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ⓒ Jason Gallant /Shutterstock.com Comment les citoyens peuvent-ils s’engager dans la planification de l’éducation et les politiques Ă©ducatives ? 27 novembre 2021 « L’éducation est peut-ĂȘtre le lieu oĂč certaines des interactions entre citoyens et gouvernements sont les plus Ă©troites. C’est dans ce secteur que la bonne gouvernance se concrĂ©tise et que la confiance s’instaure ou se perd. »   -- Paul Maassen, Directeur, Appui aux pays, Partenariat pour le gouvernement ouvert (PGO), intervenant Ă  l’ouverture du Forum politique de l’IIPE Le Forum politique de l’IIPE « Gouvernement ouvert dans l’éducation : retours d’expĂ©rience », qui s’est rĂ©cemment tenu en ligne, a portĂ© un message clair : on assiste actuellement Ă  un essor de l’échange des informations et des modes de collaboration, ainsi que des actions visant Ă  amĂ©liorer les systĂšmes Ă©ducatifs Ă  partir des retours des citoyens. Pendant trois jours (du 16 au 18 novembre), des dĂ©cideurs et responsables du secteur de l’éducation, des reprĂ©sentants des pays membres du Partenariat pour le gouvernement ouvert, des membres de la sociĂ©tĂ© civile et des chercheurs issus de 50 pays se sont employĂ©s Ă  faire progresser le gouvernement ouvert en tant que modĂšle prometteur de planification de l’intĂ©gritĂ© dans le secteur de l’éducation. Ce rendez-vous virtuel a Ă©tĂ© suivi par plus de 1 000 personnes du monde entier. Visionner les vidĂ©os. Les discussions ont portĂ© sur diverses initiatives en faveur du gouvernement ouvert mises en Ɠuvre en Colombie, en Inde, Ă  Madagascar, au PĂ©rou, au Portugal et en Ukraine, et qui ont toutes fait l’objet d’études de cas dans le cadre du projet de recherche sur quatre ans menĂ© par l’IIPE sur la question du gouvernement ouvert. GrĂące Ă  la prĂ©sentation de ces exemples, les participants ont pu se faire une meilleure idĂ©e de la façon dont l’élaboration de politiques ouvertes, la budgĂ©tisation ouverte, la contractualisation ouverte et les audits sociaux peuvent ouvrir la voie Ă  des formes novatrices de collaboration entre citoyens et gouvernements. En outre, ils ont mis en lumiĂšre l’importance de l’impact que le gouvernement ouvert peut avoir sur l’éducation : de l’amĂ©lioration des programmes de repas scolaires au contrĂŽle des dons aux Ă©coles effectuĂ©s par les parents. Les dĂ©bats ont portĂ© principalement sur la façon d’assurer l’égalitĂ© d’accĂšs et de recours aux initiatives de gouvernement ouvert, d’exploiter au mieux les nouvelles technologies afin de favoriser la participation citoyenne, de consolider le lien entre gouvernement ouvert et redevabilitĂ©, et enfin de traiter les limites et les risques de la participation citoyenne dans le cycle de planification. Dans son discours d’ouverture, la Directrice de l’IIPE, Mme Karen Mundy, a expliquĂ© que d’aprĂšs les recherches dans ce domaine, si l’accĂšs public Ă  l’information et la mobilisation des citoyens sont essentiels pour promouvoir une plus grande transparence dans les systĂšmes Ă©ducatifs, des efforts supplĂ©mentaires s’imposent pour obtenir de rĂ©els effets sur la gestion du secteur. Â« Le gouvernement ouvert dans l’éducation passe par le renouvellement des interactions entre le gouvernement et les citoyens et se fonde sur les principes de transparence, de mobilisation et de participation des citoyens, mais aussi de rĂ©activitĂ© du gouvernement. ».   -- Karen Mundy, Directrice de l’IIPE La force d’un appui au niveau national Les initiatives en faveur du gouvernement ouvert requiĂšrent fondamentalement la transparence et le libre accĂšs aux donnĂ©es sur l’éducation. Toutefois, comme l’explique Mme Muriel Poisson, spĂ©cialiste des questions d’éthique et de corruption dans l’éducation Ă  l’IIPE et coordinatrice des recherches de l’Institut sur le sujet, le gouvernement ouvert doit aller plus loin. Â« La publication des informations est essentielle, mais ce n’est qu’une premiĂšre Ă©tape. Les dĂ©cideurs au sein du secteur Ă©ducatif doivent prendre d’autres mesures visant Ă  accompagner de nouvelles formes de participation citoyenne, et veiller Ă  ce que des dĂ©cisions appropriĂ©es soient prises prenant en compte les retours des citoyens – incluant la possibilitĂ© de recours juridiques », a-t-elle affirmĂ©. Il est souvent tentant de commencer au niveau le plus local, Ă  savoir lĂ  oĂč se trouvent citoyens et les communautĂ©s. Mais cela peut se rĂ©vĂ©ler problĂ©matique dans le secteur de l’éducation oĂč les dĂ©cisions qui impactent les gens – et les Ă©lĂšves – restent souvent prises au niveau central. Ainsi, les acteurs nationaux continuent de jouer un rĂŽle important dans une mise en Ɠuvre efficace du gouvernement ouvert. Dans 38 États ayant pris des engagements en faveur du gouvernement ouvert dans l’éducation, la mise en Ɠuvre et la gestion de ces engagements sont assurĂ©es Ă  l’échelle nationale dans 76 % des cas, et au niveau de l’école dans 41 % des cas. En Inde, par exemple, la mise en Ɠuvre du gouvernement ouvert Ă  l’échelle du pays a permis de rĂ©aliser les premiers audits sociaux dans dix États. Et au Portugal, la participation chaque annĂ©e de quelque 200 000 Ă©lĂšves ĂągĂ©s de 12 Ă  18 ans Ă  un projet de budget participatif. L’appui national permet de mettre Ă  disposition des financements et de l’expertise, mais aussi de lĂ©gitimer les initiatives en lĂ©gifĂ©rant. Au Portugal, 90 % des Ă©coles publiques ont participĂ© Ă  au moins une Ă©dition du programme de budget participatif, qui vise Ă  renforcer la gestion dĂ©mocratique des Ă©coles en encourageant la participation des Ă©lĂšves. Mais le Forum a Ă©galement mis en Ă©vidence la valeur des initiatives pilotĂ©es au niveau local, Ă  l’instar de la plateforme Open School en Ukraine. Dans le cadre de ce projet, un site web de budgĂ©tisation ouverte a Ă©tĂ© créé afin de rendre plus transparent le budget des Ă©coles. Ce site permet de surveiller le type de dons reçus et ouvre de nouveaux canaux de discussion sur les rĂ©els besoins prioritaires des Ă©coles. Â« Cette initiative a changĂ© mon attitude face aux autoritĂ©s. Je leur fais davantage confiance, car je vois maintenant comment l’argent est utilisĂ©. Lorsque le directeur fait son rapport, je constate que ce qu’il dit est vrai ».   -- Membre du corps enseignant Ă  Droujkivka, en Ukraine Comment encourager tous les citoyens Ă  participer Le gouvernement ouvert n’est utile que s’il y a un engagement des citoyens. Il peut nĂ©anmoins se rĂ©vĂ©ler problĂ©matique dans le secteur de l’éducation, oĂč la culture de la participation reste souvent faible. Pour porter leurs fruits, les initiatives doivent prendre en compte la maniĂšre dont les citoyens accĂšdent aux informations, les comprennent et les utilisent, et encourager la pluralitĂ© des points de vue. Ă€ Madagascar, par exemple, des structures locales de concertation (SLC) ont facilitĂ© la planification et la budgĂ©tisation participatives Ă  l’échelon municipal. Des canaux variĂ©s de communication – tĂ©lĂ©phone, radio, affiches, rĂ©unions Ă  l’école – ont aidĂ© le public, d’une part, Ă  accĂ©der aux informations et Ă  les exploiter en vue de diagnostiquer les manques, et d’autre part Ă  formuler des stratĂ©gies pour y remĂ©dier. De façon similaire, en Inde, le théùtre de rue et les spectacles de marionnettes ont servi Ă  mobiliser le public dans le cadre des audits sociaux. Et d’autres initiatives ont permis que les voix sous-reprĂ©sentĂ©es, notamment celles des femmes et des jeunes, soient entendues. RedevabilitĂ© : comment boucler la boucle En plus de l’engagement citoyen, une initiative rĂ©ussie doit Ă©galement crĂ©er des liens forts avec la redevabilitĂ© : « Nous sommes toutes et tous d’accord sur le fait qu’obtenir une rĂ©ponse ne suffit pas. Il faut qu’elle soit suivie d’actes », a affirmĂ© Mme Poisson. En d’autres termes, les autoritĂ©s publiques doivent non seulement rendre compte de leurs actions, mais aussi modifier leurs pratiques, afin de boucler la boucle de la redevabilitĂ©. Mme Nada Zohdy, Directrice d’Open Gov Hub confirme : « Si les individus ne constatent aucun changement suite Ă  leur participation, ils perdront toute motivation. Il est donc indispensable de veiller Ă  la rĂ©activitĂ© des autoritĂ©s publiques et de faire en sorte que les citoyens comprennent les dĂ©cisions qui sont prises, mĂȘme si elles ne rĂ©pondent pas Ă  100 % Ă  leurs propositions. Dialoguer est essentiel. » Ă€ l’avenir, ce dialogue se tiendra principalement sur des plateformes en ligne, en particulier dans cette pĂ©riode de pandĂ©mie de COVID-19, au sein d’environnements intelligents, et parmi des publics jeunes. Les participants au Forum ont toutefois soulignĂ© que les plateformes et autres outils numĂ©riques ne suffisent pas. Les citoyens ont besoin d’accĂ©der de façon Ă©quitable aux informations, et dĂ©velopper une maitrise universelle sur leur utilisation en vue d’une Ă©ducation d’une plus grande qualitĂ© pour tous. Pour en savoir plus sur les travaux de l’IIPE dans ce domaine, consulter la plateforme de ressources ETICO consacrĂ©e aux questions d’éthique et de corruption dans le secteur de l’éducation URL:http://www.iiep.unesco.org/fr/comment-les-citoyens-peuvent-ils-sengager-dans-la-planification-de-leducation-et-les-politiques  © UNESCO La communautĂ© internationale se mobilise pour l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information 12 novembre 2021 La Semaine mondiale de l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information 2021 a Ă©tĂ© historique Ă  bien des Ă©gards. Elle a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e du 24 au 31 octobre 2021 sous le thĂšme l’« Ă‰ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information pour le bien commun Â». La Semaine mondiale de l’EMI 2021 a Ă©tĂ© co-organisĂ©e par l'Afrique du Sud et l'UNESCO, avec le soutien de la Commission europĂ©enne. Des parties prenantes du monde entier se sont rĂ©unies virtuellement lors de cette occasion importante et ont organisĂ© plus de 600 Ă©vĂ©nements locaux pour cĂ©lĂ©brer la Semaine. Pour la premiĂšre fois, la Semaine mondiale de l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information a Ă©tĂ© accueillie par un pays africain et cĂ©lĂ©brĂ©e au niveau des Nations Unies. En effet, l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations Unies l’a proclamĂ©e le 25 mars de cette annĂ©e. Au cours de la semaine, prĂšs de 150 intervenants ont soulignĂ© le rĂŽle central de l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information pour le bien commun Ă  l’occasion de 25 sessions thĂ©matiques de la ConfĂ©rence principale et du Forum de l’agenda des jeunes. Ces intervenants Ă©taient des dĂ©cideurs politiques, des experts, des praticiens ou encore des reprĂ©sentants d'organisations internationales, de mĂ©dias, d'ONG et du secteur privĂ©. Plus de 600 Ă©vĂ©nements et activitĂ©s locales en ligne et hors ligne liĂ©s Ă  l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information ont Ă©tĂ© organisĂ©s Ă  travers le monde pour cĂ©lĂ©brer la Semaine. Dans ce dĂ©luge d'informations, nous avons besoin de davantage de points de rĂ©fĂ©rence et d'une pensĂ©e plus rationnelle. C'est pourquoi l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information constitue une compĂ©tence si essentielle Ă  l'Ă©ducation des citoyens du XXIe siĂšcle.-- Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO Cette menace globale de dĂ©sinformation est mieux identifiĂ©e de nos jours, alors que le monde affronte le lobby anti-vaccin face aux dommages occasionnĂ©s par la pandĂ©mie de COVID-19... Nous devons envisager de nouveaux programmes d'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information pour aider les individus Ă  comprendre les consĂ©quences de la crĂ©ation et du partage de contenus faux et trompeurs. Pour atteindre et maintenir l'objectif en matiĂšre d’éducation aux mĂ©dias et Ă  l'information pour tous, la coopĂ©ration internationale est particuliĂšrement urgente.-- Cyril Ramaphosa, PrĂ©sident de l'Afrique du Sud Renforcer la coopĂ©ration entre les parties prenantes afin de soutenir le dĂ©veloppement de l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information Pour la premiĂšre fois, des organisations intergouvernementales rĂ©gionales, notamment l'Union africaine, la Ligue des États arabes, le Dialogue pour la coopĂ©ration en Asie ainsi que la Commission europĂ©enne ont exprimĂ© leur engagement Ă  promouvoir l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information au niveau rĂ©gional et Ă  renforcer la coopĂ©ration mondiale entre les parties prenantes. Des acteurs Ă©tatiques de la France, du Kenya, du Maroc, des Philippines, de la FĂ©dĂ©ration de Russie et de l’Afrique du Sud ont prĂ©sentĂ© les politiques et les stratĂ©gies d'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information ainsi que les bonnes pratiques en vigueur dans leur pays, servant ainsi d'exemples aux autres États. Plusieurs agences, fonds et programmes de l’ONU ont discutĂ© des moyens de renforcer la coopĂ©ration autour de l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information au sein du systĂšme des Nations Unies Ă  l’occasion de la Seconde table ronde des Nations Unies sur l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l'information. Inscrire l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information dans l'agenda international de dĂ©veloppement dans le monde post-pandĂ©mique Le besoin urgent de forger des partenariats et de mobiliser des ressources adĂ©quates pour l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information a Ă©tĂ© rappelĂ© par les principaux donateurs et reprĂ©sentants des gouvernements lors de la ConfĂ©rence principale. L'Agence suĂ©doise de coopĂ©ration internationale au dĂ©veloppement, le ministĂšre norvĂ©gien des Affaires Ă©trangĂšres, le ministĂšre japonais des Affaires Ă©trangĂšres, l'Organisation islamique pour l'Ă©ducation, les sciences et la culture (ICESCO), la Ligue des États arabes et Google ont appelĂ© les autres parties prenantes Ă  se joindre Ă  eux en tant que contributeurs et partenaires afin de garantir des ressources destinĂ©es Ă  soutenir les programmes d'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information. Lars AmrĂ©us, PrĂ©sident de l'Agence suĂ©doise de coopĂ©ration internationale au dĂ©veloppement, a encouragĂ© « d'autres donateurs ainsi que des partenaires du secteur privĂ© Ă  reconnaĂźtre l'importance de l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information en tant qu'Ă©lĂ©ment fondamental dans cette tĂąche Â». Il a soulignĂ© que « l'Ă©lan pour la dĂ©mocratie visait Ă  lancer un effort renouvelĂ© et revitalisĂ© pour soutenir et renforcer la dĂ©mocratie dans le monde entier, en ligne et hors ligne. Â» Le besoin de crĂ©er un Fonds international pour l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information a Ă©galement Ă©tĂ© soulignĂ© et reconnu. En tant que mesure pionniĂšre, la ConfĂ©rence principale a lancĂ© un dialogue sur la formulation d'un cadre international multipartite pour les plateformes privĂ©es/numĂ©riques afin d'intĂ©grer l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information dans leurs politiques et opĂ©rations. Des organisations telles que l'OCDE, Twitter, WhatsApp et le Commonwealth of Learning (COL) ont adhĂ©rĂ© Ă  l'idĂ©e de ce cadre multipartite et proposĂ© des recommandations sur ce que ce dernier devrait impliquer. Ulrik Vestergaard Knudsen, SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint de l'OCDE, a soulignĂ© « la nature transfrontaliĂšre de la dĂ©sinformation et des fausses informations qui signifie Ă©galement que seules des actions collectives permettront d'obtenir le changement que nous souhaitons. Seule une approche globale et multidimensionnelle permettra d'endiguer cette menace. Â» Le dialogue doit se poursuivre le 9 dĂ©cembre 2021 avec d'autres parties prenantes lors du Forum sur la gouvernance de l'Internet 2021. Hacker l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l'information pour un avenir meilleur Le rĂŽle des jeunes dans la promotion de l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information et dans l’édification d'un avenir meilleur a Ă©tĂ© mis en avant lors de la Semaine. « La jeunesse est un groupe prioritaire pour l'UNESCO, non seulement en tant que bĂ©nĂ©ficiaire, mais surtout en tant que moteur du changement. Tout au long de notre action dans le domaine de l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information, nous nous efforçons de garantir l'inclusion des jeunes en tant que co-crĂ©ateurs, co-dirigeants et experts dans le dĂ©veloppement de l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information Â», a dĂ©clarĂ© M. Tawfik Jelassi, Sous-directeur gĂ©nĂ©ral de l'UNESCO pour la Communication et l'Information, lors de la prĂ©sentation des laurĂ©ats et des rĂ©sultats du Hackathon mondial des jeunes pour l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l'information. Le Forum de l’agenda des jeunes de la Semaine mondiale de l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information 2021 s'est dĂ©roulĂ© sous la forme de quatre sessions dĂ©diĂ©es pendant la ConfĂ©rence principale, dans le but d'intĂ©grer les jeunes. 85 Ă©quipes composĂ©es de jeunes et d'organisations de jeunesse de 45 pays se sont engagĂ©es dans la crĂ©ation de solutions innovantes pour une sĂ©rie de dĂ©fis en utilisant l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information lors du Hackathon des jeunes « Hacker l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information pour un avenir meilleur Â». Les idĂ©es crĂ©atives des six Ă©quipes gagnantes ont Ă©tĂ© reconnues par les 25 membres du jury. Le relais de la Semaine mondiale de l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information est passĂ© de l'Afrique du Sud au NigĂ©ria, qui en accueillera l'Ă©dition 2022. Les prĂ©paratifs ont commencĂ©... En 2013, le NigĂ©ria a accueilli avec succĂšs le Forum mondial des partenariats pour l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information Ă  Abuja... Nous espĂ©rons rendre (l’édition) 2022 plus colorĂ©e et plus impactante, notamment pour le continent africain.-- Alhaji Lai Mohammed, Ministre de l'Information et de la Culture du NigĂ©ria La Semaine mondiale de l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information 2021 a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e du 24 au 31 octobre. Sa ConfĂ©rence principale s'est tenue du 25 au 29 octobre 2021. Des Ă©vĂ©nements locaux ont eu lieu dans le monde entier pour cĂ©lĂ©brer la Semaine, grĂące Ă  l'implication des États membres, des membres de l'Alliance pour l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l'information de l'UNESCO et du RĂ©seau universitaire pour l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l’information et le dialogue interculturel de l'UNESCO, entre autres partenaires. La deuxiĂšme Ă©dition du modĂšle du Programme de formation d'Éducation aux mĂ©dias et Ă  l'information de l'UNESCO destinĂ© aux formateurs et aux apprenants a Ă©tĂ© publiĂ©e rĂ©cemment. Dans le cadre d'une initiative associĂ©e, l'UNESCO et la RĂ©publique de Serbie, en coopĂ©ration avec la Commission europĂ©enne, lanceront conjointement, le 11 novembre 2021, les Recommandations mondiales sur les lignes directrices pour l'Ă©laboration des programmes d'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information. Pour savoir plus sur l'Ă©vĂ©nement d’inauguration, cliquez ici. Ces recommandations sont destinĂ©es Ă  guider les dĂ©cideurs politiques, les praticiens de l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information ainsi que les autres parties prenantes en gĂ©nĂ©ral sur la maniĂšre de concevoir, de formuler, de mettre en Ɠuvre et de contrĂŽler un programme d'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information dans et hors cadre scolaire. Ces ressources et d'autres ressources connexes sont en cours d'adaptation sur une plateforme collaborative multimĂ©dia en ligne qui sera lancĂ©e dĂ©but 2022. URL:https://fr.unesco.org/news/communaute-internationale-se-mobilise-leducation-aux-medias-linformation ⓒ UNESCO Seule la moitiĂ© des programmes scolaires dans le monde fait rĂ©fĂ©rence au changement climatique, alerte l’UNESCO 8 novembre 2021 Les systĂšmes Ă©ducatifs ne rĂ©pondent pas Ă  la gravitĂ© de la crise climatique, prĂ©vient l’UNESCO, principale agence des Nations unies pour l’éducation, Ă  quelques jours de la premiĂšre rĂ©union conjointe des ministres de l’Environnement et de l’Éducation prĂ©vue le 5 novembre Ă  Glasgow, Ă  l’occasion de la COP26. Les derniĂšres statistiques (en anglais) de l’UNESCO, issues de 100 pays, montrent que seuls 53 % des programmes d’enseignement nationaux dans le monde font rĂ©fĂ©rence au changement climatique et que, lorsque le sujet est mentionnĂ©, il se voit presque toujours relĂ©guĂ© au second plan. Moins de 40 % des enseignants interrogĂ©s par l’UNESCO et l’Internationale de l’Éducation se sentent capables de transmettre des connaissances sur l’urgence climatique. Seul un tiers d’entre eux estime pouvoir expliquer les effets du changement climatique sur sa rĂ©gion ou sa ville. La crise climatique n’est plus la crainte d’un avenir lointain, mais une rĂ©alitĂ© mondiale. Il n’y a pas de solution sans Ă©ducation. Chaque Ă©lĂšve doit comprendre le changement climatique et ĂȘtre en mesure de contribuer Ă  la solution, et chaque enseignant doit recevoir les connaissances nĂ©cessaires pour l’enseigner. Les États doivent se mobiliser en ce sens.    -- Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO Quand on leur demande quels sont les dĂ©fis de l’enseignement du changement climatique, 30 % des 58 000 enseignants interrogĂ©s dĂ©clarent qu’ils n’ont pas connaissance des outils pĂ©dagogiques adĂ©quats. Plus d’un quart des sondĂ©s estiment par ailleurs que certaines approches en matiĂšre d’éducation climatique ne sont pas adaptĂ©es Ă  l’enseignement en ligne. Cette situation est d’autant plus prĂ©occupante que 737 millions d’élĂšves dans 66 pays sont encore touchĂ©s par des fermetures d’écoles totales ou partielles. Au vu de ces constatations, l’UNESCO a dĂ©cidĂ© d’organiser avec le Royaume-Uni et l’Italie, co-prĂ©sidents de la COP26, l’évĂ©nement «  Ensemble pour demain : Ă©ducation et changement climatique  Â», premiĂšre rĂ©union conjointe de ministres de l’Environnement et de l’Éducation. Elle se tiendra le 5 novembre Ă  Glasgow, lors de la COP26. L’éducation au climat et Ă  la durabilitĂ© doivent ĂȘtre intĂ©grĂ©es dans les programmes scolaires afin de dĂ©passer le simple concept de durabilitĂ© et de rĂ©gĂ©nĂ©rer Ă  la fois l’école et la planĂšte entiĂšre    -- Patrizio Bianchi, ministre italien de l’Éducation L’UNESCO plaidera lors de cette rĂ©union pour davantage de collaboration entre les secteurs de l’éducation et de l’environnement pour rĂ©ussir Ă  intĂ©grer le changement climatique dans les systĂšmes Ă©ducatifs du monde entier, et cela Ă  tous les niveaux de la scolaritĂ©. Cet Ă©vĂ©nement s’inscrit dans le prolongement de la session Ă©ducative Youth4Climate (Les jeunes pour le climat) coorganisĂ©e par l’UNESCO et le ministĂšre italien de l’Éducation, au cours de laquelle de jeunes militants pour le climat ont discutĂ©, avec six ministres de l’éducation, de leurs revendications en faveur d’une Ă©ducation climatique de qualitĂ©. L’évĂ©nement « Ensemble pour demain » aura lieu le 5 novembre, de 16h Ă  17h30, dans la zone bleue, et sera ouvert Ă  ceux qui dĂ©tiennent des billets valables pour cette zone.  Suivez « â€‰Ensemble pour demain  Â» en direct : https://ukcop26.org/ En savoir plus sur les engagements des ministres : https://educationhub.blog.gov.uk/2021/10/21/how-education-plays-a-key-role-at-cop26-and-in-the-fight-against-climate-change/ (en anglais) Le travail de l’UNESCO sur l’éducation au dĂ©veloppement durable : https://fr.unesco.org/themes/%C3%A9ducation-au-d%C3%A9veloppement-durable Contact presse : Thomas Mallard, t.mallard@unesco.org URL:https://fr.unesco.org/news/seule-moitie-programmes-scolaires-monde-fait-reference-au-changement-climatique-alerte-lunesco ⓒ UNESCO La confĂ©rence des ministres prĂ©sente des solutions mondiales pour lutter contre les discours de haine par l’éducation 31 octobre 2021 Alors que les contenus haineux, la dĂ©sinformation et les thĂ©ories du complot se multiplient dans le monde entier, les ministres de l’éducation dĂ©termineront les prioritĂ©s clĂ©s pour lutter contre les discours de haine en ligne et hors ligne par l’éducation, lors d’une confĂ©rence ministĂ©rielle mondiale qui se tiendra le 26 octobre 2021 et qui sera menĂ©e par le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies, AntĂłnio Guterres, et la Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO, Audrey Azoulay. PrĂ©sidĂ©e par le prĂ©sident namibien Hage Geingob, la ConfĂ©rence mondiale des ministres, la premiĂšre du genre, est organisĂ©e par l’UNESCO en partenariat avec le Bureau des Nations Unies pour la prĂ©vention du gĂ©nocide et la responsabilitĂ© de protĂ©ger (OSAPG). Elle s’appuie sur le Forum multipartite qui s’est tenu au dĂ©but du mois et qui a rassemblĂ© des organisations de la sociĂ©tĂ© civile, des experts des droits humains, des entreprises de technologie et de rĂ©seaux sociaux, dont Facebook, YouTube et TikTok, ainsi que des reprĂ©sentants des gouvernements, afin de formuler des recommandations en accord avec la StratĂ©gie et le Plan d’action des Nations Unies pour la lutte contre les discours de haine. Adoptant une approche fondĂ©e sur les droits humains et la libertĂ© d'expression, la StratĂ©gie met spĂ©cifiquement l'accent sur le rĂŽle de l'Ă©ducation dans la lutte contre les discours de haine, y compris leurs causes profondes et leurs Ă©lĂ©ments moteurs. Dans le contexte de la COVID-19, les discours de haine prolifĂšrent, aggravant les prĂ©jugĂ©s, les stĂ©rĂ©otypes et la discrimination prĂ©existants, notamment la xĂ©nophobie, le racisme, l’antisĂ©mitisme, la haine antimusulmane, la misogynie et la haine contre les personnes LGBTQI+. La ConfĂ©rence mondiale des ministres formulera des recommandations sur les prioritĂ©s Ă  mettre en Ɠuvre pour lutter contre les discours de haine Ă  tous les niveaux de l’enseignement, notamment au moyen de politiques visant Ă  dĂ©velopper les compĂ©tences relatives Ă  la citoyennetĂ© numĂ©rique, l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information et une formation adĂ©quate des enseignants. Â« Les discours de haine se multiplient et constituent une menace mortelle. L’éducation est l’un des moyens les plus puissants dont nous disposons pour nous attaquer aux causes sous-jacentes de la haine en dĂ©construisant les prĂ©jugĂ©s Ă  la racine, en dĂ©veloppant l’esprit critique et en enseignant les droits humains, le respect de l’autre et les valeurs de tolĂ©rance, de pluralisme et de non-discrimination », a dĂ©clarĂ© Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO.   -- Audrey Azoulay, UNESCO Directrice GĂ©nĂ©rale Le dĂ©veloppement des rĂ©ponses Ă©ducatives visant Ă  renforcer la rĂ©silience des Ă©lĂšves face aux discours d’exclusion et de haine est Ă©galement au cƓur de l’Agenda 2030 pour l’éducation, et plus particuliĂšrement de la Cible 4.7 de l’Objectif de dĂ©veloppement durable 4 (ODD 4), qui concerne les finalitĂ©s sociales, morales et humanistes de l’éducation. L’éducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale ainsi que l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information sont des piliers essentiels de l’éducation transformatrice car ils permettent aux apprenants d’acquĂ©rir des compĂ©tences pour Ă©valuer et produire des informations et des messages de maniĂšre critique, et d’ĂȘtre des dĂ©fenseurs actifs de sociĂ©tĂ©s plus pacifiques, tolĂ©rantes, inclusives, sĂ»res et durables. Le travail de l’UNESCO et de ses partenaires pour lutter contre le discours de haine couvre de multiples domaines, avec des projets et des recherches en cours, notamment :  La lutte contre les discours de haine sur les mĂ©dias sociaux (en anglais), dĂ©veloppĂ©e pour surveiller l’existence, la propagation et l’impact des discours de haine en ligne, ainsi que pour Ă©valuer les capacitĂ©s et les pratiques pour les contrer. La prĂ©vention de l’antisĂ©mitisme par l’éducation, ainsi que l’enseignement de l’Holocauste et des gĂ©nocides, y compris la formation des dĂ©cideurs politiques et des formateurs d’enseignants dans les rĂ©gions du monde entier. Un programme de formation pour les enseignants Ă  l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information afin d’évaluer la pertinence et la fiabilitĂ© des informations Ă  la lumiĂšre de la libertĂ© d’expression et du droit Ă  l’information. La prĂ©vention de l’extrĂ©misme violent en apportant un soutien aux jeunes afin qu’ils puissent s’engager contre les idĂ©ologies haineuses et dangereuses, et en formant et guidant les Ă©ducateurs, afin qu’ils puissent dĂ©velopper la rĂ©silience des jeunes Ă  l’extrĂ©misme violent et attĂ©nuer, par l’éducation, les moteurs du phĂ©nomĂšne. Pour plus d’informations et de ressources : https://fr.unesco.org/news/lutter-contre-discours-haine-ledu...Contact presse : Clare O’Hagan : c.o-hagan@unesco.org +33 145681729 URL:https://fr.unesco.org/news/conference-ministres-presente-solutions-mondiales-lutter-contre-discours-haine-leducation  © UNESCO Les grandes organisations intergouvernementales rĂ©pondent Ă  l'urgence de l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information pour tous 20 octobre 2021 Semaine mondiale de l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information 2021 L'Ă©cosystĂšme actuel de l'information ne cesse d'Ă©voluer de maniĂšre complexe, offrant de nouvelles opportunitĂ©s mais aussi des dĂ©fis. Il est difficile de concevoir que le bien public puisse progresser si les individus sont abusĂ©s par des contenus faux et trompeurs, des thĂ©ories du complot et des discours de haine. Cependant, l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information permet aux individus de s’épanouir et de dĂ©velopper leur sociĂ©tĂ© grĂące Ă  des capacitĂ©s accrues en matiĂšre de communication et d'information. Les personnes Ă©duquĂ©es aux mĂ©dias et Ă  l'information sont Ă©quipĂ©es pour mieux rĂ©agir aux types de contenus potentiellement dangereux. Ces questions seront abordĂ©es du 24 au 31 octobre 2021, lors de l'Ă©dition 2021 de la Semaine mondiale de l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information. Cette derniĂšre aura pour thĂšme « Ă‰ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information pour le bien commun Â» et sera co-organisĂ©e par l'Afrique du Sud et l'UNESCO, en coopĂ©ration avec la Commission europĂ©enne. Sa ConfĂ©rence principale et son Forum des jeunes se dĂ©rouleront en ligne, parallĂšlement aux Ă©vĂ©nements cĂ©lĂ©brĂ©s dans le monde entier. Parmi de nombreuses autres sessions, les responsables des principales organisations intergouvernementales telles que la Commission europĂ©enne, la Commission de l'Union africaine, la Ligue des États arabes, l'Organisation des États amĂ©ricains et le Dialogue pour la coopĂ©ration en Asie seront prĂ©sents lors d'une session de haut niveau. Ils discuteront de la maniĂšre de collaborer pour renforcer la coopĂ©ration mondiale et rĂ©gionale entre les parties prenantes afin de soutenir le dĂ©veloppement de l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information. Alors que le monde se bat sur plusieurs fronts contre la pandĂ©mie de COVID-19, l'utilisation abusive des rĂ©seaux sociaux et la croissance persistante de la dĂ©sinformation sapent les efforts de lutte contre la maladie, menaçant encore plus de vies et coĂ»tant encore plus de moyens de subsistance. Nous devons envisager de nouveaux programmes d'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information pour aider les individus Ă  comprendre les consĂ©quences de la crĂ©ation et du partage de contenus faux et trompeurs.-- Cyril Ramaphosa, PrĂ©sident de l'Afrique du Sud L'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information (EMI) a Ă©tĂ© considĂ©rablement encouragĂ©e lors de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO en 2019, lorsque 193 pays ont proclamĂ© la Semaine internationale de l'EMI. Le 25 mars 2021, l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations Unies a adoptĂ© la rĂ©solution A/RES/75/267, qui affirme l'urgence de garantir l’EMI pour tous. Le lancement de la derniĂšre Ă©dition du Programme est une Ă©tape importante dans l'accĂ©lĂ©ration du renforcement du dĂ©veloppement de l’EMI dans le monde. Le dĂ©fi majeur de notre Ă©poque consiste Ă  exploiter la puissance des technologies numĂ©riques en Ă©volution rapide pour contribuer efficacement Ă  la promotion de l'information en tant que bien public. Afin de saisir les opportunitĂ©s et de relever les dĂ©fis liĂ©s au contenu, nous devons reconnaĂźtre l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information comme un facteur important de dĂ©veloppement durable. L'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information, ainsi que les compĂ©tences numĂ©riques, sont plus que jamais une condition indispensable pour une sociĂ©tĂ© informĂ©e et rĂ©siliente. Par consĂ©quent, les politiques et les stratĂ©gies nationales dans ces domaines sont devenues urgentes pour tous les pays.-- Tawfik Jelassi, Sous-directeur gĂ©nĂ©ral de l'UNESCO pour la Communication et l'Information Alors que le monde se remet de la pandĂ©mie de COVID-19 et continue de faire face Ă  une montĂ©e alarmante de dĂ©sinformation, l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information apparaĂźt comme une solution durable pour renforcer la rĂ©silience des populations et promouvoir le rĂŽle de l'information en tant que bien public. Les parties prenantes du monde entier sont invitĂ©es Ă  cĂ©lĂ©brer la Semaine en organisant des Ă©vĂ©nements ou des activitĂ©s locales, mais aussi Ă  les enregistrer sur le site Internet de la Semaine mondiale de l’EMI. Ils apparaĂźtront sur la carte du monde virtuelle de la Semaine mondiale de l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information. Inscrivez-vous pour participer Ă  25 sessions tĂ©lĂ©visĂ©es interactives. Liens connexes Informations complĂ©mentaires sur la Semaine mondiale de l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information 2021 Citoyens Ă©duquĂ©s aux mĂ©dias et Ă  l'information : Penser de maniĂšre critique, cliquer Ă  bon escient (deuxiĂšme Ă©dition du modĂšle du Programme de formation d'Éducation aux mĂ©dias et Ă  l'information de l'UNESCO) URL:https://fr.unesco.org/news/grandes-organisations-intergouvernementales-repondent-lurgence-leducation-aux-medias  © UNESCO Le pape François transmet Ă  l’UNESCO le message de responsables religieux aux enseignants du monde entier 9 octobre 2021 Sa SaintetĂ© le pape François a appelĂ© Ă  un renouveau de l’éducation pour promouvoir la fraternitĂ© universelle et a exprimĂ© sa gratitude aux enseignants du monde entier pour leur dĂ©vouement, lors d’un dialogue interreligieux tenu au Vatican le 5 octobre dernier, Ă  l’occasion de la JournĂ©e mondiale des enseignants. Lors de cette manifestation, le pape François a transmis Ă  la Sous-Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO pour l’éducation un message de remerciement adressĂ© aux enseignants et Ă©ducateurs par des reprĂ©sentants religieux, dans lequel ils dĂ©clarent « espĂ©r[er] que chaque nation accordera Ă  [leur] service l’importance et la reconnaissance qu’il mĂ©rite, sachant que l’avenir de l’humanitĂ© dĂ©pend de la qualitĂ© des enseignants et de l’éducation Â». Pour garantir une « Ă©ducation ouverte et inclusive Â», les reprĂ©sentants se sont dits dĂ©terminĂ©s Ă  « placer la personne humaine au centre de tout processus Ă©ducatif, Ă  Ă©couter et respecter les apprenants, et Ă  inculquer des modes de vie plus respectueux de l’environnement Â». Ce message reflĂšte le ton de la rĂ©union, durant laquelle les reprĂ©sentants de plusieurs religions ont Ă©voquĂ© le rĂŽle crucial de l’éducation pour promouvoir les valeurs universelles d’attention, de tolĂ©rance, de respect et de solidaritĂ©. Par-delĂ  les traditions, ils ont plaidĂ© en faveur d’une approche humaniste et holistique de l’éducation. La rĂ©union, la premiĂšre du genre, a Ă©tĂ© organisĂ©e afin de promouvoir le pacte mondial pour l’éducation lancĂ© par le Pape en 2019, vaste alliance qui rassemble tous les acteurs de l’éducation pour façonner l’avenir de notre planĂšte. « Chaque changement nĂ©cessite un parcours Ă©ducatif pour faire mĂ»rir une nouvelle solidaritĂ© et une sociĂ©tĂ© plus accueillante Â», a dĂ©clarĂ© le pape François. « Nous voulons ĂȘtre un stimulant pour une action Ă©ducative renouvelĂ©e qui puisse faire grandir la fraternitĂ© universelle. Aujourd’hui, nous voulons que nos traditions religieuses renforcent leur mission d’éduquer chaque personne dans son intĂ©gralitĂ©, c’est-Ă -dire sa tĂȘte, son cƓur, ses mains et son Ăąme. Â» Le pape François a soulignĂ© la responsabilitĂ© qui incombe aux religions d’encourager la coexistence pacifique, le dialogue et le respect mutuel. « Si, par le passĂ©, au nom de la religion, les minoritĂ©s ont Ă©tĂ© discriminĂ©es, nous voulons aujourd’hui ĂȘtre les dĂ©fenseurs de l’identitĂ© et de la dignitĂ© de chaque personne et apprendre aux jeunes Ă  accueillir chacun sans discrimination. Si, par le passĂ©, les droits des femmes, des mineurs et des plus faibles n’ont pas toujours Ă©tĂ© respectĂ©s, nous nous engageons aujourd’hui fermement Ă  dĂ©fendre ces droits et Ă  apprendre aux jeunes Ă  s’exprimer pour ceux qui n’ont pas les moyens de faire entendre leur voix. L’éducation nous engage Ă  rejeter et Ă  dĂ©noncer toute atteinte Ă  l’intĂ©gritĂ© morale et physique de chacun Â», a-t-il poursuivi. Affirmant que « la nature ne pardonne jamais Â», le Saint-PĂšre a insistĂ© sur la responsabilitĂ© Ă©cologique. « Si nous avons autrefois tolĂ©rĂ© le pillage de notre maison commune, aujourd’hui, nous devons nous former, ainsi que les nouvelles gĂ©nĂ©rations, Ă  un style de vie plus durable du point de vue Ă©cologique. Â» Mme Giannini a rappelĂ© le puissant appel Ă  une responsabilitĂ© partagĂ©e lancĂ© par les jeunes lors du sommet prĂ©-COP de Youth4Climate, qui s’est tenu le 29 septembre Ă  Milan. Pour clore la rĂ©union, elle a indiquĂ© que les dĂ©clarations des responsables religieux faisaient Ă©cho Ă  la vision humaniste de l’éducation qui Ă©tait celle de l’UNESCO, soulignant que les enseignants Ă©taient au cƓur du changement. « Sans enseignants bien prĂ©parĂ©s et dotĂ©s des capacitĂ©s requises, nous ne pouvons rien. Comme la pandĂ©mie de COVID-19 l’a prouvĂ©, aucun Ă©cran ni aucun appareil ne remplacera jamais un enseignant. Le facteur humain est au cƓur de l’apprentissage et de la rĂ©ussite de cet apprentissage. Â» La rĂ©union a rassemblĂ© des reprĂ©sentants de l’islam, du judaĂŻsme, du sikhisme et du jaĂŻnisme, ainsi que du Patriarcat de Constantinople, de l’Église orthodoxe russe, des Quakers, du Conseil ƓcumĂ©nique des Églises et de l’Alliance Ă©vangĂ©lique mondiale. URL:https://fr.unesco.org/news/pape-francois-transmet-lunesco-message-responsables-religieux-aux-enseignants-du-monde-entier  © UNESCO JournĂ©e mondiale des enseignants : l'UNESCO et ses partenaires appellent les gouvernements Ă  prioriser les enseignants dans la relance de l'Ă©ducation 6 octobre 2021 La rĂ©ussite de la relance de l'Ă©ducation nĂ©cessite des investissements accrus dans le bien-ĂȘtre, la formation, le dĂ©veloppement professionnel et les conditions de travail des 71 millions d'enseignants Ă  travers le monde, pour remĂ©dier aux pertes d'apprentissage et gĂ©rer les transformations imposĂ©es dans l’enseignement et l'apprentissage par la pandĂ©mie de COVID-19. Tel est le message clĂ© de la JournĂ©e mondiale des enseignants, cĂ©lĂ©brĂ©e le 5 octobre sous le thĂšme « Les enseignants au cƓur de la relance de l'Ă©ducation Â». Cette journĂ©e mondiale de mobilisation appelle les gouvernements et la communautĂ© internationale Ă  se focaliser sur les enseignants et les dĂ©fis auxquels leur profession fait face, ainsi qu'Ă  partager des politiques efficaces et prometteuses. Â« Nous rendons aujourd’hui hommage au dĂ©vouement et au courage exceptionnels des enseignants, ainsi qu’à leur capacitĂ© d’adaptation et d’innovation dans des conditions trĂšs difficiles et trĂšs incertaines. Ils sont au cƓur des efforts menĂ©s Ă  l’échelle mondiale pour la reprise de l’éducation et sont indispensables Ă  l’accĂ©lĂ©ration des progrĂšs visant Ă  faire bĂ©nĂ©ficier chaque apprenant d’une Ă©ducation inclusive, Ă©quitable et de qualitĂ©, quelles que soient les circonstances Â», soulignent dans une dĂ©claration conjointe les organisateurs de la JournĂ©e mondiale des enseignants, la Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, la Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNICEF, Henrietta Fore, le Directeur gĂ©nĂ©ral de l'Organisation internationale du travail, Guy Ryder, et le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'Internationale de l'Éducation, David Edwards. Â« Il est temps dĂ©sormais de reconnaĂźtre le rĂŽle exceptionnel que jouent les enseignants et de leur accorder la formation, le perfectionnement professionnel, le soutien et les conditions de travail dont ils ont besoin pour dĂ©ployer leur talent. La reprise de l’éducation ne pourra aboutir que si elle est conduite main dans la main avec les enseignants, c’est-Ă -dire en leur donnant la parole et la possibilitĂ© de participer Ă  la prise de dĂ©cisions Â». Alors qu'au 30 septembre les Ă©coles ont totalement rouvert dans 124 pays, elles n’ont que partiellement rouvert dans 44 pays et restent complĂštement fermĂ©es dans 16 autres. Ces chiffres montrent Ă  la fois la nĂ©cessitĂ© de prendre en compte la santĂ© et le bien-ĂȘtre des enseignants Ă  mesure que les Ă©coles rĂ©ouvrent, mais aussi de permettre une formation professionnelle continue pour intĂ©grer et utiliser les technologies Ă©ducatives. Selon les Ă©tudes de l'UNESCO, 71 % des pays ont donnĂ© la prioritĂ© aux enseignants dans leurs campagnes de vaccination, mais seulement 19 pays les ont inclus dans la premiĂšre phase de ces campagnes, tandis que 59 ne leur ont pas donnĂ© la prioritĂ© dans leur stratĂ©gie de vaccination. Des efforts supplĂ©mentaires sont nĂ©cessaires pour soutenir les enseignants dans la transition vers l'enseignement hybride et Ă  distance. Selon le sondage mondial rĂ©alisĂ© en 2021 par l'UNESCO, l'UNICEF, la Banque mondiale et l'OCDE publiĂ© en juillet dernier :  En 2020, 40 % des pays ont formĂ© les trois quarts de leurs enseignants, ou davantage, aux mĂ©thodes d'enseignement Ă  distance et Ă  l'usage efficace des nouvelles technologies. Seulement six pays sur dix ont fourni aux enseignants un perfectionnement professionnel pour qu’ils puissent apporter un soutien psychologique et Ă©motionnel. À peine plus de la moitiĂ© des pays (58 %) ont fourni aux enseignants des programmes prĂ©vus pour l'apprentissage Ă  distance, tandis que 42 % d’entre eux leur ont fourni des outils informatiques et une connexion internet Les perturbations de l'Ă©ducation causĂ©es par la crise de la COVID-19 ont rĂ©vĂ©lĂ© le rĂŽle crucial des enseignants dans la continuitĂ© pĂ©dagogique. Ils ont Ă©tĂ© au cƓur de la rĂ©ponse Ă©ducative : qu’il s’agisse de tirer parti des nouvelles technologies de façon crĂ©ative, d’apporter un soutien socioĂ©motionnel Ă  leurs Ă©lĂšves ou de fournir Ă  ceux qui Ă©taient en difficultĂ© des kits de matĂ©riel pĂ©dagogique Ă  emmener chez eux. Mais cette crise a Ă©galement mis en lumiĂšre les dĂ©fis majeurs auxquels la profession enseignante est confrontĂ©e, notamment le manque de formation pour l’enseignement en ligne et l'apprentissage Ă  distance, une charge de travail accrue en raison des cours donnĂ©s en demi-groupes, de l'enseignement hybride ainsi que les questions de santĂ© et de sĂ©curitĂ© au travail. Placer les enseignants au cƓur de la relance de l'Ă©ducation nĂ©cessitera de renforcer leurs effectifs dans certains pays. Selon le sondage ci-dessus, 31 % des 103 pays ont recrutĂ© des enseignants supplĂ©mentaires en prĂ©vision de la rĂ©ouverture des Ă©coles, cependant, les Ă©carts mondiaux restent considĂ©rables. Au total, il faudrait 69 millions d'enseignants en plus Ă  travers le monde pour assurer l'enseignement primaire et secondaire d'ici Ă  2030 (ODD 4.1). Selon les prĂ©visions, l’Afrique subsaharienne devra recruter 15 millions d'enseignants du primaire et du secondaire d'ici 2030. Pour cĂ©lĂ©brer la JournĂ©e mondiale des enseignants 2021, les organisateurs et partenaires, dont la Banque mondiale, la Fondation Hamdan, l'Équipe spĂ©ciale internationale sur les Enseignants pour Éducation 2030 (TTF), des organisations de la sociĂ©tĂ© civile et des membres de la Coalition mondiale pour l'Ă©ducation, organiseront des Ă©vĂ©nements mondiaux et rĂ©gionaux ainsi qu'une campagne de mobilisation Ă  laquelle le RĂ©seau mondial UNESCO des villes apprenantes participera. Cette sĂ©rie d'Ă©vĂ©nements, qui s'Ă©tendra sur cinq jours, comprendra des tables rondes, des webinaires et des sessions de formation en ligne pour Ă©valuer les mesures politiques, les faits et les pratiques innovantes pour fournir aux enseignants le soutien dont ils ont besoin pour une relance rĂ©ussie, une Ă©ducation rĂ©siliente et rĂ©inventĂ©e dans un monde postpandĂ©mique et pour avancer dans l'accomplissement de l'ODD 4. URL:https://fr.unesco.org/news/journee-mondiale-enseignants-lunesco-ses-partenaires-appellent-gouvernements-prioriser  © Equitas Programme de formation aux droits humains de l’Afrique de l’Est 1 octobre 2021 Le Programme de formation aux droits humains de l’Afrique de l’Est (EAHRP) est un programme de formation rĂ©gional qui offre une occasion unique aux travailleuses-eurs, dĂ©fenseuses-seurs, activistes et Ă©ducatrices-teurs des droits humains provenant d’organisations de la sociĂ©tĂ© civile, d’institutions et d’agences gouvernementales, d’approfondir leur comprĂ©hension des droits humains et du rĂŽle essentiel de l’éducation aux droits humains dans la rĂ©alisation et le maintien du changement social. DĂ©veloppĂ© en partenariat avec des personnes de toute l’Afrique de l’Est ayant participĂ© aux programmes d’Equitas, le but de l’EAHRP est de renforcer la capacitĂ© d’un groupe rĂ©gional d’organisations et d’institutions de dĂ©fense des droits humains Ă  utiliser une approche fondĂ©e sur les droits humains (AFDH) pour faire avancer l’égalitĂ© de genre et les droits humains par le biais de l’éducation aux droits humains (EDH), dans le but de construire une culture globale des droits humains. 7e Ă©dition de l’EAHRP 2022 – Date limite pour appliquer : 17 octobre 2021 L’EAHRP rassemble normalement des participant-e-s de toute l’Afrique de l’Est pour une expĂ©rience d’apprentissage de deux semaines. Cependant, en raison des dĂ©fis permanents autour de la COVID-19, Equitas a travaillĂ© avec des partenaires pour mettre en place des sessions de formation nationales au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda respectivement pour l’EAHRP 2022 : Kenya : 20 fĂ©vrier – 4 mars 2022, mis en oeuvre par Women’s Empowerment Link (WEL) Tanzanie : 13 – 25 mars 2022, mis en Ɠuvre par TUSONGE Ouganda : 27 mars – 8 avril 2022, mis en Ɠuvre par la Fondation pour le dĂ©veloppement rural intĂ©grĂ© L’objectif du Programme de formation aux droits humains de l’Afrique de l’Est (EAHRP) est de renforcer la capacitĂ© d’un bassin rĂ©gional d’organisations et d’institutions de dĂ©fense des droits humains Ă  utiliser une approche fondĂ©e sur les droits humains (HRBA) afin de faire progresser l’égalitĂ© de genre et les droits humains Ă  travers l’éducation aux droits humains (EDH), dans le but de bĂątir une culture mondiale des droits humains. En ce sens, le programme met fortement l’accent sur le transfert des apprentissages et sur les activitĂ©s de suivi. Les participants au programme Ă©laborent un plan individuel pour mettre leur apprentissage en action dans le cadre de la formation. Par consĂ©quent, lors de la soumission de leur candidature, les organisations et les personnes dĂ©signĂ©es doivent rĂ©flĂ©chir Ă  la maniĂšre dont le transfert des connaissances pourrait avoir lieu au sein et au-delĂ  de l’organisation aprĂšs le programme. Les inscriptions pour la 7e session sont maintenant ouvertes : Appliquez avant le 17 octobre 2021 Vous trouverez tous les document nĂ©cessaires ci-dessous (en anglais seulement) : EAHRP 2022 Information Guide Application Form Memorandum of Agreement *Pour toute question concernant l’EAHRP, veuillez envoyer un courriel Ă  eahrp2022[at]equitas.org. URL:https://equitas.org/fr/ou-nous-travaillons/afrique-de-lest/programme-regional/ ⓒ UNESCO Afghanistan : l'UNESCO souligne les principaux dĂ©fis en matiĂšre d'Ă©ducation, de science et de culture dans le pays 13 septembre 2021 L'Afghanistan se trouve Ă  un tournant de son histoire. Pour le pays, comme pour l’ensemble de la rĂ©gion, il est essentiel que les progrĂšs rĂ©alisĂ©s au cours des vingt derniĂšres annĂ©es, en termes de droits de l'homme, d'Ă©ducation et de normes internationales, perdurent. Depuis 2002, l'UNESCO et ses partenaires afghans et internationaux ont menĂ© plusieurs programmes Ă  l'Ă©chelle nationale pour rĂ©former le systĂšme Ă©ducatif, protĂ©ger le patrimoine culturel, accroĂźtre les capacitĂ©s scientifiques et assurer la sĂ©curitĂ© des journalistes. GrĂące Ă  ces initiatives l'Afghanistan a accompli des progrĂšs considĂ©rables et a connu un dĂ©veloppement significatif. Les progrĂšs accomplis par l’Afghanistan sont les suivants :  Une augmentation importante du taux d'alphabĂ©tisation, de 34 % (2002) Ă  43 % (2020). Depuis 2006, avec le soutien de partenaires tels que le Danemark, le Japon, la NorvĂšge, la SuĂšde, des agences des Nations Unies et des organisations de la sociĂ©tĂ© civile de tout le pays, l'UNESCO a menĂ© le plus grand programme d'alphabĂ©tisation de l'histoire afghane : 1 242 000 apprenants, dont 800 000 femmes et filles, ont Ă©tĂ© touchĂ©s. En outre, 45.000 policiers ont Ă©tĂ© touchĂ©s et formĂ©s par des programmes d'alphabĂ©tisation. À partir de 2002, l'UNESCO a soutenu le gouvernement dans la mise en Ɠuvre d'une refonte de l'Ă©ducation Ă  l'Ă©chelle nationale. Ce processus a englobĂ© toutes les stratĂ©gies Ă©ducatives nationales y compris une analyse globale du secteur de l'Ă©ducation, une rĂ©forme du programme d'enseignement gĂ©nĂ©ral (touchant plus d'un million d'apprenants) et un plan stratĂ©gique pour l'enseignement supĂ©rieur. Il a Ă©galement permis l’avĂšnement du tout premier Institut national de planification de l'Ă©ducation.  L'UNESCO a renforcĂ© les capacitĂ©s d’action en Afghanistan, des milliers de fonctionnaires afghans ont Ă©tĂ© formĂ©s :  Dans le secteur de l'Ă©ducation, nous avons formĂ© 741 agents de planification issus des 34 provinces.  Dans le secteur de la culture, nous avons formĂ© plusieurs conservateurs et professionnels de musĂ©es, ainsi que des spĂ©cialistes de la culture capables de rĂ©aliser des inventaires et de surveiller les sites du patrimoine.  Des opĂ©rations de sauvegarde Ă  grande Ă©chelle ont Ă©tĂ© menĂ©es pour la prĂ©servation des vestiges de la vallĂ©e de Bamiyan, du Minaret de Jam. Elles ont concernĂ© d'autres monuments emblĂ©matiques de l'identitĂ© afghane dont la prĂ©servation est cruciale pour la cohĂ©sion nationale. DiffĂ©rentes initiatives culturelles ont Ă©tĂ© lancĂ©es afin de raviver le tissu culturel et la crĂ©ativitĂ© en Afghanistan, notamment le Centre culturel de Bamiyan, un lieu d’exposition et de formation, et des concours photos qui ont donnĂ© naissance en 2017 Ă  la Biennale de la photographie de Kaboul. Depuis 2018, le programme Physique sans frontiĂšres, gĂ©rĂ© par le Centre international Abdus Salam de physique thĂ©orique (CIPT) de l'UNESCO, collabore avec l'universitĂ© de Kaboul pour aider le corps enseignant Ă  Ă©laborer des programmes d'Ă©tudes en physique, notamment au niveau du premier cycle. Quelque 400 Ă©tudiants afghans sont venus de tout le pays pour suivre des cours intensifs de physique Ă  l'universitĂ© de Kaboul. Avec 1 879 mĂ©dias actifs, 203 chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision, 349 stations de radio et 1 327 organes de presse Ă©crite, l'Afghanistan dĂ©tient dĂ©sormais l'un des paysages mĂ©diatiques les plus dynamiques de la rĂ©gion. En 2020, l'Afghanistan comptait 1 741 femmes parmi ses professionnels des mĂ©dias, dont 1 139 femmes journalistes. Toutes ces rĂ©alisations montrent que la sociĂ©tĂ© afghane d'aujourd'hui est trĂšs diffĂ©rente de ce qu’elle Ă©tait il y a 20 ans. Le pays a fait des progrĂšs remarquables, ils doivent cependant ĂȘtre prĂ©servĂ©s, sinon le dĂ©veloppement du pays s'effondrera. De nombreux dĂ©fis attendent l'Afghanistan :  12 millions de jeunes et d'adultes (ĂągĂ©s de 15 ans et plus) ne savent toujours pas lire et Ă©crire. Entre 2006 et 2021, 81 journalistes ont Ă©tĂ© tuĂ©s, dont 7 en aoĂ»t 2021. De septembre 2020 Ă  fĂ©vrier 2021, prĂšs d'une femme journaliste sur cinq a quittĂ© la profession, en raison des violences et menaces permanentes. L'UNESCO s'engage Ă  intensifier son soutien au peuple afghan. Compte tenu de ce qu’elle a accompli ces vingt derniĂšres annĂ©es, l'Organisation souhaite rappeler Ă  la communautĂ© internationale les dĂ©fis Ă  relever dans ses domaines de compĂ©tence, afin de servir de rĂ©fĂ©rence pour l'avenir. En savoir plus L'UNESCO suit de prĂšs l'Ă©volution de la situation en Afghanistan en accordant une attention particuliĂšre aux questions concernant le droit universel Ă  l'Ă©ducation, la libertĂ© d'expression et le patrimoine. Pour plus de dĂ©tails, veuillez lire nos dĂ©clarations ici :  L'UNESCO appelle Ă  garantir la libertĂ© d'expression et la sĂ©curitĂ© des journalistes en Afghanistan La Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO appelle au plein respect du droit Ă  l'Ă©ducation en Afghanistan Afghanistan : l'UNESCO appelle Ă  la protection du patrimoine culturel dans sa diversitĂ©   Pour plus d'informations, merci de contacter le service de presse de l'UNESCO : Clare O’Hagan URL:https://fr.unesco.org/news/afghanistan-lunesco-souligne-principaux-defis-matiere-deducation-science-culture-pays © UIL-UNESCO Rejoignez le RĂ©seau mondial UNESCO des villes apprenantes ! 6 septembre 2021 Les candidatures sont ouvertes du 1er septembre au 1er novembre 2021. From 1 September to 1 November 2021, cities from UNESCO Member States are invited to apply for membership in the UNESCO Global Network of Learning Cities (GNLC). Du 1er septembre au 1er novembre 2021, les villes des États membres de l'UNESCO peuvent poser leur candidature pour adhĂ©rer au RĂ©seau mondial des villes apprenantes de l'UNESCO (GNLC). Le RĂ©seau mondial des villes apprenantes de l’UNESCO (GNLC) est un rĂ©seau international orientĂ© vers l’action qui fournit inspiration, savoir-faire et bonnes pratiques. Les membres du GNLC de l’UNESCO bĂ©nĂ©ficient des avantages suivants : partage des politiques et des pratiques d’apprentissage tout au long de la vie, production et Ă©change de connaissances sur les principaux dĂ©fis et solutions, initiatives de renforcement des capacitĂ©s et de formation, participation Ă  des Ă©vĂ©nements mondiaux tels que la ConfĂ©rence internationale sur les villes apprenantes. Les 229 membres du rĂ©seau travaillent en pĂŽles sur des questions clĂ©s telles que l'Ă©ducation au dĂ©veloppement durable, l'Ă©quitĂ© et l'inclusion, la santĂ© et le bien-ĂȘtre. Pendant la pandĂ©mie de COVID-19, les villes apprenantes de l’UNESCO ont Ă©troitement collaborĂ© pour partager les bonnes pratiques, les stratĂ©gies et les activitĂ©s afin de garantir que l’apprentissage ne s’arrĂȘte pas pour les jeunes et les moins jeunes. Devenir une ville apprenante Une ville apprenante : mobilise efficacement les ressources dans tous les secteurs pour promouvoir l’apprentissage inclusif, de l’éducation de base Ă  l’enseignement supĂ©rieur revitalise l’apprentissage dans les familles et les communautĂ©s facilite l’apprentissage pour et sur le lieu de travail Ă©tend l’utilisation des technologies modernes d’apprentissage amĂ©liore la qualitĂ© et l’excellence de l’apprentissage favorise une culture de l’apprentissage tout au long de la vie Les villes membres du rĂ©seau de l’UNESCO renforcent l’autonomisation des individus et l’inclusion sociale, le dĂ©veloppement Ă©conomique et l’action culturelle ainsi que le dĂ©veloppement durable. Elles favorisent l’alphabĂ©tisation et l’éducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale, l’esprit d’entreprise, la santĂ© et le bien-ĂȘtre. Soumettez votre candidature d’ici le 1er novembre 2021 ! Les candidatures doivent ĂȘtre soumises Ă  la Commission nationale pour l’UNESCO de votre pays pour approbation et transmission Ă  l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie. Les Commissions nationales pour l’UNESCO sont invitĂ©es Ă  transmettre les demandes d‘adhĂ©sion de trois villes au maximum d‘ici le 30 novembre 2021 au plus tard. La liste des nouveaux membres du GNLC sera diffusĂ©e en fĂ©vrier 2022. Plus d'informations DĂ©pliant "Rejoignez le rĂ©seau mondial des villes apprenantes de l'UNESCO !" (anglais, français, espagnol) Formulaire et procĂ©dure de candidatureA propos du RĂ©seau mondial des villes apprenantes de l'UNESCOMembres actuels du RĂ©seau mondial des villes apprenantes de l'UNESCO ContactInstitut de l'UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vieFeldbrunnenstr. 5820148 HambourgAllemagne Courriel : learningcities@unesco.org TĂ©l : +49 40 44 80 4144Fax : +49 40 41 077 23 URL:https://uil.unesco.org/fr/apprendre-au-long-vie/villes-apprenantes/rejoignez-reseau-mondial-unesco-villes-apprenantes