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© Bosque Escuela Tena/Ecuador Des projets en Équateur et en RĂ©publique-Unie de Tanzanie remportent la premiĂšre Ă©dition du Prix UNESCO pour l’éducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale 15 dĂ©cembre 2025 Deux projets exceptionnels menĂ©s respectivement en Équateur et en RĂ©publique-Unie de Tanzanie ont Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©s lors de l’édition inaugurale du Prix UNESCO pour l’éducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale, financĂ© par la RĂ©publique de CorĂ©e.9 dĂ©cembre 2025Le premier projet rĂ©compensĂ© par l'Ă©dition 2025 est un projet scolaire menĂ© dans la forĂȘt amazonienne Ă©quatorienne qui aide les enfants Ă  devenir des leaders de leur communautĂ© et des gardiens de la forĂȘt empathiques. Le second, menĂ© par une organisation non gouvernementale, encourage les jeunes de toute la RĂ©publique-Unie de Tanzanie Ă  lutter contre les discours de haine et Ă  promouvoir la paix et la sĂ©curitĂ©.Les deux laurĂ©ats ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s parmi 150 projets nominĂ©s par 76 pays, dont des États membres de l’UNESCO, ou par des organisations non gouvernementales ayant un partenariat officiel avec l’Organisation. Un jury international indĂ©pendant, composĂ© de cinq experts et expertes du domaine, a examinĂ© les projets nominĂ©s. Les deux laurĂ©ats ont Ă©tĂ© saluĂ©s pour leur excellent travail en matiĂšre de promotion des valeurs de l’éducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale (ECM) et de traitement de certains des dĂ©fis complexes et interconnectĂ©s du vingt-et-uniĂšme siĂšcle. Ces projets aident en effet les apprenants ou les membres de la population locale Ă  collaborer et Ă  dĂ©passer leurs diffĂ©rences, promeuvent les valeurs de comprĂ©hension et d’empathie et ont un impact significatif aux niveaux local, rĂ©gional ou national.Remis tous les deux ans, le Prix UNESCO pour l’éducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale rĂ©compense les projets remarquables visant Ă  promouvoir et faire progresser les principes et les valeurs de l’ECM. Il compte deux catĂ©gories, l’une pour les organisations de jeunesse et l’autre, plus gĂ©nĂ©rale, pour les particuliers, les institutions, les organisations non gouvernementales et autres entitĂ©s.Chaque laurĂ©at a reçu un prix de 50 000 dollars des États-Unis au cours d’une cĂ©rĂ©monie organisĂ©e au SiĂšge de l’UNESCO Ă  Paris le 9 novembre 2025, qui coĂŻncidait avec la JournĂ©e internationale de commĂ©moration des victimes du crime de gĂ©nocide, d’affirmation de leur dignitĂ© et de prĂ©vention de ce crime. African Leadership Initiatives for Impact (ALII), RĂ©publique-Unie de TanzanieL’African Leadership Initiatives for Impact (ALII), une ONG gĂ©rĂ©e par des jeunes en RĂ©publique-Unie de Tanzanie, a reçu le Prix UNESCO pour l’éducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale dans la catĂ©gorie « Organisation de jeunesse » pour son projet Youth4Peace Agenda, qui donne aux jeunes un rĂŽle central dans la promotion de la cohĂ©sion sociale, de la paix et de la sĂ©curitĂ©. Dans le cadre de ce projet, les jeunes sont formĂ©s et mis en relation avec diffĂ©rents groupes afin de devenir des acteurs du changement. L’objectif est de crĂ©er un sentiment d’unitĂ© et de cohĂ©sion sociale, et de promouvoir le dĂ©veloppement durable dans leurs communautĂ©s tout en luttant contre la mĂ©sinformation, les discours de haine et la discrimination.Conçu pour rĂ©pondre aux besoins locaux et tenir compte des prioritĂ©s des jeunes, le projet promeut des valeurs clĂ©s de la citoyennetĂ© mondiale telles que le dialogue et la comprĂ©hension, la rĂ©solution de conflits et la collaboration interculturelle. L’ALII a dĂ©jĂ  touchĂ© plus de 50 000 jeunes grĂące Ă  des campagnes Ă©ducatives ciblĂ©es en ligne, des activitĂ©s Ă©ducatives organisĂ©es dans des Ă©tablissements d’enseignement secondaire, des festivals de jeunes pour la paix et le Forum national annuel pour la jeunesse, la paix et la sĂ©curitĂ©. La coalition et le programme qu’elle a créés pour le projet Youth4Peace donnent Ă  de jeunes dĂ©cideurs et de jeunes acteurs du changement une plateforme pour participer Ă  la conception du plan d’action national pour la jeunesse, la paix et la sĂ©curitĂ© et influer sur sa mise en Ɠuvre. Bosque Escuela Tena, ÉquateurBosque Escuela Tena (École forestiĂšre de Tena), une Ă©cole situĂ©e dans la communautĂ© kichwa de Tamia Yura Ă  Tena, dans la rĂ©gion amazonienne de l’Équateur, a reçu le Prix UNESCO pour l’éducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale 2025 pour son programme Guardians of the forest, builders of the future (Gardiens de la forĂȘt, bĂątisseurs d’avenir). Créée en 2023, l’école apprend aux enfants de la maternelle au secondaire Ă  protĂ©ger la nature et les forme Ă  devenir les gardiens d’un avenir plus juste et plus durable. Au sein de ses espaces multiculturels et multilingues, elle combine les savoirs amazoniens et ancestraux Ă  des mĂ©thodes innovantes et promeut le respect de la diversitĂ© et la prĂ©servation du patrimoine grĂące des activitĂ©s concrĂštes et crĂ©atives qui poussent les apprenants Ă  devenir des citoyens mondiaux agissant avec empathie.Le programme transforme la forĂȘt environnante en salle de classe vivante pour aborder les dĂ©fis d’aujourd’hui tels que le changement climatique et la marginalisation des populations. Il valorise la diversitĂ© culturelle, reconnecte les jeunes Ă  leur patrimoine, les sensibilise Ă  la protection de l’environnement et dĂ©veloppe leur sens des responsabilitĂ©s. En interagissant avec des aĂźnĂ©s, des artistes et des scientifiques, les apprenants dĂ©couvrent diffĂ©rentes maniĂšres d’acquĂ©rir des compĂ©tences utiles pour le dialogue interculturel, la rĂ©solution de conflits, le leadership et la protection de l’environnement. Depuis 2023, le programme a accueilli plus de 110 enfants et jeunes et prĂ©voit d’élargir encore sa portĂ©e. Autres candidatures prĂ©sĂ©lectionnĂ©esLe jury international a aussi reconnu le travail remarquable de six projets nominĂ©s, trois dans chaque catĂ©gorie, mettant ainsi en lumiĂšre la diversitĂ© des approches et des initiatives existantes en matiĂšre d’ECM ainsi que leur importance et leurs effets positifs dans toutes les rĂ©gions du monde.Les projets finalistes dans la catĂ©gorie « Organisation de jeunesse » Ă©taient les suivants :Cordilleran Youth Center (CYC), Philippines, pour leur projet Youth in Action (Jeunesse en action, ou en langue ilocano : Tignay Agtutubo)AsociaciĂłn Latinoamericana Ímpetu, Équateur, pour leur projet Ímpetu Liderando la EducaciĂłn Sin Fronteras (ILESF)Associação Internacional de Estudantes em CiĂȘncias EconĂłmicas e Empresariais, Portugal, pour leur projet Global Volunteer (Volontaire mondial).Les projets finalistes dans la catĂ©gorie « Autres : individus, institutions, organisations non gouvernementales et autres entitĂ©s » Ă©taient :Mouza Ali Ahmed Alsaadi, spĂ©cialiste de l’éducation Ă  la citoyennetĂ©, MinistĂšre de l’Éducation, Oman, pour le projet Digital Citizenship for Empowered Learners (CitoyennetĂ© numĂ©rique pour l’autonomisation des apprenants)Dominique Paola Dakouri, fondatrice et directrice du Centre Esther et de CƓur d’Esther, CĂŽte d’Ivoire, pour le projet To the table... Green future (À table... Avenir vert)Cool.org, Australie, pour leur projet Equipping Educators – Empowering young people (Équiper les enseignants pour autonomiser les jeunes) Ă€ propos de l’éducation Ă  la citoyennetĂ© mondialeLe monde doit affronter aujourd’hui en urgence des problĂšmes tels que la rĂ©surgence des conflits armĂ©s et des tensions entre communautĂ©s, l’aggravation du changement climatique, la polarisation croissante des sociĂ©tĂ©s, la hausse des actes et des discours de haine, la montĂ©e des discriminations et du racisme, et la persistance voire l’aggravation des inĂ©galitĂ©s aux niveaux local et mondial.La Recommandation de l’UNESCO sur l’éducation pour la paix, les droits de l’homme et le dĂ©veloppement durable de 2023 dĂ©finit un cadre pour aborder ses problĂšmes par l’éducation.L’éducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale (ECM) est une approche qui permet d’affronter ces problĂšmes en promouvant un sentiment d’appartenance Ă  la communautĂ© mondiale et en encourageant chaque personne Ă  agir pour favoriser la collaboration, surmonter les divisions intercommunautaires et trouver des solutions fondĂ©es sur la solidaritĂ©. Prix UNESCO pour l’éducation Ă  la citoyennetĂ© mondialeEn savoir plus → © UNESCO Dakar Au Burkina Faso, de nouveaux rĂ©fĂ©rentiels pour hisser la qualitĂ© de l’enseignement, portĂ©s par le Cadre Commun d’Orientation Curriculaire (CCOC) du projet Sahel 15 dĂ©cembre 2025 Le Burkina Faso franchit une Ă©tape majeure dans la professionnalisation du mĂ©tier d’enseignant avec la validation, du 5 au 7 novembre 2025 Ă  Ouagadougou, de ses nouveaux rĂ©fĂ©rentiels mĂ©tier, de compĂ©tences, de formation et d’évaluation pour les enseignants du prĂ©scolaire et du primaire.10 dĂ©cembre 2025Cette avancĂ©e nationale est le fruit d’un travail progressif, engagĂ© tout au long de l’annĂ©e. À Koudougou, deux sessions d’ateliers se sont tenues du 16 au 20 septembre, puis du 29 septembre au 4 octobre 2025, pour finaliser les rĂ©fĂ©rentiels de formation et d’évaluation. Ces rencontres prolongent le premier chantier lancĂ© en janvier 2025, consacrĂ© aux rĂ©fĂ©rentiels mĂ©tier et de compĂ©tences. Sous la coordination de la Direction GĂ©nĂ©rale de la QualitĂ© de l’Éducation PrĂ©scolaire et de l’Enseignement Primaire (DGQEP) du MinistĂšre de l’Enseignement de Base, de l’AlphabĂ©tisation et de la Promotion des Langues Nationales (MEBAPLN) Point Focal du Projet Sahel au Burkina Faso, les Ă©quipes techniques composĂ©es de reprĂ©sentants de l’Institut National de Formation des Personnels de l’Éducation (INFPE), de directions centrales, d’experts, de structures de formation et ministĂšres partenaires, ont structurĂ© les contenus, clarifiĂ© les standards attendus et dĂ©fini les critĂšres d’évaluation.Ces rĂ©fĂ©rentiels s’inscrivent dans le cadre plus large de l’opĂ©rationnalisation du Cadre Commun d’Orientation Curriculaire (CCOC), Ă©laborĂ© dans le cadre du projet « AmĂ©liorer l’enseignement dans la rĂ©gion du Sahel », financĂ© par l’Union europĂ©enne et mis en Ɠuvre par l’UNESCO. Le CCOC a Ă©tĂ© co-construit et adoptĂ© par les cinq pays du projet (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) en 2022 Ă  Niamey, pour harmoniser les standards de formation et d’évaluation des enseignants, faciliter leur mobilitĂ© rĂ©gionale et offrir un cadre de rĂ©fĂ©rence commun pour renforcer leur professionnalisation dans la rĂ©gion. Il rĂ©pond aux dĂ©fis partagĂ©s par ces pays : qualitĂ© de l’enseignement, accĂšs Ă©quitable, promotion de l’égalitĂ© filles-garçons, dĂ©veloppement du prĂ©scolaire, intĂ©gration des langues nationales, utilisation des TIC, et mise en Ɠuvre effective de la formation continue.L’atelier de Ouagadougou a permis d’examiner l’ensemble des rĂ©fĂ©rentiels, d’en confirmer la cohĂ©rence et la pertinence, et d’adopter une feuille de route nationale pour leur mise en Ɠuvre. Cette feuille de route prĂ©voit la diffusion des documents, leur intĂ©gration dans les dispositifs de formation initiale et continue et l’accompagnement des acteurs de terrain, notamment au sein de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation et de ses directions rĂ©gionales.GrĂące Ă  cette dĂ©marche, le Burkina Faso illustre concrĂštement l’application du CCOC au niveau national, dĂ©montrant que le cadre rĂ©gional peut soutenir la professionnalisation des enseignants et amĂ©liorer la qualitĂ© de l’éducation dans le Sahel. En adoptant ces outils structurants, le pays contribue Ă©galement Ă  la rĂ©alisation de la cible 4.c de l’Objectif de dĂ©veloppement durable 4, qui vise Ă  augmenter le nombre d’enseignants qualifiĂ©s d’ici 2030.Le CCOC constitue ainsi un outil de plaidoyer puissant pour l’ensemble de la rĂ©gion : il permet aux États du Sahel de s’appuyer sur un cadre commun pour aligner leurs politiques et pratiques de formation initiale et continue, renforcer les compĂ©tences des enseignants et favoriser la coopĂ©ration rĂ©gionale face aux dĂ©fis Ă©ducatifs partagĂ©s. © UNICEF / People gather in front of collapsed buildings in the Mandalay region of central Myanmar, following the 7.7 magnitude earthquake. SĂ©isme au Myanmar : course contre la montre pour retrouver des victimes enfouies sous les dĂ©combres 31 mars 2025 30 mars 2025 | Aide humanitaire Le bilan humain du tremblement de terre qui a dĂ©vastĂ© le centre du Myanmar continue d'augmenter, ont averti dimanche les agences humanitaires de l'ONU, alors que prĂšs de 20 millions de personnes avaient dĂ©jĂ  besoin d'aide avant cette catastrophe. Le bilan humain du tremblement de terre qui a dĂ©vastĂ© le centre du Myanmar continue d'augmenter, ont averti dimanche les agences humanitaires de l'ONU, alors que prĂšs de 20 millions de personnes avaient dĂ©jĂ  besoin d'aide avant cette catastrophe..Selon des informations de presse citant un chef militaire birman, environ 1.700 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es lors du sĂ©isme de magnitude 7,7 survenu vendredi, auxquelles s'ajoutent quelque 3.400 blessĂ©s et des centaines de disparus.À Bangkok, la capitale thaĂŻlandaise, Ă©galement secouĂ©e par le sĂ©isme, 76 ouvriers du bĂątiment seraient toujours portĂ©s disparus aprĂšs l'effondrement d'un gratte-ciel inachevĂ©. Le bilan s'Ă©lĂšve dĂ©sormais Ă  17 morts.Les opĂ©rations de recherche et de secours au Myanmar se concentrent sur la ville de Mandalay et la capitale, Naypyidaw.Des survivants continuent d'ĂȘtre extraits des dĂ©combres et plusieurs Ă©quipes humanitaires internationales ont atteint les zones sinistrĂ©es, bien que les efforts d'assistance soient entravĂ©s par les dĂ©gĂąts causĂ©s aux aĂ©roports. Â© UNICEF / Des habitants passent en moto devant les vestigesde bĂątiments effondrĂ©s Ă  Nay Pyi Taw, au Myanmar.  Abris, mĂ©dicaments, eau Â« La population a un besoin urgent d'abris, de soins mĂ©dicaux, d'eau et d'assainissement. Cette catastrophe accentue la pression sur des personnes dĂ©jĂ  vulnĂ©rables, confrontĂ©es Ă  une crise alarmante », a dĂ©clarĂ© l'OCHA, le bureau de coordination de l'aide des Nations Unies dans la rĂ©gion, sur X.Les civils birmans sont Ă©galement pris au piĂšge entre les forces de la junte militaire et de nombreuses milices armĂ©es qui se disputent le contrĂŽle du pays depuis le coup d'État de fĂ©vrier 2021. Plus de trois millions de personnes ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©es par les combats.Le gouvernement d'unitĂ© nationale, reprĂ©sentant l'administration civile dĂ©mocratiquement Ă©lue et renversĂ©e par le coup d'État, a appelĂ© les combattants rebelles Ă  observer un cessez-le-feu de deux semaines afin de permettre Ă  l'aide humanitaire d'atteindre les personnes dans le besoin.Mais le rĂ©gime militaire continuerait de mener des frappes aĂ©riennes, notamment dans les zones proches de l'Ă©picentre du sĂ©isme.  Appel Ă  un « cessez-le-feu immĂ©diat » L'expert indĂ©pendant nommĂ© par le Conseil des droits de l'homme et chargĂ© de surveiller les exactions au Myanmar, Tom Andrews, a dĂ©clarĂ© dimanche sur les rĂ©seaux sociaux que la junte devrait suivre l'exemple des forces d'opposition et dĂ©clarer un cessez-le-feu immĂ©diat.« La conscription militaire doit ĂȘtre suspendue ; les travailleurs humanitaires ne devraient pas avoir Ă  craindre d'ĂȘtre arrĂȘtĂ©s et l'aide humanitaire ne devrait ĂȘtre entravĂ©e par aucun obstacle. Chaque minute compte », a-t-il ajoutĂ©.L'UNFPA, l'agence des Nations Unies pour la santĂ© reproductive et sexuelle, est l'une des agences prĂ©sentes sur le terrain qui travaillent avec ses partenaires et les communautĂ©s locales pour Ă©valuer les besoins critiques et fournir une aide vitale, en particulier aux femmes et aux filles  Femmes et filles confrontĂ©es Ă  des « risques accrus » Dans une mise Ă  jour, l'UNFPA a indiquĂ© que les premiĂšres Ă©valuations mettent en Ă©vidence des dommages importants aux Ă©tablissements de santĂ©, des dĂ©placements de population et la perturbation des services essentiels, notamment les soins de santĂ© sexuelle et reproductive.« Dans des situations d'urgence comme celle-ci, les femmes et les filles sont confrontĂ©es Ă  des risques accrus, allant de l'accĂšs compromis aux soins maternels vitaux Ă  un risque accru de violence sexiste », a dit Jaime Nadal Roig, reprĂ©sentant de l'UNFPA pour le Myanmar.« L'UNFPA s'engage Ă  soutenir les efforts de secours, en plaçant le bien-ĂȘtre des femmes et des filles, notamment des femmes enceintes, des mĂšres et des adolescentes, au cƓur de ses interventions humanitaires ».Ko Sai, de l'UNICEF Myanmar, a dĂ©clarĂ© dans un message publiĂ© sur X depuis Mandalay que le sĂ©isme Ă©tait une « catastrophe absolue » pour les enfants de la rĂ©gion, de nombreux jeunes et familles Ă©tant toujours portĂ©s disparus Ă  Mandalay.« Nous avons besoin d'une aide urgente, en particulier pour les enfants, qui sont souvent les plus touchĂ©s par ce genre de situation », a-t-il ajoutĂ©.  Fournitures mĂ©dicales vitales L'Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) a acheminĂ© d'urgence prĂšs de trois tonnes de fournitures mĂ©dicales depuis son stock d'urgence de Yangon, la plus grande ville du Myanmar, vers les hĂŽpitaux de Mandalay et de Naypyidaw.Le directeur du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies au Myanmar, Michael Dunford, a dĂ©clarĂ© dans un tweet que l'agence avait effectuĂ© dimanche sa premiĂšre distribution alimentaire d'urgence Ă  Naypyidaw, comprenant notamment des biscuits Ă  haute teneur Ă©nergĂ©tique. « Et nous sommes sur le point d'intensifier notre aide ».L'OMS a lancĂ© dimanche un appel Ă©clair de 30 jours pour un montant de 8 millions de dollars afin de fournir des soins de traumatologie, de prĂ©venir les Ă©pidĂ©mies et de rĂ©tablir les services essentiels qui ont Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©s par le sĂ©isme.  URL: https://news.un.org/fr/story/2025/03/1154421  Default news image Un pays sur quatre fait Ă©tat d’un recul des droits des femmes en 2024 11 mars 2025 À l’occasion de la JournĂ©e internationale des femmes, ONU Femmes appelle le monde entier Ă  dĂ©fendre les droits, l’autonomisation et l’égalitĂ© pour TOUTES les femmes et les filles 6 MARS 2025  Partout dans le monde, les droits des femmes et des filles font l’objet de menaces grandissantes sans prĂ©cĂ©dent : discrimination croissante, protection juridique faible, diminution des ressources financiĂšres allouĂ©es aux programmes et institutions consacrĂ©s au soutien et Ă  la protection des femmes.Le dernier rapport d’ONU Femmes « Le point sur le droit des femmes, 30 ans aprĂšs Beijing », publiĂ© en amont de la 50e JournĂ©e internationale des femmes des Nations Unies ce 8 mars, montre qu’en 2024, prĂšs d’un quart des gouvernements du monde entier faisaient Ă©tat d’un recul des droits des femmes.  En dĂ©pit de progrĂšs notables, seuls 87 pays ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dirigĂ©s par une femme, et une femme ou une fille est tuĂ©e toutes les 10 minutes par un partenaire ou un membre de sa propre famille.  Le numĂ©rique et l’intelligence artificielle propagent des stĂ©rĂ©otypes nĂ©fastes, tandis que la fracture numĂ©rique entre les sexes restreint les perspectives offertes aux femmes. Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, une augmentation alarmante de 50 % du nombre de femmes vivant en situation de conflit a Ă©tĂ© observĂ©e Ă  l’échelle mondiale. Les dĂ©fenseuses des droits des femmes sont confrontĂ©es Ă  un harcĂšlement quotidien, Ă  des attaques personnelles, certaines mortelles. Qu’il s’agisse de la pandĂ©mie de COVID-19, du dĂ©rĂšglement climatique ou de la flambĂ©e des prix des denrĂ©es alimentaires et des carburants, les crises mondiales rĂ©centes ne font qu’intensifier l'urgence d'une rĂ©ponse.   Â« Lorsque les femmes et les filles peuvent s’épanouir, la communautĂ© entiĂšre s’enrichit. Pourtant, Ă  l’échelle mondiale, les droits fondamentaux des femmes sont attaquĂ©s. Au lieu d’une gĂ©nĂ©ralisation de l’égalitĂ© des droits, nous assistons Ă  une gĂ©nĂ©ralisation de la misogynie. Ensemble, nous devons faire front pour que les droits humains, l’égalitĂ© et l’autonomisation puissent devenir une rĂ©alitĂ© pour toutes les femmes et les filles, pour tout le monde, partout, » a dĂ©clarĂ© Antonio Guterres, le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONU. Â« ONU Femmes s’engage Ă  faire en sorte que TOUTES les femmes et les filles, partout, puissent jouir pleinement de leurs droits et de leurs libertĂ©s, » a affirmĂ© la Directrice exĂ©cutive d’ONU Femmes, Sima Bahous. « Des enjeux complexes font obstacle Ă  l’égalitĂ© des sexes et Ă  l’autonomisation des femmes, mais nous restons fermes, dĂ©terminĂ©.e.s Ă  aller de l’avant, avec ambition. Les femmes et les filles rĂ©clament un changement, et elles ne mĂ©ritent rien de moins. » L’annĂ©e 2025 marque 30 ans de progrĂšs depuis la DĂ©claration et le Programme d’action de Beijing, la feuille de route la plus visionnaire sur les droits des femmes. Le rapport intitulĂ© « Le point sur le droit des femmes, 30 ans aprĂšs Beijing », qui s’appuie sur les observations adressĂ©es au SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies par 159 pays, montre les progrĂšs qu’il convient de reconnaĂźtre : depuis 1995, la paritĂ© est atteinte dans l’éducation des filles et la mortalitĂ© maternelle a chutĂ© d’un tiers. La reprĂ©sentation des femmes au sein des parlements a plus que doublĂ© et les pays continuent d’abroger les lois discriminatoires, comme en attestent les 1 531 rĂ©formes juridiques entĂ©rinĂ©es entre 1995 et 2024 dans 189 pays et territoires.  Force est de constater que lorsque les droits des femmes sont pleinement respectĂ©s dans leurs pays, ce sont les familles, les communautĂ©s et les Ă©conomies entiĂšres qui prospĂšrent. Pourtant, des efforts importants restent encore Ă  faire pour parvenir Ă  l’égalitĂ© des sexes et nous rapprocher du Programme de dĂ©veloppement durable Ă  l’horizon 2030. C’est pourquoi le rapport d’aujourd’hui s’accompagne Ă©galement du nouveau Programme d’action Beijing+30 : il s’agit d’une feuille de route courageuse pour mener Ă  bien nos travaux inachevĂ©s en nous concentrant sur les axes suivants :  Une rĂ©volution numĂ©rique pour toutes les femmes et les filles : Nous devons assurer l’égalitĂ© d’accĂšs aux technologies, donner aux femmes et aux filles les moyens de devenir des cheffes de file dans les domaines de l’IA et de l’innovation numĂ©rique, et garantir leur sĂ©curitĂ© et leur vie privĂ©e en ligne. Élimination de la pauvretĂ© : Nous devons investir dans une protection sociale complĂšte, une couverture sanitaire universelle, l’éducation et des services de soins solides pour que les femmes et les filles puissent s’épanouir et crĂ©er des millions d’emplois verts et dĂ©cents. ZĂ©ro violence : Les pays doivent adopter et mettre en Ɠuvre une lĂ©gislation pour mettre fin Ă  la violence faite aux femmes et aux filles, sous toutes ses formes. Pour cela, il leur faut des plans dotĂ©s de ressources suffisantes qui prĂ©voient un soutien aux organisations communautaires prĂ©sentes sur le front des interventions et de la prĂ©vention. Pouvoir de dĂ©cision plein et Ă©gal : Des mesures temporaires spĂ©ciales, telles que des quotas femmes-hommes, ont prouvĂ© leur efficacitĂ© pour accroĂźtre rapidement la participation des femmes. Paix et sĂ©curitĂ© : Il est essentiel de financer pleinement les plans nationaux sur les femmes, la paix et la sĂ©curitĂ© et sur l’aide humanitaire tenant compte du genre. Les organisations de femmes sur le terrain, si souvent en premiĂšre ligne face aux crises, doivent recevoir un financement dĂ©diĂ© et soutenu pour bĂątir une paix durable. Justice climatique : Nous devons donner la prioritĂ© aux droits des femmes et des filles dans l’adaptation au changement climatique, inscrire leur leadership et leurs connaissances au centre des interventions et veiller Ă  ce qu’elles bĂ©nĂ©ficient de la crĂ©ation d’emplois verts. Le meilleur moyen de garantir le succĂšs, aujourd’hui et demain, de chacune de ces six actions consiste Ă  placer les jeunes femmes et les filles au cƓur de nos efforts. Ces six actions plus une ont le potentiel de galvaniser des progrĂšs sur les droits des femmes et de nous remettre sur la bonne voie pour 2030. La commĂ©moration de Beijing+30 et la Commission de la condition de la femme (CSW69) Ă  venir sont autant d’occasions Ă  ne pas manquer d’inscrire ce programme d’action dans les politiques nationales, les stratĂ©gies rĂ©gionales et les accords mondiaux. En cette annĂ©e charniĂšre pour les femmes et les filles, qui est aussi une annĂ©e de recul et de crises comme nulle autre, faisons avancer les droits des femmes pour crĂ©er un monde oĂč toutes les femmes et les filles jouissent des mĂȘmes droits et des mĂȘmes chances. Nous pouvons ĂȘtre la premiĂšre gĂ©nĂ©ration Ă  pouvoir vivre dans un monde Ă©galitaire. Lisez le rapport d’ONU Femmes ici.  CatherineLProd/Shutterstock.com Comment les lois sur le mariage peuvent contribuer Ă  protĂ©ger le droit de chaque fille Ă  l'Ă©ducation 11 mars 2025 Chaque fille a le droit Ă  l'Ă©ducation. Pourtant, partout dans le monde, la discrimination fondĂ©e sur le genre continue de priver des millions de filles de ce droit. Un exemple frappant de pratique discriminatoire Ă  l'Ă©gard des filles est le mariage d'enfants, une pratique qui touche de maniĂšre disproportionnĂ©e les filles, 19 pour cent d'entre elles et 3 pour cent des garçons Ă©tant mariĂ©s avant l'Ăąge de 18 ans. 7 mars 2025 Comme le rappellent le ComitĂ© des Nations Unies pour l'Ă©limination de la discrimination Ă  l'Ă©gard des femmes et le ComitĂ© des droits de l'enfant (Recommandation n° 31, Observation gĂ©nĂ©rale n° 18), « le mariage d'enfants, Ă©galement appelĂ© mariage prĂ©coce, est tout mariage dans lequel au moins l'une des parties a moins de 18 ans. (
) Le mariage d'enfants est considĂ©rĂ© comme une forme de mariage forcĂ©, Ă©tant donnĂ© qu'une ou les deux parties n'ont pas exprimĂ© leur consentement libre et Ă©clairĂ© » (par. 20).Pour de nombreuses filles, le mariage marque souvent la fin brutale de leur Ă©ducation. Une fois mariĂ©es, leurs chances de poursuivre leur scolaritĂ© diminuent considĂ©rablement. Un pourcentage alarmant de 87 pour cent des adolescentes (ĂągĂ©es de 15 Ă  17 ans) qui sont mariĂ©es ou en union libre ne sont plus scolarisĂ©es. Le mariage d’enfants et la grossesse prĂ©coce sont Ă©troitement liĂ©s, 76 pour cent des grossesses chez les filles de moins de 18 ans ayant lieu dans le cadre du mariage. Ce cycle de mariage et de maternitĂ© prĂ©coces renforce la dĂ©pendance et limite les opportunitĂ©s, freinant ainsi le potentiel et les perspectives d’avenir des filles. Lois sur le mariage dans le monde La carte du monde interactive SonAtlas, grĂące Ă  sa veille juridique mondiale sur le droit Ă  l'Ă©ducation, a suivi les lois sur le mariage dans le monde, y compris les progrĂšs rĂ©cents en matiĂšre d’augmentation de l'Ăąge du mariage et de suppression des exceptions avant 18 ans. En vertu de l'article 16.2 de la Convention CEDAW, les États doivent veiller Ă  ce que le mariage et les fiançailles d'enfants n'aient aucune validitĂ© juridique. Le ComitĂ© CEDAW et le ComitĂ© des droits de l'enfant appellent tous deux Ă  l'Ă©limination des pratiques prĂ©judiciables. Les deux comitĂ©s insistent sur la nĂ©cessitĂ© d'une stratĂ©gie globale fondĂ©e sur les droits, qui intĂšgre des politiques de soutien, des mesures sociales et un engagement politique fort, garantissant une vĂ©ritable responsabilisation Ă  tous les niveaux pour protĂ©ger les droits des enfants et mettre fin aux mariages prĂ©coces (Recommandation n° 31, Observation gĂ©nĂ©rale n° 18). Source : DonnĂ©es de SonAtlas, fĂ©vrier 2025© UNESCO DĂ©but 2025, 18 pour cent des pays autorisent encore le mariage avant l'Ăąge de 18 ans pour les filles dans leur lĂ©gislation, tandis que seulement 26 pour cent des pays ont fixĂ© l'Ăąge lĂ©gal Ă  18 ans sans exception. Les 54 pour cent restants autorisent le mariage Ă  18 ans mais acceptent des exceptions, exigeant souvent le consentement des parents ou du juge, parfois sans Ăąge minimum absolu.Une analyse plus approfondie des donnĂ©es de SonAtlas rĂ©vĂšle que parmi les pays autorisant des exceptions, 65 pour cent ont fixĂ© un Ăąge minimumabsolu en dessous duquel le mariage est strictement interdit. Cependant, dans certains cas, ce minimum est trĂšs bas - l'Ăąge minimum absolu le plus courant est de 16 ans (75 pour cent), mais dans certains pays, il est fixĂ© Ă  seulement 13 ans. Source : DonnĂ©es de SonAtlas, fĂ©vrier 2025© UNESCO Depuis 2019, les gouvernements du monde entier ont pris des mesures pour interdire explicitement le mariage des enfants sans exception, marquant ainsi un engagement croissant en faveur de l'Ă©galitĂ© des sexes et de l'Ă©ducation. Quatorze pays ont modifiĂ© leur lĂ©gislation sur le mariage pour fixer l'Ăąge minimum lĂ©gal Ă  18 ans sans exception.  ProgrĂšs vers la fin du mariage des enfantsAu cours des deux derniĂšres annĂ©es, des rĂ©formes notables ont Ă©tĂ© entreprises, notamment : BĂ©lize (2024) : La loi sur le mariage a Ă©tĂ© modifiĂ©e pour porter l'Ăąge lĂ©gal du mariage de 16 Ă  18 ans, sans exception. Colombie (2025) : Une disposition du Code civil a Ă©tĂ© abrogĂ©e, elle autorisait auparavant les mineurs de plus de 14 ans Ă  se marier avec le consentement parental ou d’un juge. Sierra Leone (2024) : La loi sur l'interdiction du mariage des enfants a Ă©tĂ© adoptĂ©e, elle Ă©limine toutes les exceptions qui permettaient auparavant le mariage avant l'Ăąge de 18 ans. Bulgarie (2023) : Les dispositions lĂ©gales qui autorisaient des exceptions au mariage pour les mineurs dĂšs l'Ăąge de 16 ans ont Ă©tĂ© abrogĂ©es. Zambie (2023) : L'Ăąge lĂ©gal du mariage est fixĂ© Ă  21 ans. Auparavant, des exceptions permettaient le mariage Ă  partir de 16 ans avec le consentement des parents et avant avec le consentement du juge. Cependant, avec l'adoption de la loi de 2023 portant modification de la loi sur le mariage, ces exceptions ont Ă©tĂ© restreintes, fixant l'Ăąge minimum absolu Ă  18 ans. Cette tendance positive se poursuit, plusieurs pays suivant la mĂȘme voie et procĂ©dant actuellement Ă  la modification de leurs lois pour progresser vers la fin du mariage des enfants : Bhoutan (2024) : un nouveau projet de loi (modificative) sur le mariage a Ă©tĂ© adoptĂ© par l'AssemblĂ©e nationale et est actuellement examinĂ© par le Conseil national, visant Ă  aligner l'Ăąge lĂ©gal du mariage pour les garçons et les filles Ă  18 ans. Afrique du Sud : le projet de loi sur le mariage de dĂ©cembre 2023 a fait l'objet de dĂ©bats au cours de l'annĂ©e derniĂšre, l'un des amendements proposĂ©s vise Ă  relever l'Ăąge lĂ©gal du mariage Ă  18 ans sans exception. Maroc : Ă  l'issue d'un processus de consultation de deux ans, les discussions sur le droit de la famille incluent une proposition visant Ă  fixer un Ăąge minimum absolu de 17 ans pour le mariage, alors qu'il n'en existe actuellement aucun. Les lois sur le mariage : un outil puissant pour protĂ©ger l'Ă©ducation des fillesAlors que de nombreux pays vont dans la bonne direction, certains revers menacent les progrĂšs accomplis. Dans quelques pays, des discussions lĂ©gislatives sont en cours - ou des dĂ©cisions ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prises - pour abaisser l'Ăąge lĂ©gal du mariage, exposant encore plus de filles au risque d'ĂȘtre retirĂ©es de l'Ă©cole et de se voir refuser leur avenir.Les preuves sont claires : le renforcement des lois sur le mariage est un outil puissant pour protĂ©ger l'Ă©ducation des filles. Les gouvernements doivent prendre des mesures dĂ©cisives pour combler les lacunes, faire respecter un Ăąge minimum absolu de 18 ans pour le mariage et garantir que chaque fille a le droit d'apprendre, de grandir et de s'Ă©panouir, sans ĂȘtre soumise aux contraintes du mariage prĂ©coce. â†’ SonAtlas→ Grossesse et droit Ă  l’éducation→ Manuel de l'UNESCO sur le droit Ă  l’éducation, 2019→ En savoir plus sur le droit Ă  l'Ă©ducation URL: https://www.unesco.org/fr/articles/comment-les-lois-sur-le-mariage-peuvent-contribuer-proteger-le-droit-de-chaque-fille-leducation?hub=701 A community radio station in Kenya supported by the Social Media 4 Peace project organizes live talk shows in local languages on hate speech and disinformation in 2023. UNESCO Le partenariat UNESCO/UE de lutte contre la dĂ©sinformation et les discours de haine Ă  l’échelle mondiale se dĂ©veloppe 28 fĂ©vrier 2025  Le projet RĂ©seaux sociaux pour la paix (en anglais Social Media 4 Peace, SM4P), financĂ© par l’UE, a Ă©tĂ© lancĂ© en 2025 avec une extension significative Ă  l’Irak, l’Afrique du Sud et le Kirghizistan. 25 fĂ©vrier 2025Forte des succĂšs rencontrĂ©s en Bosnie-HerzĂ©govine, en Colombie, en IndonĂ©sie et au Kenya, l’UNESCO continue de renforcer la rĂ©silience des sociĂ©tĂ©s face aux discours de haine, Ă  la dĂ©sinformation et aux autres contenus nĂ©fastes en ligne, tout en promouvant la paix par le biais des rĂ©seaux sociaux. Initialement lancĂ© en 2021 avec une contribution de 4 millions d’euros de l’UE, SM4P a rĂ©ussi Ă  impliquer des acteurs nationaux clĂ©s pour dĂ©velopper des rĂ©ponses localement informĂ©es aux dĂ©fis posĂ©s par les contenus en ligne nĂ©fastes en IndonĂ©sie, au Kenya, en Bosnie-HerzĂ©govine et en Colombie. Avec une nouvelle contribution de 4 millions d’euros en 2025, le projet va Ă©tendre son impact en Irak, au Kirghizistan et en Afrique du Sud, tout en renforçant les rĂ©sultats obtenus en IndonĂ©sie et au Kenya. "Le partenariat entre l’UNESCO et le Service des instruments de politique Ă©trangĂšre de l’UE nous permet d’aborder rapidement et avec souplesse l’impact des contenus nĂ©fastes dans les sociĂ©tĂ©s exposĂ©es aux conflits et aux environnements polarisĂ©s, tout en protĂ©geant la libertĂ© d’expression et les droits des communautĂ©s les plus vulnĂ©rables et marginalisĂ©es." Tawfik JelassiSous-directeur gĂ©nĂ©ral pour la Communication et l’information, UNESCO Ă€ ce jour, le projet SM4P a mobilisĂ© plus de 80 partenaires par le biais de coalitions nationales multipartites en Bosnie-HerzĂ©govine, en Colombie, en IndonĂ©sie et au Kenya. Le projet a produit une Ă©tude innovante pour mieux comprendre les impacts rĂ©els des discours de haine et de la dĂ©sinformation sur les sociĂ©tĂ©s, en particulier sur les communautĂ©s en situation de marginalisation et de vulnĂ©rabilitĂ©, dĂ©veloppĂ© plus de 20 outils de plaidoyer et d’autonomisation des utilisateurs, et formĂ© plus de 3 000 jeunes, journalistes et dirigeants d’OSC. Ces efforts ont permis d’amĂ©liorer la vĂ©rification des faits, le plaidoyer, l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information et les rĂ©cits de consolidation de la paix tout en protĂ©geant la libertĂ© d’expression. Les coalitions nationales multipartites sont parvenues Ă  impliquer les plateformes numĂ©riques dans la rĂ©solution des problĂšmes locaux liĂ©s Ă  la diffusion de contenus nĂ©fastes en ligne. Anida Sokol, de Media Centar Sarajevo, explique : "En Bosnie-HerzĂ©govine, nous avons une sociĂ©tĂ© civile dynamique qui s’est engagĂ©e Ă  surveiller et Ă  lutter contre les discours de haine. Auparavant, bien que notre pays ait Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  des dĂ©fis pressants liĂ©s au discours de haine en ligne, les principales plateformes de rĂ©seaux sociaux n’avaient pas de prĂ©sence locale ni d’engagement dans le pays. GrĂące Ă  la coalition multipartite, les choses ont changĂ©. Nous Ă©tablissons des dialogues significatifs avec les plateformes numĂ©riques et exigeons davantage de responsabilitĂ©."Anida Sokol De mĂȘme, le projet a renforcĂ© la coordination entre les parties prenantes. Rosemary Mwangi, de l’AutoritĂ© de la Communication du Kenya, partage son expĂ©rience : "Au Kenya, tous nos efforts ont souffert d’un Ă©change incohĂ©rent de connaissances et d’expĂ©riences entre nous. Aujourd’hui, nous avons uni nos forces au sein de notre coalition multipartite, FeCoMo. Nous adoptons des positions communes sur les questions Ă©mergentes relatives aux espaces numĂ©riques, et sommes beaucoup plus Ă  mĂȘme d’exprimer les besoins de nos communautĂ©s lorsque nous parlons d’une seule voix." Rosemary Mwangi L’influence de SM4P s’étend au-delĂ  de ses pays cibles, contribuant aux discussions politiques mondiales sur la gouvernance des plateformes. Lors de la ConfĂ©rence internationale 2024 sur la gouvernance des plateformes numĂ©riques Ă  Dubrovnik, organisĂ©e conjointement par l’UNESCO et l’autoritĂ© nationale de rĂ©gulation de Croatie, les partenaires du projet SM4P ont jouĂ© un rĂŽle essentiel dans l’élaboration de la vision du Forum mondial des rĂ©seaux. Leur participation a permis de combler les lacunes de connaissances et de faire progresser les objectifs collectifs en matiĂšre de gouvernance numĂ©rique. Le programme SM4P se poursuivra jusqu’en dĂ©cembre 2027, encourageant la collaboration entre les diffĂ©rentes parties prenantes et renforçant la rĂ©silience contre les prĂ©judices en ligne. L’accent sera mis sur la mise en Ɠuvre des Principes de l’UNESCO pour la gouvernance des plateformes numĂ©riques, en veillant Ă  ce que les droits de l’homme et la libertĂ© d’expression restent au cƓur de la gouvernance numĂ©rique. Les coalitions multipartites créées dans le cadre du projet SM4P joueront un rĂŽle dĂ©terminant dans l’application de ces principes au niveau local, tout en contribuant Ă  leur mise en Ɠuvre Ă  plus grande Ă©chelle. The project's national coalition of Kenya participatesin a training workshop in 2023, during which the coalition adopts a joint resoultion for a multisectoral approach and actionto address gendered disinformation and hate speech on digital platforms. UNESCO On February 12, 2025, Christina Kokkinakis, Permanent Representative ofthe European Union to UNESCO, delivers an opening remark and partipatesin the kick-off workshop for the expansion ofthe Social Media 4 Peace project at UNESCO HQ in Paris. UNESCO URL: https://www.unesco.org/fr/articles/le-partenariat-unesco/ue-de-lutte-contre-la-desinformation-et-les-discours-de-haine-lechelle?hub=701  © UNESCO L'ONU regrette le retrait des États-Unis de la coopĂ©ration mondiale sur la santĂ© et le climat 10 fĂ©vrier 2025 21 janvier 2025 - SantĂ© Les agences de l'ONU ont rĂ©agi mardi aux dĂ©crets du PrĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump mettant fin Ă  l'adhĂ©sion des États-Unis Ă  l'Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) et retirant le pays de l'Accord de Paris sur le climat, soulignant l'impact nĂ©gatif potentiel massif sur la santĂ© publique et les efforts visant Ă  freiner le rĂ©chauffement climatique. L’OMS a regrettĂ© cette dĂ©cision et souhaitĂ© que le nouveau PrĂ©sident amĂ©ricain revienne sur son dĂ©cret signĂ© lundi quelques heures aprĂšs son investiture. L’Agence sanitaire mondiale de l’ONU « regrette l’annonce de l’intention des États-Unis d’AmĂ©rique de se retirer de l’Organisation », a Ă©crit sur le rĂ©seau social X le Directeur gĂ©nĂ©ral de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Â« L’OMS joue un rĂŽle crucial dans la protection de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© des populations du monde entier, y compris des AmĂ©ricains, en s’attaquant aux causes profondes des maladies, en renforçant les systĂšmes de santĂ© et en dĂ©tectant, prĂ©venant et rĂ©pondant aux urgences sanitaires, y compris les Ă©pidĂ©mies, souvent dans des endroits dangereux oĂč d’autres ne peuvent pas aller », a rappelĂ© pour sa part un porte-parole de l’OMS Tarik JaĆĄarević, lors d’un point de presse rĂ©gulier de l’ONU Ă  GenĂšve. Pour un dialogue constructifM. Trump a signĂ©, lundi 21 janvier, un dĂ©cret sur la fin de l’adhĂ©sion des États-Unis Ă  l’Organisation mondiale de la santĂ©, qui perd ainsi son plus grand contributeur financier. AprĂšs cette dĂ©cision, l'OMS se dit impatiente « d’engager un dialogue constructif pour maintenir le partenariat entre les États-Unis et l’OMS, au bĂ©nĂ©fice de la santĂ© et du bien-ĂȘtre de millions de personnes dans le monde », a ajoutĂ© M. JaĆĄarević. La premiĂšre Ă©tape vers le retrait des États-Unis consiste Ă  recevoir une lettre officielle de leur part, aprĂšs quoi les États-Unis quitteraient officiellement l’organisation dans un an. Les Etats-Unis qui avaient dĂ©jĂ  entamĂ© les dĂ©marches pour quitter l’OMS lors du premier mandat de Donald Trump en 2020, sont le principal donateur et partenaire de cette organisation onusienne basĂ©e Ă  GenĂšve. Innombrables vies sauvĂ©esSelon l’OMS, Washington contribue Ă  son financement via une cotisation indexĂ©e sur leur PIB, mais aussi par le biais de contributions volontaires. En 2023, ce montant Ă©tait de 1,2 milliard de dollars. Les États-Unis ont Ă©tĂ© l’un des membres fondateurs de l’OMS en 1948. Pendant plus de sept dĂ©cennies, l’OMS et les États-Unis ont sauvĂ© d’innombrables vies et protĂ©gĂ© les AmĂ©ricains et l’ensemble de la population contre les menaces sanitaires. Â« Ensemble, nous avons mis fin Ă  la variole, et ensemble, nous avons amenĂ© la poliomyĂ©lite au bord de l’éradication. Les institutions amĂ©ricaines ont contribuĂ© Ă  l’adhĂ©sion Ă  l’OMS et en ont bĂ©nĂ©ficiĂ© », a fait valoir le porte-parole de l’agence onusienne. Avec la participation des États-Unis et d’autres États membres, l’OMS a mis en Ɠuvre, au cours des sept derniĂšres annĂ©es, le plus vaste ensemble de rĂ©formes de son histoire, afin de transformer sa responsabilitĂ©, sa rentabilitĂ© et son impact dans les pays. Retrait de l'Accord de Paris sur le climat  L’annonce du retrait de l’OMS est intervenue aprĂšs celui de l’accord sur le climat. En rĂ©ponse Ă  une question sur l’annonce par la Maison Blanche du retrait des États-Unis de l’Accord de Paris, une porte-parole de l’ONU a rappelĂ© que l’Accord de Paris a Ă©tĂ© adoptĂ© par toutes les nations du monde en 2015 parce qu’elles reconnaissent l’immense prĂ©judice que le changement climatique cause dĂ©jĂ  et l’énorme opportunitĂ© que l’action climatique prĂ©sente. La transformation envisagĂ©e dans l’Accord de Paris est dĂ©jĂ  en cours. Cet accord a dĂ©clenchĂ© une rĂ©volution Ă©nergĂ©tique, offrant aux pays et aux entreprises des opportunitĂ©s inĂ©galĂ©es d’investir dans les Ă©nergies renouvelables qui alimentent les emplois et la prospĂ©ritĂ© du 21e siĂšcle. Â« Les dirigeants doivent saisir ces opportunitĂ©s en cette dĂ©cennie critique pour l’action climatique », a dĂ©clarĂ© Alessandra Vellucci, la porte-parole de l’ONU Ă  GenĂšve. Â« Le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral est convaincu que les villes, les États et les entreprises des États-Unis - ainsi que d’autres pays - continueront Ă  faire preuve de vision et de leadership en Ɠuvrant pour une croissance Ă©conomique Ă  faible Ă©mission de carbone et rĂ©siliente qui crĂ©era des emplois et des marchĂ©s de qualitĂ© pour la prospĂ©ritĂ© du XXIe siĂšcle », a-t-elle ajoutĂ©, relevant qu’il est essentiel que les États-Unis restent Ă  la pointe des questions environnementales. Le changement climatique reste un dĂ©fi majeurL’annonce de Washington intervient alors que ces dix derniĂšres annĂ©es ont Ă©tĂ© les plus chaudes de l’histoire, et 2024 a Ă©tĂ© l’annĂ©e la plus chaude jamais enregistrĂ©e, avec environ 1,55°C de plus que l’ùre prĂ©industrielle. Â« Il suffit de regarder Los Angeles pour voir ce dĂ©sastre humain, Ă©cologique et Ă©conomique se produire. Les efforts collectifs dĂ©ployĂ©s dans le cadre de l’Accord de Paris ont fait la diffĂ©rence, mais nous devons aller beaucoup plus loin et plus vite ensemble », a insistĂ© Mme Vellucci. De son cĂŽtĂ©, l’Organisation mĂ©tĂ©orologique mondiale (OMM) note que chaque fraction de degrĂ© de rĂ©chauffement de la planĂšte a un impact sur nos Ă©conomies et nos vies. Le changement climatique doit ĂȘtre envisagĂ© sur le long terme, et il s’agit d’un dĂ©fi majeur de notre Ă©poque. Une façon pour l’agence basĂ©e Ă  GenĂšve de souligner que la nĂ©cessitĂ© de l’Accord de Paris et de l’action climatique est plus forte que jamais. « Les gouvernements nationaux ont un rĂŽle clĂ© Ă  jouer. La rĂ©volution vers les Ă©nergies renouvelables ne peut pas ĂȘtre arrĂȘtĂ©e », a affirmĂ© Clare Nullis, porte-parole de l’OMM.  URL: https://news.un.org/fr/story/2025/01/1152301 © UNESCO Les laurĂ©ats du Hackathon des jeunes 2024 de l’UNESCO façonnent l’avenir de l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information 10 fĂ©vrier 2025 Pour sa sixiĂšme annĂ©e, l’édition 2024 a battu un nouveau record avec 202 Ă©quipes de 68 pays ayant soumis des projets sur le thĂšme « Les jeunes aux commandes : l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information et les nouvelles frontiĂšres digitales de l’information ». 7 fĂ©vrier 2025 Â« Participer au Hackathon des jeunes a Ă©tĂ© une expĂ©rience vĂ©ritablement transformatrice. ReprĂ©senter l’IndonĂ©sie et prĂ©senter notre projet sur une plateforme internationale a Ă©tĂ© un honneur, mais le vĂ©ritable impact est venu des liens que nous avons tissĂ©s Ă  Amman. Le fait de s’impliquer avec des jeunes de divers pays et horizons a mis en Ă©vidence le pouvoir de la collaboration et de l’échange culturel », a dĂ©clarĂ© Muhammad Rafi Aurelia, d’IndonĂ©sie, l’un des laurĂ©ats de 2024 pour son projet MILBoard. Muhammad, ainsi que trois autres Ă©quipes de Madagascar, d’Irak/des Émirats arabes unis/d’Égypte et d’Ukraine, ont assistĂ© Ă  la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture de la ConfĂ©rence principale de la Semaine mondiale de l’EMI Ă  Amman le 30 octobre 2024. Ils ont prĂ©sentĂ© leur projet, dans le but de gagner en visibilitĂ© et en soutien pour dĂ©velopper leurs idĂ©es. Le Hackathon des jeunes est une initiative phare dans les efforts continus de l’UNESCO pour encourager les jeunes Ă  façonner l’avenir de l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information. Chaque annĂ©e, l’UNESCO invite les jeunes innovateurs Ă  soumettre des projets qui s’attaquent Ă  la dĂ©sinformation, par le biais d’applications mobiles, de podcasts, d’outils Ă©ducatifs et d’interventions communautaires. Les participants de cette annĂ©e ont Ă©galement bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un programme de mentorat en ligne de deux jours portant sur l’éducation aux mĂ©dias, les dĂ©fis de la dĂ©sinformation, les discours de haine et les bases du codage. Des mentors experts de DW Academie, TeensinAI et SAP ont guidĂ© les Ă©quipes tout au long de cette phase de prĂ©paration. AprĂšs un examen rigoureux par un jury international indĂ©pendant, quatre Ă©quipes ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es comme gagnantes :  Application Mobile : MAHW DĂ©veloppĂ©e par une Ă©quipe d’Irak, des Émirats arabes unis et d’Égypte, MAHW, inspirĂ©e du mot arabe signifiant « effacer », est une application mobile conçue pour lutter contre la dĂ©sinformation et favoriser l’éducation aux mĂ©dias. GrĂące Ă  un apprentissage par le jeu, Ă  la vĂ©rification des faits par l’IA et aux quiz interactifs, MAHW dote les utilisateurs d’outils essentiels pour identifier et contrer la dĂ©sinformation. Avec 60 % de ses fonctionnalitĂ©s de base dĂ©jĂ  dĂ©veloppĂ©es, le projet dĂ©montre un potentiel significatif d’impact dans le monde rĂ©el. [En savoir plus sur MAHW]  Intervention communautaire : ARTiFAKE ReprĂ©sentant l’Ukraine, ARTiFAKE, un mĂ©lange de « Art Invades Fakes » (L’art envahit les fake news), utilise des moyens crĂ©atifs tels que le street art, les bandes dessinĂ©es numĂ©riques et les dessins animĂ©s pour contrer la dĂ©sinformation. En intĂ©grant des contenus visuellement attrayants dans les espaces publics et en distribuant des bandes dessinĂ©es numĂ©riques mettant en scĂšne les protagonistes Arti et Tina, ARTiFAKE encourage la pensĂ©e critique et l’éducation aux mĂ©dias au sein de la communautĂ©. [DĂ©couvrir la sĂ©rie de bandes dessinĂ©es d’ARTiFAKE]  ChaĂźne de podcasts : Idea’s Echo DĂ©veloppĂ© par CliMates Madagascar, Idea’s Echo (L’écho des idĂ©es) exploite le pouvoir de la radio et du podcast pour sensibiliser au changement climatique et aux objectifs de dĂ©veloppement durable de l’ONU (ODD 13). En prĂ©sentant des experts locaux qui discutent de questions spĂ©cifiques Ă  la rĂ©gion dans les dialectes malgaches, le projet garantit l’accessibilitĂ© et l’exactitude, permettant aux communautĂ©s de prendre des dĂ©cisions Ă©clairĂ©es dans un paysage numĂ©rique en constante Ă©volution. [Écouter Idea’s Echo]   Jeu d’éducation par les pairs : MILBoard Créé par une Ă©quipe indonĂ©sienne, MILBoard est un jeu de sociĂ©tĂ© innovant inspirĂ© du jeu des serpents et des Ă©chelles, intĂ©grĂ© Ă  une application mobile. Conçu pour les enfants ĂągĂ©s de 10 Ă  17 ans vivant dans des zones reculĂ©es et mal desservies, le jeu introduit des concepts d’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information d’une maniĂšre interactive et attrayante. Des fonctionnalitĂ©s telles que les « cartes dĂ©fi » et les modules du programme EMI aident les participants Ă  dĂ©velopper leur esprit critique tout en rendant l’apprentissage amusant et efficace. [DĂ©couvrir MILBoard]   Le Hackathon des jeunes de l’UNESCO souligne la crĂ©ativitĂ©, la passion et la rĂ©silience des jeunes face aux dĂ©fis numĂ©riques d’aujourd’hui. En encourageant l’innovation et en dotant les jeunes de compĂ©tences essentielles en matiĂšre d’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information, cette initiative joue un rĂŽle essentiel dans la promotion d’une citoyennetĂ© numĂ©rique informĂ©e, inclusive et responsable dans le monde entier. Les dĂ©tails de l’édition 2025 seront annoncĂ©s en juin. â†’ En savoir plus sur l'Ă©dition 2024 URL: https://www.unesco.org/fr/articles/les-laureats-du-hackathon-des-jeunes-2024-de-lunesco-faconnent-lavenir-de-leducation-aux-medias-et?hub=701  © UNESCO Le changement climatique dans les mĂ©dias d'information, rĂ©gion de l'Asie du Sud-Est 30 octobre 2024 DerniĂšre mise Ă  jour 30 septembre 2024 L'Asie du Sud-Est est l'une des rĂ©gions les plus vulnĂ©rables aux effets du changement climatique, oĂč la montĂ©e du niveau des mers et l'intensification des risques naturels affectent des millions de personnes dans les rĂ©gions densĂ©ment peuplĂ©es et les zones cĂŽtiĂšres. Alors que les phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes ont de plus en plus d'impact sur les moyens de subsistance et provoquent des dĂ©placements dans la rĂ©gion, les informations permettant de prendre des dĂ©cisions sur l'attĂ©nuation du changement climatique et l'adaptation Ă  ses effets deviennent de plus en plus importantes.​ L'UNESCO a mis en Ɠuvre le projet de formation « Changement climatique dans les mĂ©dias d'information » en 2023, pour des organismes de presse en IndonĂ©sie, en Malaisie, aux Philippines, en ThaĂŻlande et au Timor-Leste. Le programme a renforcĂ© les reportages sur le climat en amĂ©liorant l'utilisation des sources en ligne, la vĂ©rification des faits, la visualisation des donnĂ©es, etc. Il comprenait des ateliers en ligne, un mentorat post-formation et des sessions en personne, auxquels ont participĂ© 14 organisations mĂ©diatiques de la rĂ©gion. "Nous utilisons des donnĂ©es provenant de sources ouvertes, ce qui nous permet de crĂ©er des articles sur les questions environnementales. Nous utilisons Ă©galement l'intelligence artificielle et les derniĂšres technologies pour faire en sorte que ces histoires environnementales trouvent un Ă©cho auprĂšs du jeune public."MĂ©dias participants de Malaisie AmĂ©liorer les rapports sur le changement climatique et l'environnement en Asie du Sud-EstDĂ©couvrir En 2024-2025, l'UNESCO poursuit ses efforts Ă  travers des programmes ciblĂ©s dans la rĂ©gion, notamment au Cambodge et au Timor-Leste, pour renforcer la capacitĂ© des mĂ©dias Ă  rendre compte du climat et Ă  gĂ©rer les catastrophes. URL: https://www.unesco.org/fr/climate-change/news-media/south-east-asia © UNESCO Forum sous-rĂ©gional de l’UNESCO sur l’intelligence artificielle en Afrique de l’Est : adoption de la DĂ©claration de Nairobi 29 aoĂ»t 2024 Les ministres en charge de l'Ă©ducation, des TIC, de l'Ă©conomie numĂ©rique, des technologies Ă©mergentes, de la communication, et de l'innovation des pays de l’Afrique de l'Est ont adoptĂ© la DĂ©claration de Nairobi sur l'intelligence artificielle et les technologies Ă©mergentes en Afrique de l'Est, aux termes des travaux du Forum sous-rĂ©gional de l’UNESCO sur l’intelligence artificielle en Afrique de l’Est tenu du 24 au 26 juin 2024 Ă  Nairobi au Kenya. CoorganisĂ© par l’UNESCO et le gouvernement du Kenya, le Forum sous-rĂ©gional sur l’intelligence artificielle en Afrique de l'Est (EARFAI) avait pour thĂšme « Mettre l'intelligence artificielle au service du dĂ©veloppement durable en Afrique de l'Est : Gouvernance, Ă©thique, capacitĂ©s et partenariats ». Plusieurs personnalitĂ©s ont participĂ© Ă  l’EARFAI, notamment les ministres en charge de l'Ă©ducation, des TIC, de l'Ă©conomie numĂ©rique, des technologies Ă©mergentes, de la communication, de la science et de l'innovation et leurs reprĂ©sentants des Comores, Djibouti, Kenya, Madagascar, Maurice, Seychelles, Somalie, Sud Soudan et Ouganda, ainsi que la Sous-Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO pour les Sciences Humaines et Sociales (ADG/SHS), Madame Gabriela Ramos, reprĂ©sentante de la Directrice GĂ©nĂ©rale de l’UNESCO. Ont Ă©galement pris part Ă  ce Forum, des experts de l’UNESCO, des experts de l’Afrique de l’Est et au-delĂ  en intelligence artificielle, des universitaires et chercheurs, des industriels et partenaires de divers secteurs, des reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile, etc. Le Forum a rĂ©uni environ 400 participants en prĂ©sentiel et jusqu’à 850 participants en ligne. L’EARFAI Ă©tait articulĂ© autour de trois grands segments : le segment d’experts, les 24 et 25 juin 2024 ; le forum des partenaires, le 25 juin 2024 ; et le segment de haut niveau, le 26 juin 2024. Des Ă©vĂ©nements parallĂšles (Expositions, Session de rĂ©seautage des femmes pour une IA Ă©thique ; Atelier sur le dictionnaire Kiswahili-Anglais sur l’lA - Cap sur l’IA : une aventure algorithmique (Ndani ya AI – Ziara ya Algorithi)ont Ă©galement Ă©tĂ© organisĂ©s. Au cours de la cĂ©rĂ©monie d'ouverture du segment du haut niveau, Mme Gabriela Ramos, ADG/SHS de l'UNESCO, a soulignĂ© l'opportunitĂ© de l’organisation du Forum, notamment dans le contexte de l'achĂšvement du premier RAM en Afrique de l'Est par le Kenya, et a Ă©galement renforcĂ© la pertinence de la voix africaine lors des nĂ©gociations en cours sur le Pacte numĂ©rique mondial. S.E. Amani Abou-Zeid, Commissaire Ă  l'infrastructure et Ă  l'Ă©nergie de la Commission de l'Union africaine (CUA), a saluĂ©, par message vidĂ©o, le soutien de l'UNESCO dans le dĂ©veloppement de la stratĂ©gie continentale de l'UA sur l'IA et a soulignĂ© sa pertinence pour la rĂ©alisation de l'Agenda 2063 de l'UA. S.E. (Dr) Ezekiel Machogu, EGH, Ministre de l'Education du Kenya a soulignĂ© le rĂŽle critique de l'IA joue dans le secteur de l'Ă©ducation et a partagĂ© les stratĂ©gies mises en place au Kenya pour exploiter le pouvoir de l'IA afin d'amĂ©liorer l'apprentissage, d'encourager l'innovation et de garantir l'inclusivitĂ©. Â« L'UNESCO a Ă©tĂ© votre principal soutien pour faire entendre les voix africaines sur l'IA dans le discours mondial. Avec la Recommandation sur l’éthique de l’Intelligence artificielle, nous avons poussĂ© Ă  l'Ă©laboration d'une norme mondiale sur l'IA - et le rĂ©sultat reprĂ©sente votre voix collective. Nous mettons tout en Ɠuvre pour que cette norme soit prise en compte dans tous les grands processus de gouvernance de l'IA Â».Gabriela Ramos, Sous-Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO pour les sciences humaines et sociale Â« L'intĂ©gration de l'intelligence artificielle dans l'Ă©ducation n'est pas seulement une opportunitĂ©, c'est un impĂ©ratif. À l'aube de cette nouvelle Ăšre, nous devons travailler en collaboration avec les dĂ©cideurs politiques, les Ă©ducateurs, les technologues et l'ensemble de la communautĂ© pour faire en sorte que l'IA soit au service d'une Ă©ducation de qualitĂ©. Â»S.E. (Dr) Ezekiel Machogu, EGH, Ministre de l'Education du Kenya SE. Peter K. Ngure, Ambassadeur et DĂ©lĂ©guĂ© permanent de la RĂ©publique du Kenya auprĂšs de l'UNESCO a prĂ©sentĂ© la DĂ©claration de Nairobi sur l'intelligence artificielle et les technologies Ă©mergentes en Afrique de l'Est avant son adoption par consensus et a remerciĂ© l’UNESCO d’avoir choisi le Kenya pour la tenue de l’EARFAI, ainsi que tous les panĂ©listes pour leurs contributions aux travaux. Cette DĂ©claration a notamment approuvĂ© la stratĂ©gie continentale de l'Union Africaine sur l'intelligence Artificielle, s'est fĂ©licitĂ© de la mise en Ɠuvre des mĂ©thodes d'Ă©valuation de l'Ă©tat de prĂ©paration (RAM) en Afrique de l'Est et a appelĂ© Ă  la mise en place d'un mĂ©canisme de coordination en Afrique de l'Est pour soutenir la mise en Ɠuvre de la recommandation de l'UNESCO sur l'Ă©thique de l'IA. Dans son discours de clĂŽture, Mme Gabriela Ramos ADG/SHS, a remerciĂ© tous ceux qui ont contribuĂ© au succĂšs du Forum notamment le gouvernement du Kenya.  URL: https://www.unesco.org/fr/articles/forum-sous-regional-de-lunesco-sur-lintelligence-artificielle-en-afrique-de-lest-adoption-de-la