Actualités

Suivez les derniÚres tendances et actualités du GCED.

© APCEIU

313 résultats trouvés

© UNESCO L'UNESCO prĂ©conise de faire de l'Ă©ducation Ă  l'environnement une composante essentielle des programmes scolaires de tous les pays d'ici 2025 14 mai 2021 L’éducation ne donne pas les connaissances suffisantes pour s’adapter, agir et rĂ©pondre au changement climatique et au crises environnementales, selon une nouvelle Ă©tude publiĂ©e par l’UNESCO en prĂ©lude Ă  la ConfĂ©rence mondiale sur l’éducation pour le dĂ©veloppement durable qui se tiendra en ligne du 17 au 19 mai prochains depuis Berlin. IntitulĂ© « Apprendre pour notre planĂšte, ce rapport analyse les plans d'Ă©ducation et les cadres des programmes scolaires dans une cinquantaine de pays de par le monde. Plus de la moitiĂ© d'entre eux ne font aucune rĂ©fĂ©rence au changement climatique, tandis que 19% seulement mentionnent la biodiversitĂ©. L'Ă©tude note un manque d'attention aux compĂ©tences socio-Ă©motionnelles ainsi que celles orientĂ©es vers l'agir, pourtant essentielles Ă  l'action environnementale et climatique. Dans une enquĂȘte en ligne menĂ©e pour les besoins de l'Ă©tude auprĂšs de quelque 1 600 enseignants et responsables de l'Ă©ducation, un tiers des rĂ©pondants ont indiquĂ© que les questions liĂ©es Ă  l'environnement ne faisaient pas partie de la formation des enseignants. L'Ă©ducation doit prĂ©parer les apprenants Ă  comprendre la crise environnementale actuelle et Ă  façonner le monde de demain. Pour sauver notre planĂšte, nous devons transformer notre façon de vivre, de produire, de consommer et d'interagir avec la nature. IntĂ©grer l'Ă©ducation au dĂ©veloppement durable dans tous les programmes d'apprentissage doit devenir partout fondamental.-- Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO L'UNESCO a donc fixĂ© un nouvel objectif : faire de l'Ă©ducation Ă  l'environnement une composante essentielle des programmes scolaires dans tous les pays d'ici 2025. L'Organisation travaille avec ses 193 États membres pour soutenir la rĂ©forme des programmes scolaires et suivre les progrĂšs accomplis afin de garantir que chacun acquiert les connaissances, les compĂ©tences, les valeurs et les attitudes nĂ©cessaires pour introduire des changements positifs et protĂ©ger l'avenir de notre planĂšte. La confĂ©rence mondiale rĂ©unira quelque 2 500 participants, dont 81 ministres de l'Ă©ducation et acteurs de premier plan engagĂ©s dans la transformation de l'Ă©ducation afin que tous les apprenants puissent faire face Ă  la crise climatique, Ă  la perte de biodiversitĂ© et Ă  tous les autres dĂ©fis du dĂ©veloppement durable. Elle visera Ă  crĂ©er des stratĂ©gies pour l'intĂ©gration de l'Ă©ducation au dĂ©veloppement durable Ă  tous les niveaux d'instruction et de formation, conformĂ©ment Ă  un nouveau cadre. Pendant trois jours, les sĂ©ances se concentreront sur les moyens optimaux d'exploiter l'Ă©ducation pour relever les dĂ©fis mondiaux interdĂ©pendants tels que le changement climatique, la perte de biodiversitĂ©, les Ă©conomies vertes et circulaires, le progrĂšs technologique et l'Ă©tablissement de relations rĂ©silientes avec la planĂšte grĂące Ă  l'instruction. Elle examinera les moyens de renforcer les capacitĂ©s des Ă©ducateurs, de responsabiliser les jeunes et de prendre des mesures locales par le biais de l'Ă©ducation au dĂ©veloppement durable.  Les participants seront appelĂ©s Ă  s'engager en faveur de la DĂ©claration de Berlin sur l'Ă©ducation au dĂ©veloppement durable, qui proposera une sĂ©rie de politiques englobant l'enseignement, l'apprentissage, la formation professionnelle et l'engagement civique. PersonnalitĂ©s participantes : Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO Angela Merkel, ChanceliĂšre de l’Allemagne  Amina Mohamed, Vice-SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de l’ONU Patricia Espinosa, SecrĂ©taire exĂ©cutive de la CCNUCC (Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques) Princesse Lalla Hasnaa, PrĂ©sidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement (Maroc)  Laurent Fabius, PrĂ©sident de la 21e ConfĂ©rence des parties Ă  la CCNUCC (Paris COP21)  Alexander Gerst, Astronaute Ă  l’Agence spatiale europĂ©enne et dĂ©fenseur de la durabilitĂ© (Allemagne) Jeffrey Sachs, Directeur du Centre pour le dĂ©veloppement durable de l’UniversitĂ© Columbia, et PrĂ©sident du RĂ©seau de l’ONU en faveur du dĂ©veloppement durable  Andreas Schleicher, Directeur de la Direction de l’Éducation et des compĂ©tences, conseiller spĂ©cial sur les politiques d’éducation auprĂšs du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Organisation de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement Ă©conomique (OCDE) En prĂ©alable Ă  la confĂ©rence, des citoyens ont ajoutĂ© leur voix Ă  une campagne mondiale de l'UNESCO en faveur de changements dans l'Ă©ducation afin que nous puissions tous #ApprendrePourLaPlanĂšte, pour notre propre survie et pour l'avenir de la vie sur Terre.  L'UNESCO est la principale organisation des Nations unies en charge de l'Ă©ducation au dĂ©veloppement durable, qui vise Ă  faire en sorte que tous les apprenants acquiĂšrent les connaissances, les compĂ©tences, les valeurs et l'initiative nĂ©cessaires pour agir en faveur de la planĂšte et vivre d’une maniĂšre qui soit soutenable. En 2019, l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies a adoptĂ© une rĂ©solution appelant la communautĂ© internationale Ă  intensifier l'Ă©ducation au dĂ©veloppement durable afin de rĂ©aliser le Programme de dĂ©veloppement de l’ONU Ă  l’horizon 2030. La rĂ©solution reconnaĂźt le rĂŽle moteur de l'UNESCO dans ce domaine.  La confĂ©rence est organisĂ©e en coopĂ©ration et avec le gĂ©nĂ©reux soutien du ministĂšre fĂ©dĂ©ral allemand de l'Ă©ducation et de la recherche. URL:https://en.unesco.org/news/unesco-urges-making-environmental-education-core-curriculum-component-all-countries-2025 © UNESCO-UIL Avec le soutien de l'UIL, six pays dĂ©veloppent leurs systĂšmes Ă©ducatifs dans une perspective d'apprentissage tout au long de la vie 14 mai 2021 Les 21 et 22 avril 2021, l'Institut de l'UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vie (UIL) a rĂ©uni des reprĂ©sentants de six États membres de l'UNESCO - Cambodge, Kenya, Namibie, RĂ©publique populaire de Chine, Philippines et Viet Nam - pour discuter du dĂ©veloppement des systĂšmes Ă©ducatifs dans une perspective d'apprentissage tout au long de la vie. La rĂ©union en ligne s'est appuyĂ©e sur les prĂ©cĂ©dents ateliers de renforcement des capacitĂ©s organisĂ©s par l'UIL et l'UniversitĂ© ouverte de Shanghai (SOU) en 2018 et 2019 et a montrĂ© des progrĂšs impressionnants dans l'avancement des politiques nationales et des stratĂ©gies de mise en Ɠuvre de l'apprentissage tout au long de la vie malgrĂ© les dĂ©fis de la pandĂ©mie de COVID-19. La rĂ©union de suivi a Ă©tĂ© organisĂ©e pour donner aux Ă©quipes nationales l'occasion de partager leurs progrĂšs, d'Ă©changer des moyens de surmonter les dĂ©fis prĂ©sentĂ©s par la pandĂ©mie de COVID-19 et de redynamiser le processus visant Ă  faire de l'apprentissage tout au long de la vie une rĂ©alitĂ© dans les États membres de l'UNESCO. Un dĂ©lĂ©guĂ©, M. Mok Sarom, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint de l'Ă©ducation au ministĂšre cambodgien de l'Ă©ducation, de la jeunesse et des sports, a fait le commentaire suivant :« Les expĂ©riences tirĂ©es de la rĂ©union de l'UIL sur l'apprentissage tout au long de la vie m'ont aidĂ© Ă  comprendre et Ă  apprĂ©cier les diffĂ©rences Ă©ducatives systĂ©matiques et Ă  accroĂźtre ma conscience professionnelle. Indirectement, mon travail permettra d'augmenter le nombre de jeunes et d'adultes possĂ©dant de solides compĂ©tences en lecture, en Ă©criture et en calcul, ainsi que des compĂ©tences techniques et professionnelles, pour l'emploi et l'entrepreneuriat au Royaume du Cambodge. » Les prĂ©sentations ont montrĂ© que plusieurs thĂšmes Ă©taient essentiels pour tous les pays participants, tels que le dĂ©veloppement de cadres nationaux de qualifications et la reconnaissance, la validation et l'accrĂ©ditation (RVA) des rĂ©sultats d'apprentissage, la crĂ©ation de territoires d'apprentissage (y compris les villes apprenantes), l'offre d'apprentissage tout au long de la vie par le biais de centres d'apprentissage de proximitĂ©, le renforcement de la dĂ©fense et de la comprĂ©hension de l'apprentissage tout au long de la vie, et la coordination intergouvernementale et infranationale de l'apprentissage tout au long de la vie. L'UIL a partagĂ© des projets rĂ©cents et actuels liĂ©s Ă  ces thĂšmes transversaux et SOU a dĂ©crit comment il a continuĂ© Ă  offrir des opportunitĂ©s d'apprentissage tout au long de la vie pendant la pandĂ©mie de COVID-19. Ă€ la fin de la rĂ©union, les reprĂ©sentants des six pays avaient planifiĂ© une sĂ©rie d'actions prioritaires pour poursuivre le dĂ©veloppement de leurs systĂšmes Ă©ducatifs dans une perspective d'apprentissage tout au long de la vie. M. Li Jiacheng, directeur adjoint de l'Institut municipal de Shanghai pour l'Ă©ducation tout au long de la vie en RĂ©publique populaire de Chine, a dĂ©clarĂ© :« C'est trĂšs excitant d'Ă©couter, de parler et de travailler avec les collĂšgues de l'UIL et de diffĂ©rents pays ! L'apprentissage tout au long de la vie Ă©tant si important pour l'ĂȘtre humain, nous devons travailler ensemble avec la conviction de faire de l'apprentissage une rĂ©alitĂ©. » L'UIL soutiendra les actions prioritaires des pays dans les mois Ă  venir. En novembre 2021, la sĂ©rie d'ateliers de renforcement des capacitĂ©s se poursuivra avec le troisiĂšme volet, Ă  nouveau co-organisĂ© par l'UIL et SOU. Il se dĂ©roulera en ligne. URL:https://uil.unesco.org/fr/apprendre-au-long-vie/soutien-luil-six-pays-developpent-leurs-systemes-educatifs-perspective © UNESCO Entretien « Transformer des vies par la lecture » 10 mai 2021 À l’occasion de la JournĂ©e mondiale du livre, l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie s’est entretenu avec Dawn Stitzel, directrice du programme national des « Library of Congress Literacy Awards » (Prix d'alphabĂ©tisation de la Library of Congress, États-Unis), sur l’importance de l’alphabĂ©tisation et de la rĂ©ponse Ă  la pandĂ©mie de COVID-19 de deux organisations internationales laurĂ©ates des « Library of Congress Literacy Awards ». Dawn, quelle est, selon vous, l’importance de la lecture ? La lecture et les informations obtenues dans les livres et autres sources sont essentielles aux fonctions de base de la vie ainsi qu’aux activitĂ©s techniques et culturelles Ă  des niveaux plus Ă©levĂ©s. Comme le fait remarquer Carla Hayden, bibliothĂ©caire de la Library of Congress des États-Unis, « l’alphabĂ©tisation est le moteur de la poursuite de l’apprentissage, de la connaissance et des opportunitĂ©s dans le monde entier ». Au-delĂ  du travail classique de bibliothĂšque, comment la Library of Congress promeut-elle une culture de la lecture ? GrĂące Ă  ses programmes de sensibilisation, la Library of Congress cherche Ă  entretenir et Ă  dĂ©velopper cette culture de l’alphabĂ©tisation et de la lecture. Le programme des prix de l’alphabĂ©tisation concrĂ©tise l’un de ces efforts. David M. Rubenstein a lancĂ© les prix de l’alphabĂ©tisation avec la Library of Congress en 2013 pour honorer les organisations nationales et internationales Ă  but non lucratif qui faisaient un travail exemplaire, innovant et remarquable pour faire progresser l’alphabĂ©tisation dans leurs communautĂ©s. Chaque annĂ©e, la Library of Congress attribue prĂšs de 350 000 dollars aux organisations mĂ©ritantes. Quel impact la pandĂ©mie de COVID-19 a-t-elle eu sur vos laurĂ©ats ? Avec l’arrivĂ©e de la COVID-19 et la fermeture des Ă©coles et autres espaces d’apprentissage (physiques), les apprenants desservis par les organisations d’alphabĂ©tisation ont Ă©tĂ© parmi les plus durement touchĂ©s. Dans le meilleur des cas, ces apprenants sont plus susceptibles de lutter pour leur propre Ă©ducation et celle de leurs enfants. L’accĂšs Ă  l’internet et aux appareils numĂ©riques est souvent limitĂ© et les ressources d’alphabĂ©tisation peuvent ĂȘtre moins nombreuses Ă  la maison. La pandĂ©mie met en Ă©vidence la nĂ©cessitĂ© d’une assistance supplĂ©mentaire pour aider ces apprenants Ă  continuer d’acquĂ©rir des compĂ©tences numĂ©riques essentielles pour eux-mĂȘmes et pour faciliter l’apprentissage Ă  distance de leurs enfants. En somme, la pandĂ©mie de COVID-19 et les consĂ©quences du confinement amplifient les dĂ©fis existants en matiĂšre d’alphabĂ©tisation. Par consĂ©quent, il est plus important que jamais d’attirer l’attention sur le travail de ces organisations remarquables et de partager la façon dont elles se sont adaptĂ©es aux nouvelles circonstances. Pouvez-vous citer deux exemples de projets qui ont rĂ©ussi Ă  promouvoir l’alphabĂ©tisation tout au long de la pandĂ©mie et expliquer comment ils y sont parvenus ? Si beaucoup de nos laurĂ©ats mĂ©ritent d’ĂȘtre mis en avant, permettez-moi d’en citer deux : Pratham Books Ă  Bangalore, en Inde, et Room to Read Ă  San Francisco, en Californie. Ces deux organisations s’engagent pleinement Ă  permettre aux apprenants de nombreuses rĂ©gions du monde de continuer d’acquĂ©rir des compĂ©tences essentielles en matiĂšre d’alphabĂ©tisation en mettant l’accent sur les livres et la lecture et en proposant des possibilitĂ©s d’apprentissage Ă  distance innovantes et inclusives. Â© Pratham Books Pratham Books est laurĂ©at du prix international 2017 et du prix « David M. Rubenstein Special Response Award 2020 ». Il s’agit d’un Ă©diteur de livres pour enfants qui a aidĂ© des millions d’enfants Ă  avoir accĂšs Ă  des livres attrayants et abordables dans plusieurs langues. Face Ă  l’augmentation de la demande de supports pĂ©dagogiques numĂ©riques pendant la pandĂ©mie, Pratham Books a créé des programmes pouvant ĂȘtre utilisĂ©s dans des environnements Ă  faibles ressources, notamment un programme « Apprendre Ă  la maison », des listes de lecture thĂ©matiques, des livres audiovisuels et un programme tĂ©lĂ©phonique « Composez une histoire » qui permet Ă  un enfant de trouver une histoire dans la langue de son choix en composant un numĂ©ro gratuit. StoryWeaver, le dĂ©pĂŽt numĂ©rique en ligne de Pratham, sous licence ouverte, d’histoires multilingues pour enfants, est accessible gratuitement aux utilisateurs. La plate-forme permet Ă©galement de crĂ©er, traduire, tĂ©lĂ©charger et imprimer des histoires. Le dĂ©pĂŽt compte plus de 23 000 histoires en 259 langues et continue de croĂźtre. En outre, StoryWeaver a traduit 3 000 livres dans 28 nouvelles langues, y compris des livres sur le coronavirus, la santĂ© et l’hygiĂšne, et les questions sociales et Ă©motionnelles. L’UNESCO et la Banque mondiale ont citĂ© StoryWeaver comme une ressource pour les enfants confinĂ©s Ă  domicile pendant la pandĂ©mie. Â© Room to Read Un deuxiĂšme exemple est Room to Read, qui figure Ă©galement dans la base de donnĂ©es d’alphabĂ©tisation de l’UIL. Room to Read a reçu le prix David M. Rubenstein en 2014 et le « David M. Rubenstein Special Response Award » en 2020. L’organisation cherche Ă  transformer la vie des enfants des communautĂ©s Ă  faibles revenus en se concentrant sur l’alphabĂ©tisation et l’égalitĂ© entre les sexes dans l’éducation. Son initiative d’alphabĂ©tisation Ă  l’école primaire aide les enfants Ă  devenir des lecteurs indĂ©pendants grĂące Ă  l’engagement de la communautĂ©, Ă  la fourniture de livres et d’outils pĂ©dagogiques de qualitĂ© et Ă  la sensibilisation au-delĂ  de la salle de classe. L’initiative d’éducation des filles Ă  l’école secondaire aide les filles Ă  acquĂ©rir les compĂ©tences nĂ©cessaires pour rĂ©ussir sur le plan scolaire et prendre des dĂ©cisions importantes dans la vie grĂące au mentorat et Ă  d’autres moyens. À ce jour, Room to Read a travaillĂ© dans 16 pays et 20 millions d’enfants en ont bĂ©nĂ©ficiĂ©. Comment le projet a-t-il rĂ©pondu aux besoins des apprenants pendant la pandĂ©mie ? Pendant la pandĂ©mie, la plate-forme numĂ©rique de Room to Read, Literacy Cloud, initialement Ă©laborĂ©e pour les Ă©ducateurs et les crĂ©ateurs de livres en IndonĂ©sie, s’est dĂ©veloppĂ©e de maniĂšre exponentielle. Elle comprend dĂ©sormais plus de 1 000 titres originaux de livres pour enfants de Room to Read en 19 langues. Ces titres sont disponibles gratuitement pour les Ă©lĂšves, les parents et les enseignants. SimultanĂ©ment, l’organisation s’efforce d’exploiter le pouvoir de l’éducation pour mettre fin aux inĂ©galitĂ©s systĂ©miques et construire une vision plus inclusive de l’expĂ©rience humaine. Les 1 600 titres de livres culturellement diversifiĂ©s de Room to Read apprennent aux enfants Ă  se comporter avec empathie, tolĂ©rance et justice vis-Ă -vis des autres. Quelle est la principale leçon que vous tirez de la pandĂ©mie lorsque vous examinez le dĂ©veloppement de ces deux initiatives ? Alors que la COVID-19 et les rĂ©cents troubles sociaux continuent de nous diviser, Pratham Books et Room to Read ont trouvĂ© de multiples façons de promouvoir les livres et la lecture pour se rapprocher de leur public et s’adapter Ă  l’évolution des circonstances et des besoins des communautĂ©s qu’ils servent. La pandĂ©mie a rappelĂ© avec force Ă  quel point le travail des organisations d’alphabĂ©tisation peut ĂȘtre crucial, car elles amĂ©liorent les possibilitĂ©s d’apprentissage Ă  distance et fournissent des ressources pour l’apprentissage Ă  domicile. Ces programmes sont essentiels car ils aident les apprenants Ă  s’adapter aux nouveaux environnements d’apprentissage. Le site Web et la carte interactive du « Library of Congress Literacy Awards Program » fournissent des informations supplĂ©mentaires sur les prix et les laurĂ©ats prĂ©cĂ©dents. URL:https://uil.unesco.org/fr/alphabetisation/entretien-transformer-vies-lecture © AQOCI Lancement du Nouveau QuĂ©bec sans frontiĂšres 10 mai 2021 Le gouvernement du QuĂ©bec dĂ©voile aujourd'hui un nouveau programme en solidaritĂ© internationale et lance son premier appel Ă  propositions. La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’IntĂ©gration et ministre responsable de la rĂ©gion des Laurentides, Nadine Girault, annonce la mise en Ɠuvre d’un nouveau programme de solidaritĂ© internationale : le Nouveau QuĂ©bec sans frontiĂšres (QSF). Une somme de plus 6 M$ sera dĂ©diĂ©e Ă  ce programme en 2021-2022, soit une augmentation de prĂšs de 740 000 $ de l’enveloppe accordĂ©e en 2020-2021. La ministre lance du mĂȘme souffle le premier appel Ă  propositions, qui a lieu jusqu’au 22 juin. Le Nouveau QSF regroupe les trois programmes de solidaritĂ© internationale auparavant offerts par le ministĂšre des Relations internationales et de la Francophonie :  le Programme quĂ©bĂ©cois de dĂ©veloppement international (PQDI), QuĂ©bec sans frontiĂšres (QSF) et le Programme d’éducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale (PECM). Il s’adresse aux organismes de coopĂ©ration internationale (OCI) quĂ©bĂ©cois, au bĂ©nĂ©fice de la population du QuĂ©bec et des pays en situation de vulnĂ©rabilitĂ©, prioritairement situĂ©s en Afrique francophone, en AmĂ©rique latine et aux Antilles. Il vise Ă  contribuer Ă  l’effort international de lutte contre la pauvretĂ© et l’exclusion sociale, dans une perspective de dĂ©veloppement durable, de droits de la personne, incluant l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes, et d’autonomisation des femmes. Le Nouveau QSF permettra d’apporter un soutien financier davantage axĂ© sur la mission des OCI. Ces derniers pourront ainsi agir avec une plus grande souplesse administrative et une prĂ©visibilitĂ© accrue au regard du financement. Avec cette rĂ©forme, les actions des OCI sur les territoires priorisĂ©s seront sans aucun doute renforcĂ©es au bĂ©nĂ©fice des communautĂ©s ciblĂ©es. Ce programme comporte deux volets, l’un pour soutenir la mission globale des OCI et l’autre pour appuyer la rĂ©alisation de projets ponctuels. L’appel Ă  propositions concernant le premier volet est ouvert jusqu’au 22 juin 2021. L’appel Ă  propositions du deuxiĂšme volet sera lancĂ© en juin 2021. Â« Je suis fiĂšre de dĂ©voiler le Nouveau QuĂ©bec sans frontiĂšres. Ce nouveau programme de solidaritĂ© internationale est en continuitĂ© avec l’approche quĂ©bĂ©coise et avec nos valeurs de solidaritĂ© internationale, reconnues depuis plus de 25 ans, mais se retrouve renforcĂ© en intĂ©grant les forces et les initiatives soutenues par les anciens programmes du gouvernement du QuĂ©bec. Je remercie le milieu quĂ©bĂ©cois de la solidaritĂ© internationale d’avoir contribuĂ© Ă  son Ă©laboration en prenant part aux consultations que nous avons tenues. Leurs rĂ©flexions et prĂ©occupations ont grandement Ă©tĂ© prises en compte. En finançant davantage la mission des organisations, ce nouveau programme renforcera la capacitĂ© d’action de nos organisations de coopĂ©ration internationale sur le terrain et sera bĂ©nĂ©fique pour les communautĂ©s ciblĂ©es. Le Nouveau QSF permettra de maintenir des emplois dans ces organismes, notamment en rĂ©gion, et fera rayonner l’expertise quĂ©bĂ©coise Ă  l’étranger, tout en contribuant Ă  la crĂ©ation d’un monde plus stable, durable et plus prospĂšre. » Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’IntĂ©gration et ministre responsable de la rĂ©gion des Laurentides Faits saillants et dĂ©tails du programme :Plus de 60 organismes de coopĂ©ration internationale sont prĂ©sents dans 13 rĂ©gions du QuĂ©bec. Ils mĂšnent des activitĂ©s sur le territoire quĂ©bĂ©cois ainsi que dans plus de 110 pays Ă  travers le monde. Le secteur gĂ©nĂšre plus de 700 emplois et mobilise 9 000 bĂ©nĂ©voles. Le nouveau programme s’inscrit en droite ligne avec la Politique gouvernementale en action communautaire, laquelle vise Ă  valoriser, Ă  soutenir et Ă  consolider l’action communautaire autonome, ainsi qu’avec la Vision internationale du QuĂ©bec. Le Nouveau QSF vise Ă  : faciliter la mise en Ɠuvre d’initiatives par un financement davantage axĂ© sur la mission des OCI, pour amĂ©liorer la condition de vie des populations situĂ©es en prioritĂ© en Afrique francophone, en AmĂ©rique latine et dans les Antilles; contribuer au dĂ©veloppement d’actions d’éducation Ă  la citoyennetĂ© mondiale (ECM) Ă  travers les rĂ©gions du QuĂ©bec; promouvoir et consolider l’expertise des OCI et celle de leurs partenaires locaux; favoriser la crĂ©ation et le maintien de partenariats en encourageant la contribution des femmes et les organisations qui les reprĂ©sentent; favoriser l’initiation Ă  la solidaritĂ© internationale, plus particuliĂšrement auprĂšs des jeunes, et ainsi contribuer Ă  la relĂšve en solidaritĂ© internationale, en veillant Ă  ce que cette relĂšve reflĂšte la diversitĂ© et l’inclusion. Le Nouveau QSF maintient des exigences Ă©levĂ©es en matiĂšre de santĂ©, de sĂ©curitĂ© et d’éthique dans l’élaboration et la mise en Ɠuvre des projets des organismes. En savoir plus Nouveau QSF: https://www.quebec.ca/quebecsansfrontieres Consulter le communiquĂ© original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2021/06/c7057.html​URL:https://aqoci.qc.ca/lancement-du-nouveau-quebec-sans-frontieres/ © UNESCO Appel Ă  soumissions et propositions de candidature pour l’édition 2021 des Prix internationaux d’alphabĂ©tisation de l’UNESCO 7 mai 2021 L’UNESCO vient de lancer son appel Ă  candidatures aux prestigieux Prix internationaux d’alphabĂ©tisation de l’UNESCO, qui s’adresse Ă  tous les acteurs du domaine de l’alphabĂ©tisation. Il invite Ă©galement les entitĂ©s chargĂ©es de soumettre des propositions Ă  se prĂ©parer Ă  dĂ©signer leurs candidats prĂ©fĂ©rĂ©s du monde entier. Comme chaque annĂ©e, l’UNESCO rĂ©compense six personnes ou organisations pour leurs projets remarquables en faveur de l’alphabĂ©tisation. Cette annĂ©e, les projets et programmes doivent rĂ©pondre au thĂšme « AlphabĂ©tisation numĂ©rique et Ă  distance inclusive Â». Ce thĂšme met en valeur les pratiques novatrices instaurĂ©es par les acteurs de l’alphabĂ©tisation afin d’assurer la continuitĂ© de cet enseignement pendant la crise de la COVID-19. En cette pĂ©riode critique d’enseignement et d’apprentissage prĂ©sentiels restreints, c’est le fait de trouver des solutions pour garantir la continuitĂ© de l’alphabĂ©tisation, y compris auprĂšs des populations les plus vulnĂ©rables, qui a fait la diffĂ©rence. ConformĂ©ment Ă  la StratĂ©gie de l’UNESCO pour l’alphabĂ©tisation des jeunes et des adultes, l’accent est mis, entre autres, sur l’alphabĂ©tisation dans la perspective de l’apprentissage tout au long de la vie. Durant cette pandĂ©mie, l’apprentissage Ă  distance s’est dĂ©roulĂ© selon diverses modalitĂ©s, faisant appel Ă  des solutions non technologiques et de haute et faible technologie, ainsi qu’à l’apprentissage hybride, qui combine apprentissage en prĂ©sentiel et Ă  distance. La remise des prix aura lieu Ă  l’occasion de la JournĂ©e internationale de l’alphabĂ©tisation, le 8 septembre prochain. Depuis 1967, les Prix internationaux d’alphabĂ©tisation de l’UNESCO rĂ©compensent l’excellence et l’innovation dans le domaine de l’alphabĂ©tisation. À ce jour, plus de 500 projets et programmes du monde entier ont Ă©tĂ© distinguĂ©s et ont reçu un soutien grĂące Ă  leur excellent travail. Qui peut soumettre ou proposer une candidature ? Les gouvernements, organisations non gouvernementales (ONG) et particuliers qui contribuent Ă  la promotion de l’alphabĂ©tisation Ă  travers des projets ou des programmes sont invitĂ©s Ă  postuler. Toutes les candidatures doivent ĂȘtre prĂ©sentĂ©es aux entitĂ©s proposantes, telles que la commission nationale pour l’UNESCO du pays du programme, ou une ONG en partenariat officiel avec l’UNESCO. Les candidats peuvent soumettre leur candidature sur la plate-forme en ligne des Prix. Des informations plus dĂ©taillĂ©es sur le processus de soumission et de proposition de candidature sont disponibles sur le site Web des Prix internationaux d’alphabĂ©tisation de l’UNESCO. Les commissions nationales pour l’UNESCO et les organisations non gouvernementales en partenariat officiel avec l’UNESCO sont encouragĂ©es Ă  proposer la candidature de particuliers, d’institutions et d’organisations qui apportent une contribution exceptionnelle Ă  la promotion de l’alphabĂ©tisation et ont demandĂ© la proposition de leur candidature. Date limite de soumission des candidatures aux entitĂ©s proposantes : 13 juin 2021 (minuit, heure de Paris). Date limite de soumission des propositions de candidature par les entitĂ©s proposantes Ă  l’UNESCO : 27 juin 2021 (minuit, heure de Paris). Les candidatures seront examinĂ©es par un jury international indĂ©pendant, composĂ© de cinq experts, en fonction des critĂšres de sĂ©lection des Prix. Sur la base des recommandations du jury international, la Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO choisira les candidats qui seront rĂ©compensĂ©s lors de la JournĂ©e internationale de l’alphabĂ©tisation (8 septembre). Ă€ propos des Prix Ă€ travers deux prestigieux prix d’alphabĂ©tisation, l’UNESCO entend soutenir des pratiques d’alphabĂ©tisation efficaces et encourager le dĂ©veloppement de sociĂ©tĂ©s alphabĂ©tisĂ©es dynamiques en vue de lutter contre l’illettrisme, qui touche environ 773 millions de personnes. L’UNESCO dĂ©cerne deux Prix internationaux d’alphabĂ©tisation Ă  six laurĂ©ats : Le Prix d’alphabĂ©tisation UNESCO-Roi Sejong (3 prix), qui a Ă©tĂ© créé en 1989 et qui est financĂ© par le Gouvernement de la RĂ©publique de CorĂ©e. Il accorde une attention particuliĂšre aux programmes Ɠuvrant en faveur de l’alphabĂ©tisation en langue maternelle. Chaque laurĂ©at reçoit une mĂ©daille, un diplĂŽme et une somme de 20 000 dollars des États-Unis. Le Prix UNESCO-Confucius d’alphabĂ©tisation (3 prix), qui a Ă©tĂ© créé en 2005 et qui est financĂ© par le Gouvernement de la RĂ©publique populaire de Chine. Il distingue des programmes qui apportent une contribution Ă  l’alphabĂ©tisation, y compris l’alphabĂ©tisation fonctionnelle, en mettant Ă  profit les environnements technologiques, en faveur des adultes en milieu rural et des jeunes non scolarisĂ©s. Chaque laurĂ©at reçoit une mĂ©daille, un diplĂŽme et une somme de 30 000 dollars des États-Unis. En savoir plus : Prix internationaux d’alphabĂ©tisation de l’UNESCO JournĂ©e internationale de l’alphabĂ©tisation Action de l’UNESCO en matiĂšre d’alphabĂ©tisation Contact : literacyprizes@unesco.org URL:https://fr.unesco.org/news/appel-soumissions-propositions-candidature-ledition-2021-prix-internationaux-dalphabetisation © UNESCO Les ocĂ©ans risquent de ne plus absorber le carbone, aggravant ainsi le rĂ©chauffement climatique, alerte l’UNESCO 5 mai 2021 Les ocĂ©ans, en absorbant le CO2, jouent un rĂŽle crucial, quoique largement mĂ©connu, dans la rĂ©gulation du climat. Mais ce rĂŽle pourrait Ă  l’avenir s’attĂ©nuer, voire s’inverser, et les ocĂ©ans, aujourd’hui poumons bleus de notre planĂšte, pourraient contribuer Ă  son rĂ©chauffement.  Il est donc capital d’étudier l’évolution de l’absorption du dioxyde de carbone (CO2) : c’est l’objet du nouveau rapport de la Commission ocĂ©anographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO, intitulĂ© Recherche intĂ©grĂ©e sur le carbone ocĂ©anique : RĂ©sumĂ© des connaissances sur le carbone ocĂ©anique et vision pour une recherche et des observations sur le carbone ocĂ©anique coordonnĂ©s pour la prochaine dĂ©cennie. Le rapport prĂ©sente une synthĂšse de l’état des connaissances sur le rĂŽle de l’ocĂ©an dans le cycle du carbone et Ă©tablit Ă©galement une feuille de route. Son objectif est de fournir aux dĂ©cideurs les connaissances nĂ©cessaires pour mettre en place des politiques d'attĂ©nuation et d’adaptation au changement climatique pour la dĂ©cennie Ă  venir. Il insiste Ă©galement sur l’importance des connaissances scientifiques pour prendre des dĂ©cisions en pleine connaissance de cause au sein de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, afin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et de construire des sociĂ©tĂ©s plus rĂ©silientes. Le rapport met en Ă©vidence le rĂŽle que joue l’ocĂ©an, depuis la rĂ©volution industrielle, comme puits du carbone gĂ©nĂ©rĂ© par les activitĂ©s humaines. En effet, sans les puits ocĂ©aniques et terrestres, les niveaux de CO2 atmosphĂ©rique seraient proches de 600 ppm (parties par million), soit 50% de plus que les 410 ppm enregistrĂ©s en 2019, dĂ©jĂ  bien supĂ©rieurs Ă  ce que requiert l’objectif de limiter le rĂ©chauffement climatique Ă  deux degrĂ©s Celsius.  Or, nous courons le risque d’une inversion du processus.  Au lieu d’absorber le carbone, les ocĂ©ans contribueraient alors au rĂ©chauffement dĂ» Ă  l’effet de serre provoquĂ© par le CO2. Le rapport de la COI examine ainsi les observations et les recherches disponibles pour dĂ©terminer si l'ocĂ©an continuera Ă  « aider Â» l'humanitĂ© ou s'il se retournera contre elle, rendant plus difficile l’attĂ©nuation et l’adaptation au rĂ©chauffement. Il s’agit plus gĂ©nĂ©ralement de savoir comment l'humanitĂ© modifie le cycle du carbone ocĂ©anique, y compris dans le cadre des plans d’élimination de dioxyde de carbone et quelles en sont les implications pour les Ă©cosystĂšmes ocĂ©aniques. Ce rapport voit s’associer les spĂ©cialistes des cinq programmes [1] internationaux de recherche et de coordination sur l’interaction entre ocĂ©an et climat, rĂ©unis depuis 2018 dans le Groupe de travail de la COI sur la recherche intĂ©grĂ©e sur le carbone ocĂ©anique (IOC-R, selon son acronyme anglais).   Pour la premiĂšre fois, ils y proposent un programme commun de recherche intĂ©grĂ©e Ă  moyen et long terme sur le carbone ocĂ©anique, afin de combler les lacunes dans ce domaine. Cette dĂ©marche s’inscrit dans la DĂ©cennie des Nations Unies pour les sciences ocĂ©aniques au service du dĂ©veloppement durable (2021-2030), en cours. C’est une occasion unique de rassembler l’ensemble des parties prenantes autour de prioritĂ©s scientifiques communes pour renforcer les mesures liĂ©es Ă  l'Ă©volution du cycle du carbone ocĂ©anique.-- Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO  Rapport : Recherche intĂ©grĂ©e sur le carbone ocĂ©anique : RĂ©sumĂ© des connaissances sur le carbone ocĂ©anique et vision pour une recherche et des observations sur le carbone ocĂ©anique coordonnĂ©s pour la prochaine dĂ©cennie (en anglais)  Étude sur le rĂŽle du « carbone bleu Â» dans les sites du Patrimoine mondial (en anglais)  DĂ©cennie des Nations Unies pour les sciences ocĂ©aniques au service du dĂ©veloppement durable (2021-2030) Contact mĂ©dias : Clare O’Hagan(link sends e-mail), +33 (0)1 45 68 17 29 [1] le Projet international de coordination du carbone ocĂ©anique (IOCCP), le Projet de recherche intĂ©grĂ©e sur la biosphĂšre marine (IMBeR), L'Étude sur la couche troposphĂ©rique Ă  la surface de l'ocĂ©an (SOLAS), le projet Climat et ocĂ©an – variabilitĂ©, prĂ©visibilitĂ© et changement (CLIVAR) et le Projet mondial sur le carbone. URL:https://fr.unesco.org/news/oceans-risquent-ne-plus-absorber-carbone-aggravant-rechauffement-climatique-alerte-lunesco ⓒ UNESCO / Shutterstock L'UNESCO et la RĂ©publique de Serbie aident les individus Ă  profiter davantage des flux d'information 3 mai 2021 L'utilisation de l'Internet et l'accĂšs Ă  l'information continuent de croĂźtre Ă  un rythme rapide, tout comme la quantitĂ© de contenus bĂ©nĂ©fiques et nĂ©fastes. Les prĂ©occupations sont doubles. Elles portent Ă©videmment sur les dangers des contenus en eux-mĂȘmes, nĂ©fastes pour tout le monde. Mais on s'inquiĂšte Ă©galement de la maniĂšre dont ces contenus nĂ©fastes Ă©vincent et rendent difficile l'identification de ceux bĂ©nĂ©fiques. Ce qui n'Ă©tait qu'un simple filet de pollution numĂ©rique il y a quelques dizaines d'annĂ©es est devenu un vĂ©ritable raz de marĂ©e de plus en plus difficile Ă  maĂźtriser. Il en rĂ©sulte un environnement dans lequel les individus sont confrontĂ©s quotidiennement Ă  la dĂ©sinformation et oĂč les mensonges peuvent coĂ»ter des vies. Cette question sera abordĂ©e lors des webinaires thĂ©matiques des 27 et 29 avril 2021, qui prĂ©senteront diverses expĂ©riences, innovations et dialogues politiques sur l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information de la part d'experts et de professionnels du secteur. Ces webinaires sont ouverts au public et porteront sur la publication conjointe de l'UNESCO et de la RĂ©publique de Serbie : Citoyens Ă©duquĂ©s aux mĂ©dias et Ă  l'information : Penser de maniĂšre critique, cliquer Ă  bon escient (deuxiĂšme Ă©dition du modĂšle du Programme de formation d'Éducation aux mĂ©dias et Ă  l'information de l'UNESCO). Les quatre webinaires aborderont les questions suivantes :  L'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information comme condition prĂ©alable Ă  la lutte contre la dĂ©sinformation et les thĂ©ories du complot Politiques et pratiques : l'avenir de l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information L'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information, colonne vertĂ©brale du dialogue interculturel et de la lutte contre les discours de haine L'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information dĂšs la conception : les mĂ©dias, l'intelligence artificielle et les bibliothĂšques peuvent-ils y contribuer ? Cette publication a pour but de lutter durablement contre la propagation de la dĂ©sinformation et d'aider les individus Ă  profiter davantage des nouveaux flux d'information. Elle promeut l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information Ă  l’origine, ce qui constitue un moyen efficace de modifier les comportements nĂ©fastes en ligne et hors ligne qui prĂ©valent aujourd'hui sur de nombreuses plateformes numĂ©riques et dans divers secteurs de la sociĂ©tĂ©. Elle a Ă©tĂ© lancĂ©e le 22 avril 2020 par des intervenants de haut niveau de l'UNESCO, de la Serbie, de la Commission europĂ©enne et de l'Union africaine. La dĂ©sinformation est toujours nuisible. Mais le mensonge Ă  grande Ă©chelle, une dĂ©sinfodĂ©mie, sont particuliĂšrement puissants lors d’une pandĂ©mie, oĂč les « fake news Â» peuvent empĂȘcher les gens de se faire soigner ou mĂȘme de reconnaĂźtre qu'ils sont malades. Le COVID-19 a vu une vague de fausses informations de ce type se rĂ©pandre Ă  travers le monde, ce qui a nui Ă  l'efficacitĂ© des mesures prises par les gouvernements dans le monde. "Nous courons toujours derriĂšre les mensonges, nous ne parvenons jamais Ă  les rattraper, ni les mensonges ni les rumeurs et il peut parfois ĂȘtre contre-productif d'essayer de les faire disparaĂźtre avec un contre-argument, car ce dernier ne fera que jeter de l'huile sur le feu."   -- Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO M. Xing Qu, dans son discours d’introduction, a soulignĂ© : « L'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information permet de doter les citoyens des compĂ©tences nĂ©cessaires pour aborder les questions cruciales de notre Ă©poque Â». Il a poursuivi en soulignant l'opportunitĂ© et la pertinence de la mise Ă  jour du Programme d'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information pour rĂ©pondre Ă  la dĂ©sinfodĂ©mie du COVID-19. Ce sentiment a Ă©tĂ© repris par la PremiĂšre ministre de la RĂ©publique de Serbie, Mme Ana Brnabić, qui s'est appuyĂ©e sur son expĂ©rience personnelle, en racontant : « Toutes les "fake news" qui ont surgi quotidiennement, lancĂ©es Ă  la fois par certains mĂ©dias mais aussi, et peut-ĂȘtre surtout, par les rĂ©seaux sociaux, ont rendu la lutte de ceux engagĂ©s dans la lutte contre le COVID deux fois plus difficile. Â» Le COVID-19 n'est pas Ă  l’origine du problĂšme, mais l'a exaspĂ©rĂ© et a mis en lumiĂšre l'importance d’agir dans ce domaine. Selon l'Union internationale des tĂ©lĂ©communications (UIT), environ 70 % des jeunes dans le monde sont dĂ©sormais prĂ©sents sur l’Internet. Il n'est pas surprenant que ce constat soit fortement ressenti par les jeunes, qui ont grandi dans un environnement numĂ©rique et qui sont potentiellement plus conscients des problĂšmes liĂ©s au numĂ©rique que de la richesse de ses avantages. Ce point a Ă©tĂ© soulignĂ© par Mme Vera Jourova, Vice-prĂ©sidente et Commissaire de la Commission europĂ©enne. "Aujourd'hui, dans l'Union europĂ©enne, plus de 40 % des jeunes considĂšrent que l'esprit critique, les mĂ©dias et la dĂ©mocratie ne sont pas suffisamment enseignĂ©s Ă  l'Ă©cole. C'est pourquoi nous redoublons d'efforts pour soutenir l'Ă©ducation aux mĂ©dias par le biais de divers instruments de financement et initiatives, notamment par l’intermĂ©diaire de notre lĂ©gislation europĂ©enne."   -- Vera Jourova, Vice-prĂ©sidente et Commissaire de la Commission europĂ©enne Dr Monique Nsanzabaganwa, Vice-prĂ©sidente de la Commission de l'Union africaine, a soutenu cette approche lors de l'Ă©vĂ©nement. "L'Ă©ducation devrait aider plus activement les apprenants Ă  dĂ©velopper leur capacitĂ© Ă  aborder, filtrer et Ă©valuer l'information de maniĂšre critique et, surtout, Ă  identifier la dĂ©sinformation. La sĂ©curitĂ© en ligne et hors ligne est primordiale pour atteindre ces objectifs, car de plus en plus d'enfants se servent de l'Internet dans leur apprentissage. Ils deviennent de plus en plus vulnĂ©rables aux formes d'exploitation et d'abus en ligne."   -- Monique Nsanzabaganwa, Vice-prĂ©sidente de la Commission de l'Union africaine Rejoignez les webinaires des 27 et 29 avril 2021 pour poursuivre ce dĂ©bat international urgent en cliquant ici. Liens:  Éducation aux mĂ©dias et Ă  l'information Site Internet de l'Ă©vĂ©nement Avis aux mĂ©dias URL:https://fr.unesco.org/news/lunesco-republique-serbie-aident-individus-profiter-davantage-flux-dinformation © UNESCO 42 acteurs engagĂ©s dans l’élaboration d’un module de formation des enseignants du fondamental (1 & 2) Ă  la PrĂ©vention et Ă  la lutte contre les changements climatiques 2 mai 2021 L’UNESCO s’engage auprĂšs des autoritĂ©s maliennes dans la formation d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’enfants porteuse des valeurs de culture, de rĂ©silience et de lutte contre les effets des changements climatiques Ă  travers la promotion de l’éducation environnementale. Du 14 au 22 avril 2021, s’est tenu dans les locaux de l’HĂŽtel RĂ©sidence de SĂ©gou, l’atelier d’élaboration du module de formation des enseignants du fondamental (1 & 2) Ă  la PrĂ©vention et Ă  la lutte contre les changements climatiques.» Cet atelier a Ă©tĂ© organisĂ© par le MinistĂšre de l’Education Nationale Ă  travers la Direction Nationale de la PĂ©dagogie dans le cadre de la mise en Ɠuvre du Projet de « Renforcement de la rĂ©silience du systĂšme Ă©ducatif comme alternative de prĂ©vention et de lutte contre les changements climatiques Â» sur financement du Fonds Climat Mali/MPTF Ă  travers l’UNESCO. Ce projet constitue une contribution du secteur de l’éducation Ă  la prĂ©vention et Ă  la lutte contre le changement climatique au Mali. Les participants ont Ă  travers des travaux de groupes et des sĂ©ances de plĂ©niĂšres donnĂ© du contenu aux diffĂ©rentes thĂ©matiques que composent ce module de formation. Les travaux de l’atelier se sont bien dĂ©roulĂ©s avec une participation active de tous les acteurs dont l’engagement a permis d’atteindre les rĂ©sultats suivants Ă  l’issue des 9 jours d’atelier : Les Ă©lĂ©ments du contenu du module (thĂšmes et sous-thĂšmes) ont Ă©tĂ© identifiĂ©s ; Les thĂ©matiques liĂ©es au module aux changements climatiques sont dĂ©veloppĂ©es ; L’outil pĂ©dagogique (module) pour la formation des enseignants du fondamental (1 & 2) Ă  la prĂ©vention et Ă  la lutte contre les changements climatiques a Ă©tĂ© conçu. URL:https://en.unesco.org/news/42-acteurs-engages-lelaboration-dun-module-formation-enseignants-du-fondamental-1-2-prevention © UNESCO JournĂ©e mondiale de la libertĂ© de la presse : promouvoir l‘information comme bien public dans un paysage mĂ©diatique gravement menacĂ© 28 avril 2021 L'UNESCO et le gouvernement namibien accueilleront la confĂ©rence mondiale de la JournĂ©e mondiale de la libertĂ© de la presse Ă  Windhoek du 29 avril au 3 mai, date de la JournĂ©e mondiale de la libertĂ© de la presse. Le laurĂ©at du prix mondial de la libertĂ© de la presse UNESCO/Guillermo Cano 2021, sera proclamĂ© au cours de la confĂ©rence, le 2 mai. Cette confĂ©rence sera l’occasion pour des journalistes professionnels et d’autres acteurs du secteur des mĂ©dias de rĂ©clamer des mesures urgentes afin de faire face aux menaces qui pĂšsent sur les mĂ©dias d'information indĂ©pendants et locaux du monde entier, aggravĂ©es par la pandĂ©mie de COVID-19. Ils proposeront des solutions pour renforcer la viabilitĂ© des mĂ©dias, demander une plus grande transparence de la part des plateformes de rĂ©seaux sociaux, exiger des mesures afin d’amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© des journalistes et soutenir les mĂ©dias indĂ©pendants. Les participants devraient Ă©galement exhorter les gouvernements Ă  investir dans l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information afin d’aider le public Ă  reconnaĂźtre, apprĂ©cier et dĂ©fendre le journalisme basĂ© sur les faits comme Ă©lĂ©ment essentiel de l'information en tant que bien public. Une quarantaine de sessions se tiendront au cours de cette confĂ©rence de cinq jours, dont trois dĂ©bats thĂ©matiques autour des problĂšmes qui affectent actuellement la viabilitĂ© des mĂ©dias, s’agissant aussi de la transparence des plateformes en ligne et des moyens de renforcer l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information. Le PrĂ©sident namibien Hage Geingob et la Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, s’exprimeront le 2 mai aux cĂŽtĂ©s de hauts responsables gouvernementaux africains et du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies, Antonio Guterres (par message vidĂ©o). L’évĂ©nement donnera lieu Ă  des prises de parole, ainsi qu’à des entretiens avec plus de 250 journalistes de renommĂ©e internationale, des dirigeants des mĂ©dias, des technologies de l’information, des experts, des dĂ©cideurs politiques et des activistes. Ce sera l'occasion pour les personnes inscrites de nouer des contacts, d'interagir avec les intervenants et d'accĂ©der Ă  une offre de podcasts, de films et de contributions artistiques accessible depuis la plateforme en ligne de la confĂ©rence. Principaux intervenants : Joseph Stiglitz (USA), prix Nobel d'Ă©conomie Irene Khan, Rapporteuse spĂ©ciale des Nations Unies sur la promotion et la protection du droit Ă  la libertĂ© d'opinion et d'expression des Nations Unies AgnĂšs Callamard, SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale d’Amnesty International  Maria Ressa (Philippines), Directrice GĂ©nĂ©rale de Rappler Swe Win, RĂ©dacteur en chef de Myanmar Now, organe de presse reconnu pour son travail d'investigation sur les violations des droits de l'homme Julie Owono, Membre du Conseil de Surveillance de Facebook et Directrice exĂ©cutive d’Internet sans frontiĂšres Miranda Johnson, RĂ©dactrice en chef adjointe de la rĂ©daction de The Economist Stephen Dunbar-Johnson (USA), PrĂ©sident des activitĂ©s internationales du New York Times Sir Nicholas Clegg, Responsable des questions internationales et de la communication de Facebook  Les points forts du programme incluront : Six Forums rĂ©gionaux qui aborderont les aspects rĂ©gionaux spĂ©cifiques de la libertĂ© de la presse, ainsi que les moyens de faire face aux tendances et dĂ©fis actuels. Ces Forums s’appuient sur les sĂ©minaires rĂ©gionaux qui ont suivi le premier sĂ©minaire sur la libertĂ© de la presse africaine, organisĂ© par l’UNESCO Ă  Windhoek en 1991. Un Ă©change sur l’information comme bien public avec Joseph Stiglitz, laurĂ©at du prix Nobel d'Ă©conomie, et Miranda Johnson, RĂ©dactrice en chef adjointe de The Economist.  30 avril : PrĂ©sentation des principales conclusions de l’enquĂȘte mondiale de l'UNESCO sur la violence en ligne contre les femmes journalistes, projet de recherche novateur qui Ă©value la portĂ©e et l'impact des mesures en faveur de la sĂ©curitĂ© optimale des mĂ©dias grĂące Ă  des analyses tirĂ©es de donnĂ©es de masse et d’une Ă©tude documentaire approfondie.  Lien pour s’inscrire La rĂ©volution numĂ©rique a affaibli les modĂšles Ă©conomiques de la plupart des mĂ©dias indĂ©pendants et portĂ© atteinte Ă  leur viabilitĂ©. En 2020, la perte de revenus du secteur est estimĂ©e Ă  30 milliards de dollars. Les « dĂ©serts Â» mĂ©diatiques se multiplient car les organes de presse ferment, fusionnent ou rĂ©duisent leurs effectifs dans de nombreuses rĂ©gions de la planĂšte et des groupes d'intĂ©rĂȘts politiques en profitent pour prendre le contrĂŽle des mĂ©dias en difficultĂ©. Selon une enquĂȘte de la FĂ©dĂ©ration internationale des journalistes (FIJ), deux tiers des journalistes salariĂ©s et indĂ©pendants du monde entier ont subi des diminutions de salaire, des pertes de revenus et/ou d'emploi, des annulations de commandes, ou une dĂ©tĂ©rioration de leurs conditions de travail en raison de la pandĂ©mie de COVID-19. Une autre Ă©tude menĂ©e par l’International Center For Journalists (ICFJ) et le Tow Center de l’UniversitĂ© de Columbia aux États-Unis a rĂ©vĂ©lĂ© qu’environ 40% des journalistes interrogĂ©s dĂ©claraient avoir perdu plus de la moitiĂ© de leurs revenus. La pandĂ©mie de COVID-19 a entraĂźnĂ© une forte augmentation des attaques contre les journalistes et un affaiblissement des rĂ©glementations protĂ©geant la libertĂ© d'expression.  L'Ă©tude Ă  paraĂźtre de l'UNESCO sur la violence en ligne contre les femmes journalistes montre que 73% des femmes journalistes interrogĂ©es ont subi des violences en ligne liĂ©es Ă  leur travail. Ces violences, qui se traduisent souvent par des attaques sexistes en meute, peuvent aller de propos haineux jusqu’aux menaces de violence sexuelle ou physique. Plus de 400 violations de la libertĂ© de presse liĂ©es Ă  la crise du COVID-19 ont Ă©tĂ© signalĂ©es Ă  l’International Press Institute (IPI), notamment des restrictions d’accĂšs Ă  l'information et des rĂ©glementations excessives visant les informations mensongĂšres prĂ©tendument destinĂ©es Ă  lutter contre la dĂ©sinformation liĂ©e au COVID-19. Le rĂŽle que jouent les journalistes dans la production et le partage d'informations factuelles est essentiel pour tous les membres de la sociĂ©tĂ©. Qu'il s'agisse de dĂ©noncer la corruption, de nous alerter sur des conflits ou de lutter contre la dĂ©sinformation sur le COVID-19, les informations qu’ils fournissent doivent ĂȘtre reconnues comme bien public. Cette annĂ©e, la cĂ©lĂ©bration de la JournĂ©e mondiale de la libertĂ© de la presse mondiale marque Ă©galement le 30e anniversaire de la DĂ©claration de Windhoek, rĂ©digĂ©e par des journalistes africains militant en faveur d'une presse africaine libre, indĂ©pendante et pluraliste lors d'un sĂ©minaire organisĂ© Ă  Windhoek par les Nations Unies et l’UNESCO en 1991. Cette DĂ©claration est Ă  l’origine de la proclamation du 3 mai comme JournĂ©e mondiale de la libertĂ© de la presse par l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l’ONU. La cĂ©rĂ©monie de remise du Prix mondial de la libertĂ© de la presse UNESCO/Guillermo Cano aura lieu le 2 mai. Ce prix, unique dans le systĂšme des Nations Unies, honore un individu, une organisation ou une institution qui a contribuĂ© de maniĂšre exceptionnelle Ă  la dĂ©fense et Ă  la promotion de la libertĂ© de la presse partout dans le monde, en particulier lorsqu’elle est en pĂ©ril.  Liens:    Visiter le site de la JournĂ©e mondiale de la libertĂ© de la presse Prix mondial de la libertĂ© de la presse UNESCO/Guillermo Cano Inscrire un Ă©vĂ©nement pour la JournĂ©e mondiale de la libertĂ© de la presse Programme (en anglais) Informations sur la JournĂ©e mondiale et la confĂ©rence de Windhoek (en anglais) Lire la note conceptuelle (en anglais)  URL:https://fr.unesco.org/news/journee-mondiale-liberte-presse-promouvoir-linformation-bien-public-paysage-mediatique ⓒ UNWomen Inciter les filles Ă  savoir : Quatre histoires qui cĂ©lĂšbrent les filles dans les TIC 24 avril 2021 Des filles du monde entier utilisent l’innovation et la technologie pour rĂ©soudre des problĂšmes, unir les communautĂ©s et comme force pour le bien et l’égalitĂ©. Et pourtant, les femmes et les filles sont toujours sous-reprĂ©sentĂ©es dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingĂ©nierie et des mathĂ©matiques (STEM). Dans une Ă©conomie mondiale de plus en plus numĂ©risĂ©e, la fracture numĂ©rique entre les sexes a de graves rĂ©percussions sur les droits des filles et des femmes. Afin de combler ce fossĂ©, au moins trois choses sont nĂ©cessaires : faciliter un accĂšs Ă©quitable aux technologies numĂ©riques et Ă  Internet pour les filles et les femmes ; encourager et investir dans les filles et les femmes afin de dĂ©velopper leurs compĂ©tences dans le domaine des technologies de la communication et de l’information (TIC) ; et permettre aux femmes et aux filles d’occuper des rĂŽles de leadership dans les domaines de la technologique. Dans le cadre de la JournĂ©e internationale des jeunes filles dans les TIC, le 22 avril, rejoignez-nous pour cĂ©lĂ©brer les filles dans la technologie, soutenir l’éducation et la formation des compĂ©tences en technologie, et encourager un plus grand nombre de filles et de jeunes femmes Ă  poursuivre une carriĂšre dans les STEM. De la crĂ©ation de respirateurs artificiels open-source en Afghanistan Ă  l’unification et Ă  l’amplification des voix des jeunes activistes au Chili, jusqu’aux efforts visant Ă  mettre fin au mariage des enfants en GĂ©orgie, voici des filles et des jeunes femmes « agents du changement Â» qui nous inspirent.  CrĂ©ation d’un prototype de respirateur artificiel Ă  faible coĂ»t en Afghanistan Somaya Faruqi. Photo: Digital Citizen Fund Lorsque les respirateurs artificiels sont devenus rares en raison de la pandĂ©mie de COVID-19, Somaya Faruqi et l’équipe fĂ©minine de robotique d’Afghanistan ont dĂ©veloppĂ© un prototype de respirateur artificiel pour soutenir le systĂšme de soins de santĂ© du pays. Â« L’ancien gouverneur d’Herat a demandĂ© Ă  notre Ă©quipe de participer au challenge consistant Ă  crĂ©er un respirateur artificiel open-source. Notre accĂšs au marchĂ© Ă©tait limitĂ©, il n’y avait pas de bons matĂ©riaux sur le marchĂ©, les dĂ©placements Ă©taient limitĂ©s et nous n’avions mĂȘme pas de budget. Nous avons malgrĂ© tout participĂ© avec l’aide de nos conseillers, d’experts et de mentors Â», a dĂ©clarĂ© Somaya. « Nous avons conçu un respirateur artificiel open-source basĂ© sur la conception du MIT. Et nous avons prouvĂ© que si l’occasion leur est offerte, les jeunes femmes peuvent changer leur vie et leur communautĂ©. Â» Pour Somaya, soutenir d’autres jeunes filles dans les STEM et ouvrir la voie pour l’égalitĂ© dans l’industrie est une prioritĂ© majeure. Et ceci signifie soutenir et encourager les rĂȘves et les ambitions des filles et des jeunes femmes comme elle. Â« Il est important d’obtenir la contribution de la plus jeune gĂ©nĂ©ration, car elle reprĂ©sente l’avenir et a beaucoup d’idĂ©es crĂ©atives dont tous et toutes peuvent bĂ©nĂ©ficier. Si quelqu’un croit en ses rĂȘves, cela peut changer sa vie Â», dit-elle. Lutter contre la violence en ligne au Kenya Kathy Gitau. Photo: ONU Femmes/Luke Horswell Kathy Gitau, 22 ans, a Ă©tĂ© tĂ©moin de violence Ă  la maison pendant son enfance et on lui a dit que seulement certains emplois et certains rĂŽles convenaient aux femmes. Quand elle a voulu devenir vice-prĂ©sidente du syndicat Ă©tudiant de son universitĂ©, elle a Ă©tĂ© dĂ©couragĂ©e par ceux qui pensaient que les femmes devaient accorder des faveurs sexuelles pour occuper des rĂŽles de prises de dĂ©cision. Â« On devient dĂ©motivĂ©e. On finit par se dire « on laisse tomber Â», dit Kathy. « Je ne veux pas que quelqu’un souffre ce que j’ai souffert. Â» AprĂšs avoir pris conscience du problĂšme mondial et croissant du harcĂšlement en ligne et de la violence basĂ©e sur la technologie contre les femmes, elle a dĂ©cidĂ© d’en parler et de faire de son universitĂ© un lieu plus sĂ»r. Â« La violence basĂ©e sur la technologie est une violence et une discrimination propagĂ©es par le biais de la technologie, comme le harcĂšlement en ligne et les cyber-attaques. Les gens peuvent se cacher derriĂšre des pseudo-comptes et des pseudo-noms Â», affirme-t-elle. « Ce problĂšme est devenu mondial, car tout le monde est connectĂ© par la technologie et l’audience est partout. Â» Maintenant, Kathy et son universitĂ© ont créé des groupes de soutien pour celles et ceux qui ont Ă©tĂ© victimes d’abus en ligne et continuent de mobiliser l’attention sur leur campus et dans les Ă©coles secondaires de l’ouest du Kenya. Unir les activistes du Chili Julieta Martinez. Photo: ONU Femmes/Lupita ValdĂ©s En tant qu’oratrice dans des festivals de jeunesse et membre du Beijing+25 groupe de travail des jeunes d’ONU Femmes, Julieta Martinez, 17 ans, a contactĂ© des filles Ă  travers le Chili et dans le monde entier pour apprendre de leurs expĂ©riences. Elles ont Ă©tĂ© nombreuses Ă  lui dire que le manque d’espaces sĂ»rs oĂč les filles peuvent Ă©tablir des rĂ©seaux et concrĂ©tiser leurs rĂȘves les retenait.  Julieta est passĂ©e Ă  l’action. Elle a fondĂ© la plateforme Tremendas pour crĂ©er des espaces et des occasions permettant aux filles et aux jeunes femmes de se connecter et de combiner leurs talents et leurs connaissances pour soutenir des causes sociales. Julieta estime que l’unitĂ© et la camaraderie des communautĂ©s d’activistes est une force formidable au service du bien. Â« Pour faciliter l’égalitĂ© et l’inclusion, nous avons par-dessus tout besoin de patience, de respect et de tolĂ©rance Â», dĂ©clare-t-elle. « Nous devons avant tout nous Ă©couter les unes les autres pour comprendre que nos opinions et nos perspectives sont diffĂ©rentes et que nos champs d’action sont diffĂ©rents.» Julieta et les nombreuses jeunes chiliennes avec lesquelles elle collabore reconnaĂźtront que les jeunes doivent ĂȘtre la force active des solutions aux problĂšmes mondiaux. Â« Tout comme nous faisons partie du problĂšme, nous faisons partie de la solution, et nous sommes certaines que le moment d’agir est arrivĂ© Â», dit-elle. « Nous ne pouvons pas continuer Ă  perdre du temps car si l’avenir nous appartient vraiment, c’est Ă  nous de prendre des dĂ©cisions. Il doit s’agir d’un dialogue intergĂ©nĂ©rationnel (...) Nous, les jeunes, sommes non seulement l’avenir, mais aussi le prĂ©sent.» Utiliser la technologie et les donnĂ©es pour lutter contre le mariage des enfants en GĂ©orgie Mariam Lomtadze. Photo courtesy of Mariam Lomtadze DĂšs son tout jeune Ăąge, Mariam Lomtadze a entendu dire que la science et la technologie n’étaient pas appropriĂ©es pour une fille. Au lieu de dissuader son intĂ©rĂȘt dans les STEM, les critiques ont dĂ©clenchĂ© l’activisme de Mariam pour l’égalitĂ© des sexes. Elle utilise maintenant ses compĂ©tences en science et en technologie pour lutter contre les inĂ©galitĂ©s entre les sexes. Ă€ l’ñge de 17 ans, Mariam a participĂ© Ă  un hackathon organisĂ© par ONU Femmes pour visualiser les donnĂ©es sur le genre. Avec son Ă©quipe, elle s’est penchĂ©e sur les mariages prĂ©coces et forcĂ©s, car c’est ce qui attend un grand nombre de filles dans leur pays, la GĂ©orgie. Â« PrĂ©senter les donnĂ©es sur le genre de façon innovante et facile Ă  comprendre nous permet d’attirer l’attention des gens sur des questions importantes telles que l’inĂ©galitĂ© des sexes Â», explique Mariam. « En exposant un plus grand nombre de personnes aux problĂšmes d’égalitĂ© des sexes, il est plus facile de trouver des solutions durables. Â» L’équipe de Mariam a créé une application pour montrer que les mariages prĂ©coces crĂ©ent des obstacles pour les perspectives de carriĂšre des filles. Dans l’application, qui comprenait des personnages reprĂ©sentant des jeunes filles de diffĂ©rentes rĂ©gions de la GĂ©orgie, les utilisatrices jouaient le rĂŽle d’hĂ©roĂŻnes de contes de fĂ©es et rĂ©pondaient Ă  des questions fondĂ©es sur un scĂ©nario pour interprĂ©ter leur avenir, qui, dans bien des cas, n’était pas « heureuse jusqu’à la fin des temps». Dans ce jeu, les utilisatrices pouvaient voir diffĂ©rents scĂ©narios pour la vie des filles, et comment elles se porteraient mieux sans subir un mariage prĂ©coce et forcĂ©. Â« Parler du mariage prĂ©coce et forcĂ© est le point de dĂ©part pour le rĂ©soudre Â», dit Mariam. « Il est Ă©galement important de montrer aux filles concernĂ©es – celles qui se sont mariĂ©es tĂŽt ou qui sont sous la menace [d’un mariage forcĂ©] – qu’elles ne sont pas seules. Â» URL:https://www.unwomen.org/fr/news/stories/2021/4/compilation-stories-to-celebrate-girls-in-ict