solidaire « soutient plus de 697 projets initiés par des acteurs locaux dans 66 pays. Le CCFD-Terre Solidaire s’appuie sur un réseau de 15 000 bénévoles pour sensibiliser les Français à la solidarité internationale et agit auprès des décideurs par des actions de plaidoyer pour construire un monde plus juste. » (Pour en connaître davantage sur les projets soutenus par le CCFD-Terre Solidaire, consultez:https://ccfd-terresolidaire.org/projets/) Le CCFD-Terre Solidairepublie 5 fois par an son magazine Faim et Développement et affiche régulièrement sur son site des communiqués et des dossiers qui documentent, analysent et font des recommandations sur divers enjeux actuels. Par ailleurs, le CCFD-Terre Solidaire a élaboré une trousse d’outils d’éducation à la citoyenneté destinée au grand public, dont trois sont adaptés spécialement pour les enseignants du primaire au lycée. (Pour explorer les outils du CCFD-Terre Solidaire, consultez :https://ccfd-terresolidaire.org/mob/nos-outils-d-animation/) Chaque année, le CCFD-Terre Solidaireco-organise le Week-end de Formation à l’animation en Éducation à la citoyenneté et à la Solidarité Internationale (WESCI) pour permettre aux professionnels du milieu de renforcer leurs connaissances et leurs pratiques. L’édition de 2018 s’est tenue du 2 au 4 février à Paris.(Pour obtenir plus de renseignements sur le WESCI, consultez :https://ccfd-terresolidaire.org/IMG/pdf/bull_presentation_programme_2018.pdf) L’image vient du site web suivant : https://ccfd-terresolidaire.org/projets/
La Maison des solidarités locales et internationales offre des animations 5 octobre 2018 « Créée en 2013 à l’initiative du Collectif des Associations de Développement en Rhône Alpes (CADR), la Maison permet à chacun de développer son projet autour de valeurs collectives comme la citoyenneté, la convivialité, la coopération, la diversité culturelle et la justice. »(Pour en savoir plus sur la Maison des solidarités, consultez :http://maisondessolidarites.org/nos-valeurs/) Selon le site de la Maison des solidarités locales et internationalesen France,« La Maison des solidarités est un espace de débats et de rencontres avec des acteurs solidaires, mais aussi un lieu de rendez-vous pour échanger entre citoyens sur des sujets de société actuels.Commerce équitable, économie solidaire, égalité femmes-hommes, volontariat au Sud, engagements ici, solidarité internationale… des thématiques très variées sont débattues tout au long de l’année. »(Pour connaître les prochaines activités organisées par la Maison des solidarités, consultezhttp://maisondessolidarites.org/category/animations-solidaires-debats-citoyens-lyon/) Il y avait plusieurs animations en juin 2018 en lienavec le soutien à la parentalité, ainsi qu’une conférence sur des « armes à la non-violence » et « la marche de Lyon-Genève pour l’écologie ». La catalogue d’outils qui inclut de nombreux jeux, activités et ressources est accessible ici :http://maisondessolidarites.org/wp-content/uploads/2015/08/Catalogue-des-outils-de-la-Maison_FINAL.pdf Pour de plus amples renseignements sur La Maison des solidarités locales et internationales ainsi qu’un calendrier d’activités, consultezhttp://maisondessolidarites.org/. L’image vient du site web suivant : http://maisondessolidarites.org/
Un nouveau Programme d’éducation à la citoyenneté mondiale (PECM) au Québec, Canada 2 octobre 2018 En vue de promouvoir la solidarité internationale, le gouvernement du Québec (Canada) a développé une nouvelle Politique internationale du Québec. (http://www.mrif.gouv.qc.ca/fr/solidarite-internationale/programmes-de-solidarite/programme-education-citoyennete-mondiale). Selon le site web du ministère des Relations internationales et de la Francophonie, le PECM «appuie les organismes de coopération internationale (OCI) et leurs activités d’ÉCM visant à sensibiliser le public québécois aux Objectifs de développement durable (ODD) et à la solidarité internationale, tout en favorisant l’acquisition de connaissances, de valeurs et de comportements qui contribuent à la mise en place d’un monde plus juste, durable et équitable. » Les orientations générales du programme incluent : « La poursuite d’un ou de plusieurs ODD, en particulier les enjeux suivants : l’égalité entre les femmes et les hommes, la croissance inclusive, l’éradication de la pauvreté et des inégalités, la lutte contre les changements climatiques ainsi que la promotion et la défense des droits de la personne. La sensibilisation et la promotion de la solidarité internationalecomme un moyen indispensable de résoudre les problèmes mondiaux et d’atteindre les ODD. La participation de publics diversifiés, situés sur une large portion du territoire québécois, en particulier celle des jeunes, qui sont des agents de changement. Le développement ou le renforcement de partenariats et d’alliances entre les OCI et avec d’autres acteurs des milieux communautaire, syndical, académique, tant au Québec que dans les pays du Sud, afin de permettre à ces milieux d’apporter une contribution aux activités d’ÉCM. La poursuite d’une pluralité d’actions et d’approches éducativesqui suscitent un ou plusieurs niveaux d’engagement : Sensibilisation et acquisition de connaissances sur les ODD et les enjeux mondiaux ainsi que du rôle et des responsabilités de chacun. Adhésion à des valeurs associées à la citoyenneté mondiale telles que la solidarité, le respect de la diversité, l’inclusion, le vivre-ensemble ainsi que la responsabilité citoyenne. Mobilisation et engagement de la population québécoise dans l’action locale et internationale, en accompagnant les citoyens dans la modification de leurs comportements et attitudes. » Le PECM, en collaboration avec l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) (http://www.aqoci.qc.ca/), vise à soutenir des organismes membres de l’AQOCI à plusieurs niveaux en lien avec l’éducation à la citoyenneté mondiale dans un sens large tout en créant des opportunités pour augmenter, renforcer et améliorer la solidarité internationale. L’image vient du site web suivant :http://www.mrif.gouv.qc.ca/fr/solidarite-internationale/programmes-de-solidarite/programme-education-citoyennete-mondiale
Des spécialistes sur le savoir autochtone conseillent les ministres d’Amérique latine et des Caraïbes en matière d’éducation interculturelle 1 octobre 2018 Les propositions en matière d'éducation, qui sont le résultat de discussions tenues au deuxième Atelier International sur le savoir autochtone en Amérique latine, abondent dans le sens du travail de l'UNESCO sur les enjeux interculturels. Les points soulevés s'inscrivent dans une approche exhaustive et sensible aux droits humains et sont liés aux objectifs généraux de l'Agenda 2030 pour le développement durable. Les recommandations visent à orienter les actions pour l'éducation et les enjeux interculturels d'ici 2030. Les propositions élaborées par des experts sur l'éducation de points de vue autochtones, en collaboration avec des dirigeants et représentants ministériels du Mexique, Guatemala, Équateur, Pérou, Bolivie, Chili, Paraguay, Panama et Argentine, ont été présentées au regroupement des Ministres de l'éducation d'Amérique latine et des Caraïbes le 26 juillet au cours de la seconde Rencontre régionale ministérielle à Cochabamba, en Bolivie. Les recommandations concernent le respect et la reconnaissance du savoir autochtone en éducation, la prise en compte prioritaire et essentielle du savoir autochtone lorsqu'il est question d'interculturalité dans l'élaboration de politiques gouvernementales touchant à l’éducation et ce, pour tous les niveaux scolaires; les progrès en matière d'équité de genre et l'inclusion du savoir autochtone sur le sujet, ainsi que le renforcement de l'engagement des États à mettre en œuvre des politiques qui revitalisent et promeuvent l’usage des langues autochtones. Éléments centraux des propositions Les recommandations résultent des discussions tenues au deuxième Atelier International sur le savoir autochtone en Amérique latine, le 24 juillet 2018, à Cochabamba. Lors de son discours d'ouverture, Roberto Aguilar, le ministre de l'Éducation et de l'État plurinational de Bolivie et hôte de la rencontre, a insisté sur l'importance de ces enjeux dans la région: «En tant que pays d'Amérique latine et des Caraïbes, un de nos objectifs fondamentaux est de consacrer une valeur renouvelée, de rétablir, renforcer et projeter dans le temps tout ce que représentent les peuples autochtones dans le cadre de notre propre existence en tant qu'individus et États et qui fait partie intégrante des droits des peuples et des nations autochtones.» La présentation des conclusions de l'atelier aux ministres fait état des points suivants: Respecter et reconnaître l'apport du savoir autochtone en éducation : rétablir et reconnaître l'apport complémentaire du savoir autochtone aux sociétés multiculturelles et interculturelles; intégrer et étendre le savoir autochtone à divers domaines; promouvoir les protocoles de recherche, la documentation et l'approfondissement du savoir autochtone à travers les méthodologies et pratiques propres aux peuples et à leurs caractéristiques idiomatiques. Intégrer le savoir autochtone comme condition préalable au règlement d'enjeux interculturels et à l’élaboration de politiques à tous les niveaux d'éducation : Assurer l'engagement et la participation à titre de protagoniste des peuples autochtones dans l'élaboration et dans la mise en application de politiques d'éducation inter-, intra- et multilingue; progresser dans le milieu de la formation des enseignants et reconnaître leur rôle central; s'assurer de la pertinence du processus de formation avec la participation des parents dans les milieux éducatifs inter-, intra- et multilingues; garantir un emploi et un salaire convenable et promouvoir le développement de programmes scolaires régionaux autonomes et conformes aux caractéristiques socio-culturelles des peuples autochtones. Favoriser le progrès relatif à l’équité de genre et l’intégration du savoir autochtone : Promouvoir le débat et la recherche, en accord avec les visions du monde des peuples autochtones et des femmes, sur les enjeux d’inégalité de genre, de sexualité et de diversité sexuelle; garantir la reconnaissance et l’authentification du statut d’auteur et le respect du droit de la propriété intellectuelle via des mécanismes institutionnels pour protéger la sagesse et le savoir acquis et étudiés par les femmes autochtones; assurer l’accès à une éducation de qualité à tous les niveaux scolaires et promouvoir la participation de femmes autochtones dans des rôles de prise de décisions politiques et de leadership; puis, promouvoir l’emploi de procédures pour lutter contre toute forme de discrimination ou de violence contre des femmes et des filles autochtones. Renforcer l’engagement des États à l’égard des politiques de revitalisation et de promotion des langues autochtones : Créer et renforcer des institutions dédiées à la recherche et la promotion des langues autochtones; implanter des politiques linguistiques dans les communautés qui permettront de mesurer les progrès en enseignement des langues autochtones et en formation du corps professoral; promouvoir le droit d’usage des langues autochtones lors de tout recours à des services et à des institutions publiques ou privées; favoriser les progrès légaux en créant des politiques de diffusion et d’étude des langues autochtones et du multilinguisme dans les médias et sur les réseaux sociaux (TIC); promouvoir le financement et la création de matériel didactique et de livres en langues autochtones; développer, en partenariat avec des organisations autochtones d’Amérique latine, un cadre de référence commun pour l’enseignement des langues autochtones; considérer les spécificités locales et promouvoir la création d’un réseau régional de savoir autochtone qui sera à l’avant-garde des actions menées pour l’Année Internationale des langues autochtones en 2019. Le document insiste sur le fait que l’Agenda 2030 en matière d’éducation est aussi un appel à valoriser la diversité et le multilinguisme propres aux peuples et aux territoires de la région. Son implantation nécessite une volonté politique de la part des États pour s’assurer du développement complet des savoirs et des langues autochtones dans les procédés éducatifs, assurant ainsi une éducation de qualité permanente et accessible à tous et toutes. À cet égard, Atilio Pizarro, chef de la section Planification, Gestion, Observation et Évaluation du Bureau régional d’éducation pour l’Amérique latine et la région des Caraïbes (OREALC/UNESCO Santiago) a mentionné que ces recommandations impliqueront «la coordination d’actions actuellement en développement. Ce que l’UNESCO offre, c’est d’aider à les coordonner, de contribuer en efforts et en ressources et de fournir une assistance pour favoriser la reconnaissance et l’intégration de cet enjeu dans les politiques éducatives de la région, conformément aux défis présentés par l’Agenda mondial Éducation 2030.» Plus d’information : Télécharger les recommandations présentées aux ministres (pdf) Deuxième Atelier International sur le savoir autochtone en Amérique latine Deuxième Rencontre régionale des Ministres de l’Éducation d’Amérique latine et des Caraïbes https://connect.unesco.org/new/es/santiago/education-2030/cochabamba-meeting-2018/side-events/ii-international-workshop-on-indigenous-knowledge/,DanaInfo=www.unesco.org+ ***** Dans son plan d’action pour 2018-2019, le Réseau du savoir autochtone (IndigenousKnowledge Network), coordonné par le Bureau régional d’éducation pour l’Amérique latine et la région des Caraïbes (OREALC/UNESCO Santiago), continuera, entre autres, à organiser des rencontres sur les enjeux interculturels et à fournir des recommandations lors de l’élaboration des rapports régionaux et nationaux. Dans le même ordre d’idées, on vient de confirmer que le troisième Atelier international sur le savoir autochtone en Amérique latine aura lieu à Santiago, au Chili, en janvier 2019. URL:http://www.unesco.org/new/en/media-services/single-view/news/especialistas_sobre_saberes_indigenas_entregaron_recomendac/ 