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© EU/UNESCO – NET-MED Youth Un nouveau projet pour lutter contre l’extrĂ©misme violent en Jordanie, en Libye, au Maroc et en Tunisie 17 fĂ©vrier 2018 Un nouveau projet de deux ans intitulĂ© « PrĂ©vention de l'extrĂ©misme violent Ă  travers l'autonomisation des jeunes en Jordanie, Libye, Maroc et Tunisie » a Ă©tĂ© lancĂ© par l'UNESCO le 1er fĂ©vrier 2018. FinancĂ© par le Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT) et le Canada, ce projet de 2 millions d'euros est une initiative essentielle afin d’engager les jeunes dans la prĂ©vention de l'extrĂ©misme violent, un problĂšme qui touche de maniĂšre disproportionnĂ©e les jeunes de la rĂ©gion. Le projet part du principe que toute solution durable doit placer les jeunes Ă  l'avant-garde de la lutte contre l'extrĂ©misme violent. Il adopte une approche inclusive et multidimensionnelle en combinant des enjeux tels que la jeunesse, l'Ă©ducation, la culture, la communication et l'information. Plus de 8,000 jeunes femmes et hommes seront formĂ©s Ă  travers des activitĂ©s telles que des formations sur la rĂ©daction journalistique en zone de conflits, des programmes de renforcement des capacitĂ©s pour les autoritĂ©s religieuses en matiĂšre de prĂ©vention de l'extrĂ©misme violent (PEV), des initiatives afin de contrer les discours de haine en ligne et la crĂ©ation de nouveaux espaces mĂ©diatiques pour diffuser des rĂ©cits alternatifs par et pour les jeunes. L'UNESCO travaillera en Ă©troite collaboration avec des partenaires tels que les ministĂšres de la jeunesse, de l'Ă©ducation, du travail et des TIC, mais aussi avec des organisations de la sociĂ©tĂ© civile telles que les rĂ©seaux Ă©ducatifs, jeunesses et culturels, les leaders religieux locaux, les universitĂ©s, etc. Des partenariats avec des entreprises du secteur privĂ© sont Ă©galement Ă  l’ordre du jour, notamment avec l’industrie de la haute technologie. L’objectif derriĂšre ces initiatives est de crĂ©er un environnement oĂč les jeunes femmes et hommes sont entendus et engagĂ©s en tant qu’acteurs de changement dans leurs communautĂ©s. Ce projet vise Ă©galement Ă  intĂ©grer la PEV dans l'Ă©ducation formelle, non formelle et informelle. Enfin, ce projet vise Ă  mobiliser les professionnels des mĂ©dias et les communautĂ©s de jeunes en ligne pour lutter contre la radicalisation et le discours de haine Ă  travers des formations et le dĂ©veloppement de campagnes en ligne. Â« L'UNESCO est parmi les plus actives dans la promotion du dialogue entre les cultures et la lutte contre l'extrĂ©misme violent », a dĂ©clarĂ© Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO. Ce projet montre l'Ă©tendue de l'engagement de l'UNESCO dans l’agenda Jeunesse, Paix et SĂ©curitĂ© des Nations Unies. Dans ce contexte, l'UNESCO est particuliĂšrement bien placĂ©e pour utiliser son expertise et sa vaste expĂ©rience de travail avec et pour les jeunes aux niveaux national, rĂ©gional et international. Voir Ă©galement  Le travail de l'UNESCO sur la prĂ©vention de l’extrĂ©misme violent  URL:http://www.unesco.org/new/fr/social-and-human-sciences/themes/youth/sv13/news/new_project_to_tackle_violent_extremism_in_jordan_libya_mo/ © Yemeni National Commission for UNESCO/sub-unit in Hodeidah City Au YĂ©men, un programme durable recycle les dĂ©chets en matĂ©riels scolaires 15 fĂ©vrier 2018 Un projet innovant de recyclage et de transformation des dĂ©chets en outils Ă©ducatifs et formes artistiques est l’un des nombreux plans de dĂ©veloppement durable que coordonne la sous-unitĂ© locale de la Commission nationale yĂ©mĂ©nite pour l'UNESCO. Cette sous-unitĂ©, basĂ©e dans la province de HodeĂŻda, travaille Ă©galement dans les zones voisines et elle coordonne et exĂ©cute de multiples activitĂ©s de projet sur l'Éducation en vue du dĂ©veloppement durable (EDD). Elle rassemble des organisations Ă©ducatives, de la sociĂ©tĂ© civile et du secteur privĂ© afin de mobiliser les communautĂ©s pour la rĂ©alisation des cibles des Objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD) et l’amĂ©lioration de leur propre environnement. Depuis 2012, l'initiative a connu des succĂšs comme la formation de 60 enseignants dans le cadre du cours « Enseigner et apprendre pour un avenir durable » et la formation de 320 jeunes Ă  la gestion de projet et au marketing. Elle a Ă©galement créé une fondation pour les jeunes et un collĂšge communautaire et elle a organisĂ© la formation des formateurs. Selon le chef du projet, Faysal Ali Ayed, « Le travail qui s’accomplit Ă  HodeĂŻda est particuliĂšrement important parce que c'est le premier projet du YĂ©men qui parvient Ă  utiliser l’EDD dans un contexte de forte densitĂ© de population et de pourcentage Ă©levĂ© de jeunes qui sont confrontĂ©s aux multiples dĂ©fis de la pauvretĂ© et du chĂŽmage. » Parmi les autres innovations, on peut citer l’implication des enseignants dans l'apprentissage Ă©lectronique, la crĂ©ation de bibliothĂšques Ă©lectroniques et la collecte des fonds au bĂ©nĂ©fice des Ă©lĂšves pauvres, pour qu’ils puissent recevoir un petit dĂ©jeuner, des repas scolaires, des uniformes et des cartables scolaires. Ces innovations s’accompagnent de campagnes de sensibilisation offrant des renseignements et des conseils en matiĂšre de nutrition Ă©quilibrĂ©e et saine, de mariage prĂ©coce et de VIH/SIDA. Des clubs de dĂ©veloppement durable ont aussi Ă©tĂ© créés dans certaines Ă©coles pour promouvoir des activitĂ©s communautaires en rapport avec toutes les dimensions du dĂ©veloppement durable (environnementale, sociale et Ă©conomique). ​ M. Ayed a expliquĂ© les raisons du succĂšs de ce travail. « Le projet jouit du concours d’une Ă©quipe rĂ©ellement dĂ©vouĂ©e et de partenaires qui collaborent. C’est ainsi qu’il a pu opĂ©rer une vĂ©ritable transformation des pratiques scolaires et communautaires, tout en bĂ©nĂ©ficiant d’une Ă©norme attention mĂ©diatique, ce qui dĂ©multiplie son impact. » Pour ce qui est de l'avenir, des plans ont Ă©tĂ© proposĂ©s pour dĂ©velopper la mise en Ɠuvre des projets EDD, accroĂźtre le nombre de bĂ©nĂ©ficiaires des Ă©tablissements d’enseignement, en particulier des jeunes et des femmes, Ă©largir le travail aux provinces voisines de Hajjah et de Rimah oĂč six projets importants seront mis en Ɠuvre pour former Ă  l’EDD les directeurs d’école, les formateurs d’enseignants, les Ă©ducateurs, les femmes et les jeunes. Un aspect important de ce travail permet aux jeunes et aux femmes d'entrer ou revenir sur le marchĂ© du travail. Jusqu'Ă  prĂ©sent, 920 jeunes et femmes ont reçu une formation aux compĂ©tences utiles pour la vie et le travail, ainsi qu’une aide pour s’intĂ©grer sur le marchĂ© du travail. Â« Le projet a contribuĂ© Ă  autonomiser les femmes, leur permettant de participer au dĂ©veloppement de leur communautĂ©, et Ă  modifier la vision que la sociĂ©tĂ© a des femmes, autorisant celles-ci Ă  remplir diffĂ©rents rĂŽles dans la sociĂ©tĂ© » a ajoutĂ© M. Ayed.  En savoir plus sur l’Éducation au dĂ©veloppement durable. URL:https://fr.unesco.org/news/au-yemen-programme-durable-recycle-dechets-materiels-scolaires Default news image L’UNESCO veut faire de la dimension humaine une prioritĂ© pour la reconstruction de l’Iraq 14 fĂ©vrier 2018 La Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, effectuera sa premiĂšre visite dans le monde arabe les 13 et 14 fĂ©vrier Ă  l’occasion de la ConfĂ©rence internationale pour la reconstruction de l’Iraq, qui aura lieu Ă  KoweĂŻt (du 12 au 14 fĂ©vrier). Cette ConfĂ©rence doit permettre d’évaluer les besoins de l’Iraq et de mobiliser la sociĂ©tĂ© civile, le secteur privĂ© et l’ensemble des acteurs internationaux dans la reconstruction du pays. OrganisĂ©e par les gouvernements koweĂŻtien et iraquien, avec le soutien de la Banque mondiale, de l’Union europĂ©enne et des Nations Unies, cette confĂ©rence sera l’occasion pour la Directrice gĂ©nĂ©rale de rĂ©affirmer l’engagement de l’UNESCO dans le processus de rĂ©conciliation nationale. Elle mettra Ă©galement l’accent sur le travail et le rĂŽle de l’Organisation en faveur de l’éducation d’urgence et de la protection du patrimoine iraquien comme vecteurs de cohĂ©sion nationale. Son intervention est prĂ©vue lors de la derniĂšre journĂ©e, point d’orgue politique en prĂ©sence de l’Emir du KoweĂŻt, Cheikh Sabah Al Ahmad al Jaber Al Sabah, du Premier ministre d’Iraq, Haider Al-Abadi, du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies, Antonio Guterres, de la Haute reprĂ©sentante de l’Union europĂ©enne pour les Affaires Ă©trangĂšres et la politique de sĂ©curitĂ©, Federica Mogherini et du PrĂ©sident de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. En marge de la ConfĂ©rence internationale, plusieurs entretiens bilatĂ©raux seront organisĂ©s et notamment avec l’Emir du KoweĂŻt, le Premier ministre d’Iraq et la Haute reprĂ©sentante de l’Union EuropĂ©enne pour les Affaires Ă©trangĂšres et la politique de sĂ©curitĂ©. La Directrice gĂ©nĂ©rale se rendra Ă©galement le 13 fĂ©vrier Ă  DubaĂŻ (Emirats arabes unis) pour participer au Sommet mondial des gouvernements (World Governments Summit). Elle interviendra lors de la session plĂ©niĂšre de clĂŽture sur le thĂšme : « L’intelligence collective en action : le rĂŽle clĂ© de l’UNESCO face aux dĂ©fis du 21Ăšme siĂšcle ». Elle rencontrera Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Premier ministre des Emirats arabes unis et Emir de DubaĂŻ ainsi qu'Abdullah bin Zayed Al Nahyan, ministre des Affaires Ă©trangĂšres. Elle se rendra Ă©galement le mardi 13 fĂ©vrier Ă  Abu Dhabi pour un entretien avec Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, Prince hĂ©ritier et ministre de la DĂ©fense et visitera le Louvre Abu Dhabi en compagnie de Noora Al Kaabi, ministre de la Culture et du DĂ©veloppement du Savoir. **** ElĂ©ments clĂ©s sur la coopĂ©ration entre l'UNESCO et les autoritĂ©s iraquiennes dans les domaines de l'Ă©ducation et de la culture.  En 2017, l'UNESCO a organisĂ© la ConfĂ©rence internationale de coordination sur la sauvegarde du patrimoine culturel dans les zones libĂ©rĂ©es d'Iraq qui a permis l’adoption d’un plan d'action pour la prĂ©servation des sites archĂ©ologiques du pays, de ses musĂ©es, de son patrimoine religieux et de ses villes historiques. L’Iraq compte 5 sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial. L'UNESCO a Ă©tĂ© le fer de lance au niveau international pour sensibiliser et renforcer l'action conjointe des Nations Unies pour la protection du patrimoine culturel. Cela s’est traduit par l’adoption de la rĂ©solution 2347 Ă  l’unanimitĂ© du Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU en mars 2017. Il s’agit de la premiĂšre rĂ©solution sur la protection du patrimoine culturel en zone de conflit armĂ© sans limitation gĂ©ographique. L’UNESCO Ɠuvre pour la lutte contre le trafic illicite des biens culturels iraquiens Ă  travers :   le suivi de la rĂ©solution du Conseil de sĂ©curitĂ© 1483 (2003) et la coordination avec Interpol et UNODC de la mise en Ɠuvre de la rĂ©solution 2199 (2015) qui empĂȘche tout commerce de biens culturels iraquiens et autres objets ayant une valeur archĂ©ologique, historique, culturelle, scientifique ou religieuse, qui ont Ă©tĂ© enlevĂ©s illĂ©galement d’Iraq depuis le 6 aoĂ»t 1990 ; la formation des polices aux frontiĂšres et la sensibilisation des institutions culturelles et des maisons de vente internationales.   L’UNESCO a permis notamment Ă  prĂšs de 10 000 Ă©lĂšves du secondaire dĂ©placĂ©s de bĂ©nĂ©ficier d’un soutien Ă©ducatif dans le cadre de son plan pour l'Iraq axĂ© autour de trois piliers qui sont l’accĂšs, la qualitĂ© et le renforcement des capacitĂ©s. Les besoins sont immenses et appellent au renforcement de l’aide internationale : 11 millions d’Iraquiens ont besoin d’assistance humanitaire, 3 millions de personnes sont dĂ©placĂ©es Ă  travers le pays, et chaque semaine 70 000 Iraquiens reviennent dans les territoires qu’ils ont dĂ» fuir pendant la guerre. En 2015, l'UNESCO a lancĂ© Ă  Bagdad la campagne #Unite4Heritage (#UnisPourLePatrimoine) appelant chacun Ă  s’élever contre l’extrĂ©misme et la radicalisation en cĂ©lĂ©brant les sites, les biens et les traditions culturels.  **** Contacts:Dhea Subhee, Bureau de l'UNESCO en Iraq ; d.subhee@unesco.org, +9647827832739Laetitia Kaci, Service de presse de l’UNESCO (SiĂšge) ; l.kaci@unesco.org, +33 1 45 68 03 04 URL:https://fr.unesco.org/news/unesco-veut-faire-dimension-humaine-priorite-reconstruction-iraq © UNESCO Amman En Jordanie, un projet de l’UNESCO dispense aux femmes des compĂ©tences en entreprenariat 8 fĂ©vrier 2018 « Avant, j'Ă©tais toute seule Ă  la maison » dit Rasha, qui Ă©tait dĂ©jĂ  mariĂ©e Ă  15 ans et n’a pas eu la possibilitĂ© de faire des Ă©tudes. « Maintenant j'ai de nouveaux amis, je me sens soutenue par les autres filles et nous nous traitons comme des sƓurs. » Rasha a rencontrĂ© ses nouvelles amies grĂące Ă  un projet innovant de l’UNESCO qui dispense des compĂ©tences pratiques en entreprenariat et en innovation Ă  de jeunes femmes syriennes et jordaniennes, dans le cadre d’une formation technique Ă  l’artisanat, gĂ©nĂ©ratrice de revenus. Ses deux enfants Ă©tant scolarisĂ©s, Rasha a saisi cette occasion de rejoindre le projet et d’acquĂ©rir de nouvelles compĂ©tences. En y participant, dit-elle, elle a appris une foule des compĂ©tences comme la broderie, le crochet, la couture et le tissage. La compĂ©tence artisanale qu’elle prĂ©fĂšre ? la broderie. Les 500 participantes au projet acquiĂšrent aussi des compĂ©tences utiles dans la vie courante et une formation les prĂ©parant au travail, pour tenter d'amĂ©liorer leurs chances d’une forte participation au marchĂ© du travail. Le bureau de l’UNESCO Ă  Amman appuie des programmes qui encouragent et aident les filles et les femmes Ă  participer et Ă  contribuer Ă  leurs familles, Ă  leurs communautĂ©s et, plus largement, Ă  leur Ă©conomie. Dans le contexte de la crise en Syrie, l'UNESCO met l’accent sur des domaines critiques comme l’enseignement et la formation techniques et professionnels, les connaissances utiles dans la vie courante, l'enseignement secondaire et l'enseignement supĂ©rieur. Les projets de ce type rejoignent des aspects essentiels du Programme de dĂ©veloppement durable Ă  l’horizon 2030 en concentrant leur action sur les ODD 4 et 5, partant de l’idĂ©e que l'Ă©ducation — sous toutes ses diffĂ©rentes formes — est un droit humain fondamental. Ce projet ambitieux qui a dĂ©marrĂ© en novembre 2016 a Ă©tĂ© conçu dans le but d'aider les jeunes femmes Ă  acquĂ©rir des compĂ©tences commerciales et professionnelles. Il a Ă©tĂ© mis en Ɠuvre avec le soutien de la JRF, en s’appuyant sur huit organisations basĂ©es dans la communautĂ© et sept communautĂ©s, qui incluent Ajloun, Jerash, Madaba, Mafraq, Irbid, Ramtha et Amman. La nature inclusive du projet encourage un dialogue ouvert entre les femmes syriennes et jordaniennes en Jordanie, Ă  partir de leurs expĂ©riences et de leur engagement partagĂ©s. Rasha a apprĂ©ciĂ© le volet « compĂ©tences utiles pour la vie courante » du projet et l'esprit d'Ă©quipe qui dĂ©coule du sentiment d’autonomisation qu’il fait naĂźtre et que les filles ont ressenti. « Maintenant, je sais comment me prĂ©parer pour un entretien d'embauche » a-t-elle dit. GrĂące Ă  ses nouvelles connaissances, Rasha aimerait bien travailler en dehors de chez elle et elle espĂšre qu’on va offrir davantage de cours comme celui-ci afin qu’elle puisse perfectionner encore ses talents. Une autre jeune participante, Wesal, a suivi le programme d'artisanat tout en Ă©tudiant pour obtenir une licence d’art dans une universitĂ© jordanienne. « Quand je n’étudie pas, je n'ai rien Ă  faire. J'ai besoin de concentrer mon esprit sur quelque chose de constructif comme une crĂ©ation artisanale qui me procure de l'Ă©nergie positive » a-t-elle dit. Wesal gĂ©nĂšre dĂ©jĂ  quelques revenus grĂące Ă  la vente de ses crĂ©ations Ă  des membres de sa communautĂ© locale et l'argent lui sert Ă  payer ses Ă©tudes. Â« Les formateurs m’ont appris que c’est la force de caractĂšre qui importe et que nous devons travailler pour ne dĂ©pendre que de nous-mĂȘmes. » Des mots forts Ă©manant d'une jeune femme qui a du tempĂ©rament. FinancĂ© par Proctor & Gamble, le projet est rĂ©alisĂ© par la Jordan River Foundation (JRF), une organisation non gouvernementale Ă  but non lucratif créée en 1995 et prĂ©sidĂ©e par Sa MajestĂ© la Reine Rania de Jordanie. Cet article a Ă©tĂ© initialement publiĂ© par le bureau de l’UNESCO Ă  Amman.  CompĂ©tences pour le travail et la vie  URL:https://fr.unesco.org/news/jordanie-projet-unesco-dispense-aux-femmes-competences-entreprenariat © UNESCO Par oĂč commence le respect envers les autres ? Lancement du manuel «J’écris la paix» 7 fĂ©vrier 2018 « J'Ă©cris la Paix » est un manuel qui invite le jeune public Ă  dĂ©couvrir des Ă©critures contemporaines en l’initiant Ă  plusieurs dizaines d'entre elles. Son objectif est de rendre le monde un peu plus proche, un peu plus familier. « J’écris la paix » invite de jeunes enfants (8 Ă  14 ans) Ă  prendre conscience de l’interdĂ©pendance des cultures Ă  travers une familiarisation avec les systĂšmes d’écritures contemporains, leur histoire et leurs emprunts. Le manuel contient 24 planches d’activitĂ©s. Chaque planche prĂ©sente les caractĂšres d’une Ă©criture, un texte introductif et un rappel historique, le mot paix et le mot bonjour, la(es) langue(s) qui lui sont rattachĂ©e(es) et un atelier dont les rĂ©ponses figurent en fin de manuel. 6000 ans aprĂšs l’avĂšnement de l’écriture, qu’en savons-nous sur les autres, sur leurs systĂšmes de pensĂ©e et leurs transcriptions en systĂšmes d’écriture ? Comment les diffĂ©rents systĂšmes d’écriture pourraient-ils contribuer Ă  notre meilleure comprĂ©hension du monde et de la place que nous y tenons ? En partant Ă  la rencontre de toutes ces Ă©critures et de leur fascinante beautĂ©, le manuel propose aux enfants d'en traverser la diversitĂ© et d’aborder la notion de la paix et la conscience que nous en avons. Â© UNESCOSuite Ă  la sortie du manuel, cet ouvrage est proposĂ© pour expĂ©rimentation aux Ă©coles pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e Ă  fixer avec les enseignants et facilitateurs du pilote. L’objectif de l’expĂ©rimentation sera de dĂ©montrer l’impact d’un tel ouvrage sur la perception des enfants de la diversitĂ© culturelle et la nature des cultures intrinsĂšquement liĂ©es entre elles. Une sĂ©rie de formations est prĂ©vue grĂące au rĂ©seau des bureaux de l’UNESCO et Ă  leurs partenaires locaux. La premiĂšre session de formation aura lieu Ă  Rabat, au Maroc, du 21 au 22 fĂ©vrier 2018, avec le soutien du Conseil national des droits de l’homme. Plusieurs clubs des droits de l’homme dans les Ă©coles marocaines seront impliquĂ©s dans un protocole d’expĂ©rimentation conduit sur plusieurs semaines. Â« J'Ă©cris la Paix » est Ă  prĂ©sent disponible en f'rançais, anglais et arabe. *** L’auteur : Eric Cattelain a assurĂ© la coordination scientifique Ă  la fois de l’ouvrage et du catalogue de l’exposition. Il est Docteur en Linguistique, Expert Langues et Culture, Semio.logics, Ă  Bordeaux et est MaĂźtre de ConfĂ©rences associĂ© au dĂ©partement MMI Bordeaux. Il est Ă  l’origine du projet pantopie. Il a Ă©ditĂ© avec Michel Lafon dans les dĂ©tails le manuel en français, base sur laquelle les versions arabe et anglaise ont Ă©tĂ© adaptĂ©es. *** Contact : Amina Hamshari, UNESCO, a.hamshari@unesco.org URL:https://fr.unesco.org/news/ou-commence-respect-autres-lancement-du-manuel-j-ecris-paix © UNESCO Education et Afrique : deux prioritĂ©s au cƓur du dĂ©placement de la Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO Ă  l’occasion d’une confĂ©rence sur le financement de l’éducation Ă  Dakar 7 fĂ©vrier 2018 La Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO, Audrey Azoulay se rend au SĂ©nĂ©gal du 1er au 3 fĂ©vrier Ă  l’occasion de la ConfĂ©rence de financement du Partenariat mondial pour l'Ă©ducation (PME), qui se tient Ă  Dakar. Il s’agit de son premier dĂ©placement en Afrique illustrant la prioritĂ© accordĂ©e au secteur de l’éducation et la prioritĂ© transversale donnĂ©e au continent africain. L’UNESCO est l’agence des Nations Unies chargĂ©e de la coordination des efforts au niveau mondial pour une Ă©ducation de qualitĂ© d’ici 2030. Le Partenariat mondial pour l’éducation s’inscrit pleinement dans cette dynamique portĂ©e par l’UNESCO. La confĂ©rence de Dakar, qui a pour ambition de collecter des fonds destinĂ©s Ă  renforcer le soutien Ă  l’éducation, est co-prĂ©sidĂ©e par le PrĂ©sident du SĂ©nĂ©gal, Macky Sall, et le PrĂ©sident de la France, Emmanuel Macron. Elle rĂ©unit des chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres, des chefs d’agence des Nations Unies, des responsables d’organisations de la sociĂ©tĂ© civile, des reprĂ©sentants du secteur privĂ© et plus d’un millier d’acteurs du monde de l’éducation. Â« L’éducation doit devenir la prioritĂ© de l’aide au dĂ©veloppement. Nous sommes ici pour mobiliser davantage de fonds, soutenir les efforts nationaux et faire de l’éducation la responsabilitĂ© de tous », a dĂ©clarĂ© la Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO. D’aprĂšs le Rapport mondial de suivi sur l’éducation de l’UNESCO, l’aide totale Ă  l’éducation a baissĂ© de 4% par rapport Ă  2010. L’Afrique sub-saharienne, oĂč vit la moitiĂ© des enfants non scolarisĂ©s recensĂ©s dans le monde, a vu la part de cette aide baisser de moitiĂ© entre 2002 et 2015. Pour atteindre l’éducation universelle de l'enseignement prĂ©-primaire au secondaire dans les pays Ă  faible et moyen revenu, on estime qu’il faudrait 39 milliards de dollars par an. La Directrice gĂ©nĂ©rale plaidera en faveur de l’éducation comme force de changement sans Ă©gal pour construire un avenir plus Ă©quitable et inclusif. Elle soulignera le besoin de partenariats pour fournir aux Etats les outils et les savoirs nĂ©cessaires Ă  des systĂšmes Ă©ducatifs de qualitĂ©. L’UNESCO est la seule organisation qui dispose Ă  cet Ă©gard d’outils statistiques, normatifs et stratĂ©giques de nature Ă  rĂ©pondre aux besoins spĂ©cifiques de chaque Etat. La Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO s’exprimera lors de la confĂ©rence (9h30, 2 fĂ©vrier) et interviendra durant la session qui aura lieu l’aprĂšs-midi (de 14h00 Ă  16h00), en prĂ©sence des chefs d’Etat. Elle aura Ă©galement des entretiens bilatĂ©raux avec les chefs d’Etat, ministres et dirigeants d’autres agences des Nations Unies pendant cet Ă©vĂ©nement de deux jours. En marge de la confĂ©rence, elle se rendra le jeudi 1er fĂ©vrier Ă  Pikine, deuxiĂšme ville la plus peuplĂ©e du SĂ©nĂ©gal, oĂč l’UNESCO contribue Ă  l’autonomisation des populations vulnĂ©rables, en particulier des filles et des femmes, Ă  travers plusieurs programmes en langue nationale sur des thĂšmes tels que l’alphabĂ©tisation et le dĂ©veloppement urbain durable. La Directrice gĂ©nĂ©rale se rendra aussi sur l’Ile de Saint-Louis, inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2000, aux cĂŽtĂ©s des PrĂ©sidents sĂ©nĂ©galais et français le 3 fĂ©vrier. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un projet conjoint entre l’UNESCO, la Banque mondiale et la France qui vise Ă  contenir l’érosion cĂŽtiĂšre menaçant le patrimoine culturel et naturel. **** Contact mĂ©dias: A Dakar, Marion Piccio, Bureau RĂ©gional Multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel),+221 772208494, m.piccio@unesco.org A Paris, Laetitia Kaci, Service de presse de l'UNESCO, +33 1 45 68 17 72, l.kaci@unesco.org URL:https://fr.unesco.org/news/education-afrique-deux-priorites-au-coeur-du-deplacement-directrice-generale-unesco-occasion © UNESCO / Nora Houguenade Jeunes artisans de la paix – RemĂ©dier aux causes profondes de la violence chez les jeunes 7 fĂ©vrier 2018 Temi Mwale est la fondatrice et Directrice du 4Front Project Ă  Londres, une initiative visant Ă  remĂ©dier aux causes profondes de la violence chez les jeunes. Lors du 10e Forum des jeunes de l’UNESCO, elle s’est jointe Ă  d’autres jeunes Ɠuvrant en faveur de la consolidation de la paix afin d’examiner comment l’UNESCO peut mieux aider ces jeunes artisans de la paix, notamment dans le contexte de son action pour la prĂ©vention de l’extrĂ©misme violent. Aujourd’hui, elle nous parle du 4Front Project. Â« Les jeunes qui sont confrontĂ©s aux consĂ©quences de la violence dont ils ont Ă©tĂ© tĂ©moins dans leur foyer ou au sein de leur communautĂ© ont des besoins considĂ©rables auxquels personne ne rĂ©pond. Nous savons que le fait d’ĂȘtre exposĂ© de maniĂšre prolongĂ©e Ă  la violence peut entraĂźner des problĂšmes psychologiques. Ainsi, 20 % des personnes qui vivent une expĂ©rience traumatisante prĂ©sentent un trouble de stress post-traumatique. Or, les mesures d’austĂ©ritĂ© ont donnĂ© lieu Ă  d’importantes coupes budgĂ©taires et Ă  une nette rĂ©duction des services essentiels. Des jeunes se retrouvent ainsi confrontĂ©s Ă  des problĂšmes de santĂ© mentale non traitĂ©s, au chĂŽmage, Ă  la vie dans la rue et Ă  la drogue. J’ai fondĂ© le 4Front Project – une initiative Ă  vocation sociale menĂ©e par des jeunes et visant Ă  donner Ă  la jeunesse et aux communautĂ©s les moyens de vivre Ă  l’abri de la violence – quand j’avais 16 ans, aprĂšs le meurtre par arme Ă  feu de mon ami dans les rues de Londres. Nous pensons qu’il faut rĂ©pondre Ă  la violence par la compassion et non par la violence, qu’il faut placer la violence dans son contexte, qu’il faut donner aux individus les moyens de faire face Ă  la violence, qu’il faut trouver ensemble des solutions Ă  la violence et, surtout, que les jeunes et les communautĂ©s doivent ĂȘtre au cƓur de ces solutions. Nous luttons contre la violence dans le cadre d’interventions holistiques, adaptĂ©es et menĂ©es par des jeunes, qui s’inscrivent dans un contexte communautaire, Ă©ducatif et de justice pĂ©nale. Â© All Rights ReservedÀ travers nos programmes, nos ateliers et nos encadrements personnalisĂ©s, nous donnons aux jeunes les moyens de faire face aux conditions systĂ©miques qui engendrent la violence et leur offrons la possibilitĂ© d’exercer une influence positive sur la sociĂ©tĂ© en donnant une plus grande rĂ©sonance Ă  leurs voix authentiques et en renforçant leur rĂ©silience. Nous intĂ©grons des jeunes qui ont Ă©tĂ© impliquĂ©s dans des actes de violence ou en ont subi les effets, qui ont Ă©tĂ© exclus de l’école ou qui risquent de se retrouver en prison, dans des initiatives communautaires qui les aident Ă  se reconstruire. Nous rĂ©duisons l’aliĂ©nation en permettant aux jeunes d’analyser les questions sociales qui les concernent Ă  travers le prisme juridique et en utilisant l’éducation juridique par les pairs comme moteur de changement. Les jeunes sont marginalisĂ©s, laissĂ©s pour compte et aliĂ©nĂ©s. Ils se voient rarement offrir la possibilitĂ© d’ĂȘtre un facteur de changement dans leur communautĂ© et dans la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral, alors qu’ils ne sont pas apathiques et qu’ils s’intĂ©ressent Ă  la politique. Les jeunes commentent la vie politique et sont un facteur de changement sous des formes non traditionnelles qui ne sont pas reconnues par la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral. Nous devons aider les jeunes Ă  utiliser leurs propres plates-formes pour prendre part Ă  la vie politique et nous devons leur fournir les ressources et les conseils nĂ©cessaires pour qu’ils fassent entendre leurs voix. » Le 10e Forum des jeunes de l’UNESCO – « Repenser l’engagement des jeunes auprĂšs de l’UNESCO » – tenu au SiĂšge de l’UNESCO Ă  Paris, les 24 et 25 octobre 2017, a rassemblĂ© 60 jeunes femmes et hommes du monde entier, qui dirigent tou-te-s des initiatives Ă  vocation sociale innovantes liĂ©es Ă  un domaine de compĂ©tence de l’UNESCO, ou participent Ă  leur Ă©laboration. Plus que jamais, nous voyons des jeunes conduire Ă  un changement aussi bien dans leurs pays que dans leurs communautĂ©s Ă  travers le monde et nous souhaitons amener ces jeunes agents de changement Ă  la table de discussions mondiales. See also  4Front Project La rĂ©ponse de l’UNESCO aux questions concernant les jeunes et la prĂ©vention de l’extrĂ©misme violent Plus d’informations sur le 10e Forum des jeunes de l’UNESCO En savoir plus sur la communautĂ© des jeunes de l’UNESCO  URL:https://fr.unesco.org/news/jeunes-artisans-paix-remedier-aux-causes-profondes-violence-jeunes?language=en © Shutterstock.com / Rawpixel.com L'UNESCO lance un appel Ă  candidatures pour le Prix UNESCO-Madanjeet Singh pour la promotion de la tolĂ©rance et de la non-violence 2018 7 fĂ©vrier 2018 « La tolĂ©rance est un acte d’humanitĂ©, que nous devons cultiver et pratiquer chaque jour dans notre vie pour jouir de la diversitĂ© qui nous rend forts et des valeurs qui nous unissent. » - Audrey Azoulay L'UNESCO invite les entitĂ©s gouvernementales et non gouvernementales, les acteurs de la sociĂ©tĂ© civile et les personnes qui travaillent afin de renforcer les fondements de la paix et de la tolĂ©rance Ă  proposer des candidatures au Prix UNESCO-Madanjeet Singh pour la promotion de la tolĂ©rance et de la non-violence 2018. La date limite de soumission des candidatures : le 30 avril 2018 Ă  minuit UTC+1. Le Prix est destinĂ© Ă  rĂ©compenser des individus, des institutions ou des organisations non gouvernementales qui se sont distinguĂ©es par des initiatives particuliĂšrement remarquables, sur plusieurs annĂ©es, visant Ă  promouvoir la comprĂ©hension et la rĂ©solution de problĂšmes internationaux ou nationaux dans un esprit de la tolĂ©rance et de non-violence. Le Prix a Ă©tĂ© Ă©tabli en 1995 pour marquer l’AnnĂ©e des Nations Unies pour la tolĂ©rance et le 125e anniversaire de la naissance du Mahatma Gandhi. C’était Ă©galement l'annĂ©e oĂč les États membres de l'UNESCO ont adoptĂ© la DĂ©claration de principes sur la tolĂ©rance. La crĂ©ation du Prix a Ă©tĂ© inspirĂ©e par les idĂ©aux de la Constitution de l'UNESCO qui proclame que la « paix doit ĂȘtre Ă©tablie sur le fondement de la solidaritĂ© intellectuelle et morale de l’humanitĂ© ». La tolĂ©rance est la reconnaissance des droits universels de la personne humaine et des libertĂ©s fondamentales d'autrui. Les peuples se caractĂ©risent naturellement par leur diversitĂ© ; seule la tolĂ©rance peut assurer la survie de communautĂ©s mixtes dans chaque rĂ©gion du globe. En reconnaissance de l’engagement de toute une vie en faveur de l’harmonie communautaire et de la paix, le prix porte le nom de son bienfaiteur Madanjeet Singh, qui Ă©tait Ambassadeur de bonne volontĂ© de l’UNESCO, artiste, Ă©crivain et diplomate indien. DotĂ© d’un montant de 100 000 dollars des États-Unis, le prix est dĂ©cernĂ© tous les deux ans lors d’une cĂ©rĂ©monie officielle Ă  l'occasion de la JournĂ©e internationale de la tolĂ©rance (le 16 novembre). Comment prĂ©senter une nomination Pour proposer des candidats, veuillez envoyer le formulaire de candidature en anglais ou en français, au plus tard le 30 avril 2018, par courrier normal ou Ă©lectronique. Vous pourrez joindre des informations supplĂ©mentaires (publications, documents vidĂ©o et audio, et autres matĂ©riels didactiques, etc.) au formulaire de nomination. TĂ©lĂ©chargez le formulaire de candidature :  en français | en anglais [format PDF] en français | en anglais [format Word]  Envoyez-le, dĂ»ment rempli, Ă  : Mme Golda El-KhourySecrĂ©taire du PrixSecteur des Sciences sociales et humaines - UNESCO7 Place de Fontenoy, 75007, Paris Cedex 15 FRANCETĂ©l. : +33 1 45 68 17 70Courriel : tolerance.prize(at)unesco.org URL:http://www.unesco.org/new/fr/media-services/single-view/news/unesco_seeks_nominations_for_the_unesco_madanjeet_singh_priz-3/ © David 2017 Des villes crĂ©atives de l'UNESCO Ă  l’origine du Festival du film de Santos-Bandung 6 fĂ©vrier 2018 Deux membres du RĂ©seau des villes crĂ©atives de l'UNESCO, Santos (BrĂ©sil), ville crĂ©ative du cinĂ©ma, et Bandung (IndonĂ©sie), ville crĂ©ative du design, ont uni leurs efforts pour promouvoir leurs industries cinĂ©matographiques indĂ©pendantes et rassembler leurs citoyens autour de la tolĂ©rance, de la paix et du dĂ©veloppement durable. Au cours de ce premier Festival du film de Santos-Bandung, qui s'est dĂ©roulĂ© dans les deux villes du 20 au 29 octobre, 34 films brĂ©siliens et indonĂ©siens ont Ă©tĂ© projetĂ©s, attirant plus de 2000 participants dans chaque ville. Le deuxiĂšme festival du film est prĂ©vu en octobre 2018. L'idĂ©e de ce Festival est nĂ©e lors de la 11e rĂ©union annuelle du RĂ©seau des villes crĂ©atives de l'UNESCO 2017 Ă  Enghien-les-Bains (France), lorsque Niedja dos Santos, directrice du Bureau de l'innovation Ă©conomique de la mairie de Santos, a rencontrĂ© Tita Dwinita Larasati, du ComitĂ© Ă©conomique et forum de la ville crĂ©ative de Bandung. « Nous avons dĂ©couvert des similitudes socio-Ă©conomiques entre nos villes et avons dĂ©cidĂ© de dĂ©velopper un projet commun impliquant le cinĂ©ma et le design. Il s’agissait de favoriser les Ă©changes culturels et professionnels, d’apporter un soutien aux cinĂ©astes de Santos et de Bandung et de promouvoir le Programme de dĂ©veloppement adoptĂ© par les Nations Unies Ă  l’horizon 2030. Les films sĂ©lectionnĂ©s rencontrent les objectifs stratĂ©giques de dĂ©veloppement durable tels que l'Ă©galitĂ© des genres, le programme « Faim zĂ©ro » et la vie sur terre », explique Tita Dwinita Larasati. Sofyana Ali Bindiar, rĂ©alisateur indonĂ©sien qui fait partie du Conseil du film de Bandung, a coordonnĂ© le festival Ă  Bandung tandis que Niedja dos Santos se chargeait de l’organisation de celui de Santos. Organiser un festival conjoint entre le BrĂ©sil et l'IndonĂ©sie reprĂ©sentait un vrai dĂ©fi. C’est pourquoi la planification, le transfert des films ou encore le sous-titrage ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s en ligne. Le plus important Ă©tait de rapprocher les communautĂ©s des deux villes, virtuellement. C’est pourquoi des dĂ©bats en ligne ont Ă©tĂ© organisĂ©s pendant le Festival ainsi que des entretiens entre les rĂ©alisateurs d'une ville avec le public et les mĂ©dias de l'autre ville. Cela a permis aux cinĂ©astes des deux villes d’avoir des Ă©changes professionnels uniques et de partager leurs connaissances sur les techniques cinĂ©matographiques tout en recevant des retours sur leurs films. Â« La nouveautĂ© du Festival du Film de Santos Bandung est que les rĂ©alisateurs peuvent dialoguer avec des spectateurs de l'autre bout du monde sur l'impact de leurs Ɠuvres et leurs sources d’inspiration, et susciter des discussions sur le Programme de dĂ©veloppement des Nations Unies Ă  l’horizon 2030. Les films et les dĂ©bats ont Ă©tĂ© l’occasion pour les spectateurs des deux villes d’aborder des questions universelles telles que l'environnement, la paix, la violence contre les femmes, l'Ă©ducation et la faim. Le Festival a encouragĂ© une collaboration Ă  grande Ă©chelle dans les deux villes. À Bandung, il est Ă  l’origine d’un mouvement de collaboration entre les diffĂ©rents acteurs du milieu cinĂ©matographique : producteurs, critiques, universitaires, reprĂ©sentants de l’industrie et de la municipalitĂ© », dĂ©clare Sofyana Ali Bindiar. Le succĂšs de cette premiĂšre Ă©dition du Festival de Santos-Bandung s’est manifestĂ© par la diffusion de films et la sensibilisation du public au dĂ©veloppement durable; mais surtout, il a favorisĂ© des Ă©changes importants puisque le public de Santos a pu connaĂźtre la culture indonĂ©sienne et ceux de Bandung la culture brĂ©silienne. « A travers ce festival, les citoyens de Santos et Bandung, par-delĂ  leurs diffĂ©rences culturelles, se sont rendus compte de leur proximitĂ©. IndĂ©pendamment de la religion ou du statut social, nous prenons soin de nos enfants, nous travaillons, nous avons des rĂȘves et nous devrons prendre soin de la planĂšte pour les gĂ©nĂ©rations futures », analyse Niejda dos Santos. Les deux villes sont trĂšs attachĂ©es Ă  la mission du RĂ©seau des villes crĂ©atives de l'UNESCO. Depuis 2004, le RĂ©seau met en avant la crĂ©ativitĂ© de ses membres dans sept domaines: l'artisanat et l'art populaire, le design, le cinĂ©ma, la gastronomie, la littĂ©rature, les arts mĂ©diatiques et la musique. Il compte dĂ©sormais 180 villes dans 72 pays. Bien qu'elles diffĂšrent sur le plan gĂ©ographique, dĂ©mographique ou Ă©conomique, toutes les villes crĂ©atives s'engagent Ă  dĂ©velopper et Ă©changer des pratiques innovantes pour promouvoir les industries crĂ©atives, renforcer la participation Ă  la vie culturelle et intĂ©grer la culture dans des politiques de dĂ©veloppement urbain durable. Le RĂ©seau soutient Ă©galement les Ă©changes artistiques, les partenariats entre ses membres mais aussi entre les secteurs publics et privĂ© et la recherche. Le RĂ©seau prouve que la collaboration entre les villes est ouverte Ă  tous les sous-rĂ©seaux; le fait que Santos soit une ville de cinĂ©ma et Bandung une ville de design n’interdit pas le partage d’expĂ©riences. Â« Les bĂ©nĂ©fices que le Festival de Santos-Bandung a apportĂ© Ă  nos citoyens et Ă  nos producteurs de films sont immenses. Sans le RĂ©seau des villes crĂ©atives de l’UNESCO, le festival n'aurait jamais pu voir le jour », insiste Niejda dos Santos. L’édition 2018 du Festival prĂ©voit la projection d’un plus grand nombre de films pour un public plus large, ainsi que la crĂ©ation de partenariats avec le secteur privĂ© afin que la production et la distribution de films puissent ĂȘtre soutenues et dĂ©veloppĂ©es. Cracovie et Katowice (Pologne), respectivement villes crĂ©atives de littĂ©rature et de musique, accueilleront la XIIe RĂ©union annuelle du RĂ©seau en juin 2018. Ce sera l'occasion pour les reprĂ©sentants des villes crĂ©atives de Santos et Bandung de se rencontrer et de travailler sur le festival 2018. Ce sera aussi l'occasion pour eux de partager leur expĂ©rience avec les autres villes crĂ©atives. URL:https://fr.unesco.org/news/villes-creatives-unesco-origine-du-festival-du-film-santos-bandung © Pacto Planeta Une vie plus simple et durable pour les communautĂ©s vulnĂ©rables en Colombie 6 fĂ©vrier 2018 Les pĂȘcheurs qui tirent leurs revenus de la riviĂšre Cauca dans le sud de la Colombie ont vu leurs tĂąches quotidiennes facilitĂ©es par l’adaptation de leurs radeaux traditionnels Ă  l'Ă©nergie solaire. Ce n'est que l'une des actions durables concrĂštes soutenues par Pacto Planeta, une organisation de la sociĂ©tĂ© civile qui conçoit, met en Ɠuvre et assure le suivi de projets sociaux et environnementaux Ă  fort impact dans 12 provinces de Colombie. Son objectif principal est d'aider les organisations qui conduisent des projets environnementaux Ă  maximiser leur impact. Le projet est menĂ© en Ă©troite collaboration avec les Laboratoires scolaires pour le dĂ©veloppement durable (LEDS) et comporte trois domaines d’action principaux : l'environnement et le changement climatique, la conception de cahiers pĂ©dagogiques pour apprendre les mathĂ©matiques et l'anglais avec des exercices autour des Objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD), et la formation des enseignants. Le programme LEDS aide les Ă©coles des populations socialement vulnĂ©rables en enseignant aux Ă©lĂšves les six ODD relatifs aux changements climatiques, Ă  la sĂ©curitĂ© alimentaire, Ă  l'Ă©galitĂ© des genres et Ă  la santĂ©. Cela passe par des programmes volontaires d'un an qui englobent l’amĂ©nagement d’espaces Ă©ducatifs dans les Ă©coles pour ĂȘtre des laboratoires pour l’apprentissage des ODD, de jardins communautaires, de salles de classe avec des techniques de construction Ă©cologiques Ă  faible coĂ»t, d’installations solaires et de systĂšmes de compostage, ainsi que l’amĂ©lioration des espaces communs avec des fresques qui sont Ă©galement destinĂ©es Ă  donner aux filles, en particulier, l’envie d’étudier les sciences, la technologie, l’ingĂ©nierie et les mathĂ©matiques. Satisfaire des besoins variĂ©s Â« Nous travaillons avec une grande variĂ©tĂ© de communautĂ©s, urbaines et rurales, y compris diffĂ©rents groupes ethniques, populations autochtones et populations qui ont subi des violences et des dĂ©placements », a dit le responsable du projet, Christian Verdugo. Â« Chacun a des besoins diffĂ©rents. À Bogota, de nombreuses personnes ont fui la guĂ©rilla pour recommencer leur vie et ont besoin d'un emploi. Dans les zones urbaines, les besoins peuvent concerner l'agriculture durable, ou nous pouvons apprendre aux gens comment transformer les dĂ©chets en briques de combustible Ă©cologique. Dans les rĂ©gions particuliĂšrement arides comme CarthagĂšne oĂč le sol est pauvre, la culture hydroponique peut faire une Ă©norme diffĂ©rence. Les communautĂ©s autochtones peuvent souffrir de problĂšmes sociaux tels que l’insĂ©curitĂ© alimentaire. » Depuis son lancement, Pacto Planeta a pris part Ă  plus de 350 activitĂ©s de volontariat d’entreprise dans 12 provinces de Colombie, Ɠuvrant avec les communautĂ©s, les enseignants, les Ă©lĂšves dĂšs la maternelle et leurs parents. L’organisation a Ă©galement participĂ© Ă  deux assemblĂ©es des jeunes des Nations Unies Ă  New York. Le projet LEDS est actuellement financĂ© par des entreprises privĂ©es et l’objectif pour 2018 est d’obtenir des financements de grandes fondations d’entreprise. D’ici Ă  2020, l’organisation Pacto Planeta sera prĂ©sente dans 20 % des Ă©coles publiques en Colombie et cherche dĂ©jĂ  Ă  Ă©tendre ses activitĂ©s. Â« L’annĂ©e derniĂšre, j’ai participĂ© Ă  l’AssemblĂ©e des Nations Unies et j’ai prĂ©sentĂ© nos travaux Ă  de nombreux amis et collĂšgues guatĂ©maltĂšques qui partagent la mĂȘme vision. La plupart des problĂšmes et des dĂ©fis sociaux auxquels ils font face sont les mĂȘmes qu’en Colombie. Nous avons prĂ©vu de reproduire ce que nous faisons ici au Guatemala oĂč il existe dĂ©jĂ  des projets similaires. » Pour Christian, le plus grand dĂ©fi reste de convaincre des personnes dont les vies ont Ă©tĂ© marquĂ©es par le conflit de croire aux valeurs du dĂ©veloppement durable. Â« Les plus faciles Ă  convaincre sont les enfants et les jeunes, qui sont ouverts et rĂ©ceptifs aux actions qui doivent ĂȘtre menĂ©es pour atteindre les cibles des ODD », a-t-il dit. Les enfants qui ont cultivĂ© leur propre jardin ou appris Ă  gĂ©rer l’eau de maniĂšre judicieuse endossent facilement des rĂŽles de leaders dans leur environnement local et deviennent des adultes qui encouragent les solutions durables. Â« Le dĂ©fi reste de convaincre les personnes ĂągĂ©es de 30 Ă  40 ans qui sont pauvres et qui vivent dans des rĂ©gions qui ont souffert de la guĂ©rilla. Ils se mĂ©fient de tout », a dit Christian. Et il est nĂ©cessaire de prĂ©parer l’avenir. Â« La fin du conflit dans plusieurs rĂ©gions de Colombie conduira Ă  la crĂ©ation de nouveaux centres de population et au dĂ©veloppement de petits centres Ă©conomiques. C’est pourquoi les nouvelles gĂ©nĂ©rations qui vivent dans ces rĂ©gions doivent ĂȘtre informĂ©es des alternatives durables qui existent pour dĂ©velopper leurs communautĂ©s dans les scĂ©narios de post-conflit », a-t-il expliquĂ©.  Éducation au dĂ©veloppement durable  URL:https://fr.unesco.org/news/vie-plus-simple-durable-communautes-vulnerables-colombie