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Default news image Les disciplines enseignées : des modes de penser le monde, un premier colloque international pour l’Unité de Recherche DIDACTIfen 8 octobre 2018 Selon son site web, l’Unité de Recherche en Didactique et Formation des Enseignants (DIDACTIfen) de l’Université de Liège «se construit, principalement, sur les bases du Centre Interfacultaire de Formation des Enseignants (CIFEN) qui, créé en 1995, a reçu pour mission fondamentale de promouvoir […] la qualité de la formation initiale et continuée des enseignants, en lien avec les recherches de pointe dans ce domaine. […] La création de l’UR DIDACTIfen a pour but d’amplifier cette dynamique dans une optique interfacultaire et de s’ouvrir à d’autres instances également actives dans le domaine de la formation et de l’apprentissage. » (Pour en connaître davantage sur l’Unité de Recherche en Didactique et Formation des Enseignants (DIDACTIFen), consultez:https://www.didactifen.uliege.be/cms/c_3451179/en/didactifen-portail) Le travail du DIDACTIfen porte sur les études interdidactiques, c’est-à-dire de l’enseignement et de l’apprentissage dans des disciplines scolaires variées, la formation des enseignants, les recherches collaboratives en didactique et formation des enseignants et la réduction des inégalités d’apprentissage. Les 5 et 6 juillet derniers, le DIDACTIfen a organisé pour la première fois un colloque international « Les disciplines enseignées : des modes de penser le monde » à l’intention des chercheurs en didactique des disciplines et des enseignants. (Pour plus de détails sur le colloque «Les disciplines enseignées : des modes de penser le monde», consultezhttps://didactifen2018.sciencesconf.org) L’événement avait pour but d’explorer l’épistémologie des disciplines scolaires et différentes méthodes pédagogiques. Les conférenciersont examiné les philosophies inhérentes aux disciplines, remis en question la pertinence de la disciplinarisation actuelle au profit d’une plus grande interaction entre les domaines et proposé des approches favorisant, notamment, le développement de la pensée critique et l’autonomisation des élèves. (Pour lire les résumés des conférences données au colloque, consultez :https://didactifen2018.sciencesconf.org/data/pages/DIDACTIfen_Resumes_courts_1.pdf ) L’image vient du site web suivant : https://didactifen2018.sciencesconf.org/ Default news image O.P.E.I.R.A et Bridge 47 : des projets de grande envergure pour Educasol 8 octobre 2018 Établie à Montreuil, Educasol est une plate-forme française de consultation pour les acteurs de l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI). Elle a pour objectif de faire connaître et d’améliorer les pratiques de ses 25 associations membres et de les promouvoir au sein des institutions françaises et européennes, par l’entremise du Conseil national pour le développement et la solidarité internationale (CNDSI) et de la Confédération européenne des ONG d'urgence et de développement (CONCORD).(Pour en apprendre davantage sur Educasol, consultez :http://www.educasol.org/-Qui-sommes-nous-) De 2017 à 2020, le projet O.P.E.I.R.A (Observer, Promouvoir, Expérimenter, Impulser en Rassemblant les Acteurs) d’Educasol aura trois volets : « Un Observatoire, pour dresser l’état des lieux des acteurs, des pratiques et des textes fondamentaux en ECSI ; un Laboratoire, pour favoriser l’innovation et l’expérimentation ; un Think Tank pour verser auprès du plus grand nombre les idées, valeurs et enjeux de l’ECSI. » (Pour connaître les activités d’Educasol et de ses membres, consultez :http://www.educasol.org/-Rencontres-et-debats-) Parallèlement, Educasol participe au projet paneuropéen Bridge 47 : Building Global Citizenship dont le travail s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 2030 et plus spécifiquement de la cible 4.7. Le projet milite en faveur de l’implantation et l’innovation de l’éducation à la citoyenneté mondiale en Europe et encourage la collaboration des acteurs dans la lutte pour la justice globale et l’éradication de la pauvreté.(Pour en apprendre davantage sur le projet Bridge 47 : Building Global Citizenship, consultez : http://kehys.fi/bridge47) L’image vient du site web suivant : http://www.educasol.org/-Rencontres-et-debats Default news image Le changement aux échelles locale et internationale, vu par ULB-Coopération 8 octobre 2018 Tel que l’indique son site web, « ULB-Coopération, actrice du développement et de la coopération Nord-Sud, est l’ONG de l’Université libre de Bruxelles, née de l’association entre les ONG CEMUBAC, SLCD et SEDIF, ainsi que des partenaires et des membres de la communauté universitaire. [Sa triple mission consiste à] co-créer des espaces permettant le changement, stimuler et alimenter la recherche, l’innovation et la créativité et promouvoir les échanges de savoir entre les acteurs de changement. »(Pour en savoir plus sur ULB-Coopération, consultez:https://www.ulb-cooperation.org/fr/vision-missions-et-valeurs) ULB-Coopération collabore avec les membres de l’Université libre de Bruxelles pour favoriser l’acquisition de connaissances et d’un esprit critique aiguisé pour adresser la coopération internationale et le développement et adopter des stratégies de plaidoyer visant à influencer les décideurs. L’engagement d’ULB-Coopération en Belgique, au Burkina Faso, au Sénégal et en République démocratique du Congo s’inscrit dans une approche respectueuse des particularités individuelles et locales et vise une transformation durable. Les actions de l’ONG touchent à la santé, au territoire et aux ressources, à l’entreprenariat et à l’éducation à la citoyenneté. (Pour découvrir les projets d’ULB-Coopération, consultezhttps://www.ulb-cooperation.org/fr/nos-projets) Au quotidien, ULB-Coopération offre et participe à des activités éducatives, telles que le colloque « Comment susciter l’engagement à la citoyenneté mondiale et solidaire des jeunes dans l’enseignement supérieur ?» qui a eu lieu du 19 au 21 septembre derniers à l’Université de Namur. (Pour connaître les activités de l’ULB-Coopération, consultezhttps://www.ulb-cooperation.org/fr/node/152) L’image vient du site web suivant : https://www.ulb-cooperation.org/fr/nos-projets Default news image Le CCFD-Terre Solidaire outille les professionnels et le grand public 8 octobre 2018 Fondé dans les années 60, le Comité catholique contre la faim et pour le développement-Terre solidaire (CCFD-Terre Solidaire) est, selon son site web, la première ONG française de développement. Son bureau-chef se situe à Paris. Les actions de l’organisme visent à enrayer la faim en luttant contre ses causes plutôt qu’en atténuant ses conséquences. En préconisant une approche d’autonomisation, plutôt que d’intervention, le CCFD-Terre Solidaire « soutient plus de 697 projets initiés par des acteurs locaux dans 66 pays. Le CCFD-Terre Solidaire s’appuie sur un réseau de 15 000 bénévoles pour sensibiliser les Français à la solidarité internationale et agit auprès des décideurs par des actions de plaidoyer pour construire un monde plus juste. » (Pour en connaître davantage sur les projets soutenus par le CCFD-Terre Solidaire, consultez:https://ccfd-terresolidaire.org/projets/) Le CCFD-Terre Solidairepublie 5 fois par an son magazine Faim et Développement et affiche régulièrement sur son site des communiqués et des dossiers qui documentent, analysent et font des recommandations sur divers enjeux actuels. Par ailleurs, le CCFD-Terre Solidaire a élaboré une trousse d’outils d’éducation à la citoyenneté destinée au grand public, dont trois sont adaptés spécialement pour les enseignants du primaire au lycée. (Pour explorer les outils du CCFD-Terre Solidaire, consultez :https://ccfd-terresolidaire.org/mob/nos-outils-d-animation/) Chaque année, le CCFD-Terre Solidaireco-organise le Week-end de Formation à l’animation en Éducation à la citoyenneté et à la Solidarité Internationale (WESCI) pour permettre aux professionnels du milieu de renforcer leurs connaissances et leurs pratiques. L’édition de 2018 s’est tenue du 2 au 4 février à Paris.(Pour obtenir plus de renseignements sur le WESCI, consultez :https://ccfd-terresolidaire.org/IMG/pdf/bull_presentation_programme_2018.pdf)  L’image vient du site web suivant : https://ccfd-terresolidaire.org/projets/ © UNESCO L’éducation dans la prévention du racisme et des discriminations : le cas de l’antisémitisme 8 octobre 2018 L'éducation, facteur clé dans la prévention de toute forme de racisme et de discrimination, était au cœur d'un événement de haut niveau organisé par l'UNESCO lors de la 73e Assemblée générale des Nations Unies. Dans le cadre de son programme de prévention de l'antisémitisme, l'UNESCO a appelé les États membres à s’engager dans la lutte contre toutes les formes d'intolérance et à renforcer l'action globale de l'Organisation pour prévenir le racisme et la discrimination. Dans le discours qui ouvrait la session Le pouvoir de l’éducation dans la prévention du racisme et de la discrimination : le cas de l’antisémitisme, la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay a insisté sur l'importance de travailler de manière concertée. « Cela requiert la mobilisation de tous les États membres », a-t-elle souligné. « L'éducation est l’outil le plus indiqué à notre disposition pour prévenir toutes les formes d'intolérance et de discrimination et pour garantir un respect égal à chaque femme et chaque homme », a encore déclaré la Directrice générale. « L’antisémitisme met à mal les droits fondamentaux. S'y attaquer, c'est défendre les libertés fondamentales. C'est défendre l'égale dignité de tous les êtres humains », a-t-elle ajouté. Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies ; Saadeddine Othmani, Premier ministre du Maroc et des ministres représentant l'Australie, la Bulgarie, l'Espagne, la France, la Hongrie, le Mexique, la Norvège, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont participé à cet événement. Plusieurs centaines de responsables gouvernementaux et de hauts représentants d'organisations de la société civile étaient également présents. Parmi les intervenants figuraient notamment Deborah Lipstadt, Professeure d'histoire et d'études juives modernes et d’un programme d’études de l’Holocauste à l’Université Emory d'Atlanta, et Mina Abdelmalak, spécialiste de la sensibilisation du public arabe, Initiative sur le déni de l’Holocauste et l’antisémitisme, au musée du mémorial de l'Holocauste des États-Unis. Dans le cadre du vaste travail mené dans le domaine de la prévention de l'extrémisme violent par l'éducation, l’UNESCO a notamment publié : Principes directeurs à l’attention des éducateurs pour combattre l’intolérance et la discrimination à l’encontre des musulmans  , ainsi que Prévenir l’antisémitisme par l’éducation – lignes directrices à l’intention des décideurs politiques ; une publication, la première du genre, coéditée, au début de cette année avec l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). *** Contact médias: Aurélie Motta-Rivey, +33 7 72 44 89 91, a.motta-rivey@unesco.org URL:https://fr.unesco.org/news/education-prevention-du-racisme-discriminations-cas-antisemitisme Default news image La Maison des solidarités locales et internationales offre des animations 5 octobre 2018 « Créée en 2013 à l’initiative du Collectif des Associations de Développement en Rhône Alpes (CADR), la Maison permet à chacun de développer son projet autour de valeurs collectives comme la citoyenneté, la convivialité, la coopération, la diversité culturelle et la justice. »(Pour en savoir plus sur la Maison des solidarités, consultez :http://maisondessolidarites.org/nos-valeurs/) Selon le site de la Maison des solidarités locales et internationalesen France,« La Maison des solidarités est un espace de débats et de rencontres avec des acteurs solidaires, mais aussi un lieu de rendez-vous pour échanger entre citoyens sur des sujets de société actuels.Commerce équitable, économie solidaire, égalité femmes-hommes, volontariat au Sud, engagements ici, solidarité internationale… des thématiques très variées sont débattues tout au long de l’année. »(Pour connaître les prochaines activités organisées par la Maison des solidarités, consultezhttp://maisondessolidarites.org/category/animations-solidaires-debats-citoyens-lyon/) Il y avait plusieurs animations en juin 2018 en lienavec le soutien à la parentalité, ainsi qu’une conférence sur des « armes à la non-violence » et « la marche de Lyon-Genève pour l’écologie ». La catalogue d’outils qui inclut de nombreux jeux, activités et ressources est accessible ici :http://maisondessolidarites.org/wp-content/uploads/2015/08/Catalogue-des-outils-de-la-Maison_FINAL.pdf Pour de plus amples renseignements sur La Maison des solidarités locales et internationales ainsi qu’un calendrier d’activités, consultezhttp://maisondessolidarites.org/. L’image vient du site web suivant : http://maisondessolidarites.org/ © 271 EAK MOTO / Shutterstock Un adolescent sur trois victime de harcèlement dans le monde selon de nouvelles données 3 octobre 2018 Près d’un tiers des adolescents dans le monde ont récemment été victimes de harcèlement, selon les données publiées pour la première fois par l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU), la source officielle des données de l’Objectif de développement durable sur l’éducation. Les nouvelles données montrent que le harcèlement touche les enfants dans toutes les régions et dans des pays présentant des niveaux de revenu différents. Elles ont été collectées lors d’enquêtes menées en milieu scolaire qui examinent la santé physique et émotionnelle des jeunes. L’Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des élèves (GSHS) porte sur les enfants âgés de 13 à 17 ans dans les régions à faible revenu. De même, l’Enquête sur les comportements en matière de santé des enfants d’âge scolaire (HBSC) cible les jeunes âgés de 11 à 15 ans dans 42 pays, principalement en Europe et en Amérique du Nord. Le harcèlement, défini comme une violence subie par les élèves de la part de leurs pairs, se caractérise par « un comportement intentionnel et agressif survenant de manière répétée dans une situation de déséquilibre de pouvoir, réelle ou perçue ». « Les données sont la clé du changement », a déclaré Silvia Montoya, Directrice de l’ISU. « Elles peuvent révéler qui est touché par le harcèlement et tracer la voie à suivre par les gouvernements nationaux, les organismes internationaux et les organisations non gouvernementales pour améliorer leurs interventions. Avec le temps, les tendances peuvent indiquer si ces actions sont efficaces. En définitive, plus nous disposons de connaissances, plus nous serons capables d’aiguiller les ressources vers les enfants qui ont le plus besoin d’aide. » À l’échelle mondiale, les garçons sont exposés à un risque légèrement plus élevé de harcèlement que les filles. Les données – qui n’incluent pas la violence sexuelle ou les autres de formes de violence fondées sur le genre – indiquent que plus de 32 % des garçons sont victimes de harcèlement à l’école, contre 28 % des filles. Pourtant, lorsqu’on se penche sur les 10 pays où les enfants signalent les incidences les plus élevées de harcèlement, les taux médians brossent un tableau légèrement différent. Dans ces 10 pays, un pourcentage stupéfiant de 65 % de filles et 62 % de garçons signalent un cas de harcèlement, révélant que là où le harcèlement est le plus répandu, les filles sont plus largement impactées. Les facteurs externes ont aussi un rôle dans le harcèlement Le statut socioéconomique et le statut d’immigrant jouent aussi un rôle dans le harcèlement, selon les données de l’enquête HBSC sur les enfants d’Europe et d’Amérique du Nord. Dans ces régions, le statut socioéconomique – fondé sur la richesse, la profession et le niveau d’études des parents – est l’indicateur le plus notable concernant le harcèlement : deux jeunes pauvres sur cinq sont touchés négativement, contre un quart des adolescents des familles plus riches. Enfin, également sur la base des données de l’enquête HBSC, les enfants d’immigrants sont généralement plus exposés au harcèlement que leurs condisciples nés localement. Alors que les migrations à travers le monde s’intensifient, il convient de se demander si le harcèlement compliquera encore un peu plus l’apprentissage de ce groupe vulnérable. L’UNESCO publiera un court rapport le 8 octobre 2018, approfondissant un grand nombre de sources internationales de données sur le harcèlement et les autres formes de violence à l’école, et révélant les tendances de la prévalence dans le temps. La version complète du rapport, disponible en janvier 2019, présentera une analyse des interventions nationales efficaces pour lutter contre la violence à l’école et le harcèlement à travers des études de cas nationales. Associés à la compilation annuelle et à l’analyse des données mondiales sur le harcèlement de l’ISU, ces rapports aideront les pays à comprendre l’échelle de la violence à l’école et du harcèlement, et à mettre en place les politiques et les actions nécessaires pour veiller à ce que tous les enfants apprennent dans des cadres scolaires sûrs, soucieux de leur bien-être et inclusifs, comme convenu dans le cadre de l’ODD 4. Quels sont les principaux points à retenir de ces données ?  Un tiers des jeunes dans le monde sont victimes de harcèlement à l’école. Les pourcentages de garçons victimes de harcèlement sont légèrement plus élevés que ceux des filles en général, mais dans les pays où le harcèlement est la plus répandu, les filles sont plus vulnérables. Le statut socioéconomique est le principal indicateur pour savoir si les jeunes adolescents seront victimes de harcèlement à l’école dans les pays riches. Les jeunes immigrants sont plus susceptibles d’être victimes de harcèlement à l’école que les jeunes nés localement.  Pour plus d’information, veuillez contacter : Amy Otchet, Institut de statistique de l’UNESCO, Montréal (Canada), a.otchet@unesco.org, tél. : +1 514 343 7933 URL:https://fr.unesco.org/news/adolescent-trois-victime-harcelement-monde-nouvelles-donnees Default news image Un nouveau Programme d’éducation à la citoyenneté mondiale (PECM) au Québec, Canada 2 octobre 2018 En vue de promouvoir la solidarité internationale, le gouvernement du Québec (Canada) a développé une nouvelle Politique internationale du Québec. (http://www.mrif.gouv.qc.ca/fr/solidarite-internationale/programmes-de-solidarite/programme-education-citoyennete-mondiale). Selon le site web du ministère des Relations internationales et de la Francophonie, le PECM «appuie les organismes de coopération internationale (OCI) et leurs activités d’ÉCM visant à sensibiliser le public québécois aux Objectifs de développement durable (ODD) et à la solidarité internationale, tout en favorisant l’acquisition de connaissances, de valeurs et de comportements qui contribuent à la mise en place d’un monde plus juste, durable et équitable. » Les orientations générales du programme incluent :  « La poursuite d’un ou de plusieurs ODD, en particulier les enjeux suivants : l’égalité entre les femmes et les hommes, la croissance inclusive, l’éradication de la pauvreté et des inégalités, la lutte contre les changements climatiques ainsi que la promotion et la défense des droits de la personne. La sensibilisation et la promotion de la solidarité internationalecomme un moyen indispensable de résoudre les problèmes mondiaux et d’atteindre les ODD. La participation de publics diversifiés, situés sur une large portion du territoire québécois, en particulier celle des jeunes, qui sont des agents de changement. Le développement ou le renforcement de partenariats et d’alliances entre les OCI et avec d’autres acteurs des milieux communautaire, syndical, académique, tant au Québec que dans les pays du Sud, afin de permettre à ces milieux d’apporter une contribution aux activités d’ÉCM. La poursuite d’une pluralité d’actions et d’approches éducativesqui suscitent un ou plusieurs niveaux d’engagement :   Sensibilisation et acquisition de connaissances sur les ODD et les enjeux mondiaux ainsi que du rôle et des responsabilités de chacun. Adhésion à des valeurs associées à la citoyenneté mondiale telles que la solidarité, le respect de la diversité, l’inclusion, le vivre-ensemble ainsi que la responsabilité citoyenne. Mobilisation et engagement de la population québécoise dans l’action locale et internationale, en accompagnant les citoyens dans la modification de leurs comportements et attitudes. »  Le PECM, en collaboration avec l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) (http://www.aqoci.qc.ca/), vise à soutenir des organismes membres de l’AQOCI à plusieurs niveaux en lien avec l’éducation à la citoyenneté mondiale dans un sens large tout en créant des opportunités pour augmenter, renforcer et améliorer la solidarité internationale. L’image vient du site web suivant :http://www.mrif.gouv.qc.ca/fr/solidarite-internationale/programmes-de-solidarite/programme-education-citoyennete-mondiale ⓒ UNESCO/Carolina Jerez Des spécialistes sur le savoir autochtone conseillent les ministres d’Amérique latine et des Caraïbes en matière d’éducation interculturelle 1 octobre 2018 Les propositions en matière d'éducation, qui sont le résultat de discussions tenues au deuxième Atelier International sur le savoir autochtone en Amérique latine, abondent dans le sens du travail de l'UNESCO sur les enjeux interculturels. Les points soulevés s'inscrivent dans une approche exhaustive et sensible aux droits humains et sont liés aux objectifs généraux de l'Agenda 2030 pour le développement durable. Les recommandations visent à orienter les actions pour l'éducation et les enjeux interculturels d'ici 2030.  Les propositions élaborées par des experts sur l'éducation de points de vue autochtones, en collaboration avec des dirigeants et représentants ministériels du Mexique, Guatemala, Équateur, Pérou, Bolivie, Chili, Paraguay, Panama et Argentine, ont été présentées au regroupement des Ministres de l'éducation d'Amérique latine et des Caraïbes le 26 juillet au cours de la seconde Rencontre régionale ministérielle à Cochabamba, en Bolivie. Les recommandations concernent le respect et la reconnaissance du savoir autochtone en éducation, la prise en compte prioritaire et essentielle du savoir autochtone lorsqu'il est question d'interculturalité dans l'élaboration de politiques gouvernementales touchant à l’éducation et ce, pour tous les niveaux scolaires; les progrès en matière d'équité de genre et l'inclusion du savoir autochtone sur le sujet, ainsi que le renforcement de l'engagement des États à mettre en œuvre des politiques qui revitalisent et promeuvent l’usage des langues autochtones. Éléments centraux des propositions  Les recommandations résultent des discussions tenues au deuxième Atelier International sur le savoir autochtone en Amérique latine, le 24 juillet 2018, à Cochabamba. Lors de son discours d'ouverture, Roberto Aguilar, le ministre de l'Éducation et de l'État plurinational de Bolivie et hôte de la rencontre, a insisté sur l'importance de ces enjeux dans la région: «En tant que pays d'Amérique latine et des Caraïbes, un de nos objectifs fondamentaux est de consacrer une valeur renouvelée, de rétablir, renforcer et projeter dans le temps tout ce que représentent les peuples autochtones dans le cadre de notre propre existence en tant qu'individus et États et qui fait partie intégrante des droits des peuples et des nations autochtones.»  La présentation des conclusions de l'atelier aux ministres fait état des points suivants: Respecter et reconnaître l'apport du savoir autochtone en éducation : rétablir et reconnaître l'apport complémentaire du savoir autochtone aux sociétés multiculturelles et interculturelles; intégrer et étendre le savoir autochtone à divers domaines; promouvoir les protocoles de recherche, la documentation et l'approfondissement du savoir autochtone à travers les méthodologies et pratiques propres aux peuples et à leurs caractéristiques idiomatiques. Intégrer le savoir autochtone comme condition préalable au règlement d'enjeux interculturels et à l’élaboration de politiques à tous les niveaux d'éducation : Assurer l'engagement et la participation à titre de protagoniste des peuples autochtones dans l'élaboration et dans la mise en application de politiques d'éducation inter-, intra- et multilingue; progresser dans le milieu de la formation des enseignants et reconnaître leur rôle central; s'assurer de la pertinence du processus de formation avec la participation des parents dans les milieux éducatifs inter-, intra- et multilingues; garantir un emploi et un salaire convenable et promouvoir le développement de programmes scolaires régionaux autonomes et conformes aux caractéristiques socio-culturelles des peuples autochtones. Favoriser le progrès relatif à l’équité de genre et l’intégration du savoir autochtone : Promouvoir le débat et la recherche, en accord avec les visions du monde des peuples autochtones et des femmes, sur les enjeux d’inégalité de genre, de sexualité et de diversité sexuelle; garantir la reconnaissance et l’authentification du statut d’auteur et le respect du droit de la propriété intellectuelle via des mécanismes institutionnels pour protéger la sagesse et le savoir acquis et étudiés par les femmes autochtones; assurer l’accès à une éducation de qualité à tous les niveaux scolaires et promouvoir la participation de femmes autochtones dans des rôles de prise de décisions politiques et de leadership; puis, promouvoir l’emploi de procédures pour lutter contre toute forme de discrimination ou de violence contre des femmes et des filles autochtones. Renforcer l’engagement des États à l’égard des politiques de revitalisation et de promotion des langues autochtones : Créer et renforcer des institutions dédiées à la recherche et la promotion des langues autochtones; implanter des politiques linguistiques dans les communautés qui permettront de mesurer les progrès en enseignement des langues autochtones et en  formation du corps professoral; promouvoir le droit d’usage des langues autochtones lors de tout recours à des services et à des institutions publiques ou privées; favoriser les progrès légaux en créant des politiques de diffusion et d’étude des langues autochtones et du multilinguisme dans les médias et sur les réseaux sociaux (TIC); promouvoir le financement et la création de matériel didactique et de livres en langues autochtones; développer, en partenariat avec des organisations autochtones d’Amérique latine, un cadre de référence commun pour l’enseignement des langues autochtones; considérer les spécificités locales et promouvoir la création d’un réseau régional de savoir autochtone qui sera à l’avant-garde des actions menées pour l’Année Internationale des langues autochtones en 2019. Le document insiste sur le fait que l’Agenda 2030 en matière d’éducation est aussi un appel à valoriser la diversité et le multilinguisme propres aux peuples et aux territoires de la région. Son implantation nécessite une volonté politique de la part des États pour s’assurer du développement complet des savoirs et des langues autochtones dans les procédés éducatifs, assurant ainsi une éducation de qualité permanente et accessible à tous et toutes. À cet égard, Atilio Pizarro, chef de la section Planification, Gestion, Observation et Évaluation du Bureau régional d’éducation pour l’Amérique latine et la région des Caraïbes (OREALC/UNESCO Santiago) a mentionné que ces recommandations impliqueront «la coordination d’actions actuellement en développement. Ce que l’UNESCO offre, c’est d’aider à les coordonner, de contribuer en efforts et en ressources et de fournir une assistance pour favoriser la reconnaissance et l’intégration de cet enjeu dans les politiques éducatives de la région, conformément aux défis présentés par l’Agenda mondial Éducation 2030.» Plus d’information :  Télécharger les recommandations présentées aux ministres (pdf) Deuxième Atelier International sur le savoir autochtone en Amérique latine Deuxième Rencontre régionale des Ministres de l’Éducation d’Amérique latine et des Caraïbes  https://connect.unesco.org/new/es/santiago/education-2030/cochabamba-meeting-2018/side-events/ii-international-workshop-on-indigenous-knowledge/,DanaInfo=www.unesco.org+ ***** Dans son plan d’action pour 2018-2019, le Réseau du savoir autochtone (IndigenousKnowledge Network), coordonné par le Bureau régional d’éducation pour l’Amérique latine et la région des Caraïbes (OREALC/UNESCO Santiago), continuera, entre autres, à organiser des rencontres sur les enjeux interculturels et à fournir des recommandations lors de l’élaboration des rapports régionaux et nationaux. Dans le même ordre d’idées, on vient de confirmer que le troisième Atelier international sur le savoir autochtone en Amérique latine aura lieu à Santiago, au Chili, en janvier 2019. URL:http://www.unesco.org/new/en/media-services/single-view/news/especialistas_sobre_saberes_indigenas_entregaron_recomendac/ © UNESCO L’UNESCO inaugure le site web de l’Année internationale des langues autochtones 1 octobre 2018 La Journée internationale des populations autochtones coïncide avec le lancement d’un site web spécialement dédié à l’Année internationale des langues autochtones par l’UNESCO. L’évènement sera souligné par les membres et partenaires de l’UNESCO tout au long de l’année 2019. Ce site aura pour but d’attirer l’attention sur l’Année internationale et sur le besoin urgent de protéger, de revivifier et de promouvoir l’usage des langues autochtones sur le globe. En moyenne, il y aurait entre 6000 et 7000 langues sur la planète actuellement. Toutefois, 97% de la population mondiale ne s’exprime qu’uniquement dans 4% de ces langues, tandis que seulement 3% des habitants de la planète communiquentdans les langues faisant partie du 96% restant. La majorité de ces langues, parlées principalement par des populations autochtones, disparaissent à une vitesse alarmante. Sans une prise de mesures adéquates pour répondre à cette crise, la perte de langues et de leur histoire, tradition et mémoire intrinsèques réduira dramatiquement la riche mosaïque de la diversité linguistique mondiale. Sur le site iyil2019.org, les intervenants et les intéressés pourront trouver de l’information sur les évènements entourant la célébration de l’IY2019 (Année internationale des langues autochtones). Ils y verront aussi de la documentation sur les actions à entreprendre par les institutions spécialisées des Nations Unies, les gouvernements, les organisations autochtones, la société civile, le milieu académique, les secteurs public et privé et d’autres entités concernées. De plus, ce site inclura un calendrier événementiel, un espace voué à la collaboration entre partenaires, un accès à de la documentation sous formats vidéo, audio, image et textuel, ainsi que de l’information sur les différentes modalités de partenariat et sur les bénéfices du parrainage. Les utilisateurs pourront également se renseigner sur la variété abondante d’évènements ayant lieu dans leurs régions respectives et savoir comment y contribuer et en bénéficier. Enregistrez-vous et prenez part à cette initiative mondiale. https://en.iyil2019.org/ URL:https://en.unesco.org/news/unesco-launches-website-international-year-indigenous-languages-iyil2019