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© UNESCO-UIL Un large engagement en faveur de l'éducation au développement durable conduit Espoo vers un avenir durable 1 mars 2021 Le développement durable constitue le principal paradigme de la promotion de la ville apprenante à Espoo, en Finlande, l'un des premiers membres du Réseau mondial des villes apprenantes (GNLC) de l'UNESCO à recevoir le prix de la ville apprenante de l'UNESCO, qui lui a été décerné en 2015. L'une des clés du succès de la ville est l'accent mis sur l'éducation au développement durable (EDD). Le 21 février 2021, Espoo a partagé ses réalisations avec les membres du groupe EDD du GNLC de l'UNESCO. Des fonctionnaires d'une cinquantaine de villes et des représentants de l'Institut de l'UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vie (UIL) ont également participé à l'événement. L'EDD : un travail pour tous L'un des objectifs de la ville apprenante d'Espoo consiste à donner à ses citoyens les moyens d'œuvrer pour un avenir durable en intégrant l'EDD dans des programmes de développement tels que Sustainable Espoo et Participatory Espoo. M. Markku Markkula, président du conseil municipal d'Espoo, a présenté l'histoire d'Espoo, qui décrit la stratégie de la ville visant à engager ses citoyens, ses institutions d'apprentissage, ses ONG, ses entreprises privées et ses institutions de recherche dans l’édification commune d'une ville apprenante durable. Ensuite, le maire adjoint, M. Harri Rinta-Aho, a présenté le rôle transversal joué par l'EDD dans les programmes d'éducation nationaux et locaux, et a souligné que « l'EDD n'est pas seulement une question d'éducation, mais une question qui nous concerne tous ». Pour mettre en pratique ses objectifs stratégiques, la ville a mis en place des équipes et des programmes d'EDD intersectoriels et elle intègre un esprit participatif dans toute la ville. Responsabiliser les jeunes Le Conseil de la jeunesse d'Espoo est un exemple particulièrement concluant d'engagement citoyen dans la ville. Il est composé de 40 membres élus, âgés de 13 à 18 ans, qui rencontrent régulièrement le maire et d'autres dirigeants de la ville pour discuter des questions relatives aux jeunes d'Espoo. Oscar Smith, 17 ans, chef de l'équipe de développement durable du Conseil de la jeunesse d'Espoo, a souligné l'importance de donner aux jeunes la possibilité de s'exprimer sur les décisions qui les concernent. Il a en outre souligné que « l'EDD est bien plus qu'un simple enseignement en classe » et a illustré par des exemples la manière dont le conseil de la jeunesse a soutenu l'expansion des politiques de contraception et s'est opposé aux réductions budgétaires dans le domaine de l'éducation. Toute la ville comme environnement d'apprentissage Mme Annika Forstén, responsable de la planification pour les services éducatifs et culturels d'Espoo, a fourni quelques exemples des efforts accomplis par la ville pour engager la communauté locale dans l'EDD. Pour permettre aux citoyens de co-créer et de se sentir propriétaires de leur ville, une équipe de concepteurs participatifs du service des travaux publics d'Espoo a fait participer les habitants à la planification du paysage urbain. Parmi les projets récents, figurent, par exemple, des œuvres d'art dans les passages de métro conçues avec des groupes de jeunes et un sentier de santé naturel planifié avec les résidents et les ONG. De plus, pour inculquer l'amour de la nature même aux plus jeunes résidents, les jardins d'enfants font pousser des fruits et des légumes dans les jardins urbains. La ville a également développé un jeu en ligne, My Espoo 2050, dans lequel les joueurs font l'expérience d'un avenir affecté par le changement climatique afin de les aider à comprendre les défis environnementaux et à y faire face.  La culture comme vecteur de l'EDD Mme Forstén a également expliqué comment l'appréciation de la diversité culturelle et de la contribution de la culture au développement durable sont encouragées à Espoo. Parmi les exemples, on peut citer le programme « Culture Call », dans le cadre duquel des professionnels de l'art et de la culture visitent les jardins d'enfants municipaux pour faire participer les enfants de trois à cinq ans à des projets créatifs, et les activités de la bibliothèque municipale d'Espoo, qui a reçu des prix internationaux pour ses efforts visant à fournir aux citoyens les connaissances et les compétences nécessaires pour l'avenir.  Les éducateurs sur l'ESD Les éducateurs sont bien sûr des acteurs clés dans la promotion de l'EDD. Mme Minna Kokora et Mme Marianne Leppänen, expertes en éducation de la petite enfance, ont expliqué comment le renforcement des capacités des éducateurs à Espoo est assuré par une combinaison de leadership pédagogique, de soutien pédagogique, d'outils pédagogiques et de ressources supplémentaires. Représentant le centre d'éducation des adultes d'Espoo, Mme Saana Karlsson, du centre d'éducation des adultes d'Espoo à Omnia, a expliqué comment les capacités des éducateurs d'adultes ont été renforcées grâce à un projet de développement basé sur une approche éco-sociale de l'éducation du professeur Arto O. Salonen de l'université d'Helsinki. Selon cette approche, le respect des frontières écologiques et le profond respect des droits humains déterminent les possibilités de croissance économique. Afin de mieux faire comprendre l'éducation éco-sociale aux éducateurs d'adultes, des ateliers communs ont été organisés, du matériel pédagogique a été rédigé et les compétences requises des éducateurs ont été identifiées. Le centre d'éducation des adultes d'Espoo proposed’ désormais un examen en développement durable, la durabilité fait partie des discussions annuelles de développement du personnel, et une plateforme interactive de partage d'expériences a été mise en place.  Un voyage d'apprentissage commun Le groupe EDD du GNLC de l'UNESCO continuera à identifier des exemples de bonnes pratiques et à les partager avec le réseau et au-delà afin de réaliser le potentiel de l'EDD d’être pleinement intégré aux stratégies d'apprentissage tout au long de la vie au niveau urbain. Pour plus d'informations Réseau mondial UNESCO des villes apprenantesTutoriel vidéo : Villes d'apprentissage et éducation au développement durable URL:https://uil.unesco.org/fr/apprendre-au-long-vie/villes-apprenantes/large-engagement-faveur-leducation-au-developpement-durable © Ville de Montreuil France: Appel à projets - Solidarité internationale 21 février 2021 La ville de Montreuil soutient les projets des acteurs de la solidarité internationale et de l'éducation à la citoyenneté mondialeL’action internationale de la Ville se décline dans le cadre des actions de coopération avec des collectivités étrangères et également à Montreuil, dans les quartiers, dans les associations. Parce que chaque habitant de Montreuil est aussi un citoyen européen et un citoyen du monde, il peut être un acteur de la solidarité internationale. Cet appel à projets à vocation à soutenir les actions de solidarité internationale portées par les associations montreuilloises dont c'est l'objet, promouvoir la participation des habitants aux projets de coopération, informer et sensibiliser, promouvoir l’ouverture à l’Europe et au monde. A travers cet appel à projets, la Ville de Montreuil encourage par ailleurs l'engagement des structures associatives et éducatives du territoire en faveur de l'apprentissage d'une citoyenneté mondiale qui se décline dans de nombreux projets socio-culturels, sportifs, de développement durable ... Date limite de transmission du dossier jusqu'au 1er octobre 2021. Télécharger le cahier des charges URL:https://www.montreuil.fr/actualites/detail/appel-a-projets-solidarite-internationale-edition-2021 ©  NORRAG IIPE-UNESCO lance, en collaboration avec NORRAG, un cours spécialisé en ligne intitulé « Utiliser le données et informations pour une planification de l'éducation adaptée aux crises » 19 février 2021 Risques naturels et conflits peuvent dévaster les systèmes éducatifs. Face à des risques multiples - tels que l'insécurité et les catastrophes naturelles - les enjeux sont encore plus importants. Aujourd'hui, de nombreux gouvernements, organismes humanitaires et partenaires de développement reconnaissent l’importance des stratégies de réduction des risques fondées sur des données probantes pour s'attaquer de front aux menaces, anticiper et continuer de garantir le droit à une éducation de qualité pour tous. Cela nécessite des données fiables - et en particulier concernant les personnes déplacées de force, qui sont parmi les plus marginalisées du monde.  Face à ce défi majeur, l'IIPE-UNESCO lance, en collaboration avec NORRAG, un cours spécialisé en ligne intitulé  « Utiliser le données et informations pour une planification de l'éducation adaptée aux crises » Pendant huit semaines, les participants acquerront les compétences techniques nécessaires pour utiliser les données de la collecte, du traitement et de l'analyse, et planifier l'éducation dans des contextes de crise. Le cours se déroulera du 3 mai au 25 juin. Il y aura une phase préliminaire de 10 jours débutant le 21 avril pour se familiariser avec la plate-forme virtuelle.  Qui peut postuler ?Ce cours, en anglais, est destiné au personnel des ministères de l'Éducation, au personnel des organisations humanitaires, ainsi qu’aux partenaires du développement directement impliqués dans la planification et la gestion de l'éducation. Bien que ce cours soit ouvert à tous, le nombre de places est limité. Les candidatures sont à déposer avant le 5 mars. Des bourses sont disponibles pour les participants désignés par leur ministère de l'Éducation du Kenya, de Jordanie, du Soudan du Sud, d’Éthiopie, de Guyana et d'Irak. Une version française de ce cours sera disponible à une date ultérieure.  Key information: Huit semaines plus une phase préliminaire de 10 jours. 12 heures par semaine. Frais  : 1 600 USD en inscription individuelle | 1 400 USD par personne pour une équipe de quatre. URL:http://www.iiep.unesco.org/fr/aiguisez-vos-competences-en-planification-de-leducation-sensible-aux-crises-13624 © Commission nationale Française pour l’UNESCO France: Les clubs pour l’UNESCO se mobilisent en faveur de la Saison Africa2020 14 février 2021 Initiée par le Président de la République, Emmanuel Macron, en 2017, la Saison Africa2020 est un projet panafricain et pluridisciplinaire centré sur l’innovation dans les arts, les sciences et l’entrepreneuriat. Les Clubs pour l’UNESCO s’associent à cette Saison culturelle panafricaine. Initialement prévue en 2020 et reportée en 2021 au vu du contexte sanitaire, la Saison Africa2020 « invitation à regarder et comprendre le monde d’un point de vue africain », est un projet qui met à l’honneur les femmes et cible en priorité la jeunesse. La mise en œuvre opérationnelle de la Saison est assurée par l’Institut français, opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et du ministère de la Culture. Il s’articule autour trois priorités transversales : Placer l’humain au centre, Femmes, Éducation. Des projets donnant la parole aux femmes de sociétés africaines auront lieu durant toute la Saison et réfléchiront au futur des arts, des sciences et de l’entrepreneuriat. Enfin, le volet Éducation donnera lieu à diverses initiatives entre instances gouvernementales françaises, africaines et organismes non gouvernementaux ; ceci pour créer de nouveaux outils pédagogiques à destination du corps enseignant et des jeunes. Dans le cadre de la promotion des valeurs de l’éducation à la citoyenneté mondiale et du respect de la diversité culturelle, cette Saison culturelle constitue un « laboratoire de production et de diffusion de savoirs et d’idées » entre jeunes citoyens et citoyennes de toutes les nationalités, afin de créer de nouvelles relations au monde et d’impacter les sociétés civiles de France et d’Afrique. Cette Saison accorde une place toute particulière à l’Éducation avec 274 projets labellisés Africa2020. Le volet Éducation de cette politique culturelle est une opportunité de proposer des pistes de formations pluridisciplinaires aux enseignants et comporte donc l’organisation d’ateliers thématiques, de journées de formation et d’une Journée de l’Innovation pédagogique (avril 2021). Depuis 70 ans, les Clubs pour l’UNESCO dans le monde apportent une contribution essentielle à la réalisation des objectifs de l’UNESCO et favorisent la visibilité de l’UNESCO dans la société civile. Associations à but non lucratif, les Clubs sont accrédités par les Commissions nationales et leurs actions visent à mettre en exergue les orientations fondatrices de l’UNESCO en faveur de l’éducation culturelle pour assurer un développement durable. Aujourd’hui, les Clubs de l’UNESCO manifestent leur soutien au volet Éducation de la Saison culturelle Africa2020, dans le cadre d’un partenariat stratégique avec le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports. Nous vous invitons à découvrir un projet de cette Saison en partenariat avec le Lycée des métiers Sainte Marie de Saint-Sernin (Toulouse), le Club pour l’UNESCO Floconville et l’établissement Sainte Jeanne d’Arc Dakar, établissement scolaire bi-culturel français & sénégalais homologué par le ministère de l’Éducation nationale. Le Club pour l’UNESCO Floconville soutient le projet intitulé « Te vois-tu comme je te vois ? ». Ce projet vise à « mieux faire connaître l’Afrique contemporaine en développant la coopération entre la France et le Sénégal grâce à la découverte des tissus wax », tissus culturels dont l’étude, dans le secteur de la recherche en Mode en France, est incarnée par Mme. Anne Grosfilley, docteur en anthropologie, spécialisée dans les problématiques identitaires soulevées par le textile et la mode en Afrique. Nous vous invitons à suivre les avancées de ce partenariat pour l’Éducation entre les clubs pour l’UNESCO, la France et l’Afrique sur la page dédiée : https://www.education.gouv.fr/la-saison-africa2020-12296 Les clubs pour l’UNESCO se mobilisent en faveur de la Saison Africa2020 : https://www.facebook.com/Association-Floconville-Club-Unesco-450319942010590 Bonne saison culturelle panafricaine à toutes et à tous ! URL:https://unesco.delegfrance.org/La-Saison-Africa2020-la-defense-de-la-diversite-a-l-honneur-en-2021-3932 © Grand Besançon Appel à projets pour des projets internationaux 14 février 2021 La Ville de Besançon encourage et soutient les acteurs bisontins de la société civile souhaitant mener un projet international. A ce titre, le service Relations internationales a mis en place plusieurs dispositifs d’aide financière, selon le contexte des projets menés. Depuis plusieurs années, la Ville de Besançon aide au financement de certains projets associatifs internationaux par le biais d’un appel à projets annuel, d’un montant de 10 000 € en 2021. Sont concernés : les projets de développement ayant un intérêt à la fois pour les populations locales au Sud et pour le territoire bisontin, ainsi que les projets d’éducation à la citoyenneté mondiale à Besançon, pour leurs vertus de sensibilisation. Ce dispositif participe à créer les conditions d’une meilleure connaissance mutuelle et d’une citoyenneté active. Vous êtes une association loi 1901 à but non lucratif, ayant son siège sur le territoire bisontin et vous avez un projet de solidarité internationale ou d’éducation à la citoyenneté ?Reportez-vous au règlement de l’appel à projets 2021 (Pdf) pour savoir si votre projet est éligible à l’appel à projets de la Ville de Besançon. Si c’est le cas, vous pouvez télécharger votre dossier de demande de subvention : Projets de solidarité internationale (.doc) Projets d’Education à la Citoyenneté Mondiale (.doc) Ainsi que le Compte rendu technique et financier final (.doc) Le dossier complet doit être adressé avant le 31 mars 2021 :par courrier à :Ville de BesançonService des Relations Internationales2, rue Mégevand25034 Besançon CedexOu par courriel : secretariat.relations-internationales@besancon.fr Pour toute information complémentaire, contacter : 03 81 61 50 27 URL:https://www.grandbesancon.fr/demarche-administrative/les-subventions-appel-a-projets-pour-des-projets-internationaux/?fbclid=IwAR1HFQfTY0BsdPpPtuIH4ehKNeakeuHM0kxrpwAwiqCPOql3swPQdftPuDA © UNESCO Une nouvelle étude de l’UNESCO révèle qu’une majorité de pays ne garantit pas le droit à l’enseignement préprimaire 7 février 2021 Une nouvelle étude de l’UNESCO sur le droit à l’enseignement préprimaire montre que, dans deux tiers des pays du monde, il n’existe aucune disposition juridique assurant la gratuité et le caractère obligatoire de l’enseignement préprimaire. Sur les 193 pays couverts par l’étude, 63 ont adopté des dispositions juridiques assurant la gratuité de l’enseignement préprimaire, et 51 l’ont rendu obligatoire dans leur cadre juridique national. « Nous sommes préoccupés par la situation de l’enseignement préprimaire sur le plan des droits juridiques et par le fait que trop peu de pays l’ont consacré en tant que droit », déclare Borhene Chakroun, Directeur de la Division de l’UNESCO pour les politiques et les systèmes d’apprentissage tout au long de la vie. Malgré la lenteur du rythme d’adoption de cadres juridiques, l’étude indique que le nombre d’inscriptions dans l’enseignement préprimaire a augmenté partout dans le monde depuis 1999, avec une accélération à partir de 2010. Toutefois, un enfant sur deux ne reçoit toujours pas d’enseignement préprimaire à l’heure actuelle. L’éducation et la protection de la petite enfance (EPPE) sont de plus en plus reconnues comme essentielles à la réalisation d’un large éventail de droits éducatifs, sociaux et économiques. Elles permettent à tous les enfants, y compris les plus vulnérables, de commencer l’école sur un pied d’égalité avec leurs pairs, et contribuent à améliorer la réussite scolaire et l’équité sociale. L’étude révèle que les pays où l’enseignement préprimaire est gratuit et obligatoire ont un taux supérieur de bien-être de la petite enfance. Il ressort des études de cas que l’instauration de l’enseignement préprimaire gratuit et obligatoire pourrait avoir une incidence sur la qualité de l’éducation dans certains pays en raison du niveau de préparation des enseignants, et que la formation de ces derniers pourrait être affaiblie par l’élargissement soudain de l’enseignement préprimaire. Il est par conséquent primordial d’assurer le renforcement des capacités des établissements de formation des enseignants et de recruter un personnel enseignant formé au niveau préprimaire. En mettant en avant une approche fondée sur les droits de la mise en œuvre de l’enseignement préprimaire, l’étude entend compléter la documentation existante sur la cible 2 de l’Objectif de développement durable 4, qui porte principalement sur les résultats en matière de politique. Sur la base de ses conclusions, l’étude propose aux décideurs un ensemble de leviers favorisant l’intégration de l’éducation préprimaire et de la petite enfance, en tant que droit de la personne, dans les objectifs d’éducation et de développement à long terme. Lire également la note de sensibilisation qui accompagne l’étude et en présente les principales conclusions Le 28 janvier 2021, l’UNESCO organise un dialogue novateur sur l’éducation et la protection de la petite enfance afin d’engager les dirigeants mondiaux, les décideurs politiques et les autres parties prenantes de l’EPPE dans une stratégie de partenariat mondial. La réponse à la pandémie de COVID-19 a relativement négligé les jeunes enfants, qui sont devenus les principales victimes de cette crise, du fait de ses conséquences permanentes sur leur éducation et leur bien-être. Photo: fotorawin/Shutterstock.com URL:https://fr.unesco.org/news/nouvelle-etude-lunesco-revele-quune-majorite-pays-ne-garantit-pas-droit-lenseignement ⓒ UNESCO L'UNESCO s'engage dans la dynamique de l'action mondiale de la jeunesse contre le changement climatique 17 novembre 2020 Photo : Un grand groupe de jeunes, y compris de jeunes membres du programme sur l’Homme et la biosphère (MAB Youth) de l'UNESCO, s'est réuni lors de la COP25 à Madrid en 2019 pour assister au lancement du Réseau de jeunesse de l'UNESCO pour l'action climatique (YoU-CAN) Les résultats de l'enquête « Le monde en 2030 » de l'UNESCO montrent que le changement climatique est le sujet le plus important que le monde doit aborder au cours de la prochaine décennie. Pour l'UNESCO, cela signifie qu'il faut redoubler d'efforts dans son action en faveur du climat et adapter son mode opératoire afin de trouver des moyens nouveaux et innovants d'aborder ce problème. Le réseau de jeunesse de l’UNESCO pour l'action climatique (YoU-CAN) peut aider l'UNESCO dans cet effort, en tant que pôle de connaissances, réseau de partenaires potentiels, source de projets innovants et ressource pour des solutions climatiques transdisciplinaires. Le renforcement des partenariats stratégiques et l’engagement significatif avec les jeunes sont des objectifs additionnels – des moyens complémentaires pour rendre l'UNESCO plus dynamique, plus agile et plus engagée. Né du groupe de travail sur les partenariats de la Transformation Stratégique et officiellement lancé en décembre dernier lors de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP25) à Madrid, YoU-CAN est un excellent exemple de la manière dont une approche innovante peut aider à mettre cela en pratique. Peter Dogsé, Coprésident de l'équipe spéciale de l'UNESCO sur le changement climatique, explique : "L'ambition derrière YoU-CAN est de promouvoir et de soutenir les réseaux d'action climatique des jeunes dans le monde. Les jeunes conduisent progressivement le changement nécessaire et YoU-CAN reconnaîtra et soutiendra leur mobilisation et leur plaidoyer face à la crise climatique". L'appropriation du projet par un groupe de jeunes aux profils variés Le succès de l'engagement des jeunes exige une collaboration et un partenariat significatifs. Conformément à la Stratégie opérationnelle de l'UNESCO pour la jeunesse (2014-2021), YoU-CAN vise à améliorer l'appropriation par les jeunes des activités de l'UNESCO.  "L'appropriation par les jeunes est très importante, en particulier dans la lutte contre le changement climatique. Aucune autre organisation du système des Nations unies n'offre aux jeunes autant de possibilités d'engagement. L'UNESCO peut s'appuyer sur leurs connaissances et leurs idées novatrices dans tous ses domaines de compétence et peut compter sur leur incroyable énergie en tant que jeunes engagés", explique Alexander Schischlik, Chef de la section "Jeunesse et sports" du Secteur des sciences sociales et humaines. À cette fin, un groupe de pilotage ad hoc composé de représentants de réseaux de jeunesse a été mis en place en juillet 2020, à la suite de consultations avec les secteurs et les bureaux de l'UNESCO sur le terrain et d'un processus de sélection approfondi mené par l'équipe du projet YoU-CAN. Ce groupe de pilotage est composé de trois représentants par région et respecte les priorités de l'UNESCO, à savoir l'égalité des sexes et l'Afrique, ainsi que les petits États insulaires en développement parmi ses groupes prioritaires. Accompagné par le Secrétariat de l'UNESCO, son rôle est de mener à bien l'opérationnalisation de YoU-CAN jusqu'à ce qu'il soit officiellement remplacé par un organisme élu par les jeunes pour diriger le réseau. "L'urgence climatique est l'urgence de tous. Nous n'avons qu'une seule planète, qu’une seule maison où nous pouvons vivre. Il est temps de passer des paroles aux actes. Les connaissances, l'expertise et le dynamisme des jeunes sont parmi nos plus grands atouts, et font que nous sommes les plus aptes à construire un futur résilient. Cet avenir commence avec nous aujourd'hui. En tant qu'équipe jeune et multidisciplinaire, nous avons l’opportunité de faire de YoU-CAN un outil novateur et complet pour renforcer la voix des jeunes et relever les défis climatiques". - Déclaration du groupe de pilotage ad hoc de YoU-CAN Le groupe de pilotage dirigé par des jeunes a commencé ses travaux en août 2020 et mettra en place une direction stratégique, une structure de gouvernance et un plan d'opération pour YoU-CAN. Les profils variés de ces quinze jeunes professionnels, scientifiques, activistes, étudiants et volontaires, apportent une expertise complémentaire précieuse pour développer un réseau qui réponde aux besoins sur le terrain. Photo : Groupe de pilotage ad-hoc de YoU-CAN (de gauche à droite et de haut en bas): Neeshad Shafi, Curmira Gulston, Daniel Mahadzir, Ana Karen Proa, Irène Colonna d’Istria, Chamsia Ibrahim, Ismail Farjia, Robert Sakic Trogrlic, Joy Chiadika, Alejandro Quecedo del Val, Meng Wang, Gabriela Martínez Mendieta, Malek Abidi, Toru Tanigaki, Michèle Okala Abega. Trouver des solutions avec les jeunes  "YoU-CAN est essentiel. Les jeunes sont le pilier de l'UNESCO et ils seront son avenir. Il est stratégiquement important que l'UNESCO nourrisse la passion et la motivation des jeunes, afin d'aider l'Organisation à sortir des sentiers battus et à trouver de nouvelles solutions aux défis mondiaux", déclare Nicole Webley, Point focal jeunesse du Secteur des sciences exactes et naturelles. Tout en renforçant une culture du partenariat promue par la transformation stratégique, YoU-CAN contribuera également à faire avancer la stratégie de l'UNESCO pour faire face au changement climatique (2018-2021). Il facilitera entre autres, le partage d’idées et de projets locaux réussis, leur transposition à plus grande échelle et la collaboration entre les réseaux et les organisations. Il est primordial d’offrir aux jeunes un espace sûr pour communiquer et proposer des solutions à un problème mondial pouvant être, dans certains cas, politiquement sensible. De plus, la mise en réseau peut être un outil pratique permettant aux jeunes de participer à ce travail important et de contourner bon nombre des défis et des inégalités auxquels ils sont confrontés. Le pouvoir des réseaux de jeunes pour aider à créer le « Prochain normal » "Reconnaître que la voix des jeunes aujourd'hui est parmi les plus fortes en faveur du changement social et en particulier de l'action climatique signifie qu'il est vital de connecter ces voix et de les soutenir. L'établissement d'un tel réseau aidera le mouvement mondial de la jeunesse à conserver sa dynamique de mobilisation et d'activisme, ainsi qu'à rechercher et à mettre en œuvre des solutions pratiques au changement climatique", déclare Kristina Balalovska de l'équipe jeunesse, section "Jeunesse et sport", secteur des sciences sociales et humaines. Nombre de ces défis sont devenus évidents lors de la pandémie COVID-19. Selon l'équipe en charge du projet, deux questions fondamentales doivent être prises en compte par YoU-CAN, premièrement comment la pandémie a influencé le débat et l'action pour le climat et deuxièmement comment la Covid-19 a impacté de manière disproportionné les jeunes. Le changement climatique ne perd pas de son intensité malgré les confinements mis en place pendant la crise du COVID-19, et la lutte contre ce phénomène a été entravée par les conséquences de la pandémie. De même, la protection de l'environnement s'est détériorée dans le monde entier, sans parler des problèmes tels que l'augmentation des déchets associés aux produits à usage unique. Malgré cela, des appels ont été lancés au niveau mondial pour que la reprise après la crise soit l'occasion de « mieux reconstruire », comme la campagne « Le prochain normal » de l'UNESCO. Cet élan, qui fait suite à un soulèvement mondial de la jeunesse sur les questions climatiques, ne peut être perdu, et YoU-CAN peut être un outil incroyablement pertinent et puissant à cette fin. La COVID-19 a également permis de relever de nombreux défis auxquels sont confrontés les jeunes du monde entier, notamment l'accès précaire à l'éducation, à l'emploi et à la sécurité sociale. Les confinements mondiaux ont accru la précarité de l'emploi des jeunes, ce qui, associé à la vulnérabilité en matière de logement, de sécurité alimentaire, etc., constitue des obstacles à l'engagement efficace des jeunes dans l'action en faveur du climat. Dans le même temps, les jeunes ont également été à la tête d'actions exemplaires pour lutter contre la pandémie et ses conséquences. YoU-CAN représente un moyen opportun de relever ces défis en renforçant les réseaux de soutien qui relient les jeunes de tous les milieux et en valorisant leur travail. "L'engagement des jeunes dans l'action pour le climat est plus fort – et plus important – qu'il ne l'a jamais été. Partout dans le monde, les jeunes contribuent activement aux mesures de relance et appellent les gouvernements, le secteur privé et la communauté internationale à changer les choses. Ils sont les moteurs d'un avenir durable, et leur faculté d'accéder à des possibilités de renforcement des capacités, de mise en réseau et de collaboration est essentielle. YoU-CAN peut aider à créer de telles synergies et permettre à leurs voix d'être entendues", déclare Manon Frezouls, coordinatrice du projet YoU-CAN. L'équipe du projet YoU-CAN est une équipe intersectorielle composée de membres des secteurs des sciences sociales et humaines (SHS) et des sciences exactes et naturelles (SC). L'équipe de projet comprend Peter Dogsé, Alexander Schischlik, Kristina Balalovska, Claudia Maresia, Nicole Webley et Manon Frezouls. Les bureaux de l'UNESCO sur le terrain ont également joué un rôle essentiel dans la création de YoU-CAN et continueront à le faire pendant sa mise en œuvre. Liens utiles Réseau de jeunesse de l’UNESCO pour l’action climatique (YoU-CAN) (anglais)Déclaration de l’UNESCO sur les principes éthiques en rapport avec le changement climatiqueStratégie de l’UNESCO pour faire face au changement climatique (2018-2021)Stratégique opérationnelle de l’UNESCO pour la jeunesse (2014-2021)Changeons les esprits, pas le climat : l’UNESCO se mobilise face à la crise climatique URL:https://fr.unesco.org/news/lunesco-sengage-dynamique-laction-mondiale-jeunesse-contre-changement-climatique © UNESCO Déclaration de Séoul sur l'éducation aux médias et à l'information pour tous et par tous 4 novembre 2020 À l’occasion du 10e anniversaire de la Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information, des parties prenantes du monde entier ont affirmé de manière éclatante qu’il était urgent de renforcer les compétences des citoyens en matière d’éducation aux médias et à l’information. Le nombre d'événements festifs est passé de cent événements en 2019 à plus de trois cents événements en 2020. Les résultats des délibérations à l'ordre du jour de la Conférence principale et du Forum de l’agenda des jeunes ont été immortalisés dans la Déclaration de Séoul sur l'éducation aux médias et à l'information pour tous et par tous : une défense contre les désinfodémies. Cette Déclaration de Séoul a bénéficié d'une consultation avec près d'un millier de participants inscrits. Par le biais de la Déclaration de Séoul, les partenaires et les participants appellent à l'éducation aux médias et à l'information pour tous. Ils ont : Souligné que « l'éducation aux médias et à l'information (EMI) est une compétence essentielle pour lutter contre la désinfodémie, et que l’EMI contribue également à l'accès à l'information, à la liberté d'expression, à la protection de la vie privée, à la prévention de l'extrémisme violent, à la promotion de la sécurité numérique et à la lutte contre le discours de haine et les inégalités ». Reconnu « les efforts de l'UNESCO pour promouvoir un cadre mondial des Villes EMI afin de stimuler l'apprentissage créatif sur l’EMI dans les espaces urbains et la participation d'acteurs non traditionnels dans la promotion de l’EMI ». Appelé les responsables aux niveaux national et municipal à « s'engager à promouvoir ‘l'éducation aux médias et à l'information pour tous et par tous’ grâce à des politiques et à une allocation de ressources dans tous les domaines pertinents, notamment l'éducation, la santé, les élections, la protection de l'enfance, le climat et l'égalité des sexes, la gouvernance et la réglementation, pour ne citer que quelques exemples ». Exhorté les intermédiaires technologiques à « jouer un rôle responsable, par le biais de systèmes multipartites institutionnalisés, dans le cadre de l'effort social visant à lutter contre la désinformation et à bâtir des communautés qui sont éduquées aux médias et à l'information ». Demandé à l'UNESCO, en coopération avec d'autres agences des Nations Unies, de « maintenir l'accent sur l'inclusion des groupes défavorisés dans les engagements d'EMI et de continuer à promouvoir l'égalité des sexes en ce qui concerne l'EMI ». Lisez l'intégralité de la Déclaration de Séoul sur l'éducation aux médias et à l'information pour tous et par tous: une défense contre les désinfodémies. L'UNESCO remercie tous ses partenaires, au premier rang desquels la République de Corée pour avoir accueilli et co-organisé les événements principaux de la Semaine mondiale EMI 2020. L'UNESCO est également reconnaissante aux partisans de longue date des actions mondiales d'éducation aux médias et à l'information de l'Organisation, telles que la Commission européenne et l'Agence suédoise de coopération internationale au développement. L'UNESCO remercie chaleureusement les membres de l'Alliance EMI de l'UNESCO et tous nos autres partenaires. URL:https://fr.unesco.org/news/declaration-seoul-leducation-aux-medias-linformation-tous-tous © UNESCO Les Citoyens UNESCO pour la planète, acteurs de projets de terrain au service de la biodiversité et du développement durable 20 octobre 2020 L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture lance aujourd’hui l'initiative Citoyens UNESCO pour la planète afin d'amplifier la voix d’une centaine de projets citoyens locaux dans le monde dans des domaines clés de la biodiversité et du développement durable, notamment l'océan, l'eau et l'hydrologie, l'éducation au développement durable, les connaissances autochtones et locales.  L'UNESCO a constaté une forte augmentation du nombre et de la pertinence des projets citoyens locaux au cours de décennies de recherche scientifique sur la biodiversité, l'océanographie et l'hydrologie, et de travail de conservation dans ses sites protégés à travers le monde (réserves de biosphère, géoparcs, sites naturels du patrimoine mondial).  L'Organisation souhaite mettre en lumière et soutenir des projets citoyens locaux, innovants et reproductibles, ayant un impact vérifiable sur leur communauté et stimuler la diffusion de nouvelles idées porteuses de changement dans le monde entier. Le projet reflète la conviction que les changements dans notre relation aux écosystèmes vivants ne pourront être réalisés qu'en rassemblant les actions complémentaires des différents acteurs à tous les niveaux et en renforçant les réseaux d'individus et d'organisations engagés. C'est aussi un appel aux décideurs à agir rapidement et un rappel que ce n'est qu'ensemble que nous pouvons apporter le changement nécessaire. Citoyens UNESCO pour la planète est une entreprise collective qui réunit la Fondation botanique Klorane en tant que partenaire fondateur, l'agence numérique Adveris, Passion Pictures Paris, Twitter (for Good), des artistes dont Juan Delcan, Roxane Campoy, Desta Hailé, des étudiants et des bénévoles, ainsi que des partenaires, surnommés « Watchers »(vigies), tels que la Fondation Solar Impulse, Sparknews ou ChangeNow, qui jouent un rôle essentiel dans l'identification de projets locaux remarquables.  L'initiative enrichit la gamme étendue et croissante de programmes et de partenariats de l'UNESCO visant à protéger la biodiversité. **** Pour plus d’informations L’UNESCO pour la biodiversité URL:https://fr.unesco.org/news/citoyens-unesco-planete-acteurs-projets-terrain-au-service-biodiversite-du-developpement © UNESCO Nous devons nous unir pour relever nos plus grands défis transnationaux. 12 octobre 2020 Photo: Ho-Young Ahn, universitaire et diplomate coréen. « Quels sont les défis les plus pressants auxquels le monde doit faire face ? », interroge Ho-Young Ahn, universitaire et diplomate coréen. « Évidemment, la pandémie. Ensuite, bien sûr, le changement climatique. Les étés sont de plus en plus chauds partout, et les catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et graves. Le changement climatique me préoccupe particulièrement. Le troisième grand défi est la sécurité internationale. Les évolutions observées dans ce domaine sont de plus en plus inquiétantes. » Ces tendances, affirme Ho-Young Ahn, nous rappellent plus que jamais la nécessité d'une coopération internationale. « Prenons la pandémie, par exemple. C'est un défi transnational », poursuit Ho-Young Ahn. « Nous ne pouvons pas y répondre seuls. Bien sûr, nous pouvons essayer, mais si nous travaillons ensemble, ce sera beaucoup plus efficace. De même pour le changement climatique et les défis liés à la sécurité. Certes nous pourrions y répondre à l’échelon national, mais nous obtiendrions de meilleurs résultats en unissant nos forces. » Pour Ho-Young Ahn, le caractère transnational de ces défis est l'une des raisons pour lesquelles le multilatéralisme reste si pertinent. Alors que nous célébrons le 75e anniversaire de l'Organisation des Nations Unies, Ho-Young Ahn nous invite à réfléchir au rôle du multilatéralisme depuis la création de l’Organisation. « Réfléchissons à ce que signifie le multilatéralisme après 75 ans. La guerre n’était pas encore finie que les dirigeants du monde avaient déjà une vision de ce que serait la coopération internationale après le conflit. Et aujourd'hui, lorsque nous pensons aux défis transnationaux auxquels nous sommes confrontés, le multilatéralisme apparaît plus important que jamais. D'une manière générale, je me félicite grandement de la façon dont les Nations Unies ont fonctionné depuis 75 ans. » Au vu des résultats de l'enquête de l'UNESCO « Le monde en 2030 », il apparaît que si dans leur grande majorité les personnes interrogées pensent que la coopération internationale est indispensable pour relever les défis mondiaux, beaucoup ont également peu confiance dans la capacité du monde à y répondre. Sur ce point, Ho-Young Ahn offre quelques conseils. Plutôt que de dire que nous ne pouvons pas le faire, nous devons nous demander comment nous pouvons le faire. Tout d'abord, nous devons penser à tout ce que l'Organisation des Nations Unies a accompli depuis sa création. Rappelons-nous d’où nous partions. Nous devons ensuite proposer des solutions concrètes aux défis et les faire connaître aux citoyens du monde. -- Ho-Young Ahn Outre son rôle multilatéral, c'est par de telles solutions concrètes que l'UNESCO peut fournir des outils tangibles pour la construction de la paix. À cet égard, le mandat interdisciplinaire de l'UNESCO constitue une solide plate-forme de départ. « Dès le premier jour, la construction de la paix a été la question centrale pour l'Organisation des Nations Unies. En ce qui concerne l'UNESCO, cette question est littéralement inscrite dans son mandat qui est d’élever les défenses de la paix dans l’esprit des hommes et des femmes. Les domaines d'action de l'UNESCO que sont l'éducation, la science et la culture sont-ils distincts les uns des autres ? Je ne le pense pas. Je pense au contraire qu'ils sont indissociables. La force de l'UNESCO est de les combiner avec la paix comme objectif. » L'éducation à la citoyenneté mondiale, un outil essentiel pour des sociétés pacifiques « L'accès à l'éducation, la science et la culture doit servir à construire la paix, non à semer les graines de la haine », déclare Ho-Young Ahn. « Par exemple, après la Guerre de Corée, le pays avait d’immenses besoins. Il a concentré ses efforts sur l'éducation comme moyen de reconstruction, mais il lui manquait les ressources nécessaires. L'UNESCO est arrivée et a donné à la Corée ce dont elle avait besoin. Les manuels scolaires ont été imprimés sur des presses fournies par l'UNESCO. » Dans ses actions concrètes, l'UNESCO sert un mandat supérieur qui est la construction de la paix. Dans un contexte mondial marqué par des défis transnationaux, l'UNESCO peut s'appuyer sur l'esprit du multilatéralisme, de la coopération mondiale, pour participer à la réalisation de cet objectif. Pour ce faire, l'éducation à la citoyenneté mondiale est l'un des principaux outils à sa disposition. « L'UNESCO a promu cette idée d'éducation à la citoyenneté mondiale, et à juste titre. Mais pourquoi l'éducation à la citoyenneté mondiale est-elle importante ? Prenons par exemple le changement climatique. Le débat sur cette question tourne essentiellement autour de l’opposition entre l'économie et l'action sur le changement climatique. Cette dichotomie préoccupe beaucoup de gens, et pourtant elle n'est pas réelle ! Un moyen de le faire savoir est de renforcer l'éducation à la citoyenneté mondiale, afin que nous puissions nous considérer comme des citoyens du monde confrontés à des problèmes transnationaux. » Pour Ho-Young Ahn, un domaine dans lequel l'UNESCO pourrait se distinguer serait de plaider pour que l'éducation à la citoyenneté mondiale soit inscrite dans les programmes d'enseignement nationaux. L'UNESCO est l'une des voix les plus fiables dans le domaine de l'éducation, dit-il. Elle a donc le devoir d'aider les enfants à élargir leurs horizons et à devenir des citoyens du monde. Les enfants apprennent dans les cours d'éducation civique ce que signifie être un bon citoyen dans leurs sociétés respectives. Cet horizon doit être élargi afin qu'ils puissent devenir des citoyens transnationaux – des citoyens du monde éclairés.-- Ho-Young Ahn Être un citoyen du monde signifie comprendre que les défis contemporains sont internationaux par essence et contribuer à l'échelle mondiale à édifier des sociétés plus pacifiques, tolérantes, inclusives, sûres et durables. Ce 75e anniversaire de l'Organisation des Nations Unies nous offre l'occasion de réfléchir à cette question, et à la manière dont le multilatéralisme et la citoyenneté mondiale peuvent contribuer ensemble à faire face aux défis transnationaux. « Les défis transitionnels ne manquent pas. Et nous avons besoin de poser sur eux un regard nouveau. Peut-être pas si nouveau que cela. Nous savons depuis 75 ans que les défis auxquels nous sommes confrontés sont mondiaux. Nous devons simplement être déterminés à les relever ensemble. » URL:https://fr.unesco.org/news/nous-devons-nous-unir-relever-nos-plus-grands-defis-transnationaux