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Appel Ă  propositions de KIX : RĂ©aliser l'Ă©galitĂ© des genres et l'inclusion social Ă  l'Ă©cole Appel Ă  propositions de KIX : RĂ©aliser l'Ă©galitĂ© des genres et l'inclusion social Ă  l'Ă©cole 4 juillet 2023 Le Centre de recherches pour le dĂ©veloppement international (CRDI) et le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) sollicitent des propositions de projets de recherche appliquĂ©e visant Ă  produire et Ă  mobiliser des donnĂ©es probantes Ă  l’appui de la contextualisation et de la mise Ă  l’échelle d’approches novatrices visant Ă  renforcer l’éducation sensible au genre et socialement inclusive. Les propositions couvriront aussi les expĂ©riences scolaires sĂ©curitaires pour tous les enfants, en particulier ceux qui font face Ă  plusieurs formes d’inĂ©galitĂ©s et de marginalisation, dans les pays partenaires du GPE. Cet appel fait partie du Programme Partage de connaissances et d’innovations du GPE (KIX), une initiative conjointe du GPE et du CRDI. Une rĂ©cente Ă©tude exploratoire a identifiĂ© deux sous-thĂšmes interconnectĂ©s comme Ă©tant prioritaires : Leadership, pĂ©dagogies et programmes d’études inclusifs et sensibles au genre Écoles sĂ»res, inclusives et favorables Ă  tous Les objectifs de cet appel sont les suivants : Produire des donnĂ©es probantes sur la façon de mettre Ă  l’échelle l’impact des approches innovantes pour relever les dĂ©fis de l’égalitĂ© des genres et de l’inclusion sociale Ă  l’école. Renforcer les capacitĂ©s des parties prenantes concernĂ©es Ă  utiliser ces connaissances et ces innovations. Mobiliser les donnĂ©es probantes dĂ©veloppĂ©es pour amĂ©liorer les politiques et les pratiques dans les systĂšmes Ă©ducatifs. Les propositions sĂ©lectionnĂ©es se verront attribuer des subventions allant de : 300 000 $ Ă  500 000 $ CA pour les projets d’incidence dans un seul pays 800 000 $ Ă  1 500 000 $ CA pour les projets d’incidence dans trois pays ou plus avec un lien direct avec les prioritĂ©s politiques particuliĂšres de ces pays Jusqu’à 2 500 000 $ CA pour des projets visant un impact plus gĂ©nĂ©ral au niveau rĂ©gional ou mondial, avec un travail de fond dans au moins trois pays, et gĂ©nĂ©rant des biens publics tels que des boĂźtes Ă  outils ou des plates-formes. L’appel est ouvert aux propositions d’organisations individuelles ou de consortiums de trois organisations au maximum. Veuillez consulter le document dĂ©taillĂ© de l’appel pour connaĂźtre les critĂšres d’admissibilitĂ© gĂ©nĂ©raux et spĂ©cifiques Ă  chacun des trois types de subventions. En savoir plus et soumettre une proposition La date limite de soumission est le 28 aoĂ»t 2023 Ă  23 h 59 ET. URL: https://www.globalpartnership.org/fr/news/appel-propositions-de-kix-realiser-legalite-des-genres-et-linclusion-social-lecole ⓒ thisisengineering-raeng on unsplash Lancement de la Semaine de l'Ă©ducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale 2022: vaste mobilisation Ă  travers l'Europe et au-delĂ  pour promouvoir la solidaritĂ© et l'Ă©quitĂ© par l'Ă©ducation 16 novembre 2022 ⓒ thisisengineering-raeng sur unsplash Du 14 au 20 novembre, des praticiens et des citoyens organisent et participent Ă  des milliers d'activitĂ©s prĂ©sentielles et en ligne avec un objectif commun : sensibiliser le public Ă  un monde durable et plus Ă©quitable. La Semaine de l'Ă©ducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale (GEW) est une initiative annuelle de sensibilisation mondiale qui se dĂ©roule pendant la troisiĂšme semaine de novembre. C'est un appel Ă  repenser notre monde ensemble, en utilisant l'Ă©ducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale comme un outil de solidaritĂ© et de changement, et Ă  contribuer Ă  un monde plus durable et Ă©quitable. En prĂ©paration et pendant la Semaine, des approches pĂ©dagogiques et des activitĂ©s de sensibilisation sont partagĂ©es entre les praticiens pour repenser nos habitudes et contribuer Ă  un avenir durable grĂące Ă  des modes de vie pĂ©rennes.La Semaine de l'Ă©ducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale est liĂ©e aux 17 objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD) des Nations unies, qui visent Ă  Ă©liminer l'extrĂȘme pauvretĂ©, Ă  rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s et Ă  combattre la menace du changement climatique d'ici Ă  2030.GrĂące Ă  sa page web et Ă  sa boĂźte Ă  outils dĂ©diĂ©s ĂĄ la GEW, le Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe offre aux praticiens des conseils pour mettre en Ɠuvre des activitĂ©s de sensibilisation portant sur un ou plusieurs des cinq domaines : PlanĂšte, Population, ProspĂ©ritĂ©, Paix et Partenariat. Dans le contexte de la crise actuelle, Ă  savoir la guerre en Ukraine et d'autres tensions permanentes dans le monde, l'Ă©dition 2022 de la GEW - en consultation et en collaboration avec les coordinateurs nationaux du rĂ©seau GE - privilĂ©giera les piliers Peuples, Paix et Partenariat, sans pour autant nĂ©gliger PlanĂšte et ProspĂ©ritĂ©. Tout le monde est invitĂ© Ă  participer. La campagne GEW donne le coup d'envoi d'une campagne de sensibilisation Ă  l'Education Ă  la citoyennetĂ© mondiale pendant toute l'annĂ©e. Des activitĂ©s peuvent donc ĂȘtre programmĂ©es au-delĂ  de la semaine elle-mĂȘme. Si vous souhaitez dĂ©couvrir les activitĂ©s dĂ©jĂ  inscrites pour cette Ă©dition, nous vous invitons Ă  visiter la page web de la campagne, ou Ă  suivre la page Facebook du RĂ©seau d'Ă©ducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale pour ĂȘtre tenu au courant des derniĂšres nouvelles.  L'objectif du Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe (CNS) en matiĂšre d'Education Ă  la citoyennetĂ© mondiale est de dĂ©velopper, d'amĂ©liorer et de soutenir les stratĂ©gies, le dĂ©veloppement des compĂ©tences et le renforcement des capacitĂ©s pour l'Ă©ducation mondiale, en ciblant les institutions et les praticiens du secteur de l'Ă©ducation formelle et non formelle. L'Ă©ducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale est comprise comme une Ă©ducation holistique traitant de l'interconnexion croissante entre les rĂ©alitĂ©s locales et mondiales. Elle vise Ă  dĂ©velopper des communautĂ©s d'apprentissage dans lesquelles les praticiens sont encouragĂ©s Ă  travailler en coopĂ©ration et Ă  dĂ©velopper des compĂ©tences pour une citoyennetĂ© mondiale participative. L'Ă©ducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale vise Ă  permettre aux apprenants de comprendre les problĂšmes mondiaux tout en leur donnant les connaissances, les compĂ©tences, les valeurs et les attitudes souhaitables pour que les citoyens du monde puissent faire face aux problĂšmes mondiaux. L'une des compĂ©tences essentielles de l'Ă©ducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale est la capacitĂ© Ă  comprendre les faits de maniĂšre holistique, en favorisant la multiperspectivitĂ© et la dĂ©construction des stĂ©rĂ©otypes. Elle aide les apprenants Ă  comprendre la complexitĂ© du monde, Ă  ĂȘtre conscients des contradictions et des incertitudes et Ă  comprendre qu'il n'existe pas de solution unidimensionnelle aux problĂšmes complexes. Elle aide les apprenants Ă  faire face Ă  la diversitĂ© culturelle des langues et des codes afin de parvenir Ă  une comprĂ©hension mutuelle. URL:https://www.coe.int/fr/web/north-south-centre/newsroom/-/asset_publisher/AtheQYwOmkWU/content/launch-of-the-global-education-wek-2022-large-mobilisation-across-europe-and-beyond-to-promote-solidarity-and-fairness-through-education-?inheritRedirect=false&redirect=https%3A%2F%2Fwww.coe.int%2Fen%2Fweb%2Fnorth-south-centre%2Fnewsroom%3Fp_p_id%3D101_INSTANCE_AtheQYwOmkWU%26p_p_lifecycle%3D0%26p_p_state%3Dnormal%26p_p_mode%3Dview%26p_p_col_id%3Dcolumn-4%26p_p_col_count%3D1 ⓒ UN Women/Luke Horswell Les Kenyanes dirigent les efforts de paix dans les conflits qui s’enlisent 11 novembre 2022 Mary Mariach et Christine Lemuya appartiennent Ă  deux tribus qui s’affrontent continuellement dans les rĂ©gions arides et semi-arides (ASAL) au Kenya, oĂč les ressources sont rares. Photo : ONU Femmes/Luke Horswell Dans tout le Kenya, les affrontements locaux, alimentĂ©s par divers facteurs, ont au moins un point en commun : ils sont de plus en plus arbitrĂ©s par des femmes. Qu’il s’agisse de tensions ethniques ou de disputes pour la terre, certaines de ces querelles remontent Ă  plusieurs dĂ©cennies et ne sont toujours pas rĂ©glĂ©es, malgrĂ© le climat continu d’instabilitĂ© et de violence qu’elles provoquent au sein des communautĂ©s. Les femmes prennent donc les devants pour mettre un terme Ă  ces conflits de longue date, notamment par le biais de dialogues locaux et d’actions de sensibilisation – une dĂ©marche que les dirigeants masculins ne sont pas toujours disposĂ©s Ă  entreprendre. Mais pour construire une paix durable, elles ont besoin de l’appui de leurs communautĂ©s et de l’État, qui est parfois consenti, mais pas trĂšs souvent. Vieilles querelles, mais nouvelles souffrances In the country’s western region, longstanding tensions are driving new security risks in the neighbouring counties of Kisumu and Nandi. Their predominant ethnicities mirror the tribal background of the two leading presidential candidates in this year’s election, and the border region has been identified as a hotspot for elections-related violence.   Dorothy Bonyo, treasurer of the sub-county peace committee in Muhoroni, a town in Kisumu, is witnessing the escalation first-hand: "Tension is increasing [
] Our neighbours are effectively political opponents and in the marketplace we are beginning to see hate speech.”   Beneath these simmering tensions are sustained economic pressures that continue to plague the area. It once thrived from a sugar industry that employed around 20,000 people—until corruption and misappropriation of profits decimated the trade, leading to job losses and low cash flow for many families. Oscar Ochieng, secretary of the Muhoroni sub-county peace committee as well as the Kisumu and Nandi cross-border peace committee, explains that in addition to political factors, there is a historical disagreement over land:  "With low employment and little cashflow, kids drop out of school, and there’s a large number of disengaged youth. This leads to stock theft and eventually violent conflict. These companies are located right on the borders and much of the land is fallow. But it is also highly fertile and both communities feel it belongs to them."  Oscar Ochieng, 35 ans, explique la dynamique des conflits dans la rĂ©gion, devant une sucrerie Ă  l’abandon – l’absence de travail est l’un des moteurs de la criminalitĂ© et du vol de bĂ©tail. Photo : ONU Femmes/Luke Horswell Dans la partie occidentale du pays, des tensions de longue date sont Ă  l’origine de nouveaux risques pour la sĂ©curitĂ© des populations vivant dans les comtĂ©s voisins de Kisumu et de Nandi. La famille ethnique Ă  laquelle appartient chacun des deux principaux candidats Ă  l’élection prĂ©sidentielle de cette annĂ©e est Ă  l’image de leur antagonisme tribal, et la zone frontaliĂšre est le foyer d’actes violents liĂ©s aux Ă©lections. Dorothy Bonyo, trĂ©soriĂšre du comitĂ© de paix du sous-comtĂ© de Muhoroni, municipalitĂ© de Kisumu, est le tĂ©moin direct de l’escalade de cette violence : « La tension monte [
]. Nos voisins sont effectivement des opposants politiques et sur la place, nous commençons Ă  entendre des discours de haine. » Et en arriĂšre-fond de ces tensions latentes persistent les fortes pressions Ă©conomiques qui continuent de peser sur la rĂ©gion. Or, cette zone Ă©tait autrefois prospĂšre grĂące Ă  une industrie sucriĂšre qui employait environ 20 000 personnes, jusqu’à ce que la corruption et l’appropriation illicite des bĂ©nĂ©fices ne dĂ©ciment le commerce, entraĂźnant des pertes d’emplois et de rentrĂ©es d’argent pour de nombreuses familles. Oscar Ochieng, secrĂ©taire du comitĂ© de paix du sous-comtĂ© de Muhoroni et aussi du comitĂ© de paix transfrontalier de Kisumu et Nandi, explique qu’en plus des facteurs politiques qui entrent en ligne de compte, il existe un dĂ©saccord historique au sujet de la terre : « Compte tenu du faible niveau d’emploi et de liquiditĂ©s dans les familles, les enfants abandonnent l’école et un grand nombre de jeunes sont gagnĂ©s par le dĂ©sarroi. Cela entraĂźne des vols de bĂ©tail et, par la suite, des affrontements violents. Ces entreprises sont situĂ©es juste Ă  la frontiĂšre et une grande partie des terres sont en jachĂšre. Mais elles sont Ă©galement trĂšs fertiles et chacune des deux communautĂ©s estime qu’elles leur appartiennent. »  Au sein des communautĂ©s pastorales du Kenya situĂ©es Ă  plusieurs centaines de kilomĂštres au nord, la concurrence pour les ressources est Ă©galement source de disputes. Ces tribus nomades dĂ©pendent presque exclusivement du bĂ©tail pour leur subsistance : se dĂ©plaçant avec leurs troupeaux, ces communautĂ©s ont un accĂšs trĂšs limitĂ© Ă  l’approvisionnement fourni par l’État, accusant souvent un niveau de pauvretĂ© des plus Ă©levĂ©s au niveau national. La pĂ©nurie d’eau, de nourriture et de terres entraĂźne des affrontements violents entre les tribus, une situation exacerbĂ©e par la crise liĂ©e Ă  la sĂ©cheresse qui sĂ©vit actuellement en Afrique de l’Est. Des bandits armĂ©s lancent des attaques pour voler du bĂ©tail et des biens, faisant souvent des morts. Dans les communautĂ©s voisines de Turkana et Pokot, ces affrontements durent depuis des dizaines d’annĂ©es. « Les deux tribus s’affrontent continuellement : aprĂšs un raid, l’autre cherche Ă  se venger, et cela ne se termine jamais », dĂ©clare Mary Mariach, membre de la tribu Pokot, qui prĂ©side le comitĂ© de paix du comtĂ© de West Pokot depuis 15 ans. « C’est la principale cause de conflit entre les communautĂ©s Turkana et Pokot. »  Christine Lemuya, militante pour la paix de la communautĂ© Turkana, explique de quelle façon la violence se rĂ©percute sur la vie de membres neutres de la communautĂ©, en particulier les femmes et les enfants : « En 2019, j’ai Ă©tĂ© stoppĂ©e par les Pokots pendant un trajet en voiture. Ils ont tout volĂ© et voulaient nous tirer dessus. Je les ai persuadĂ©s de prendre nos tĂ©lĂ©phones et nos biens personnels et de nous laisser repartir. » Mais, ajoute-t-elle, tout le monde n’a pas autant de chance : « RĂ©cemment, il y a eu une fusillade sur l’autoroute et un garçon de 13 ans a Ă©tĂ© tuĂ©. » Construire la paix et dĂ©molir le patriarcat Ă€ Kisumu et Ă  Nandi, l’action communautaire – en particulier des femmes – a Ă©tĂ© cruciale pour le processus de nĂ©gociation de la paix. « La contribution de nos femmes aux pourparlers locaux de paix est ce qui nous a procurĂ© le peu de tranquillitĂ© dont nous avons pu jouir », dĂ©clare Oscar Ochieng. « Par exemple, en 2014, des heurts qui se sont prolongĂ©s pendant un mois ont interrompu les Ă©changes entre les deux communautĂ©s. Ce sont les femmes des deux camps qui se sont rapprochĂ©es et ont Ă©tĂ© les mĂ©diatrices de la paix. » Les dialogues communautaires, appelĂ©s « barazas », ont servi de plateformes efficaces pour discuter de ces prĂ©occupations. « L’approche que je recommande a toujours Ă©tĂ© le dialogue, de maniĂšre constante, avec de nombreuses rĂ©unions, pour faire comprendre qu’il existe toujours d’autres moyens de rĂ©soudre nos diffĂ©rends », explique Dorothy Bonyo. Lors d’une rĂ©cente rencontre entre les deux communautĂ©s, des voix jeunes, ĂągĂ©es, masculines et fĂ©minines se sont fait entendre, outre celles des acteurs des forces de l’ordre et des chefs religieux Ă©galement prĂ©sents.  Une chorale locale se produit lors d’un dialogue communautaire ou « baraza » dans le comtĂ© de Kisumu, au Kenya. Les groupes ethniques de Kisumu et du comtĂ© voisin de Nandi ont connu une tension accrue Ă  l’approche des Ă©lections gĂ©nĂ©rales dans le pays. Photo : ONU Femmes/Luke Horswell L’une de ces voix Ă©tait celle de Maureen Omweti, mĂšre cĂ©libataire de trois enfants, propriĂ©taire d’un bar Ă  Muhoroni. Les tensions ethniques ont Ă©tĂ© Ă  l’origine d’un traumatisme intense pour elle et beaucoup d’autres femmes, mais elle a pris sur elle de montrer Ă  sa communautĂ© que la vengeance n’était pas la rĂ©ponse : « Si vous vous prĂ©sentez en ambassadeur ou ambassadrice de la paix, il faut montrer l’exemple. La communautĂ© me connaĂźt, et sait que moi aussi j’ai Ă©tĂ© une victime. Cela les fait rĂ©flĂ©chir et cela a un impact. » Oscar Ochieng acquiesce et affirme : « Les femmes jouent un rĂŽle fondamental dans le plaidoyer pour la paix dans cette rĂ©gion ». Maureen Omweti lors d’un dialogue de paix communautaire dans le comtĂ© de Kisumu : elle est membre d’un groupe d’artistes bĂ©nĂ©voles qui, par le théùtre, abordent des sujets sensibles et promeuvent la paix. Photo : ONU Femmes/Luke Horswell Dans les villages Turkana et West Pokot, cependant, les femmes n’ont pas toujours Ă©tĂ© autorisĂ©es Ă  jouer ce rĂŽle. Pour Mary Mariach et Christine Lemuya, s’engager dans des efforts de consolidation de la paix cela veut dire s’ériger contre les normes patriarcales bien ancrĂ©es qui marginalisent le rĂŽle des femmes. « Dans les communautĂ©s pastorales, les femmes sont considĂ©rĂ©es comme des enfants », explique Mary Mariach. « Elles ne sont pas invitĂ©es aux pourparlers de paix. Les hommes cachent leurs intentions au reste de la communautĂ©, en particulier lorsqu’ils planifient des raids de l’autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre. Ils pensent que les femmes pourraient essayer de les dissuader de mener ces activitĂ©s. » En fait, c’est bien ce que ces deux femmes cherchent Ă  faire. En 2016, avec un groupe plus large de personnes partageant les mĂȘmes idĂ©es, elles ont créé le Forum des femmes de POTUMA – une organisation rĂ©unissant des femmes des communautĂ©s Pokot, Turkana et Marakwet pour tenter de dĂ©samorcer le climat d’insĂ©curitĂ© partagĂ© entre leurs tribus, et pour remettre en question le patriarcat qui empĂȘche les femmes de participer aux dĂ©bats sur la paix et la sĂ©curitĂ©. Le groupement mis en place a permis aux femmes « de rapprocher notre expĂ©rience commune autour de mĂȘmes problĂšmes – la perte de membres de notre famille, de notre bĂ©tail et de nos biens », explique Mary Mariach. « Ce sont aussi les femmes qui soignent les blessĂ©s aprĂšs les combats. » Les femmes de POTUMA ont rĂ©ussi Ă  instaurer une ambiance de paix en dialoguant avec les jeunes hommes et les jeunes garçons. « Nous avons obtenu un espace d’antenne sur les radios communautaires qui diffusent dans les langues locales », explique Christine Lemuya. « Poser des questions simples du type Pourquoi nous massacrons-nous les uns les autres ? a certainement un effet. Les gens appellent la station de radio et cela permet de lancer la discussion. » Mary Mariach et Christine Lemuya lors de la rĂ©union du rĂ©seau du ComitĂ© national des femmes pour la paix Ă  Naivasha, au Kenya. Photo : ONU Femmes/Luke Horswell Mais le conflit dans la zone demeure latent, des intervalles de paix relative alternant avec des pĂ©riodes de violence exacerbĂ©e. Les deux femmes appellent Ă  une plus grande participation des acteurs Ă©tatiques pour les aider Ă  nĂ©gocier la paix, en particulier pendant cette annĂ©e Ă©lectorale. « Nous avons besoin de plus de dialogue sur le terrain », affirme Mary Mariach. « Nous devons ĂȘtre en mesure de parler de la situation dans ces zones. Depuis la pandĂ©mie de COVID-19, nous ne nous sommes rencontrĂ©s qu’une seule fois, car cela dĂ©pend de nos moyens. En l’absence de ressources, il est difficile de faciliter une simple rĂ©union de village ».  Pour Mary Mariach, il est important de pouvoir comprendre et d’utiliser les cadres de politique disponibles comme le Plan d’action national du Kenya : « Il montre clairement que les femmes ont une place dans la consolidation de la paix et de la sĂ©curitĂ© de leur communautĂ© – cela est reconnu dans la politique nationale. Cette politique est censĂ©e assurer la participation active des femmes aux espaces de paix et de sĂ©curitĂ© depuis la base. »  Christine Lemuya ajoute : « Selon les donnĂ©es gouvernementales, prĂšs de 80 pour cent de la population Turkana vit en dessous du seuil de pauvretĂ©, et ce pourcentage est en augmentation. Seulement 9 pour cent des enfants sont inscrits dans le secondaire et 11 pour cent des foyers ont accĂšs Ă  l’électricitĂ©. Au bout du compte, les conflits finissent toujours par Ă©clater. Nous devons en dĂ©couvrir les causes fondamentales. Et nous devons en mĂȘme temps nous attaquer au problĂšme de la pauvretĂ© et de la pĂ©nurie de ressources dans cette zone. »  Les efforts d’ONU Femmes pour renforcer le programme Femmes, paix et sĂ©curitĂ© au Kenya sont soutenus par les gouvernements de la Finlande et du Japon. Le Plan d’action national du Kenya (KNAPII), qui permet de travailler en collaboration avec plus de 1 000 artisans de la paix sur le terrain depuis 2019, est dĂ©ployĂ© dans tout le pays afin de favoriser une inclusion significative des femmes dans la rĂ©solution des questions qui opposent les communautĂ©s. URL:https://www.unwomen.org/fr/nouvelles/reportage/2022/10/les-kenyanes-dirigent-les-efforts-de-paix-dans-les-conflits-qui-senlisent © UNESCO L’UNESCO renouvelle son engagement en faveur de l’éducation inclusive dans un monde multilingue 11 novembre 2022 ⓒ ESB professional/Shutterstock.com Â« La langue est un outil, cependant l’objectif n’est pas simplement de remplacer une langue par une autre, mais plutĂŽt d’élaborer un projet Ă©ducatif et social » explique Adama Ouane, ancien membre du personnel de l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL), situĂ© Ă  Hambourg, en Allemagne. Dans un monde oĂč cohabitent 7 097 langues connues et oĂč 2,3 milliards de personnes n’ont pas accĂšs Ă  l’éducation dans leur propre langue, c’est un dĂ©fi de rendre l’éducation inclusive. Ce dĂ©fi est d’autant plus grand dans un pays multilingue oĂč les langues maternelles des apprenants sont diffĂ©rentes de la langue d’enseignement. À cause de la non-diversitĂ© des langues d’enseignement, de nombreux apprenants du systĂšme Ă©ducatif gĂ©nĂ©ral se trouvent dĂ©savantagĂ©s.   Â« L’éducation multilingue doit ĂȘtre antiraciste et antidiscriminatoire » a expliquĂ© Tarcila Rivera, militante quechua et membre de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones. « L’une des nombreuses raisons pour lesquelles les parents et les grands-parents des sociĂ©tĂ©s autochtones et minoritaires ne transmettent pas leur langue aux nouvelles gĂ©nĂ©rations est due Ă  la persistance du racisme, de la discrimination, de l’eurocentrisme et de la colonialitĂ© du pouvoir, du savoir et de la parole. Â» L’éducation multilingue reprĂ©sente un dĂ©fi qui exige des solutions adaptĂ©es aux besoins des apprenants et Ă  la rĂ©alitĂ© de leur vie. L’UNESCO encourage et promeut une Ă©ducation multilingue basĂ©e sur la langue maternelle ou la langue premiĂšre. C’est un type d’enseignement qui dĂ©bute dans la langue que l’apprenant maĂźtrise le mieux, puis qui introduit progressivement d’autres langues, offre une approche permettant aux apprenants dont la langue maternelle est diffĂ©rente de la langue d’enseignement de combler le fossĂ© entre la maison et l’école, de dĂ©couvrir l’environnement scolaire dans une langue familiĂšre et ainsi de mieux apprendre. L’UNESCO a rĂ©uni des experts linguistiques, y compris des experts en langues autochtones, pour promouvoir une Ă©ducation multilingue fondĂ©e sur les langues maternelles, le multilinguisme et la diversitĂ© linguistique. Les discussions ont examinĂ© les dĂ©fis et les opportunitĂ©s liĂ©s Ă  l’éducation multilingue, son rĂŽle fondamental dans l’agenda du dĂ©veloppement ainsi que les orientations de l’UNESCO en matiĂšre d’éducation multilingue. Aujourd’hui, plus de la moitiĂ© des langues risquent de s’éteindre. Lorsqu’une langue disparaĂźt, les savoirs et la diversitĂ© socioculturelle de cette communautĂ© linguistique disparaissent avec elle, en particulier au sein des populations autochtones. Pour y remĂ©dier, un document cadre actualisĂ© de l’UNESCO intĂ©grera d’autres domaines de travail tels que le rĂ©tablissement ou la redynamisation des langues. En accord avec les recommandations formulĂ©es lors du Sommet sur la transformation de l’éducation, l’accent a aussi Ă©tĂ© mis sur l’éducation et les langues des peuples autochtones. Dans sa dĂ©claration, Vision Statement on Transforming Education, le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies appelle Ă  des investissements Ă©quitables dans l’éducation afin d’atteindre les personnes qui ont Ă©tĂ© traditionnellement exclues d’une Ă©ducation de qualitĂ©, notamment les populations autochtones. De mĂȘme, un document sur les Ă©coles inclusives, Ă©quitables, sĂ»res et saines appelle Ă  ce que les manuels scolaires et les programmes d’enseignement soient inclusifs pour tous les groupes, et que les programmes de formation des enseignants tiennent mieux compte des principes de l’éducation inclusive. Quelle est la prochaine Ă©tape ? Le document cadre de l’UNESCO « L’éducation dans un monde multilingue Â» sera publiĂ© dĂ©but 2023 et aidera les pays Ă  mettre en Ɠuvre l’éducation multilingue et Ă  rĂ©pondre aux besoins des apprenants marginalisĂ©s et exclus, y compris des peuples autochtones. Pour soutenir encore davantage cette action sur l’éducation multilingue, l’UNESCO publiera une note d’orientation sur les langues et l’inclusion ainsi qu’un document sur l’éducation et la protection de la petite enfance et sur les langues pour la ConfĂ©rence mondiale de l’UNESCO sur l’éducation et la protection de la petite enfance de novembre 2022. L’UNESCO cĂ©lĂ©brera Ă©galement la JournĂ©e internationale de la langue maternelle 2023 autour de politiques et de pratiques prometteuses en matiĂšre d’éducation multilingue, axĂ©es sur les langues autochtones entre autres.  Action de l’UNESCO en matiĂšre d’inclusion dans l’éducation Action de l’UNESCO en matiĂšre de langues dans l’éducation URL:https://www.unesco.org/fr/articles/lunesco-renouvelle-son-engagement-en-faveur-de-leducation-inclusive-dans-un-monde-multilingue ⓒ myboys.me/Shutterstock.com Le rĂŽle des enseignants dans la prĂ©vention et la lutte contre la violence Ă  l’école 29 octobre 2022 ⓒ myboys.me/Shutterstock.com Qu'est-ce que la violence Ă  l'Ă©cole ? La violence Ă  l'Ă©cole fait rĂ©fĂ©rence Ă  toutes les formes de violence qui ont lieu Ă  l'intĂ©rieur et autour des Ă©coles et qui sont subies par les Ă©lĂšves et perpĂ©trĂ©es par d'autres Ă©lĂšves, des enseignants et d'autres membres du personnel scolaire. Elle inclut le harcĂšlement et le cyber-harcĂšlement. Le harcĂšlement est l'une des formes les plus rĂ©pandues de violence scolaire, touchant un jeune sur trois. Quelles formes peut prendre la violence Ă  l'Ă©cole ? Sur la base des enquĂȘtes internationales existantes qui collectent des donnĂ©es sur la violence Ă  l'Ă©cole, l'UNESCO reconnaĂźt les formes suivantes de violence Ă  l'Ă©cole (en reconnaissant les recoupements entre les catĂ©gories) :  La violence physique, qui est toute forme d'agression physique avec l'intention de blesser et comprend :  La violence physique perpĂ©trĂ©e par des pairs, y compris les bagarres (deux Ă©lĂšves ayant Ă  peu prĂšs la mĂȘme force ou puissance choisissent de se battre l'un contre l'autre) et les attaques physiques (une ou plusieurs personnes frappant un Ă©lĂšve avec une arme telle qu'un bĂąton, un couteau ou une arme Ă  feu).  La violence physique perpĂ©trĂ©e par les enseignants, qui comprend l'utilisation intentionnelle de la force physique avec le potentiel de causer la mort, un handicap, une blessure ou un prĂ©judice, qu'elle soit utilisĂ©e comme une forme de punition (chĂątiment corporel) ou non.  La violence psychologique est une violence verbale et Ă©motionnelle, qui comprend toutes les formes d'isolement, de rejet, d'ignorance, d'insultes, de rumeurs, de mensonges, d'injures, de moqueries, d'humiliations et de menaces, ainsi que les punitions psychologiques.  La violence sexuelle, qui comprend l'intimidation de nature sexuelle, le harcĂšlement sexuel, les attouchements non dĂ©sirĂ©s, la coercition sexuelle et le viol, et qui est perpĂ©trĂ©e par un enseignant, un membre du personnel scolaire ou un camarade de classe, et qui touche aussi bien les filles que les garçons.  Le harcĂšlement scolaire est un modĂšle de comportement plutĂŽt que des incidents isolĂ©s, qui peut ĂȘtre dĂ©fini comme un comportement intentionnel et agressif se produisant de maniĂšre rĂ©pĂ©tĂ©e contre une victime, lorsqu'il existe un dĂ©sĂ©quilibre de pouvoir rĂ©el ou perçu et que les victimes se sentent vulnĂ©rables et impuissantes Ă  se dĂ©fendre. Le harcĂšlement scolaire peut revĂȘtir diverses formes :  Le harcĂšlement Ă  caractĂšre physique, notamment les coups de poing, les coups de pied et la destruction de biens ;  Le harcĂšlement Ă  caractĂšre psychologique, comme les taquineries, les insultes et les menaces ; ou relationnel, par la diffusion de rumeurs et l'exclusion d'un groupe ; et  Le harcĂšlement Ă  caractĂšre sexuel, comme le fait de se moquer d'une victime par des blagues, des commentaires ou des gestes Ă  caractĂšre sexuel, ce qui peut ĂȘtre dĂ©fini comme du "harcĂšlement" sexuel dans certains pays.  Le cyber-harcĂšlement est une forme de harcĂšlement Ă  caractĂšre psychologique ou sexuel qui se dĂ©roule en ligne. Les exemples de cyber-harcĂšlement comprennent la publication ou l'envoi de messages Ă©lectroniques, y compris des textes, des photos ou des vidĂ©os, visant Ă  harceler, menacer ou cibler une autre personne via une variĂ©tĂ© de mĂ©dias et de plateformes sociales tels que les rĂ©seaux sociaux en ligne, les salons de discussion, les blogs, la messagerie instantanĂ©e et la messagerie texte. Le cyber-harcĂšlement peut Ă©galement consister Ă  rĂ©pandre des rumeurs, Ă  publier de fausses informations, des messages blessants, des commentaires ou des photos embarrassantes, ou Ă  exclure quelqu'un des rĂ©seaux en ligne ou d'autres communications. Â© UNESCO Qui peut perpĂ©trer la violence en milieu scolaire ? La violence Ă  l'Ă©cole est perpĂ©trĂ©e par des Ă©lĂšves, des enseignants et d'autres membres du personnel scolaire. Toutefois, les donnĂ©es disponibles montrent que la violence perpĂ©trĂ©e par les pairs est plus frĂ©quente que celle perpĂ©trĂ©e par les enseignants et les autres membres du personnel scolaire. Quelles sont les principales raisons pour lesquelles les enfants sont la cible de harcĂšlement ? Tous les enfants peuvent ĂȘtre victimes de harcĂšlement, mais il est prouvĂ© que les enfants qui sont perçus comme "diffĂ©rents" de quelque maniĂšre que ce soit sont plus Ă  risque. Les principaux facteurs sont : l'apparence physique ; les diffĂ©rences ethniques, linguistiques ou culturelles, y compris le statut de migrant ou de rĂ©fugiĂ© ; le sexe, y compris le fait de ne pas se conformer aux normes et stĂ©rĂ©otypes de genre ; le statut social, y compris la pauvretĂ© ; le handicap ; et l'Ăąge. Quelles sont les consĂ©quences de la violence Ă  l'Ă©cole ? Des donnĂ©es comparables au niveau mondial ne sont disponibles que pour les consĂ©quences liĂ©es au harcĂšlement, et non pour les consĂ©quences d'autres formes de violence Ă  l'Ă©cole.  ConsĂ©quences Ă©ducatives - Le fait d'ĂȘtre la cible de harcĂšlement mine le sentiment d'appartenance Ă  l'Ă©cole et affecte l'engagement continu dans l'Ă©ducation. Les enfants qui sont frĂ©quemment victimes de harcĂšlement sont plus susceptibles de se sentir Ă©trangers Ă  l'Ă©cole et plus susceptibles de vouloir quitter l'Ă©cole aprĂšs avoir terminĂ© l'enseignement secondaire. Les enfants cibles de harcĂšlement ont des rĂ©sultats scolaires infĂ©rieurs Ă  ceux des enfants qui ne sont pas frĂ©quemment cibles de harcĂšlement. ConsĂ©quences pour la santĂ© â€“ le harcĂšlement peut avoir des consĂ©quences nĂ©fastes sur la santĂ© mentale et le bien-ĂȘtre des enfants. Le harcĂšlement est associĂ© Ă  des taux plus Ă©levĂ©s de sentiment de solitude et de suicide, Ă  des taux plus Ă©levĂ©s de consommation de tabac, d'alcool et de cannabis et Ă  des taux plus faibles de satisfaction de la vie et de santĂ© auto dĂ©clarĂ©es. La violence Ă  l'Ă©cole peut Ă©galement causer des blessures physiques et des dommages. Pourquoi les enseignants sont-ils un Ă©lĂ©ment si important de l'approche holistique visant Ă  prĂ©venir et Ă  combattre la violence Ă  l'Ă©cole ? Les enseignants jouent un rĂŽle clĂ© dans la crĂ©ation d'un environnement d'apprentissage positif et propice. Ils sont souvent les tĂ©moins immĂ©diats de la violence Ă  l'Ă©cole et les premiers Ă  intervenir pour mettre fin Ă  un comportement violent. Ils peuvent :  fournir une Ă©ducation de qualitĂ© qui dĂ©veloppe chez les Ă©lĂšves la conscience de soi, la maĂźtrise de soi et les compĂ©tences interpersonnelles indispensables Ă  des relations saines et respectueuses ; crĂ©er des environnements scolaires et des salles de classe psychologiquement et physiquement sĂ»rs ;  donner l'exemple de relations bienveillantes et respectueuses, et d'approches positives de la gestion des conflits ou de la discipline ;  guider les Ă©tudiants pour qu'ils agissent eux-mĂȘmes par le biais d'initiatives gĂ©rĂ©es par les Ă©tudiants et d'approches par les pairs ;  reconnaĂźtre et rĂ©pondre aux incidents de violence et mettre les Ă©lĂšves en contact avec des services d'orientation si nĂ©cessaire ;  assurer un lien entre l'Ă©cole et la communautĂ© par le biais de leur relation avec les parents gĂ©nĂ©rer des donnĂ©es probantes et Ă©valuer ce qui fonctionne au niveau de l'Ă©cole. De quel soutien les enseignants ont-ils besoin pour aider Ă  crĂ©er des environnements d'apprentissage sĂ»rs ? Une Ă©tude mondiale en ligne sur les perceptions et les pratiques des enseignants en matiĂšre de violence Ă  l'Ă©cole, menĂ©e par l'UNESCO en 2020, a rĂ©vĂ©lĂ© que tous les enseignants ne sont pas pleinement prĂ©parĂ©s Ă  remplir le rĂŽle de prĂ©vention et de traitement de la violence Ă  l'Ă©cole :  PrĂšs de la moitiĂ© des enseignants interrogĂ©s dĂ©clarent avoir reçu peu ou pas de formation sur la violence Ă  l'Ă©cole au cours de leur formation initiale, et plus de deux tiers disent avoir appris Ă  gĂ©rer la violence Ă  l'Ă©cole par l'expĂ©rience. Trois enseignants interrogĂ©s sur quatre peuvent identifier la violence physique et sexuelle, mais sont moins susceptibles de reconnaĂźtre certaines formes de violence psychologique. MĂȘme si les enseignants interrogĂ©s peuvent identifier la violence Ă  l'Ă©cole, et que quatre sur cinq de ces derniers affirment qu'il leur incombe de crĂ©er un environnement d'apprentissage sĂ»r, ils n'interviennent pas toujours. Quatre sur cinq enseignants aident les cibles de harcĂšlement, mais seulement la moitiĂ© intervient auprĂšs des Ă©lĂšves tĂ©moins de la violence. La capacitĂ© des enseignants Ă  influencer positivement les environnements scolaires et Ă  prĂ©venir ou Ă  rĂ©pondre Ă  la violence dĂ©pend fortement de leur prĂ©paration, de leur dĂ©veloppement professionnel en cours d'emploi, des normes d'enseignement, des tĂąches et de la charge de travail. D'autres facteurs entrent en ligne de compte, notamment le leadership politique, les cadres juridiques et politiques aux niveaux national, local et scolaire, ainsi que le soutien, les ressources et la formation. Quels sont les liens entre Violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire (VBGMS) et la Violence scolaire fondĂ©e sur l'orientation sexuelle et l'identitĂ© ou l'expression de genre (OSIEG) ? La violence Ă  l'Ă©cole peut ĂȘtre perpĂ©trĂ©e en raison de normes et de stĂ©rĂ©otypes liĂ©s au genre et renforcĂ©e par une dynamique de pouvoir inĂ©gale - on parle alors de violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire. Cela comprend un type spĂ©cifique de violence fondĂ©e sur le genre, qui est liĂ© Ă  l'orientation sexuelle et Ă  l'identitĂ© ou l'expression de genre rĂ©elles ou perçues des victimes, appelĂ© violence scolaire fondĂ©e sur l'orientation sexuelle et l'identitĂ© ou l'expression de genre, y compris le harcĂšlement Ă  caractĂšre homophobe et transphobe. La violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire est une partie importante de la violence scolaire qui nĂ©cessite des efforts spĂ©cifiques pour y remĂ©dier. La violence de genre en milieu scolaire concerne-t-elle seulement la violence sexuelle dirigĂ©e contre les filles Non. La violence de genre en milieu scolaire dĂ©signe toutes les formes de violence Ă  l'Ă©cole qui sont fondĂ©es sur les normes et les stĂ©rĂ©otypes de genre ou qui en dĂ©coulent, ce qui inclut Ă©galement la violence contre et entre les garçons. La violence de genre en milieu scolaire peut inclure la violence sexuelle, mais aussi d'autres formes de violence perpĂ©trĂ©es contre les Ă©lĂšves en raison de l'inĂ©galitĂ© entre les sexes. La violence Ă  l'Ă©cole est-elle toujours liĂ©e au genre ? De nombreux facteurs sont Ă  l'origine de la violence Ă  l'Ă©cole. Le sexe est l'un des principaux moteurs de la violence, mais tous les actes de violence Ă  l'Ă©cole ne sont pas fondĂ©s sur le sexe. En outre, les enquĂȘtes internationales ne recueillent pas systĂ©matiquement des donnĂ©es sur la nature genrĂ©e de la violence scolaire, ni sur la violence fondĂ©e sur l'orientation sexuelle et l'identitĂ© ou l'expression de genre. D'aprĂšs l'analyse des donnĂ©es mondiales, il n'y a pas de diffĂ©rences majeures dans la prĂ©valence du harcĂšlement entre les garçons et les filles. Cependant, il existe des diffĂ©rences entre les garçons et les filles en termes de types de harcĂšlement qu'ils subissent. Les garçons sont beaucoup plus exposĂ©s aux intimidations physiques, et Ă  la violence physique en gĂ©nĂ©ral, que les filles. Les filles sont lĂ©gĂšrement plus exposĂ©es aux intimidations psychologiques, notamment par le biais du cyber harcĂšlement. Selon les mĂȘmes donnĂ©es, le harcĂšlement sexuel (blagues, commentaires et gestes Ă  caractĂšre sexuel) touche la mĂȘme proportion de garçons et de filles. Les donnĂ©es provenant de diffĂ©rents pays montrent toutefois que les filles sont de plus en plus exposĂ©es au harcĂšlement sexuel en ligne. Comment l'UNESCO contribue-t-elle Ă  prĂ©venir et Ă  combattre la violence en milieu scolaire ? Les donnĂ©es disponibles montrent que les rĂ©ponses efficaces Ă  la violence et au harcĂšlement Ă  l'Ă©cole doivent ĂȘtre globales ou holistiques, c'est-Ă -dire composĂ©es d'une combinaison de politiques et d'interventions. Cette rĂ©ponse globale Ă  la violence et au harcĂšlement Ă  l'Ă©cole est souvent appelĂ©e « approche Ă©ducative globale Â». À partir d'un examen approfondi des cadres conceptuels qui dĂ©crivent cette approche globale de la violence et du harcĂšlement Ă  l'Ă©cole, l'UNESCO a recensĂ© les principaux Ă©lĂ©ments d'une rĂ©ponse qui va au-delĂ  des Ă©coles et qui pourrait ĂȘtre mieux dĂ©crite comme une approche globale Ă  l'Ă©chelle du systĂšme Ă©ducatif ou une approche Ă©ducative globale. Ces Ă©lĂ©ments sont les suivants :  un leadership politique fort et un cadre juridique et politique solide pour combattre la violence et le harcĂšlement Ă  l’école ; une formation des enseignants Ă  la violence et au harcĂšlement Ă  l’école, mais aussi Ă  la gestion positive des classes ; des programme d'Ă©tudes, un apprentissage et un enseignement favorisant un climat scolaire bienveillant (opposĂ© Ă  la violence et au harcĂšlement Ă  l'Ă©cole) ainsi que les compĂ©tences sociales et Ă©motionnelles des Ă©lĂšves ; un environnement dans les Ă©coles et dans les salles de classe sĂ»r, tant sur le plan psychologique que physique ; des mĂ©canismes de signalement destinĂ©s aux Ă©lĂšves victimes de violence et de harcĂšlement Ă  l'Ă©cole, ainsi que des services de soutien et d'orientation ; l'implication de toutes les parties prenantes de la communautĂ© scolaire, y compris les parents ; l'autonomisation et la participation des Ă©lĂšves ; la collaboration et les partenariats entre le secteur de l'Ă©ducation et un large Ă©ventail de partenaires (autres secteurs gouvernementaux, ONG, universitĂ©s) ; les donnĂ©es factuelles : suivi de la violence et du harcĂšlement Ă  l’école et Ă©valuation des rĂ©ponses. - Travail de l'UNESCO pour prĂ©venir et combattre la violence et le harcĂšlement Ă  
 URL:https://www.unesco.org/fr/articles/le-role-des-enseignants-dans-la-prevention-et-la-lutte-contre-la-violence-lecole ⓒ Rawpixel.com/Shuttersock.com L'UNESCO lance le rĂ©seau mondial de l'EDD pour 2030 24 octobre 2022 ⓒ Rawpixel.com/Shuttersock.com Le 4 octobre 2022, plusieurs centaines de personnes se sont rĂ©unies en ligne pour participer au webinaire de lancement du rĂ©seau mondial sur l'EDD pour 2030 (ESD-Net 2030). Avec le soutien du gouvernement japonais, le nouveau rĂ©seau de l'UNESCO vise Ă  faciliter la mise en Ɠuvre du cadre de l'EDD pour 2030 et de sa feuille de route en amĂ©liorant le partage des connaissances, la collaboration, l'apprentissage mutuel, le plaidoyer, le suivi et l'Ă©valuation, parmi un large Ă©ventail de parties prenantes de l'Ă©ducation. Le webinaire de lancement a prĂ©sentĂ© les objectifs et les activitĂ©s prĂ©vues du rĂ©seau et a comportĂ© des interventions de plusieurs États membres ainsi qu'une session interactive mettant en Ă©vidence la relation entre culture et durabilitĂ©. Â«Ce que nous devons faire, c'est dĂ©ployer des efforts continus pour que les concepts de l'EDD soient toujours frais et actualisĂ©s, et j'espĂšre que ce rĂ©seau nous donnera l'occasion de nous tenir au courant et d'apprendre les uns des autres.»   -- Mr Shun Shirai, SecrĂ©taire-GĂ©nĂ©ral adjoint, Commission Nationale Japonaise pour l'UNESCO Le webinaire a donnĂ© un aperçu des initiatives prises au niveau national dans le domaine de l'EDD pour 2030 : plans nationaux qui cartographient, mobilisent et crĂ©ent des synergies entre les activitĂ©s d'EDD en cours et nouvelles que les États membres sont en train de dĂ©velopper et de mettre en Ɠuvre dans le cadre de la feuille de route de l'EDD pour 2030. Il est maintenant temps d'intĂ©grer systĂ©matiquement l'EDD dans tous les aspects des systĂšmes Ă©ducatifs, et cela n'est possible que lorsque toutes les parties prenantes se parlent et brisent les silos. Mettre l’accent sur la collaboration et la mise en rĂ©seau Les panĂ©listes venus de Saint-Kitts-et-Nevis, d'Oman, de Zambie, d'Allemagne et du Laos ont partagĂ© leurs expĂ©riences et les leçons apprises sur la façon dont ils ont prĂ©parĂ© ou prĂ©parent leur propre initiative nationale d'EDD pour 2030, y compris les dĂ©fis et les rĂ©ussites dans leurs contextes spĂ©cifiques. Par exemple, Bianca Bilgram, chef du groupe de travail sur l'Ă©ducation au dĂ©veloppement durable Ă  la Commission allemande pour l'UNESCO, a partagĂ© le processus de dĂ©veloppement de son initiative nationale. Pour atteindre d'ici 2030 l'objectif de donner Ă  tous les apprenants les moyens d'agir de maniĂšre durable, l'Allemagne a créé une plateforme nationale (PN) pour l'EDD avec plus de 300 parties prenantes nationales de divers secteurs et industries, dont le gouvernement, la communautĂ© scientifique, la sociĂ©tĂ© civile, la jeunesse et le monde universitaire, afin de mettre en Ɠuvre le plan d'action national sur l'EDD. Â© UNESCO Les intervenants ont par ailleurs expliquĂ© comment ils ont saisi l'opportunitĂ© de la collaboration et de la coopĂ©ration. Khalid Al Mawali, chef de la section de l'enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifique de la Commission nationale pour l'Ă©ducation d'Oman, a dĂ©crit les efforts dĂ©ployĂ©s par son pays pour diversifier ses ressources financiĂšres en collaborant avec des partenaires du secteur privĂ© dans la mise en Ɠuvre des activitĂ©s d'EDD. Le professeur Overson Shumba, directeur du Centre pour le dĂ©veloppement acadĂ©mique de l'UniversitĂ© de Copperbelt en Zambie, a expliquĂ© que l'un des dĂ©fis Ă©tait que les membres du groupe de travail national provenaient de diffĂ©rents secteurs et n'avaient jamais travaillĂ© en collaboration auparavant. Ils pensaient Ă  l’origine que l'Ă©ducation Ă©tait le rĂŽle exclusif du ministre de l’Éducation. Â«Un travail important est rĂ©alisĂ© dans notre pays, mais davantage de cohĂ©rence est nĂ©cessaire et les personnes ont besoin de comprendre comment leurs activitĂ©s et leur travail sont liĂ©s Ă  ce concept global de l'Ă©ducation pour le dĂ©veloppement durable.»   -- Mme Tricia Esdaille, SecrĂ©taire adjointe principale, ministĂšre de l’éducation, St. Kitts and Nevis Les initiatives menĂ©es au niveau national en matiĂšre d'EDD et le rĂ©seau ESD-Net 2030 offrent la possibilitĂ© de surmonter certains dĂ©fis, en encourageant la collaboration et la coopĂ©ration entre diverses parties prenantes. Culture, art et durabilitĂ© Un exemple de collaboration intersectorielle a Ă©tĂ© mis en Ă©vidence lors de la deuxiĂšme partie du webinaire, dans le cadre de la sĂ©rie d'ateliers d'apprentissage interactifs mondiaux d'ESD-Net 2030 sur la pĂ©dagogie de l'EDD, soulignant le rĂŽle unique de l'art et de la culture dans l'intĂ©gration de l'EDD. Â© UNESCO OrganisĂ© par Ki Culture, une organisation internationale Ă  but non lucratif qui s'efforce d'unir culture et durabilitĂ©, l'atelier a invitĂ© les participants, en tant que chefs de file de l'EDD, Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  la culture et aux possibilitĂ©s offertes par le secteur culturel. Par exemple, les animateurs ont soulignĂ© l'importance des musĂ©es et des institutions culturelles, avec plus de 95 000 musĂ©es dans le monde qui n'attendent que d'Ă©duquer et d'engager les gens sur les thĂšmes de la durabilitĂ©. Ces lieux culturels offrent des espaces d'apprentissage informel Ă  tous les types de public, des jeunes enfants aux personnes ĂągĂ©es, de tous les milieux et de tous les coins de la planĂšte. Ils nous donnent l'occasion d'Ă©duquer les gens sur l'approche holistique de la durabilitĂ©, non seulement Ă  travers le prisme du changement climatique, mais aussi de la justice sociale, par exemple. L'atelier a ensuite Ă©tĂ© divisĂ© en quatre groupes pour approfondir les possibilitĂ©s innovantes en matiĂšre d'EDD :  l'utilisation des centres culturels comme plateformes d'apprentissage informel pour l'Ă©ducation au dĂ©veloppement durable l'utilisation de l'art comme outil expressif pour relier les gens Ă  la durabilitĂ© la pratique d'une communication efficace pour nous permettre de devenir des leaders de l'EDD dans nos conversations quotidiennes l'action sur notre lieu de travail et dans notre vie quotidienne pour nous engager dans la durabilitĂ©. Les participants ont ensuite Ă©tĂ© encouragĂ©s Ă  essayer certaines de ces pratiques et Ă  prĂ©parer une courte vidĂ©o ou un reportage photo de leurs expĂ©riences.  Â«L'art et la culture peuvent Ă©tablir un lien avec les gens Ă  un niveau Ă©motionnel et personnel, non seulement par des expĂ©riences et un engagement, mais aussi par l'expression crĂ©ative.»   -- Caitlin Southwick, Fondatrice et directrice de Ki Culture et de Sustainability in Conservation Cet appel Ă  l'action crĂ©e non seulement un prĂ©cĂ©dent pour une collaboration potentielle en matiĂšre d'EDD, mais mobilise Ă©galement les principales parties prenantes pour accĂ©lĂ©rer les initiatives centrĂ©es sur la promotion et la mise en Ɠuvre de l'EDD et les efforts visant Ă  surmonter les dĂ©fis locaux, nationaux et rĂ©gionaux communs.  En savoir plus sur le travail de l'UNESCO en matiĂšre d'Ă©ducation au dĂ©veloppement durable URL:https://www.unesco.org/fr/articles/lunesco-lance-le-reseau-mondial-de-ledd-pour-2030 ⓒ UN Photo/Richard Wolf Afghanistan : l’UNESCO et l’Union europĂ©enne unissent leurs forces pour soutenir la rĂ©silience des mĂ©dias 24 octobre 2022 © UN Photo/Richard Wolf L’UNESCO et l’Union europĂ©enne unissent leurs forces pour soutenir les organes de presse et les journalistes afghans, par le biais d’une nouvelle initiative de 18 mois qui renforcera la rĂ©silience des mĂ©dias afghans et favorisera leur rĂŽle dans l’accĂšs Ă  l’information des citoyens afghans. Â«L’UNESCO est fiĂšre d’annoncer ce nouveau partenariat bĂ©nĂ©ficiant du gĂ©nĂ©reux financement de l’Union europĂ©enne. En soutenant les organes de presse afghans indĂ©pendants et les organisations spĂ©cialisĂ©es de la sociĂ©tĂ© civile, le projet contribuera de maniĂšre importante Ă  garantir l’accĂšs Ă  des informations vitales, humanitaires et sensibles aux conflits pour des millions de citoyens afghans.»   -- Tawfik JelassiSous-Directeur gĂ©nĂ©ral pour la Communication et l’Information, UNESCO L’UNESCO apportera son soutien aux mĂ©dias afghans dans la production de contenus d’intĂ©rĂȘt public sensibles aux conflits, humanitaires, sanitaires et Ă©ducatifs. Le projet bĂ©nĂ©ficiera Ă  au moins 6 millions de citoyens afghans, avec un accent particulier sur les reportages destinĂ©s aux femmes, aux filles et aux jeunes. L’UNESCO s’associera Ă©galement Ă  des organisations de la sociĂ©tĂ© civile et Ă  des syndicats de journalistes locaux pour former environ 600 journalistes au reportage sensible aux conflits et Ă  la sĂ©curitĂ© numĂ©rique et physique, et pour former des Ă©tudiants en journalisme et des bĂ©nĂ©voles communautaires aux bonnes pratiques journalistiques et au reportage communautaire. Le projet s’inscrira entiĂšrement dans le Cadre d’engagement transitoire de l’ONU (UN TEF) et sera financĂ© par l’Instrument de voisinage, de coopĂ©ration au dĂ©veloppement et de coopĂ©ration internationale de l’Union europĂ©enne - Global Europe (NDICI-GE) dans le cadre de la fenĂȘtre de rĂ©ponse aux crises du pilier de rĂ©ponse rapide. Dans son dernier rapport sur la situation en Afghanistan et ses implications pour la paix et la sĂ©curitĂ© (A/77/340-S/2022/692), le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies a fait Ă©tat de violations rĂ©pĂ©tĂ©es des droits de l’homme Ă  l’encontre des journalistes et des organes de presse, ce qui a rĂ©duit la libertĂ© des mĂ©dias et la sĂ©curitĂ© des journalistes dans le pays. Le rapport dĂ©taille les besoins humanitaires croissants d’environ 24,4 millions de personnes (59 % de la population afghane), qui ont Ă©tĂ© exacerbĂ©s par le dĂ©clin Ă©conomique brutal et la crise Ă©conomique, la vulnĂ©rabilitĂ© prolongĂ©e et les rĂ©cents tremblements de terre et risques naturels qui ont touchĂ© le pays. Â«La libertĂ© d’expression, la libertĂ© des mĂ©dias et les droits des femmes sont au cƓur de notre engagement en Afghanistan. Le partenariat entre l’Union europĂ©enne et l’UNESCO reflĂšte notre engagement Ă  protĂ©ger ces droits de l’homme. Ensemble, nous prenons des mesures concrĂštes pour soutenir la survie des mĂ©dias afghans, promouvoir l’accĂšs Ă  des informations vĂ©rifiĂ©es et attĂ©nuer les effets de la dĂ©sinformation.»   -- Raffaella IodiceChargĂ©e d’affaires a.i. et Responsable adjointe de la dĂ©lĂ©gation de l’Union europĂ©enne en Afghanistan Dans un appel intitulĂ© « Nous avons besoin de la solidaritĂ© internationale pour Ă©viter l’extinction du journalisme afghan Â», publiĂ© par Reporters sans frontiĂšres en rĂ©ponse aux Ă©vĂ©nements d’aoĂ»t 2021, plus d’une centaine de journalistes afghans travaillant encore dans le pays ont lancĂ© un appel Ă  la communautĂ© internationale Ă  apporter un soutien immĂ©diat au secteur des mĂ©dias afghans, qui doit Ă©galement faire face Ă  une crise financiĂšre. Un rapport publiĂ© par la FĂ©dĂ©ration internationale des journalistes (FIJ) en fĂ©vrier 2022, qui s’appuie sur une enquĂȘte menĂ©e par son partenaire local, l’Union nationale des journalistes d’Afghanistan (ANJU), a rĂ©vĂ©lĂ© que dans 33 provinces, 318 mĂ©dias avaient fermĂ© depuis aoĂ»t 2021. Sur les 623 organes de presse prĂ©cĂ©demment en activitĂ© dans le pays, seuls 305 Ă©taient encore ouverts en fĂ©vrier 2022. Les femmes journalistes ont Ă©tĂ© particuliĂšrement touchĂ©es. Selon une rĂ©cente enquĂȘte de l’ANJU, soutenue par l’UNESCO, 80 % des femmes journalistes ont perdu leur emploi dans le seul secteur de la radio. Au total, 98 stations radio ont cessĂ© leurs activitĂ©s depuis aoĂ»t 2021 et 91 % des personnes interrogĂ©es ont dĂ©clarĂ© avoir besoin d’un soutien financier. URL:https://www.unesco.org/fr/articles/afghanistan-lunesco-et-lunion-europeenne-unissent-leurs-forces-pour-soutenir-la-resilience-des Regional workshop on indigenous knowledge systems and climate change adaptation, October 2022, N'Djamena, Chad Tchad : Un atelier renforce le dialogue rĂ©gional sur les systĂšmes de savoirs autochtones et l’adaptation aux changements climatiques 21 octobre 2022 Atelier rĂ©gional sur les systĂšmes de savoirs autochtones et de l’adaptation aux changements climatiques, octobre 2022, Tchad  ⓒ UNESCO Dans le cadre du renforcement du dialogue peuples autochtones-scientifiques-dĂ©cideurs, un atelier rĂ©gional sur les systĂšmes de savoirs autochtones et de l’adaptation aux changements climatiques s’est tenu du 8 au 9 octobre 2022 Ă  N’DjamĂ©na, au Tchad. Dans une dynamique interactive, des travaux menĂ©s par l’UNESCO et l’Association des Femmes Peules et Peuples Autochtones du Tchad (AFPAT) ont permis d’esquisser les premiers Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă  la conduite d’un processus de dĂ©veloppement d’un cadre de protection et de prĂ©servation des savoirs traditionnels, dans le cadre du processus de consentement libre, informĂ© et prĂ©alable (CLIP). Comme l’a trĂšs bien relevĂ© Madame Hindou Oumarou IBRAHIM, Coordinatrice d’AFPAT, dans son allocution d’ouverture, en s’adressant Ă  ces femmes et hommes autochtones dĂ©tenteurs de savoirs traditionnels dans plusieurs disciplines : « MĂȘme si vous ne parlez pas le français et l’anglais, sachez que tous les savoirs que vous possĂ©dez font de vous des docteurs et ont autant de valeur que les plus grands diplĂŽmes Â». Par ailleurs, l’atelier a Ă©galement permis de prĂ©senter les rĂ©sultats des six annĂ©es de recherche communautaire entreprise dans le cadre du projet de l’UNESCO LINKS « ConnaĂźtre notre climat changeant en Afrique Â» et de dĂ©finir les modalitĂ©s de mise en place d’un systĂšme innovant de stockage des donnĂ©es sur les peuples autochtones et leurs savoirs. atelier rĂ©gional sur les systĂšmes de savoirs autochtones et de l’adaptation aux changements climatiques, octobre 2022, N’DjamĂ©na, Tchad â“’ UNESCO OrganisĂ© par le programme de l’UNESCO sur les SystĂšmes de savoirs locaux et autochtones (LINKS), en collaboration avec l’AFPAT, cet atelier, placĂ© sous le haut patronage du ministre de l’Élevage et des Productions animales, Abdelkerim Awat Atteib, a rĂ©uni 25 participants issus des communautĂ©s autochtones, d’institutions scientifiques et gouvernementales. Durant deux jours, ces communautĂ©s autochtones experts en savoirs traditionnels, ces experts scientifiques, ces juristes et ces dĂ©cideurs politiques, ont explorĂ©, dans les dĂ©tails, les contours de la promotion, valorisation et protection juridique des connaissances et savoirs traditionnels. Au terme de l’atelier, huit recommandations clĂ©s ont Ă©tĂ© adressĂ©es Ă  l’UNESCO, l’AFPAT et le gouvernement de la RĂ©publique du Tchad, s’articulant notamment autour de la mise en place d’un mĂ©canisme de protection juridique des peuples autochtones et de leurs savoirs traditionnels, de la vulgarisation de ces savoirs et de l’établissement de bases de donnĂ©es sur les savoirs traditionnels. Dans son discours de clĂŽture, M. Abdelkerim Awat Atteib a soulignĂ© la portĂ©e Ă©vidente de cet atelier sur l’économie, l’éducation, le plan national d’adaptation et la dimension socio-culturelle tchadienne. Plus d'informations SystĂšmes de savoirs locaux et autochtones (LINKS) Savoirs autochtones et changement climatiqueURL:https://www.unesco.org/fr/articles/tchad-un-atelier-renforce-le-dialogue-regional-sur-les-systemes-de-savoirs-autochtones-et ⓒ StanislavBeloglazov/Shutterstock.com JournĂ©e mondiale des enseignants : l’UNESCO alerte face Ă  la pĂ©nurie mondiale d'enseignants 13 octobre 2022 © StanislavBeloglazov/Shutterstock.com Ă€ l’occasion de la JournĂ©e mondiale des enseignants, Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO, appelle les gouvernements Ă  renforcer leur soutien aux enseignants, soulignant que la profession peine Ă  conserver ses effectifs et Ă  attirer de nouveaux talents. Il manque 69 millions d'enseignants Ă  travers le monde pour atteindre une Ă©ducation de base universelle d’ici 2030. La pĂ©nurie la plus sĂ©vĂšre se trouve en Afrique subsaharienne. Â«Le manque de formation, les conditions de travail souvent difficiles et les financements insuffisants sont autant de facteurs qui fragilisent la profession enseignante et aggravent la crise mondiale de l’apprentissage. L’UNESCO a toujours placĂ© les enseignants au cƓur de la lutte pour le droit Ă  une Ă©ducation inclusive et de qualitĂ©. Il est urgent que cette profession, dont dĂ©pend l’avenir de nos enfants, soit mieux reconnue.»   -- Audrey Azoulay Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO Selon les estimations de l’UNESCO, il faudrait 24,4 millions d'enseignants supplĂ©mentaires dans l’enseignement primaire et prĂšs de 44,4 millions d’enseignants dans l’enseignement secondaire pour atteindre l’objectif d’une Ă©ducation de base universelle d’ici 2030. L'Afrique subsaharienne, qui possĂšde les classes les plus surchargĂ©es au monde, est aussi la rĂ©gion oĂč les enseignants ont la charge de travail la plus lourde. Les pĂ©nuries d’enseignants y sont Ă©galement les plus criantes, 90 % des Ă©coles secondaires souffrent de sĂ©vĂšres manques de personnel. PubliĂ©s Ă  l’occasion de la JournĂ©e mondiale des enseignants 2022, les nouveaux chiffres de l’UNESCO dĂ©montrent que pour atteindre les objectifs fixĂ©s par l'Agenda 2030, il manque en Afrique subsaharienne 5,4 millions d'enseignants au niveau primaire et 11,1 millions d'enseignants au niveau secondaire. La deuxiĂšme rĂ©gion avec le dĂ©ficit le plus important est l'Asie du Sud : l'UNESCO estime que 1,7 million d'enseignants supplĂ©mentaires sont nĂ©cessaires au niveau primaire et 5,3 millions au niveau secondaire. Des conditions de travail Ă  amĂ©liorer Dans les pays Ă  faible revenu, le premier obstacle est la charge de travail. Selon de nouvelles donnĂ©es de l’UNESCO, dans ces pays, chaque enseignant du primaire a en moyenne 52 Ă©lĂšves par classe au niveau primaire, quand la moyenne mondiale est de 26. Ce ratio est particuliĂšrement Ă©levĂ© en Afrique subsaharienne avec 56 Ă©lĂšves par enseignant, et en Asie du Sud avec 38 Ă©lĂšves. En Europe et en AmĂ©rique du Nord, on ne compte en moyenne que 15 Ă©lĂšves par enseignant. Aux difficultĂ©s d’encadrement s’ajoutent le manque de formation des enseignants, qui n’ont pas toujours Ă  leur disposition tous les outils nĂ©cessaires pour rĂ©ussir avec leurs classes. Les donnĂ©es de l’UNESCO indiquent que prĂšs de 26 % des enseignants du primaire et 39 % des enseignants du secondaire ne possĂšdent pas les qualifications minimales requises dans les pays Ă  faible revenu, contre respectivement 14% et 16% au niveau mondial. Dans les rĂ©gions isolĂ©es, dĂ©favorisĂ©es et rurales, les conditions s’aggravent et sont exacerbĂ©es par des besoins d’apprentissage accrus au sein de classes multiniveaux et multilingues. Les enseignantes sont bien plus durement affectĂ©es en raison du manque de logements adĂ©quats, de la longueur et de la dangerositĂ© des trajets pour se rendre dans les Ă©coles et du manque de services de garde d’enfants. Tous ces facteurs empĂȘchent le maintien des enseignantes dans les postes situĂ©s dans des rĂ©gions reculĂ©es. La sous-reprĂ©sentation des femmes dans certains domaines de connaissances et dans les postes de direction constitue un autre dĂ©fi permanent. De meilleures conditions salariales Ă  offrir Cette crise des vocations est Ă©galement accentuĂ©e par des salaires peu compĂ©titifs. Les donnĂ©es de l'UNESCO indiquent que dans 6 pays sur 10 rĂ©munĂšrent moins les enseignants du primaire que d’autres professionnels aux qualifications similaires. Ce phĂ©nomĂšne est particuliĂšrement manifeste dans les pays Ă  revenu Ă©levĂ©. Dans 5 pays sur 6 de ce groupe, les enseignants du primaire perçoivent un salaire moins Ă©levĂ© que les autres professionnels aux profils comparables. Trois pays Ă  revenu Ă©levĂ© ont nĂ©anmoins une politique salariale exemplaire en la matiĂšre : Singapour, avec un salaire moyen Ă©gal Ă  139 % de celui des professions comparables, l’Espagne (125 %) et la RĂ©publique de CorĂ©e (124 %).  Plus d’informations sur la JournĂ©e mondiale des enseignants Contact presse:Clare O'Hagan (Chef du service de presse)TĂ©l: +33145681729 URL:https://www.unesco.org/fr/articles/journee-mondiale-des-enseignants-lunesco-alerte-face-la-penurie-mondiale-denseignants © Unsplash / Favour Otunji #JeSuisAntiRaciste – Et toi ? Rejoins notre campagne sur les rĂ©seaux sociaux ! 11 octobre 2022 © Unsplash / Favour Otunji (original visual) Comme tu le sais, le racisme se produit partout et Ă  chaque instant.As-tu dĂ©jĂ  Ă©tĂ© tĂ©moin ou victime de racisme ? Partage ton expĂ©rience et contribue Ă  la lutte contre le racisme. Ensemble, nous pouvons y mettre fin ! Du 6 octobre au 28 novembre 2022, rejoins notre campagne #JeSuisAntiRaciste sur les rĂ©seaux sociaux. Raconte ton histoire sur Twitter, Tiktok, Facebook et Instagram ! Comment participer ? Publie sur ton compte une courte vidĂ©o pouvant aller de 20 secondes Ă  une minute. Montre-nous comment tu fais face au racisme dans les situations quotidiennes. Partage tes astuces et inspire d’autres personnes ! Pour que ta vidĂ©o se dĂ©marque :  CrĂ©e une vidĂ©o ou un rĂ©el avec ton tĂ©lĂ©phone Utilise le hashtag #JeSuisAntiRaciste   Tag @UNESCO â€Š publie-la sur ton fil d’actualitĂ© (pas en story). Rend ta vidĂ©o populaire au-delĂ  des frontiĂšres en invitant tes amis, tes camarades, tes voisins et tes proches Ă  participer Ă  la campagne ! Besoin d’aide ? Inspire-toi des conseils en bas de page. Bonus Les 10 meilleures vidĂ©os seront diffusĂ©es sur les mĂ©dias sociaux de l'UNESCO et prĂ©sentĂ©es sur Ă©cran lors du 2e Forum mondial de l'UNESCO contre le racisme et la discrimination les 28 et 29 novembre 2022 Ă  Mexico, au Mexique. Cette campagne est une initiative de l'UNESCO. Elle fait suite au succĂšs de la campagne antiraciste Finlandaise Olen.  Pourquoi une campagne sur les rĂ©seaux sociaux ? En tant que mĂ©dia d'expression le plus utilisĂ© par les jeunes, les rĂ©seaux sociaux offrent de prĂ©cieuses opportunitĂ©s pour partager des messages forts et appeler Ă  l'action. GrĂące Ă  ces plateformes, les jeunes peuvent apprendre et apprĂ©cier diffĂ©rentes perspectives et visions du monde. Elles les aident Ă  mieux comprendre le monde qui les entoure et peuvent contribuer Ă  changer les mentalitĂ©s. De mĂȘme, les rĂ©seaux sociaux peuvent constituer un levier pour sensibiliser leurs pairs et Ă  avoir sur eux un rĂ©el impact. Cette campagne s’inscrit dans le cadre des efforts dĂ©ployĂ©s par le Secteur des sciences sociales et humaines de l'UNESCO pour rĂ©pondre Ă  l’Appel mondial contre le racisme. Elle est Ă©galement organisĂ©e dans le contexte du travail global de l'UNESCO pour lutter contre le racisme et la discrimination depuis 70 ans, avec le Forum mondial annuel contre le racisme et la discrimination, la sĂ©rie de Master Class contre le racisme et la discrimination et le projet Les Routes des personnes mises en esclavage. ________________ Besoin d’aide ? Voici quelques conseils(issus de la campagne Finlandaise How to tackle racism) 1. Identifier la situation raciste Une situation raciste peut survenir sans viser un individu en particulier. Vous pouvez entendre une blague ou une remarque raciste lors d'une fĂȘte de famille ou entre amis sans qu'aucun membre de la minoritĂ© ne soit prĂ©sent. Le racisme peut Ă©merger n'importe oĂč, y compris sur les lieux de travail, sur les rĂ©seaux sociaux, lors de loisirs, dans les transports en commun ou Ă  l'Ă©cole. Les situations racistes peuvent Ă©galement impliquer de la violence physique, alors pensez Ă  votre propre sĂ©curitĂ© lorsque vous luttez contre le racisme. Rappelez-vous que le racisme est aussi structurel. 2. Soutenir la personne ciblĂ©e Montrez Ă  la personne qu'elle n'est pas seule. Parlez Ă  la personne qui a Ă©tĂ© la cible de harcĂšlement raciste. Demandez comment vous pouvez aider. Vous pouvez montrer votre soutien en vous rapprochant de la personne et en vous tenant Ă  ses cĂŽtĂ©s. Aidez-les en escortant la personne loin de la situation. Dans les mĂ©dias sociaux, vous pouvez envoyer un message Ă  la personne victime de harcĂšlement raciste et lui montrer votre soutien en rĂ©pondant Ă  son contenu. 3. Faire face Ă  une situation raciste Aborder une situation raciste n'est pas facile. N'ayez pas peur d'Ă©chouer. L'essentiel est que vous fassiez un effort. Dites calmement aux agresseurs que leur comportement n'est pas acceptable. Demandez-leur d'arrĂȘter. Ne les provoquez pas. Essayez de rester calme. Demandez de l'aide ou du soutien Ă  d'autres spectateurs si vous ne pouvez pas rĂ©gler la situation vous-mĂȘme. Appelez les services d'urgence si la situation est menaçante. Si une prĂ©sence policiĂšre n'est pas requise, vous pouvez Ă©galement en aviser une autre partie responsable de la sĂ©curitĂ© publique, comme un agent de sĂ©curitĂ© ou un portier. Agir mĂȘme si une blague ou un commentaire raciste ne vise pas une personne en particulier. Essayez d'intervenir sur le moment. Si vous ne pouvez pas parce que vous ĂȘtes dans une foule ou que vous vous sentez mal Ă  l'aise, parlez Ă  la personne en privĂ©. 4. Signalez le racisme Les comportements racistes doivent ĂȘtre signalĂ©s davantage. Cela devrait commencer par demander aux victimes si elles souhaitent signaler l'incident. Vous pouvez offrir un soutien dans le processus de signalement. Les rapports peuvent ĂȘtre envoyĂ©s Ă  des parties telles qu'un organisateur d'Ă©vĂ©nement, un prestataire de formation, un prestataire de services, le DĂ©fenseur des droits ou la police. Le racisme sur les rĂ©seaux sociaux peut ĂȘtre signalĂ© aux administrateurs de la plateforme. 5. Agir au quotidien contre le racisme Vous pouvez agir contre le racisme mĂȘme si vous ne vivez pas ou ne faites pas face Ă  un incident raciste. Vous pouvez aider Ă  bĂątir une sociĂ©tĂ© sans racisme par vos propres actions quotidiennes. Informez-vous sur le racisme et l'antiracisme. Apprenez Ă  devenez  un acteur antiraciste. Ne vous dĂ©couragez pas lorsque vous faites des erreurs, mais tirez-en des enseignements. Voir Ă©galement  Pour en savoir plus sur les actions de l’UNESCO dans ce domaine Plus de dĂ©tail sur les gestes antiracistes au quotidien (Campagne antiraciste f
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