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© UNESCO L'exclusion scolaire Ă  Madagascar pendant la COVID-19 15 avril 2021 Le 4 mars dernier, l’Antenne de l’UNESCO Ă  Madagascar prĂ©sentait les rĂ©sultats de l’étude « Analyse des donnĂ©es relatives aux enfants non scolarisĂ©s et de l’impact de la pandĂ©mie COVID-19 Ă  Madagascar Â», rĂ©alisĂ©e dans le cadre de l’Initiative mondiale en faveur des enfants non scolarisĂ©s (OOSCI), par l’Institut de Statistique de l’UNESCO (ISU). Avec 258 millions d’enfants, d’adolescents et de jeunes non-scolarisĂ©s dans le monde, d’aprĂšs l’ISU, de nombreux pays sont aujourd’hui encore confrontĂ©s au manque d'Ă©ducation. C’est face Ă  ce constat que l’ISU a lancĂ© cinq Ă©tudes nationales, dont une Ă  Madagascar – un pays oĂč les textes mettent l’emphase sur la frĂ©quentation scolaire obligatoire Ă  partir de l’ñge de 6 ans. RĂ©sultats de l'Ă©tude Ă  Madagascar :Pourcentage des enfants non-scolarisĂ©s par niveaux : PrĂ©scolaire (moins de 5 ans) : 40% reprĂ©sentant entre 285 000 et 316 000 enfants Primaire : 22% Ă  27% reprĂ©sentant entre 751 000 Ă  921 000 enfants 1er cycle du secondaire : 30% Ă  40% reprĂ©sentant entre 741 000 et 1 million d’enfants 2nd cycle du secondaire : plus de 60%, soit prĂšs de 1,4 millions d’adolescents  La problĂ©matique des entrĂ©es tardives, les taux Ă©levĂ©s de redoublement et les abandons au niveau primaire figurent parmi les problĂšmes les plus importants du systĂšme Ă©ducatif malgache. Les enfants scolarisĂ©s au primaire sont plus exposĂ©s au risque d’abandon scolaire, oĂč ils ont seulement 33% de chances d’arriver Ă  la derniĂšre annĂ©e du cycle. Toutefois, une fois que les Ă©lĂšves sont arrivĂ©s au 1er cycle du secondaire, ils ont 73% de chances d’arriver Ă  la derniĂšre annĂ©e du cycle, et ceux qui atteignent le 2nd cycle du secondaire ont 87% chances d’arriver Ă  la derniĂšre annĂ©e. Les proportions des garçons non scolarisĂ©s restent supĂ©rieures Ă  celles des filles dans les groupes d’ñge de 5 Ă  14 ans, mais les filles sont plus susceptibles d’ĂȘtre non scolarisĂ©es une fois ĂągĂ©s de plus de 15 ans. Dans toutes les dimensions d’exclusion, les enfants non scolarisĂ©s sont plus gĂ©nĂ©ralement issus des mĂ©nages les plus pauvres, des orphelins, des enfants en situation d’handicap, et habitent en milieu rural ou dans certaines rĂ©gions du sud et du sud-ouest du pays. Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’exclusion scolaire. Au niveau des mĂ©nages, les difficultĂ©s Ă©conomiques du mĂ©nage, la faible perception des avantages directs de l’éducation combinĂ©e avec le besoin de main d’Ɠuvre dans les activitĂ©s agricoles ou dans le gardiennage des troupeaux, particuliĂšrement pour les garçons, expliquent une partie importante du phĂ©nomĂšne de la non scolarisation des enfants. Les mariages prĂ©coces sont par contre des sources d’abandon scolaire pour les jeunes filles. Du cĂŽtĂ© des Ă©coles, le coĂ»t des Ă©tudes, l’éloignement de l’école et l’existence des Ă©coles Ă  cycle incomplet avec une discontinuitĂ© d’offre Ă©ducative, la faible qualification des enseignants, et l’existence des enseignants communautaires payĂ©s par les parents influencent une part importante de la non-scolarisation et des abandons scolaires. Ces donnĂ©es ont Ă©tĂ© collectĂ©es en Ă©troite collaboration avec le MinistĂšre malgache de l'Ă©ducation nationale, le MinistĂšre de l'enseignement technique et professionnel et l'Institut national de la statistique de Madagascar. Elles seront prises en considĂ©ration aux fins de politique et de planification et pour faciliter les synergies entre les diffĂ©rents acteurs impliquĂ©s. URL:https://fr.unesco.org/news/lexclusion-scolaire-madagascar-covid-19 © UNESCO Open University of China a reçu un Prix UNESCO pour son utilisation de l’IA pour autonomiser les apprenants ruraux 13 avril 2021 Le programme « Un Ă©tudiant par village Â» de l’Open University of China (OUC) est l’un des laurĂ©ats du Prix UNESCO-Roi Hamad Bin Isa Al-Khalifa pour l’utilisation des TIC dans l’éducation 2020. Ce programme innovant offre un exemple de la façon dont l’intelligence artificielle (IA) et les technologies associĂ©es peuvent crĂ©er des possibilitĂ©s Ă©ducatives de qualitĂ© pour les apprenants des rĂ©gions Ă©loignĂ©es et amĂ©liorer le dĂ©veloppement social et Ă©conomique des communautĂ©s rurales. Le programme a Ă©tĂ© créé en 2004 avec le soutien du MinistĂšre chinois de l’Éducation, en rĂ©ponse Ă  la pĂ©nurie de ressources dans l’enseignement supĂ©rieur et Ă  la lenteur du dĂ©veloppement Ă©conomique dans les zones rurales et Ă©loignĂ©es de la Chine. Depuis cette date, il a non seulement amĂ©liorĂ© les infrastructures Ă©ducatives locales et mis en place des programmes d’apprentissage Ă  distance, mais il a aussi intĂ©grĂ© les techniques d’IA et de rĂ©alitĂ© virtuelle (VR), amĂ©liorant ainsi considĂ©rablement l’expĂ©rience et l’engagement des apprenants. Apprentissage mobile et salles de classe intelligentes S’efforçant d’offrir des expĂ©riences d’apprentissage de qualitĂ©, l’OUC a mis en place plus de 500 salles de classe basĂ©es sur le cloud et intelligentes dans les zones les plus pauvres de 31 provinces, municipalitĂ©s et rĂ©gions autonomes. Des environnements d’apprentissage en ligne et hors ligne ont Ă©tĂ© créés Ă  l’intention des apprenants locaux et les contenus ont Ă©tĂ© adaptĂ©s Ă  leurs besoins. « Comme les rĂ©sidents locaux travaillent principalement dans l’agriculture, la sylviculture, l’élevage et la pĂȘche, l’UniversitĂ© a dĂ©veloppĂ© des ressources d’apprentissage facilement accessibles en tout lieu grĂące aux applications mobiles, y compris lorsqu’ils travaillent dans les champs ou Ă  la ferme » explique Hou Songyan, chercheur associĂ© Ă  l’OUC. Huang Haiyang, Ă©tudiant du comtĂ© de Tiandong dans la rĂ©gion autonome du Guangxi, a partagĂ© son expĂ©rience des changements apportĂ©s par les outils dans son travail. « Comme je peux consulter les informations et les connaissances connexes depuis mon smartphone, je sais plus facilement comment lutter contre les insectes avant qu’ils ne fassent des dĂ©gĂąts sur mes arbres fruitiers Â» dit-il. « Et quand je ne sais pas comment utiliser le pesticide, je peux me rendre dans les salles de classe intelligentes pour demander de l’aide Ă  mon tuteur en ligne. » Depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie de COVID-19, ces salles de classe ont organisĂ© plus de 2 000 sessions d’enseignement en direct pour plus de 270 000 participants. Il y a aussi eu 300 cours en ligne supplĂ©mentaires et 100 000 « mini-confĂ©rences » ont aussi Ă©tĂ© ouvertes au grand public. À ce jour, la sĂ©rie de confĂ©rences a gĂ©nĂ©rĂ© prĂšs de 100 000 vues. Utiliser l’IA pour crĂ©er des environnements d’apprentissage adaptatifs La plate-forme d’apprentissage intelligente permet aux enseignants de crĂ©er pour les Ă©tudiants des plans d’apprentissage personnalisĂ©s, en fonction du profil de chaque apprenant, et d’analyser leurs progrĂšs grĂące au Big Data. Ă€ l’aide de l’IA, la plate-forme oriente les Ă©tudiants vers diffĂ©rents parcours d’apprentissage. Elle peut distinguer les intentions des apprenants par une analyse vocale et sĂ©mantique et elle est capable de leur envoyer des textos pour rĂ©pondre Ă  leurs questions et les aider dans leurs Ă©tudes. Elle allĂšge Ă©galement la charge de travail des enseignants en rĂ©alisant un plus grand nombre de tĂąches routiniĂšres. Les Ă©valuations automatiques et la notation automatisĂ©e des essais fournissent aux Ă©tudiants une Ă©valuation instantanĂ©e et elles leur indiquent des ressources d’apprentissage pertinentes. « Cela me fait gagner beaucoup de temps et je peux donc consacrer davantage de temps Ă  prĂ©parer mes cours, Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  faire des recherches, etc. Â» explique Li Ganged, enseignant Ă  l’OUC. « La notation automatisĂ©e des essais est efficace car je ne suis pas obligĂ©e de noter ces devoirs moi-mĂȘme, mais je peux avoir une idĂ©e claire des points sur lesquels les apprenants ont besoin d’aide. »  En outre, la rĂ©alitĂ© virtuelle (VR) est en cours d’intĂ©gration dans les programmes. Non seulement elle permet d’illustrer et de visualiser le contenu des cours abstraits, mais elle accroĂźt aussi l’engagement et la motivation des apprenants. « Dans le cadre du programme de sylviculture, la VR peut fournir des expĂ©riences virtuelles vivantes, comme dans le monde rĂ©el, sur la taille des arbres fruitiers » explique Hou Songyan. « L’expĂ©rience de VR facilite l’apprentissage et le rend plus ludique. Â» Combler le fossĂ© entre les zones rurales et urbaines Ă€ ce jour, 29 programmes ont Ă©tĂ© mis en Ɠuvre Ă  l’aide de l’IA, couvrant plus de 1 500 centres d’étude OUC dans tout le pays. Au total, 825 827 apprenants ont Ă©tĂ© inscrits, dont 529 321 ont obtenu leur diplĂŽme. Pour Hou Songyan, l’impact des Ă©tudiants diplĂŽmĂ©s de l’OUC sur l’économie locale des zones rurales et Ă©loignĂ©es est dĂ©jĂ  visible. « Ceux qui sont diplĂŽmĂ©s des programmes et qui ont appliquĂ© leurs connaissances et leurs compĂ©tences dans le cadre de l’effort local de rĂ©duction de la pauvretĂ© rurale et du dĂ©veloppement rural ont davantage contribuĂ© au dĂ©veloppement social et Ă©conomique local. » Dans l’avenir, l’OUC va Ă©tendre son auditoire cible potentiel au-delĂ  des groupes dĂ©favorisĂ©s des rĂ©gions rurales et Ă©loignĂ©es, pour inclure tous les membres de la sociĂ©tĂ© dans la stratĂ©gie de dĂ©veloppement rural. Dans le mĂȘme temps, l’universitĂ© prĂ©voit d’offrir un plus large Ă©ventail de programmes et de diplĂŽmes, y compris une formation professionnelle de courte durĂ©e, et d’utiliser des techniques d’IA pour cartographier les connaissances, gĂ©nĂ©rer automatiquement des contenus, ainsi que la technologie d’agent conversationnel chatbot pour assurer un soutien en ligne des apprenants, 24 heures sur 24. Â« Nous pensons vraiment que l’IA fera partie intĂ©grante de l’avenir de l’éducation Â» dĂ©clare Hou Songyan. C’est un grand honneur pour l’Open University of China de recevoir ce prix. Avec cet encouragement, notre universitĂ© s’intĂ©ressera davantage Ă  l’utilisation des technologies numĂ©riques, en particulier de technologies de pointe comme le Big Data, le cloud computing, blockchain, l’IA, la 5G, etc., dans nos prestations Ă©ducatives futures, continuera Ă  fournir des programmes Ă©ducatifs de qualitĂ© aux populations des zones reculĂ©es et rurales, et s’efforcera de mettre en Ɠuvre le Programme des Nations Unies pour le dĂ©veloppement durable Ă  l’horizon 2030. Â»  Prix UNESCO pour l’utilisation des TIC dans l’éducation L’action de l’UNESCO dans le domaine des TIC dans l’éducation URL:https://fr.unesco.org/news/open-university-china-recu-prix-unesco-son-utilisation-lia-autonomiser-apprenants-ruraux ⓒ Juana medina / Cartoon movement Grandir Ă  l’heure des fake news 12 avril 2021 Jonglant d’un rĂ©seau social Ă  l’autre, les jeunes d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient s’informent dĂ©sormais sur YouTube, Instagram ou Facebook. Mais pour faire la part entre les informations fiables et les fausses nouvelles, il est urgent de dĂ©velopper une rĂ©flexion critique sur ce flot de contenus. Hadil AbuhmaidDoctorante Ă  l’école de journalisme et de communication de l’UniversitĂ© de l’Oregon, aux États-Unis, elle est coauteure du rapport annuel How The Middle East Used Social Media in 2020. Mon neveu m’a demandĂ© rĂ©cemment qui Ă©tait mon YouTubeur prĂ©fĂ©rĂ©. J’ai rĂ©pondu sans hĂ©sitation : « Aucun. Â» StupĂ©faction de l’intĂ©ressĂ© : « Mais alors, a-t-il rĂ©torquĂ©, que fais-tu toute la journĂ©e sur ton ordinateur ? Â» La rĂ©alitĂ© est que je suis une doctorante de 34 ans, pas un garçon de 11 ans. Mais sa rĂ©action est symptomatique de l’influence de plateformes comme YouTube sur de nombreux jeunes du monde entier, y compris au Moyen-Orient, rĂ©gion dont je suis originaire et que je continue d’étudier. Dans une rĂ©gion oĂč les 15-29 ans reprĂ©sentent plus de 28 % de la population, ce qui en fait une des plus jeunes rĂ©gions du monde, il n’est pas Ă©tonnant que neuf jeunes adultes sur dix utilisent au moins une plateforme de rĂ©seaux sociaux pour converser, accĂ©der aux informations et partager du contenu, comme l’indique l’enquĂȘte Arab Youth Survey de 2019. PrĂ©sence multiple sur les rĂ©seaux Â« Je consulte mes pages Facebook et Instagram Ă  peu prĂšs 50 fois par jour Â», confie Tabarek Raad, 28 ans, traductrice Ă  Bassorah, en Iraq. « J’utilise ces deux comptes pour me connecter avec mes amis et me tenir au courant de ce qui se passe dans le monde. Â» Le recours aux plateformes numĂ©riques pour connaĂźtre les derniĂšres nouvelles, regarder les « stories Â» de ses amis et y rĂ©agir, partager un contenu, ou simplement naviguer Ă  travers le flux d’informations, s’est imposĂ© partout dans le monde. Mais, pour GWI, une sociĂ©tĂ© mondiale d’études de marchĂ©, la spĂ©cificitĂ© des internautes du Moyen-Orient est qu’ils ont en moyenne 8,4 comptes sur les rĂ©seaux sociaux. EmployĂ© dans une grosse compagnie pĂ©troliĂšre Ă  Al-Ahsa, en Arabie saoudite, Mohammed Haraba, 28 ans, possĂšde neuf comptes de rĂ©seaux sociaux, dont WhatsApp, Snapchat, Instagram et Facebook. « Je consulte WhatsApp toutes les heures, sauf quand j’ai trop de travail, note-t-il. C’est la seule plateforme oĂč on puisse retrouver sa famille et ses amis. Je ne connais personne qui n’y ait pas de compte. Â» Facebook, la principale plateforme dont Mohammed Haraba se servait il y a quatre ans pour nouer des contacts, se trouve maintenant en bas de sa liste. Avec plus de sept habitants sur dix utilisant Facebook et WhatsApp, la plateforme conserve encore une forte prĂ©sence dans la rĂ©gion, dont 45 millions d’utilisateurs rien qu’en Égypte, selon Statista. Les rĂ©seaux sociaux sont dĂ©sormais la premiĂšre source d’information des jeunes de la rĂ©gion. Les statistiques de l’Arab Youth Survey montrent qu’en 2020, 79 % d’entre eux recevaient les nouvelles via les rĂ©seaux sociaux, contre seulement 25 % en 2015. « Facebook est l’une de mes principales sources d’information et de communication avec mes amis. Je la consulte plus de dix fois par jour Â», reconnaĂźt l’internaute palestinienne Pamella Hadawar, 24 ans. « Mais, selon la provenance des infos, je les vĂ©rifie auprĂšs d’autres sources et agences de presse pour m’assurer qu’elles sont exactes. Â» Ces nouvelles pratiques se sont traduites par une dĂ©saffection pour les journaux et la tĂ©lĂ©vision. Chez les jeunes Saoudiens, par exemple, la consommation d’infos tĂ©lĂ©visĂ©es a baissĂ© de prĂšs de 30 % au cours des quatre derniĂšres annĂ©es. Â« InfodĂ©mie Â» L’utilisation gĂ©nĂ©ralisĂ©e des rĂ©seaux sociaux dans la rĂ©gion a un revers : le bombardement constant d’informations rend plus difficile le filtrage des contenus. On l’a vu, les infox et la dĂ©sinformation se sont multipliĂ©es pendant la pandĂ©mie. Les fausses nouvelles se sont rĂ©pandues trĂšs rapidement sur les mĂ©dias sociaux, dĂ©clenchant une vĂ©ritable « infodĂ©mie Â». Certains se sont sentis dĂ©bordĂ©s par ce dĂ©luge d’informations. « Avant, je recevais la plupart des nouvelles sur Twitter, mais j’ai dĂ©sactivĂ© mon compte quand la pandĂ©mie a commencĂ© Â», indique Tala Zabalawi, 31 ans, spĂ©cialiste en marketing numĂ©rique Ă  Amman, en Jordanie. « C’était tellement stressant de lire ces articles sur le virus que j’ai dĂ©cidĂ© de me concentrer sur les pensĂ©es positives. Â» La soif d’informations et le moindre coĂ»t des nouvelles technologies font prĂ©sager une utilisation encore renforcĂ©e des rĂ©seaux sociaux dans la rĂ©gion. Les grandes entreprises technologiques ont rapidement tirĂ© profit de ce marchĂ© Ă©mergent. Cela a Ă©galement initiĂ© un dĂ©bat salutaire sur l’éducation aux mĂ©dias. Plusieurs organisations de la rĂ©gion proposent dĂ©jĂ  des formations et des ateliers de sensibilisation. D’autres initiatives, comme la plateforme jordanienne en langue arabe Fatabayyano, offrent des services de vĂ©rification des faits. C’est un dĂ©but. Pour que se dĂ©veloppe une rĂ©flexion critique qui permette de distinguer le vrai du faux, les faits des opinions, il faut gĂ©nĂ©raliser l’éducation aux mĂ©dias, notamment Ă  l’école. Faire bloc contre l’« infodĂ©mie » : l’UNESCO se mobilise Lectures complĂ©mentaires : La crise sanitaire, terreau fertile de la dĂ©sinformation, Le Courrier de l’UNESCO, juillet-septembre 2020DĂ©velopper l’esprit critique contre les « infaux Â», Le Courrier de l’UNESCO, juillet-septembre 2017 Abonnez-vous pour dĂ©couvrir l’actualitĂ© du Courrier. L’abonnement Ă  la version numĂ©rique est 100 % gratuit. Suivez le Courrier sur : Twitter, Facebook, Instagram URL:https://fr.unesco.org/courier/2021-2/grandir-lheure-fake-news ⓒ Shtterstock DonnĂ©es ouvertes sur les Ă©coles : mode d’emploi 12 avril 2021 Les donnĂ©es ouvertes sur les Ă©coles sont un instrument puissant. Correctement utilisĂ©es, elles peuvent favoriser le contrĂŽle des citoyens sur le transfert et l’utilisation des ressources financiĂšres, matĂ©rielles et humaines. Elles obligent les autoritĂ©s locales et scolaires Ă  rendre des comptes, elles peuvent contribuer Ă  amĂ©liorer les prestations de services, et Ă  repĂ©rer les mauvaises pratiques au sein des Ă©coles – et surtout, les donnĂ©es ouvertes sur les Ă©coles constituent un levier pour permettre aux citoyens de faire valoir leur droit Ă  une Ă©ducation de qualitĂ©. Des initiatives variĂ©es d’ouverture des donnĂ©es sur les Ă©coles ont vu le jour dans le monde. L’IIPE-UNESCO, qui conduit depuis plusieurs annĂ©es un programme de recherche sur cette question, en a examinĂ© plusieurs en profondeur. Son nouveau guide (en anglais uniquement) Ă  l’intention des dĂ©cideurs, des planificateurs et des gestionnaires de l’éducation va plus loin pour illustrer – en termes concrets et applicables – la maniĂšre de promouvoir les donnĂ©es ouvertes sur les Ă©coles de maniĂšre efficace et utilisable.  Â« Ce guide entend aussi ĂȘtre un instrument au service des acteurs de l’éducation dĂ©sireux de venir Ă  bout de la corruption, vĂ©ritable entrave Ă  l’avĂšnement d’une Ă©ducation Ă©quitable et inclusive de qualitĂ© pour tous », souligne l’auteure, Muriel Poisson, spĂ©cialiste des questions d’éthique et de corruption dans l’éducation Ă  l’IIPE. DonnĂ©es ouvertes sur les Ă©coles : ce que les planificateurs doivent savoir (en anglais uniquement): cinq questions essentielles sont abordĂ©es, depuis le choix du contenu et du format de ces donnĂ©es, jusqu’à leur utilisation en vue d’une meilleure redevabilitĂ©, en passant par les risques inhĂ©rents. Ces questions sont illustrĂ©es Ă  partir de cas concrets et de leçons tirĂ©es dans une cinquantaine de pays – de l’Australie Ă  la Zambie – et de plusieurs centaines d’entretiens avec des acteurs de la communautĂ© scolaire. Cet ouvrage dĂ©montre Ă©galement que les autoritĂ©s en charge de l’éducation ont beaucoup Ă  apprendre de l’expĂ©rience de la sociĂ©tĂ© civile dans ce domaine, et insiste sur la nĂ©cessitĂ© de passer d’une logique administrative, Ă  une approche davantage centrĂ©e sur les citoyens.  TĂ©moignages sur leur impact Ce livre rassemble des propos et des tĂ©moignages Ă©clairants, qui mettent en Ă©vidence l’impact des donnĂ©es ouvertes sur les Ă©coles : Â« Depuis la mise en place du systĂšme Dapodik, les Ă©coles ont beaucoup plus de mal Ă  gonfler leurs effectifs. Pour chaque Ă©lĂšve, elles doivent fournir beaucoup d’indicateurs, dont le contexte dĂ©mographique, le milieu familial, les rĂ©sultats scolaires, voire mĂȘme la distance entre le lieu d’habitation et l’école. La manipulation des donnĂ©es est devenue beaucoup plus difficicile. »   -- ReprĂ©sentant d’un district de province en IndonĂ©sie  Â« Avant, les dĂ©cisions concernant la gestion de l’école Ă©taient prises par quelques membres du personnel, sans impliquer vraiment ni les parents ni la communautĂ©, alors que tout le Malawi savait que c’était la porte ouverte Ă  la corruption. »   -- Responsable de projet pour l’ONG Link, au Malawi, qui a dĂ©cidĂ© d’utiliser les donnĂ©es ouvertes sur les Ă©coles pour promouvoir des approches collaboratives de la planification. Â« Depuis que nous sommes soumis Ă  des contrĂŽles, nous sommes plus vigileants. Nous gĂ©rons mieux les ressources en fonction des besoins, nous suivons une stratĂ©gie adaptĂ©e et notre gouvernance s’amĂ©liore. Les donnĂ©es montreront tout de suite si vous avez respectĂ© les rĂšgles. »   -- Enseignant du secondaire au Bangladesh Dans le mĂȘme temps, ce livre n’occulte pas les risques parfois liĂ©s Ă  la publication des donnĂ©es sur les Ă©coles : mauvaise interprĂ©tation ou simplification excessive de sujets complexes, stigmatisation possible ou concurrence entre Ă©tablissements, sans oublier les enjeux liĂ©s au respect de la vie privĂ©e, et surtout Ă  la sĂ©curitĂ©. Un responsable politique en Australie a Ă©galement soulevĂ© la question des limites intrinsĂšques des donnĂ©es : Â« Les Ă©coles sont un lieu complexe qu’il est difficile de ‘capter’ par un ensemble de donnĂ©es. Nos directeurs sont des Ă©ducateurs passionnĂ©s qui savent bien que ce que l’école apporte ne se rĂ©duit pas Ă  une liste de donnĂ©es. L’école change des vies, et l’initiative My School ne peut pas rendre compte rĂ©ellement de tout ce qui est fait. »   -- Responsable politique en Australie Sept Ă©tapes pour concevoir et mettre en Ɠuvre des initiatives relatives aux donnĂ©es ouvertes sur les Ă©coles La publication des donnĂ©es sur les Ă©coles est dĂ©jĂ  en soi une Ă©tape importante – mais elle ne suffit pas pour induire des changements profonds dans les systĂšmes Ă©ducatifs. D’autres mesures doivent ĂȘtre prises, avant et aprĂšs la publication des donnĂ©es, pour sensibiliser les citoyens Ă  l’existence de ces donnĂ©es. Pour rĂ©pondre aux questions que peuvent se poser les planificateurs, cet ouvrage propose des lignes directrices pratiques sur la maniĂšre de concevoir et mettre en Ɠuvre des politiques relatives aux donnĂ©es ouvertes sur les Ă©coles. Il inclut Ă©galement une checklist trĂšs utile, rĂ©capitulant qui est censĂ© faire quoi.  DĂ©finir un cadre d’action clair sur les donnĂ©es ouvertes : analyser les raisons justifiant l’adoption d’une politique en faveur des donnĂ©es ouvertes, clarifier les rĂŽles et les responsabilitĂ©s, et dĂ©finir les attentes en s’appuyant sur une thĂ©orie du changement. PrivilĂ©gier les donnĂ©es susceptibles d’induire des changements positifs : sĂ©lectionner les donnĂ©es les plus pertinentes sur l’état actuel des Ă©coles et privilĂ©gier les indicateurs comparables dans le temps et d’une Ă©cole Ă  l’autre. CrĂ©er un systĂšme solide de gestion de l’information : inscrire les initiatives relatives aux donnĂ©es ouvertes sur les Ă©coles dans le systĂšme d’information de gestion de l’éducation en place, organiser des formations techniques pour apprendre au personnel scolaire Ă  suivre les donnĂ©es, et diffuser les informations dans les temps. Opter pour une prĂ©sentation attractive des donnĂ©es : faire en sorte que les donnĂ©es soient accessibles en ligne et hors ligne dans un espace public oĂč chacun peut les voir facilement. Les accompagner d’explications pour Ă©viter les erreurs d’interprĂ©tation, utiliser un langage simple, et ajouter des tableaux et graphiques. Veiller Ă  ce que les donnĂ©es soient accessibles Ă  tous : envoyer les tableaux de bord sur les Ă©coles Ă  tous les directeurs, adopter des dispositions juridiques en matiĂšre de divulgation des donnĂ©es, et organiser des campagnes de sensibilisation dans les langues locales pour alerter les citoyens. Renforcer les capacitĂ©s des parties prenantes Ă  agir en fonction des informations : accroĂźtre la sensibilisation du personnel administratif et des enseignants aux grands principes des donnĂ©es ouvertes sur les Ă©coles, informer les citoyens sur leurs droits en matiĂšre d’éducation, et organiser des sĂ©ances d’information pour les Ă©lĂšves. Soutenir les efforts visant Ă  amĂ©liorer la redevabilitĂ© et lutter contre la corruption : sĂ©lectionner les donnĂ©es pouvant mettre en lumiĂšre les domaines les plus exposĂ©s aux risques de corruption, prĂ©ciser les consĂ©quences des pratiques corrompues, et faire Ă©voluer dans le temps les objectifs des initiatives relatives aux donnĂ©es ouvertes pour passer d’un outil d’information et de communication Ă  un vĂ©ritable instrument de redevabilitĂ©. Les politiques et les initiatives relatives aux donnĂ©es ouvertes sur les Ă©coles auront d’autant plus d’impact et d’efficacitĂ© dans le secteur de l’éducation qu’elles auront intĂ©grĂ© les recommandations qui prĂ©cĂšdent. Une fois les premiers jalons posĂ©s, les instigateurs de ces politiques et initiatives peuvent trouver le moyen de les faire Ă©voluer, et d’accroitre la participation des utilisateurs au fil du temps. Le livre suggĂšre par exemple d’intĂ©grer les Ă©coles privĂ©es dans les bases de donnĂ©es, de prĂ©voir des formats diffĂ©rents en fonction des supports (tĂ©lĂ©phones portables, tablettes, ordinateurs
), de mettre au point des outils interactifs pour que les utilisateurs puissent accĂ©der Ă  des prĂ©sentations plus complexes des donnĂ©es, ou encore de crĂ©er un espace dĂ©diĂ© pour les Ă©lĂšves afin qu’ils puissent discuter de problĂšmes en lien avec les donnĂ©es ouvertes sur les Ă©coles. URL:http://www.iiep.unesco.org/fr/donnees-ouvertes-sur-les-ecoles-mode-demploi-13722 © UNESCO Du discours de haine au gĂ©nocide, les leçons Ă  tirer du gĂ©nocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda 8 avril 2021 À l’occasion de la JournĂ©e internationale de rĂ©flexion sur le gĂ©nocide des Tutsis au Rwanda, commĂ©morĂ©e le 7 avril, l’UNESCO organise une journĂ©e d’échanges en ligne de 15h00 Ă  16h30, heure française (13h00-14h30, temps universel) qui peut ĂȘtre suivie Ă  partir du lien suivant. C’est en effet Ă  partir du 7 avril 1994 que le gouvernement extrĂ©miste hutu au pouvoir Ă  Kigali lançait une campagne d’extermination d’une partie de sa population, des tueries qui, en l’espace d’une centaine de jours, devaient faire plus d’un million de morts au sein de la minoritĂ© tutsie. Si cette journĂ©e est d’abord l’occasion de rendre hommage aux victimes et aux survivants, elle marque aussi un temps de rĂ©flexion sur les leçons Ă  tirer d’un acte insensĂ© afin de prĂ©venir d’éventuels futurs gĂ©nocides.  Cette rĂ©union virtuelle dĂ©butera par une dĂ©claration introductive de la Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, et de l’ambassadeur François Xavier Ngarambe, ReprĂ©sentant permanent de la RĂ©publique du Rwanda Ă  l’UNESCO. Suivra un Ă©change entre un survivant du gĂ©nocide, Freddy Mutanguha, et le Tali Nates, Directeur du Centre de l’Holocauste et du gĂ©nocide de Johannesburg. Participeront au dĂ©bat : Susan Benesch (États-Unis), Directrice du projet Dangerous ; Marcel Kabanda (France), historien et ex-PrĂ©sident d’Ibuka France ; Paul Rutayisire (Rwanda), historien. L’ambassadeur Silvia FernĂĄndez de Gurmendi (Argentine), PrĂ©sidente de Global Action Against Mass Atrocity Crimes(GAAMAC) et ancienne PrĂ©sidente de la Cour pĂ©nale internationale (CPI), fera une dĂ©claration enregistrĂ©e pour l’occasion. Alice Wairimu Nderitu, ConseillĂšre spĂ©ciale des Nations Unies sur la prĂ©vention du gĂ©nocide, conclura les Ă©changes qui auront Ă©tĂ© animĂ©s par Stephen Smith, prĂ©sident de la chaire UNESCO sur l’éducation au gĂ©nocide et Directeur exĂ©cutif de la Fondation de la Shoah de l’UniversitĂ© de Californie du sud. Le discours de haine et la propagande haineuse ont Ă©tĂ© identifiĂ©s comme des catalyseurs de la violence gĂ©nocidaire au Rwanda. La StratĂ©gie et le Plan d'action des Nations unies pour la lutte contre les discours de haine (2019) visent Ă  renforcer la rĂ©ponse de l’ONU Ă  un phĂ©nomĂšne mondial et Ă  mettre spĂ©cifiquement l'accent sur le rĂŽle de l'Ă©ducation en tant qu'outil pour aborder et contrer les propos haineux, tout en dĂ©fendant la libertĂ© d'expression lĂ©gitime et l'accĂšs Ă  l'information. La commĂ©moration est organisĂ©e par l’UNESCO et la chaire UNESCO sur l’éducation au gĂ©nocide de la Fondation de la Shoah de l’UniversitĂ© de Californie du sud, avec la DĂ©lĂ©gation permanente du Rwanda Ă  l’UNESCO, en partenariat avec le GAAMAC. En tant que seule agence des Nations Unies ayant pour mandat de promouvoir la prĂ©vention des gĂ©nocides par l'Ă©ducation, l'UNESCO s'engage Ă  promouvoir la mĂ©moire et l'Ă©ducation des gĂ©nocides afin de sensibiliser les jeunes aux causes, Ă  la dynamique, aux consĂ©quences de ces crimes et de renforcer leur rĂ©silience face Ă  toutes les formes de discrimination. URL:https://fr.unesco.org/news/du-discours-haine-au-genocide-lecons-tirer-du-genocide-1994-contre-tutsis-au-rwanda ⓒ UNESCO ConnectivitĂ©, genre et enseignants : comment la Coalition mondiale pour l’éducation soutient la reprise de l’apprentissage en pĂ©riode de COVID-19 5 avril 2021 La pandĂ©mie de COVID-19 a frappĂ© de plein fouet le secteur de l’éducation, perturbant les Ă©coles partout dans le monde et menaçant d’annihiler les dĂ©cennies de progrĂšs rĂ©alisĂ©s en faveur de l’apprentissage. Un an aprĂšs le dĂ©but de la crise, la situation reste sombre : la moitiĂ© de la population apprenante du monde continue d’ĂȘtre touchĂ©e par des fermetures d’école complĂštes ou partielles ; prĂšs d’un tiers n’a pas accĂšs Ă  l’apprentissage Ă  distance ; plus de 11 millions de filles ne retourneront peut-ĂȘtre jamais en classe ; et plus de 100 millions d’enfants n’atteindront pas les compĂ©tences minimales en lecture Ă  cause des fermetures d’école. Sauf si des mesures urgentes sont prises dĂšs aujourd’hui, plus de 24 millions d’enfants et de jeunes risquent d’abandonner leurs Ă©tudes. Tandis que la pandĂ©mie rĂ©vĂ©lait et amplifiait les inĂ©galitĂ©s dans le domaine de l’éducation, l’UNESCO a rapidement mobilisĂ© un soutien pour assurer la continuitĂ© pĂ©dagogique dans le monde en crĂ©ant en mars 2020 la Coalition mondiale pour l’éducation. Cette coalition multisectorielle rassemble 175 partenaires institutionnels de la famille des Nations Unies, de la sociĂ©tĂ© civile, du monde universitaire et du secteur privĂ©, qui travaillent actuellement dans 112 pays sur trois thĂšmes centraux : connectivitĂ©, genre et enseignants. Un nouveau rapport publiĂ© avant une rĂ©union ministĂ©rielle de haut niveau prĂ©sente les rĂ©ponses innovantes qui ont Ă©tĂ© obtenues au cours de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e, grĂące Ă  ce partenariat unique. Comment fonctionne la Coalition mondiale pour l’éducation et quelles sont ses actions ? La Coalition mondiale pour l’éducation est devenue une plate-forme essentielle pour aider les États membres Ă  relever les dĂ©fis sans prĂ©cĂ©dent auxquels est confrontĂ© le secteur de l’éducation. Les contributions de la coalition ne se substituent pas aux interventions nationales ; au contraire, elles engagent de nouveaux acteurs qui n’auraient pas Ă©tĂ© des partenaires Ă©vidents, tels que les organisations technologiques et mĂ©diatiques, pour complĂ©ter et soutenir les efforts nationaux en faveur de la continuitĂ© pĂ©dagogique. Des membres de la Coalition sont actuellement engagĂ©s dans 233 projets de 112 pays. Au moins 400 millions d’apprenants et 12 millions d’enseignants bĂ©nĂ©ficient directement ou indirectement des actions de la Coalition. Voici quelques exemples d’actions, Ă  l’échelle mondiale, rĂ©gionale ou de chaque pays, qui ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es jusqu’à prĂ©sent.  En Afrique de l’Ouest, la plate-forme rĂ©gionale africaine francophone d’apprentissage ImagineEcole a Ă©tĂ© lancĂ©e en tant qu’élĂ©ment essentiel d’un projet du Partenariat mondial pour l’éducation, afin d’amĂ©liorer la qualitĂ© de l’enseignement Ă  distance dans 10 pays : BĂ©nin, Burkina Faso, Cameroun, CĂŽte d’Ivoire, GuinĂ©e, Mali, Niger, SĂ©nĂ©gal, Tchad et Togo. La plate-forme offre une expĂ©rience Ă  grande Ă©chelle de l’enseignement Ă  distance Ă  6,6 millions d’élĂšves et 200 000 enseignants, en leur offrant plus de 600 ressources Ă©ducatives. Plus de 5 millions de filles, dans les 20 pays qui prĂ©sentent les plus grandes disparitĂ©s entre les sexes dans l’éducation, bĂ©nĂ©ficieront d’un soutien pour rĂ©aliser leur droit Ă  l’éducation, l’accent Ă©tant mis sur la rescolarisation des filles les plus marginalisĂ©es grĂące Ă  un large Ă©ventail d’actions qui portent notamment sur l’information et la sensibilisation, l’acquisition de compĂ©tences et la fourniture aux dĂ©cideurs de recommandations fondĂ©es sur des donnĂ©es probantes. La Global Skills Academy créée pour aider Ă  doter un million de jeunes de compĂ©tences numĂ©riques afin qu’ils puissent s’adapter aux changements du lieu de travail, touche Ă  ce jour 142 000 bĂ©nĂ©ficiaires. Depuis son lancement, l’Academy a mobilisĂ© plus de 150 Ă©tablissements d’EFTP dans 56 pays et elle travaille activement avec 15 partenaires pour recruter 75 000 Ă©lĂšves et enseignants supplĂ©mentaires dans les prochains jours. En rĂ©ponse Ă  l’explosion qui a secouĂ© Beyrouth, au Liban, en aoĂ»t 2020, les membres de la Coalition ont mobilisĂ© des engagements financiers, une assistance technique et un soutien en termes de renforcement des capacitĂ©s pour permettre la remise en Ă©tat des Ă©coles endommagĂ©es, l’assistance technique aux enseignants, l’accĂšs Ă  l’enseignement Ă  distance avec un contenu et le soutien Ă  l’enseignement supĂ©rieur. L’UNESCO et ses partenaires soutiennent la remise en Ă©tat de 55 Ă©coles publiques, de 20 Ă©tablissements publics d’enseignement et de formation techniques et professionnels et de 3 universitĂ©s. En Afrique du Sud, un service de soutien aux enseignants fonctionnant via une application smartphone dĂ©veloppĂ©e avec un partenaire, a Ă©tĂ© lancĂ© pour fournir une plate-forme de chat en temps rĂ©el pour l’apprentissage et le mentorat, ainsi qu’une fonctionnalitĂ© de bien-ĂȘtre et de sĂ©curitĂ©. Ce service compte actuellement plus de 67 200 utilisateurs et il prĂ©voit de toucher 400 000 enseignants supplĂ©mentaires au cours des prochains mois. L’UNESCO apporte son appui Ă  une plate-forme « open source Â» pour l’enseignement Ă  distance Ă  domicile et un rĂ©pertoire rĂ©gional de ressources alignĂ©es sur les programmes d’enseignement pour les apprenants et les enseignants de Kiribati, de la RĂ©publique des Îles Marshall, des Îles Samoa, des Îles Salomon, de Tonga et de Tuvalu. Avec le soutien du GIZ, l’UNESCO lance un programme de formation des enseignants de 20 pays des CaraĂŻbes ainsi qu’une formation aux compĂ©tences numĂ©riques et socio-Ă©motionnelles pour les migrants et les rĂ©fugiĂ©s au PĂ©rou. Lisez et explorez le dernier compte rendu de la Coalition mondiale pour l’éducation.AccĂ©dez au premier compte rendu de septembre 2020 (en anglais). L’UNESCO organise un Ă©vĂ©nement ministĂ©riel de haut niveau le 29 mars pour faire le point sur les enseignements dĂ©gagĂ©s, les plus grands risques auxquels l’éducation est confrontĂ©e aujourd’hui et les stratĂ©gies visant Ă  ne laisser aucun apprenant de cĂŽtĂ©. Il montrera comment la Coalition mondiale pour l’éducation a mobilisĂ© des partenaires pour soutenir les apprenants, les enseignants et les dĂ©cideurs politiques par de nouveaux outils et connaissances. URL:https://fr.unesco.org/news/connectivite-genre-enseignants-comment-coalition-mondiale-leducation-soutient-reprise ⓒ UNESCO #NonAuRacisme : l'UNESCO appelle Ă  une action ferme contre le racisme et la discrimination ! 4 avril 2021 "La lutte contre le racisme fait partie de l'ADN de l'UNESCO. Elle fait partie de notre histoire. Nous travaillons pour bĂątir des remparts efficaces contre le racisme dans l'esprit des individus."   -- Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO C'est par ces mots qu'Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO, a ouvert le premier Forum mondial contre le racisme et la discrimination, co-organisĂ© avec la RĂ©publique de CorĂ©e, en mobilisant un effort mondial pour intensifier l'action de l'UNESCO face Ă  la montĂ©e alarmante du racisme et des discriminations dans toutes les rĂ©gions du monde. Le Forum, qui s'est tenu le 22 mars 2021 dans le cadre de la JournĂ©e internationale pour l'Ă©limination de la discrimination raciale, Ă©tait une rĂ©ponse directe au fort « Appel mondial contre le racisme » adoptĂ© par les États membres de l'UNESCO. Â© UNESCO Le Forum a rĂ©uni des ministres de plusieurs pays - tels que l'Afrique du Sud, les Émirats Arabes Unis, la France, le Mexique, la RĂ©publique de CorĂ©e et la Slovaquie - ainsi que des experts, des spĂ©cialistes et de fervents dĂ©fenseurs des droits de l’homme, afin de fournir des idĂ©es concrĂštes et des engagements solides qui permettront Ă  l'UNESCO d’élaborer une feuille de route ambitieuse contre le racisme et la discrimination. Cette feuille de route vise Ă  mobiliser l'expertise transversale de l'UNESCO, fondĂ©e sur de solides recherches en sciences sociales et humaines, pour s’attaquer aux fondements juridiques et institutionnels qui continuent de perpĂ©tuer la discrimination, et ainsi faire Ă©voluer les mentalitĂ©s en faveur de l'inclusion et du respect mutuel. L'UNESCO sera ainsi en mesure de combattre efficacement le racisme et la discrimination dans le contexte post-pandĂ©mique de la COVID-19, en s'appuyant sur plus de 70 ans de leadership moral et intellectuel dans le domaine. De plus, l’Organisation tire parti de sa forte capacitĂ© Ă  trouver des solutions intersectorielles par son action dans l'Ă©ducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale, la promotion de la diversitĂ© culturelle, la lutte contre les discours de haine, la lutte contre la dĂ©sinformation et la mobilisation des sciences sociales et humaines pour comprendre ce problĂšme. "Nous devons regarder au-delĂ  des attaques racistes individuelles. Nous devons nous attaquer au racisme au niveau institutionnel. Nous devons mettre en place des lois justes."   -- Denise Yvonne Aki-Sawyerr, Maire de Freetown, Sierra Leone Les discussions du Forum ont montrĂ© que, mĂȘme si la discrimination raciale reste rĂ©pandue et omniprĂ©sente dans les sociĂ©tĂ©s contemporaines, des institutions nationales fortes et indĂ©pendantes peuvent contribuer Ă  fournir une protection juridique et politique solide pour combattre la discrimination. Il a Ă©galement Ă©tĂ© soulignĂ© l’importance des approches pratiques pour soutenir ces efforts, comme un exercice d’analyse proposĂ© par l’UNESCO et la mise en place d’une boĂźte Ă  outils de lutte contre la discrimination. "Le racisme et la discrimination constituent un dĂ©fi Ă©vident qui exige une rĂ©ponse immĂ©diate. La coopĂ©ration internationale et le soutien des institutions multilatĂ©rales, dont l'UNESCO, sont plus nĂ©cessaires que jamais."   -- S.E. Choi Jongmoon, Vice-ministre des affaires Ă©trangĂšres de la RĂ©publique de CorĂ©e "Nous devons mettre en place un mĂ©canisme officiel et promulguer des lois pour interdire la discrimination et faire de l’égalitĂ© une rĂ©alitĂ©."   -- S.E. Young-ae Choi, PrĂ©sidente de la Commission nationale des droits de l'homme de la RĂ©p. de CorĂ©e Les panĂ©listes ont abordĂ© la question de la mutation du racisme et la nĂ©cessitĂ© pour les dĂ©cideurs politiques de comprendre les nouvelles formes de discrimination qui nĂ©cessitent des rĂ©ponses innovantes pour ĂȘtre traitĂ©es efficacement. La COVID-19 a mis en lumiĂšre ces nouvelles manifestations du racisme, notamment celles liĂ©es aux inĂ©galitĂ©s d'accĂšs aux technologies numĂ©riques et aux avantages qui en dĂ©coulent. Un appel a Ă©tĂ© lancĂ© en faveur d'une base Ă©thique solide pour garantir que le progrĂšs technologique soit inclusif et exempt de prĂ©jugĂ©s. A cet Ă©gard, le travail de prĂ©paration de l'UNESCO d’une nouvelle norme sur l'Ă©thique de l'intelligence artificielle a Ă©tĂ© trĂšs bien accueilli. "C'est une question de dĂ©cence humaine et de respect. Nous devons traiter les personnes de la maniĂšre dont nous voulons ĂȘtre traitĂ©s. Si nous commençons par cette idĂ©e : « Traitez mon prochain comme je veux ĂȘtre traitĂ© », nous sommes Ă  mi-chemin de la victoire."   -- Martin Luther King III L'importance de la crĂ©ation de partenariats et de coalitions entre les secteurs et les niveaux de gouvernement a Ă©galement Ă©tĂ© soulignĂ©e. Les intervenants ont aussi largement reconnu la nature critique d'une telle collaboration pour lutter contre les effets cumulĂ©s du racisme et d'autres formes de discrimination, en particulier la discrimination fondĂ©e sur le genre. Il est en effet important de soutenir les dĂ©cideurs locaux en tant qu’acteurs de premiĂšre ligne dans la lutte contre le racisme et la discrimination.  A cet Ă©gard, les rĂ©seaux tels que la Coalition internationale des villes inclusives et durables de l'UNESCO jouent un rĂŽle essentiel. Martin Luther King III, a notamment insistĂ© sur l'importance d'un partenariat solide dans son domaine d’intervention, en dĂ©clarant « nous devons crĂ©er une grande alliance. Car c'est lorsque toutes les parties prenantes se rĂ©unissent que des plans stratĂ©giques peuvent ĂȘtre Ă©laborĂ©s et que le changement peut ĂȘtre effectuĂ©. » "Le racisme ne nuit pas seulement aux personnes directement touchĂ©es, il remet en cause la confiance et la cohĂ©sion qui maintiennent nos sociĂ©tĂ©s ensemble."   -- Gabriela Ramos, Sous-directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO pour les sciences sociales et humaines Lors de la clĂŽture du Forum, Gabriela Ramos a dĂ©clarĂ© que le Forum avait permis Ă  l'UNESCO de fournir les idĂ©es et les connaissances nĂ©cessaires pour faire avancer cet agenda critique, grĂące Ă  la nouvelle feuille de route de l'UNESCO contre le racisme et la discrimination. Cela a enclenchĂ© le processus de partenariat inclusif afin de s'assurer que la feuille de route reprĂ©sente une vision ambitieuse et intersectorielle ainsi qu'une stratĂ©gie pratique, faisant Ă©cho aux propos de Stefania Giannini, Sous-directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO pour l'Ă©ducation, et de Firmin Edouard Matoko, Sous-directeur gĂ©nĂ©ral de l'UNESCO pour la prioritĂ© Afrique et les relations extĂ©rieures, qui ont Ă©galement participĂ© au Forum. Saisissant l’occasion de ce Forum, la RĂ©publique de CorĂ©e a lancĂ© une campagne sur les mĂ©dias sociaux en utilisant les hashtags du Forum #FulfillTheDream #FightRacism, qui a rassemblĂ© un grand nombre d'Ambassadeurs du Groupe d'Amis pour la solidaritĂ© et l'inclusion avec l'Education Ă  la citoyennetĂ© mondiale Ă  l'UNESCO, afin de rĂ©affirmer son engagement sur cette question fondamentale. L'UNESCO entend faire du Forum mondial contre le racisme et la discrimination un Ă©vĂ©nement annuel, qui sera l'occasion pour l'Organisation et ses partenaires de faire le point sur les progrĂšs accomplis Ă  la mĂȘme pĂ©riode l'annĂ©e prochaine.  Regardez le Forum sur YouTube Programme Note conceptuelle En savoir plus sur le travail de l'UNESCO pour promouvoir l'inclusion et la non-discrimination En savoir plus sur la JournĂ©e internationale pour l'Ă©limination de la discrimination raciale URL:https://fr.unesco.org/news/nonauracisme-lunesco-appelle-action-ferme-contre-racisme-discrimination ⓒ UNESCO Les maths pour un monde meilleur : la JournĂ©e internationale des mathĂ©matiques cĂ©lĂ©brĂ©e dans le monde entier le 14 mars 15 mars 2021 La JournĂ©e internationale des mathĂ©matiques 2021 se tient sous le thĂšme « Les mathĂ©matiques pour un monde meilleur ». CĂ©lĂ©brant la beautĂ© et la pertinence des mathĂ©matiques, elle souligne le rĂŽle essentiel jouĂ© par cette discipline dans la rĂ©alisation des objectifs de dĂ©veloppement durable des Nations Unies. OrganisĂ©e par l'Union mathĂ©matique internationale, la JournĂ©e comprend un mĂ©lange de cĂ©lĂ©brations virtuelles et en prĂ©sentiel, y compris des cĂ©lĂ©brations dans les salles de classe. Les mathĂ©matiques, avec leurs nombreuses applications techniques, sous-tendent dĂ©sormais tous les domaines de notre vie. Avec les algorithmes, les mathĂ©matiques jouent un rĂŽle clĂ© dans l'intelligence artificielle et les bouleversements technologiques - et, alors que nous abordons des problĂšmes mondiaux tels que la pandĂ©mie de COVID-19 et le changement climatique, cela nous rappelle l'importance des mathĂ©matiques pour rĂ©pondre aux dĂ©fis de notre temps.    -- Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO La nouveautĂ© de l’édition 2021 est le dĂ©fi d’affiches(link is external) : plus de 2 100 affiches ont Ă©tĂ© reçues venant d'Ă©coles et d'organisations du monde entier, chacune illustrant une facette du thĂšme : « Les mathĂ©matiques pour un monde meilleur Â». Les affiches sont mises Ă  la disposition de tous dans le cadre d'une licence ouverte. Une cĂ©lĂ©bration internationale en direct(link is external) en trois langues (anglais, français et espagnol) aura lieu le 14 mars, de 14h00 Ă  18h00 temps universel. De plus, une couverture en direct de 48 heures(link is external) sur le site internet de la JournĂ©e dĂ©butera Ă  zĂ©ro heure enNouvelle-ZĂ©lande et se terminera Ă  minuit, heure du Pacifique. La cĂ©lĂ©bration internationale est complĂ©tĂ©e par des concours nationaux et locaux, des confĂ©rences, des expositions et des exposĂ©s, organisĂ©s par des sociĂ©tĂ©s mathĂ©matiques, des instituts de recherche, des musĂ©es, des Ă©coles ou des universitĂ©s. En AlgĂ©rie, de nombreux Ă©vĂ©nements ont lieu dans tout le pays pour montrer comment les mathĂ©matiques contribuent Ă  amĂ©liorer notre monde. Elles consistent en l'organisation de webinaires, de concours nationaux de mathĂ©matiques, de mathĂ©matiques rĂ©crĂ©atives et d'activitĂ©s en classe. Un Ă©vĂ©nement spĂ©cial impliquant des Ă©lĂšves aveugles montre que les mathĂ©matiques sont un langage universel. Les cĂ©lĂ©brations sont organisĂ©es en partenariat avec la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision publique El Maarifa (TV7) qui rend compte des diffĂ©rents Ă©vĂ©nements pour les promouvoir auprĂšs de la population.    -- Djamel Eddine Cheriet, vice-prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© algĂ©rienne de mathĂ©matiques Dans le cadre d'un projet conjoint avec la Fondation Simons, les sociĂ©tĂ©s mathĂ©matiques d'AlgĂ©rie, du SĂ©nĂ©gal et de la RĂ©publique du Congo organisent des activitĂ©s en ligne et en prĂ©sentiel pour un large public, en français, en arabe et en anglais, sur les mathĂ©matiques et l'intelligence artificielle, ainsi que sur les jeux mathĂ©matiques. Elles proposent Ă©galement des programmes spĂ©ciaux de formation pour les enseignants et les Ă©ducateurs en Afrique et dans le monde arabe. Dans le cadre d'un projet conjoint avec la Fondation Simons, les sociĂ©tĂ©s mathĂ©matiques d'AlgĂ©rie, du SĂ©nĂ©gal et de la RĂ©publique du Congo organisent des activitĂ©s en ligne et en prĂ©sentiel pour un large public, en français, en arabe et en anglais, sur les mathĂ©matiques et l'intelligence artificielle, ainsi que sur les jeux mathĂ©matiques. Elles proposent Ă©galement des programmes spĂ©ciaux de formation pour les enseignants et les Ă©ducateurs en Afrique et dans le monde arabe.    -- Laura Vanessa Gomez Bermeo (Colombie) Dans la morositĂ© de la pandĂ©mie, la JournĂ©e internationale des mathĂ©matiques est l'occasion d'activitĂ©s passionnantes et stimulantes dans les Ă©coles. Les Ă©lĂšves peuvent explorer comment les mathĂ©matiques aident Ă  comprendre la propagation d'une Ă©pidĂ©mie, et comment la thĂ©orie du partage Ă©quitable permet des politiques plus Ă©quitables.    -- Christiane Rousseau de l'UniversitĂ© de MontrĂ©al, initiatrice de la JournĂ©e pour l’Union mathĂ©matique La date du 14 mars, dĂ©jĂ  connue sous le nom de « Jour de Pi Â», est cĂ©lĂ©brĂ©e dans de nombreux pays de par le monde. Elle porte le nom de l’important nombre π, le rapport entre la circonfĂ©rence et le diamĂštre d'un cercle, lequel est approximativement Ă©gal Ă  3,14. La cĂ©lĂ©bration de la JournĂ©e internationale des mathĂ©matiques Ă©largit le Jour de Pi pour inclure tout le spectre des mathĂ©matiques.Compte tenu de la pandĂ©mie, le thĂšme de la JournĂ©e 2021 est « Les mathĂ©matiques pour un monde meilleur Â». Les mathĂ©matiques et les statistiques sont des outils essentiels pour les dĂ©cideurs qui doivent prĂ©voir l'Ă©volution de l’épidĂ©mie et optimiser les stratĂ©gies d'attĂ©nuation avec des ressources limitĂ©es. Le rĂŽle jouĂ© par les mathĂ©matiques dans la construction d'un monde meilleur va bien au-delĂ  de la rĂ©ponse Ă  la pandĂ©mie : les Ă©coles sont invitĂ©es Ă  explorer les mathĂ©matiques de la rĂ©partition Ă©quitable, qui ont de nombreuses applications dans la conception des politiques Ă©conomiques et sociales. Site internet de la JournĂ©e internationale des mathĂ©matiques Afin de donner aux communautĂ©s locales et aux Ă©coles les moyens de cĂ©lĂ©brer, le site web hĂ©berge des propositions d'activitĂ©s liĂ©es au thĂšme ainsi que du matĂ©riel et des informations Ă  l'usage des organisateurs et de la presse (y compris des logos et des dĂ©pliants en diffĂ©rentes langues). Tout le matĂ©riel officiel fourni par le site web est sous licence ouverte, ce qui signifie qu'il peut ĂȘtre librement partagĂ©, traduit et adaptĂ©. Partenaires :  L'Organisation des Nations Unies pour l'Ă©ducation, la science et la culture (UNESCO) a son siĂšge Ă  Paris. En tant que « maison de la paix » des Nations Unies, l'UNESCO a pour mission de dĂ©velopper la comprĂ©hension mutuelle et de renforcer les liens entre les nations par la coopĂ©ration internationale dans les domaines de l'Ă©ducation, des sciences, de la culture et de la communication. Plus d’informations Lors de la 40e session de sa ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale, l’UNESCO a proclamĂ© le 14 mars de chaque annĂ©e JournĂ©e internationale des mathĂ©matiques. Plus d’informations L'Union mathĂ©matique internationale (IMU) est un organisme scientifique international non-gouvernemental, sans but lucratif, dont le but est de promouvoir les mathĂ©matiques et la coopĂ©ration internationale en mathĂ©matiques. L’épine dorsale de la JIM et des communications qui l’entourent est le site internet, lequel est hĂ©bergĂ© par IMAGINARY, un organisme sans but lucratif dĂ©diĂ© Ă  la vulgarisation des mathĂ©matiques. Sponsors :  La Fondation Klaus Tschira (qui soutient les sciences naturelles, les mathĂ©matiques et l’informatique en Allemagne) sponsorise le site web et la communication de la JIM. La Fondation Simons sponsorise des cĂ©lĂ©brations spĂ©ciales de la JIM en Afrique. La Commission canadienne pour l'UNESCO sponsorise le DĂ©fi de crĂ©ation d’affiches 2021 de la JIM. Contacts pour plus d'informations :  Helge Holden, SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Union mathĂ©matique internationale, secretary@mathunion.org Christiane Rousseau, PrĂ©sidente du Conseil de direction de la JIM, idm@mathunion.org, +1 514 9156081 Andreas Matt, Directeur exĂ©cutif d’IMAGINARY et du site internet de la JIM, andreas.matt@imaginary.org, +49 151 51836352 L'Union mathĂ©matique internationale, Hausvogteiplatz 11A, D-10117 Berlin, Allemagne, imu.info@mathunion.org Photos :  Le logo et toutes les images peuvent ĂȘtre utilisĂ©s librement pour des articles concernant la JournĂ©e internationale des mathĂ©matiques. Veuillez trouver des versions en haute rĂ©solution via le lien de tĂ©lĂ©chargement. Les photos proviennent d'Ă©vĂ©nements organisĂ©s localement (expositions, ateliers, festivals) cĂ©lĂ©brant les mathĂ©matiques. Logo de la JournĂ©e internationale des mathĂ©matiques Page du dossier de presse avec des images et des communiquĂ©s de presse URL:https://gcedclearinghouse.org/fr/node/95216/edit/add/en/fr © Education International Enseignant·e·s, ayez votre mot Ă  dire sur l’éducation au dĂ©veloppement durable et Ă  la citoyennetĂ© mondiale  4 mars 2021 Texte par: Education International  L’IE et l’UNESCO lancent une enquĂȘte mondiale auprĂšs des enseignant·e·s sur leur prĂ©paration Ă  Ă©duquer au dĂ©veloppement durable et Ă  la citoyennetĂ© mondiale. L’IE et l’UNESCO ont lancĂ© aujourd’hui une enquĂȘte mondiale sur la prĂ©paration des enseignant·e·s Ă  enseigner le dĂ©veloppement durable et la citoyennetĂ© mondiale.  L’étude est menĂ©e dans le cadre du suivi de la cible 4.7 de l’Objectif de dĂ©veloppement durable des NU, qui vise Ă  faire en sorte que tous les Ă©lĂšves acquiĂšrent les connaissances, les compĂ©tences et les comportements nĂ©cessaires pour promouvoir le dĂ©veloppement durable.  L’enquĂȘte a pour objectif de comprendre l’expĂ©rience du personnel enseignant dans l’enseignement de quatre matiĂšres en particulier : le changement climatique, la consommation et la production durables, les droits humains et l’égalitĂ© des genres, ainsi que la diversitĂ© culturelle et la tolĂ©rance. Elle vise Ă  mesurer la maniĂšre dont les enseignant·e·s perçoivent leurs capacitĂ©s individuelles (motivation et compĂ©tences) et la mesure dans laquelle il·elle·s sont habilité·e·s et ont reçu les moyens (de l’école et du systĂšme) pour enseigner ces matiĂšres, qui sont tellement importantes pour la rĂ©alisation de tous les autres objectifs de dĂ©veloppement durable. Elle pose notamment les questions suivantes : dans quelle mesure et comment les enseignant·e·s enseignent-il·elle·s ces questions ? Quels sont les obstacles rencontrĂ©s ? Comment l’enseignement de ces matiĂšres est-il affectĂ© par la pandĂ©mie de COVID-19 ? Et comment pourraient-il·elle·s ĂȘtre mieux soutenu·e·s ?  Pour l’instant, les donnĂ©es sur la mesure dans laquelle les gouvernements tiennent leurs engagements pour assurer une Ă©ducation de qualitĂ© au dĂ©veloppement durable et Ă  la citoyennetĂ© mondiale pour tou·te·s, sont limitĂ©es. Ce projet a donc Ă©tĂ© proposĂ© par l’Internationale de l’Éducation afin de tenter de combler cette lacune, en gardant Ă  l’esprit que le point de vue du personnel enseignant est essentiel pour Ă©valuer prĂ©cisĂ©ment les progrĂšs enregistrĂ©s dans la rĂ©alisation de l’ODD 4.7.  Le rapport d’enquĂȘte sera prĂ©sentĂ© lors du Forum mondial de l’UNESCO sur l’éducation au dĂ©veloppement durable et Ă  la citoyennetĂ© mondiale en 2021. L’Internationale de l’Éducation utilisera ses rĂ©sultats pour plaider en faveur de politiques plus adaptĂ©es et d’un soutien accru au personnel enseignant afin que ces matiĂšres soient enseignĂ©es dans tous les systĂšmes Ă©ducatifs du monde.  David Edwards a dĂ©claré : « L’éducation au dĂ©veloppement durable et Ă  la citoyennetĂ© mondiale est essentielle pour la rĂ©alisation du programme des ODD. Ces objectifs sont cruciaux pour crĂ©er un monde meilleur. Les systĂšmes doivent s’assurer de toute urgence que ces matiĂšres importantes sont intĂ©grĂ©es dans les politiques, les programmes scolaires et la formation des enseignant·e·s au niveau national. Pour que les enseignant·e·s soient suffisamment prĂ©paré·e·s, nous devons les Ă©couter et satisfaire leurs besoins ».  Vous enseignez dans l’enseignement primaire ou secondaire ? Alors, complĂ©tez le questionnaire de l’enquĂȘte. Cela vous prendra environ 30 minutes. Vos rĂ©ponses sont prĂ©cieuses et trĂšs apprĂ©ciĂ©es.  L’enquĂȘte est disponible dans les langues suivantes : arabe, chinois, anglais, français, indonĂ©sien, italien, japonais, kiswahili, corĂ©en, portugais, russe et espagnol.  Cliquez sur le lien suivant pour tĂ©lĂ©charger l’enquĂȘte et la partager avec vos rĂ©seaux : https://survey.alchemer.eu/s3/90310926/EI-UNESCO-teacher-survey ; Veuillez noter qu’elle est disponible JUSQU’AU 25 AVRIL.  URL:https://www.ei-ie.org/fr/detail/17143/enseignant%C2%B7e%C2%B7s-ayez-votre-mot-%C3%A0-dire-sur-l%E2%80%99%C3%A9ducation-au-d%C3%A9veloppement-durable-et-%C3%A0-la-citoyennet%C3%A9-mondiale%E2%80%AF © UNESCO Les deux tiers d’une annĂ©e acadĂ©mique perdus dans le monde Ă  cause des fermetures dues au Covid-19, selon l’UNESCO 2 mars 2021 Paris, 24 janvier—Un an aprĂšs le dĂ©but de la pandĂ©mie de COVID-19, plus de 800 millions d’élĂšves et d'Ă©tudiants, soit plus de la moitiĂ© des effectifs dans le monde, sont toujours confrontĂ©s Ă  des perturbations importantes de leur cursus qui vont de la fermeture totale des Ă©tablissements dans plus de 31 pays Ă  des horaires rĂ©duits ou Ă  temps partiel dans 48 autres, selon les toutes derniĂšres donnĂ©es apparaissant sur la carte de suivi interactive de l'UNESCO. Dans le monde entier, les Ă©tablissements d’enseignement ont Ă©tĂ© fermĂ©s complĂštement pendant trois mois et demi, soit 14 semaines en moyenne, depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie. Ce chiffre passe Ă  cinq mois et demi (22 semaines), soit l'Ă©quivalent des deux tiers d'une annĂ©e scolaire, si l'on tient compte des fermetures localisĂ©es. La durĂ©e des fermetures varie fortement selon les rĂ©gions du monde, allant de cinq mois (20 semaines) de fermetures nationales complĂštes en moyenne dans les pays d'AmĂ©rique latine et des CaraĂŻbes, Ă  deux mois et demi (10 semaines) en Europe, et seulement un mois en OcĂ©anie. Des variations rĂ©gionales similaires sont observĂ©es lorsqu'on tient compte des fermetures localisĂ©es : la durĂ©e des fermetures complĂštes et localisĂ©es a dĂ©passĂ© sept mois (29 semaines) en moyenne en AmĂ©rique latine et dans les CaraĂŻbes, alors que la moyenne mondiale est de cinq mois et demi (22 semaines). Les gouvernements se sont efforcĂ©s de rĂ©duire au minimum les fermetures Ă  l'Ă©chelle nationale - de 190 pays au plus fort de la premiĂšre vague en avril 2020 Ă  30 pays aujourd'hui - en faveur de fermetures partielles et/ou locales. Les Ă©coles sont dĂ©sormais totalement ouvertes dans 101 pays. Les fermetures prolongĂ©es et rĂ©pĂ©tĂ©es des Ă©tablissements d'enseignement font payer un tribut psychosocial croissant aux Ă©lĂšves, augmentant les pertes d'apprentissage et le risque d'abandon, et touchent de maniĂšre disproportionnĂ©e les plus vulnĂ©rables. Les fermetures complĂštes d'Ă©coles doivent donc ĂȘtre un dernier recours et leur rĂ©ouverture en toute sĂ©curitĂ© une prioritĂ©.-- Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO Les donnĂ©es publiĂ©es aujourd'hui par le document politique de synthĂšse du Rapport mondial de suivi sur l'Ă©ducation de l'UNESCO montrent que, mĂȘme avant la pandĂ©mie, un pays sur cinq seulement faisait preuve d'un engagement fort en faveur de l'Ă©galitĂ© dans l'Ă©ducation par ses mĂ©canismes de financement. Et, actuellement, il n'y a guĂšre de preuves d'un fort souci d'Ă©quitĂ© dans les rĂ©ponses au COVID-19.  Nous avons besoin d'un plan de relance suffisamment financĂ© pour rouvrir les Ă©coles en toute sĂ©curitĂ©, en ciblant les plus dĂ©munis et en remettant l'Ă©ducation sur les rails pour la gĂ©nĂ©ration COVID-19. Aujourd'hui, en cette JournĂ©e internationale de l'Ă©ducation, j'appelle les pays et les partenaires Ă  donner la prioritĂ© Ă  l'Ă©ducation, un bien commun mondial, dans le cadre du redressement.Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO La cĂ©lĂ©bration par l'UNESCO de la JournĂ©e internationale de l'Ă©ducation appelle Ă  un financement accru et meilleur de l'Ă©ducation, et met l’accent sur la faible prioritĂ© accordĂ©e Ă  l'instruction dans les efforts de redressement. Les donnĂ©es de l’UNESCO montrent que le secteur ne reçoit qu'environ 0,78% des programmes d'aide dans le monde. En outre, l'aide Ă  l'Ă©ducation semble devoir diminuer de 12% Ă  cause de la pandĂ©mie. Celle-ci risque Ă©galement d’accroĂźtre d'un tiers le dĂ©ficit de financement de l'Ă©ducation, qui pourrait atteindre 200 milliards de dollars par an dans les pays Ă  faible et moyen revenu, soit prĂšs de 40% du coĂ»t total. L'investissement initial dans des programmes de rattrapage permettrait de rĂ©aliser des Ă©conomies en aval, en rĂ©duisant des trois quarts le coĂ»t nĂ©cessaire pour remĂ©dier aux dommages causĂ©s par le COVID-19. Lors de la rĂ©union mondiale sur l'Ă©ducation organisĂ©e par l'UNESCO en octobre 2020, les gouvernements et leurs partenaires se sont engagĂ©s Ă  sanctuariser les budgets de l'Ă©ducation. Ils ont aussi pris l’engagement d’axer la reprise sur la rĂ©ouverture des Ă©coles dans des conditions de sĂ©curitĂ© et d'intĂ©gration, ainsi que sur le soutien aux enseignants, le dĂ©veloppement des compĂ©tences et la connectivitĂ© pour tous. Pour permettre un retour en classe en toute sĂ©curitĂ©, l'UNESCO a demandĂ© que les 100 millions d'enseignants et d'Ă©ducateurs dans le monde soient prioritaires dans les campagnes de vaccination. Pour marquer la JournĂ©e internationale de l'Ă©ducation, l'UNESCO et le Partenariat mondial pour l'Ă©ducation, en collaboration avec les Nations unies, organisent un colloque virtuel visant Ă  souligner la nĂ©cessitĂ© de protĂ©ger et de mobiliser un financement Ă©quitable pour l'Ă©ducation, visant aussi Ă  donner la parole aux « hĂ©ros de la collectivitĂ© » qui ont agi pour ne dĂ©laisser aucun apprenant lors des fermetures d'Ă©coles. Il s’agira aussi de prĂ©senter des innovations ouvrant la voie Ă  des systĂšmes Ă©ducatifs plus rĂ©silients et plus inclusifs. URL:https://fr.unesco.org/news/deux-tiers-dune-annee-academique-perdus-monde-cause-fermetures-dues-au-covid-19-lunesco