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© UNESCO DĂ©veloppement des mĂ©dias et libertĂ© d’expression : Impact de la pandĂ©mie de COVID-19 en Afrique de l’Ouest et du centre [Consultation rĂ©gionale en ligne], 29-30 Juillet 2020 24 juillet 2020 Dakar, le 15 Juillet 2020 -  Dans le cadre de son initiative « Labo de la COVID-19 Â», espace de rĂ©flexion et d’analyse sur les implications prĂ©sentes et Ă  venir de la pandĂ©mie de COVID-19 dans les domaines de compĂ©tences de l’UNESCO en Afrique, le Bureau rĂ©gional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest-Sahel organise, conjointement avec les Bureaux rĂ©gionaux de l’UNESCO Ă  Abuja et Ă  YaoundĂ©, une Consultation rĂ©gionale, en ligne, intitulĂ©e : « DĂ©veloppement des mĂ©dias et libertĂ© d’expression : Impact de la pandĂ©mie de COVID-19 en Afrique de l’Ouest et du Centre Â». Depuis l’apparition de la pandĂ©mie de COVID-19 en Afrique, les mĂ©dias n’ont de cesse d’apporter une contribution essentielle pour, entre autres, informer les citoyens et citoyennes du dĂ©veloppement de la maladie, sensibiliser sur les mesures de protection, dĂ©busquer la dĂ©sinformation, contrer les rumeurs et favoriser le partage de bonnes pratiques.   Cependant, cette contribution pertinente s’est faite et se fait encore dans un contexte oĂč les mĂ©dias sont confrontĂ©s Ă  de nombreuses difficultĂ©s techniques, Ă©conomiques, sociales et voire politiques du fait des effets des mesures prises pour contenir la pandĂ©mie. Des difficultĂ©s d’autant plus importantes en Afrique de l’Ouest et du Centre, que le modĂšle Ă©conomique des mĂ©dias y est particuliĂšrement fragile. En effet, il n’existe quasiment aucune dimension des mĂ©dias publics, privĂ©s et communautaires (en ligne comme hors ligne) non impactĂ©es. Les effets sont d’ailleurs susceptibles de façonner durablement le paysage mĂ©diatique des pays. C’est pour cette raison, qu’il convient de mener une analyse de fonds pour tirer les consĂ©quences et proposer des options qui permettent de garantir le dĂ©veloppement des mĂ©dias dans un environnement favorable Ă  leur viabilitĂ© Ă©conomique, la libertĂ© d’expression et la sĂ©curitĂ© des journalistes. C’est dans cette perspective que l’UNESCO, en tant qu’Agence leader pour la promotion de la libertĂ© d’expression, le dĂ©veloppement des mĂ©dias et la sĂ©curitĂ© des journalistes, organise une Consultation rĂ©gionale au cours de laquelle les expert(e)s, dĂ©cideurs, politiques, acteurs et actrices de la sociĂ©tĂ© civile, organisations et professionnel(le)s du secteur des mĂ©dias dĂ©battront de l’avenir des mĂ©dias en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette consultation rĂ©gionale en ligne prĂ©vue pour les 29 et 30 juillet 2020 aura comme objectifs principaux :  Identifier et promouvoir la contribution des mĂ©dias dans la lutte contre la pandĂ©mie COVID-19, et en particulier la lutte contre la dĂ©sinformation ; Comprendre l’impact et les implications de la pandĂ©mie de la COVID-19 sur la libertĂ© d’expression, la sĂ©curitĂ© des journalistes, le respect des droits humains, l’égalitĂ© des genres dans les mĂ©dias, etc. ; DĂ©terminer des pistes d’action pour soutenir le dĂ©veloppement et renforcer la rĂ©silience des mĂ©dias face aux effets de crises d’envergure telle la pandĂ©mie de COVID-19 ; Promouvoir les bonnes pratiques en matiĂšre d’apport des mĂ©dias Ă  la lutte contre les pandĂ©mies. Pour participer Ă  la Consultation en ligne, qui se dĂ©roulera en français et en anglais, veuillez-vous connecter Ă  l’adresse suivante : http://bit.do/ConfirmParticipation Contacts : Michel Kenmoe (me.kenmoe@unesco.org(link sends e-mail)) – Conseiller pour la communication et l’information, Bureau multisectoriel rĂ©gional pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel), Dakar, SĂ©nĂ©gal ThĂ©odore Somda (tz.somda@unesco.org(link sends e-mail)) - ChargĂ© de communication, Bureau multisectoriel rĂ©gional pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel), Dakar, SĂ©nĂ©gal URL:https://fr.unesco.org/news/developpement-medias-liberte-dexpression-impact-pandemie-covid-19-afrique-louest-du-centre ⓒ Shutterstock JournĂ©e mondiale des compĂ©tences des jeunes : dĂ©velopper la rĂ©silience en pĂ©riode d'incertitude 17 juillet 2020 La transition vers le monde du travail est une pĂ©riode difficile pour de nombreux jeunes. Du choix d'un parcours professionnel aux opportunitĂ©s de formation, il est souvent difficile d'accĂ©der Ă  un premier emploi. En 2020, la situation sera encore plus compliquĂ©e en raison de la pandĂ©mie de COVID-19.  La crise de la COVID-19 a entraĂźnĂ© des fermetures d'Ă©coles dans le monde entier. La formation au dĂ©veloppement des compĂ©tences a elle aussi Ă©tĂ© interrompue. Compte tenu des prĂ©cautions pour enrayer la propagation du virus, de nombreux Ă©tablissements d'enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) se sont tournĂ©s vers l'enseignement Ă  distance. "L'enseignement Ă  distance peut fonctionner pour les compĂ©tences non techniques, telles que la communication, mais la crĂ©ation et le dĂ©veloppement de compĂ©tences professionnelles pratiques en ligne comportent de nombreux dĂ©fis", dĂ©clare Naceur Chraiti, responsable de la plateforme d'expertise en formation professionnelle Ă  l'IIPE-UNESCO Dakar.  Cependant, les changements ne se limitent pas au mode d’enseignement ou au lieu d’apprentissage : les compĂ©tences dont les jeunes ont besoin vivent des transformations fondamentales. En plus des compĂ©tences du XXIe siĂšcle, l'incertitude actuelle de l'Ă©conomie mondiale oblige les jeunes Ă  ĂȘtre plus rĂ©sistants face Ă  toute perturbation future. Les marchĂ©s du travail s'adaptent Ă©galement - et se rĂ©trĂ©cissent - avec les jeunes marginalisĂ©s, ainsi que d'autres groupes vulnĂ©rables, souvent confrontĂ©s aux taux d'exclusion les plus Ă©levĂ©s.  Un jeune adulte sur six est sans emploi depuis le dĂ©but de la crise sanitaire Avant la crise, les jeunes du monde entier (15-24 ans) avaient dĂ©jĂ  trois fois plus de chances d'ĂȘtre au chĂŽmage que les adultes. Aujourd'hui, plus d'un jeune adulte sur six se retrouve sans emploi Ă  cause de la pandĂ©mie. Cette annĂ©e, la JournĂ©e mondiale des compĂ©tences des jeunes - cĂ©lĂ©brĂ©e le 15 juillet - met en lumiĂšre ces dĂ©fis. Elle souligne aussi le rĂŽle important que les jeunes joueront dans le façonnement du monde post-COVID-19, s'ils sont dotĂ©s des compĂ©tences adĂ©quates pour occuper des emploi productifs et dĂ©cents et pour entreprendre.  Le commentaire de notre expert "Les changements sur le marchĂ© du travail vont avoir un impact durable sur les systĂšmes d'EFTP. Ils devront s'adapter et rĂ©agir : les mĂ©tiers existants verront apparaĂźtre de nouvelles exigences en matiĂšre de compĂ©tences, et de nouveaux mĂ©tiers et profils d'emploi apparaĂźtront en raison de la pandĂ©mie de COVID-19. Les compĂ©tences numĂ©riques et la numĂ©risation de l'EFTP sont Ă©galement des tendances qui se manifesteront sĂ»rement Ă  l'avenir - deux domaines dans lesquels le soutien technique aux institutions nationales sera essentiel. L'obtention de financements devrait figurer en bonne place dans le programme de coopĂ©ration internationale pour les annĂ©es Ă  venir, pour assurer un dĂ©veloppement socio-Ă©conomique durable et inclusif". - Naceur Chraiti, responsable de la plateforme d'expertise en formation professionnelle Ă  l'IIPE-UNESCO Dakar MalgrĂ© les gros titres nĂ©gatifs sur le ralentissement Ă©conomique, des efforts sont faits dans le monde entier pour mettre un terme Ă  la diminution des opportunitĂ©s offertes aux jeunes. Voici trois exemples inspirants :  1. Niger : profiter du dividende dĂ©mographique  Les jeunes reprĂ©sentent une source cruciale de dĂ©veloppement et de prospĂ©ritĂ©, mais seulement lorsqu'on leur fournit les connaissances et les opportunitĂ©s nĂ©cessaires pour s'Ă©panouir. Cela est particuliĂšrement vrai pour les pays dont la population jeune est en forte croissance, comme le Niger. Au cours de la prochaine dĂ©cennie, le nombre d'enfants prĂȘts Ă  entrer en primaire doublera, passant de 600 000 en 2020 Ă  1,2 million en 2030. Compte tenu de ces prĂ©visions, le gouvernement du Niger a fait de l'Ă©ducation et de la formation professionnelle une prioritĂ© absolue afin que sa population jeune en plein essor devienne un atout national. Dans cette optique, le Niger a allouĂ© 20 % de son budget national Ă  l'Ă©ducation.  2. Mauritanie : combler le dĂ©ficit de compĂ©tences Un partenariat public-privĂ© en Mauritanie a rĂ©cemment mis en Ă©vidence une approche innovante pour remĂ©dier Ă  l'inadĂ©quation des compĂ©tences, commune Ă  de nombreux marchĂ©s du travail dans le monde. Des entreprises de trois secteurs Ă©conomiques de premier plan (agriculture, pĂȘche, et construction et travaux publics) ont identifiĂ© des emplois qu'elles considĂšrent comme essentiels pour leur avenir. Les centres nationaux de formation professionnelle vont dĂ©sormais adapter leurs programmes afin que les jeunes puissent suivre une formation pour ces nouveaux dĂ©bouchĂ©s. L'idĂ©e est qu'en Ă©tant Ă  l'Ă©coute des besoins des employeurs, les jeunes seront mieux Ă  mĂȘme de dĂ©velopper l'ensemble des compĂ©tences nĂ©cessaires pour rĂ©pondre aux besoins du marchĂ© du travail actuel.  3. Dans le monde entier : les jeunes dĂ©montrent leur capacitĂ© d'adaptation  De la Chine Ă  la Barbade en passant par l'Afrique du Sud, des jeunes ont partagĂ© des vidĂ©os avec l'UNESCO-UNEVOC pour la JournĂ©e mondiale des compĂ©tences des jeunes, sur la façon dont ils ont continuĂ© Ă  apprendre pendant la pandĂ©mie. Shae White, chef dans l'industrie hĂŽteliĂšre Ă  la Barbade, explique qu'elle a dĂ» tout mettre en attente. "Les hĂŽtels ont Ă©tĂ© durement touchĂ©s et ont fermĂ© assez tĂŽt, et mon Ă©cole a Ă©galement Ă©tĂ© fermĂ©e", dit-elle. "J'ai dĂ» m'acclimater Ă  l'apprentissage en ligne, une expĂ©rience trĂšs intĂ©ressante qui a fini par porter ses fruits".  Qian Jaicong, une Ă©tudiante de l'Institut technique d'Ă©conomie du Zhejiang en Chine, a dĂ©clarĂ© que sa connexion Internet s'Ă©tait interrompue Ă  plusieurs reprises au dĂ©but de la pandĂ©mie. Elle pense que les gens devraient trouver des moyens de coopĂ©rer plus efficacement en ligne et que les nouvelles gĂ©nĂ©rations devraient adopter ces nouvelles mĂ©thodes d'apprentissage.  Avec les bons outils, les jeunes peuvent construire un avenir meilleur  Ces trois histoires illustrent les nombreuses maniĂšres d'aborder la question de l'emploi des jeunes. Elles montrent Ă©galement comment, avec les bons outils, l'investissement dans la jeunesse, un engagement ciblĂ© et des perspectives pertinentes contribuent Ă  renforcer la rĂ©silience de la main-d'Ɠuvre de demain. Contact:Naceur Chraiti (Formation professionnelle, PEFOP)mn.chraiti-h-sini@iiep.unesco.org URL:http://www.iiep.unesco.org/fr/journee-mondiale-des-competences-des-jeunes-developper-la-resilience-en-periode-dincertitude-13469 © UNESCO L’UNESCO et le HCR appellent Ă  inclure les rĂ©fugiĂ©s dans l’effort Ă  accomplir en faveur de l’éducation aprĂšs le Covid-1 15 juillet 2020 Ne laissons pas les jeunes rĂ©fugiĂ©s sur le bord de la route, tel est l’appel que l’UNESCO et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les rĂ©fugiĂ©s (HCR) ont lancĂ© lors d’un dĂ©bat en ligne sur les meilleurs moyens d’assurer et d’amĂ©liorer la scolarisation et l’apprentissage des jeunes rĂ©fugiĂ©s pendant la pandĂ©mie et une fois que celle-ci aura Ă©tĂ© surmontĂ©e. Â« Cette mobilisation pour les rĂ©fugiĂ©s est des plus urgentes alors qu’ils sont particuliĂšrement vulnĂ©rables Ă  la crise du Covid-19 et ses consĂ©quences », a dĂ©clarĂ© la Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, en ouverture de la rĂ©union. « La crise du Covid-19 met en pĂ©ril tout ce que nous avons fait en faveur de l’éducation des rĂ©fugiĂ©s et des migrants, leur intĂ©gration, la possibilitĂ© de s’accomplir. Nous devons renforcer notre action en faveur des plus vulnĂ©rables pour leur assurer ce droit fondamental. » La ministre canadienne du dĂ©veloppement international, Karina Gould, qui a racontĂ© l'histoire de ses grands-parents tchĂšques devenus rĂ©fugiĂ©s aprĂšs avoir fui l'ex-TchĂ©coslovaquie pendant la Seconde Guerre mondiale, a mis en avant la nĂ©cessitĂ© de « solutions de faible technicitĂ© », compte tenu de la fracture numĂ©rique et technologique, et du manque d'infrastructures de communication dans de nombreux pays. La ministre camerounaise de l'enseignement secondaire, Pauline Nalova Lyonga Egbe, a donnĂ© l'exemple des tĂ©lĂ©phones portables qui sont d’usage courant pour la majoritĂ© de la population et qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s comme moyen bon marchĂ© pour l'enseignement Ă  distance. La table ronde a Ă©galement rĂ©uni deux jeunes Ă©tudiants rĂ©fugiĂ©s du Rwanda et du Mali qui vivent dĂ©sormais au Kenya et au Burkina Faso, une haut fonctionnaire de l'enseignement primaire du Kenya et une dĂ©putĂ©e de l'AssemblĂ©e nationale pakistanaise chargĂ© de l'Ă©ducation et de la formation professionnelle, ainsi que des reprĂ©sentants de la Coalition mondiale pour l’éducation créée sous les auspices de l'UNESCO. L’Émissaire du HCR, l’actrice Angelina Jolie, engagĂ©e depuis plusieurs annĂ©es en faveur des personnes dĂ©placĂ©es, a introduit la discussion en en rĂ©sumant les points saillants. Pour sa part, la sous-secrĂ©taire aux affaires Ă©trangĂšres du Royaume-Uni, la Baronne Sugg a insistĂ© sur le fait que « l’éducation Ă©tait prioritaire dans le processus de redressement post-coronavirus. Cette Ă©pidĂ©mie n’est pas seulement une crise sanitaire, c’est une crise de l’éducation, particuliĂšrement pour les enfants rĂ©fugiĂ©s. Sans Ă©cole ni instruction, ils seront incapables de reconstruire leur vie et d’épanouir pleinement leur potentiel ». Elle a annoncĂ© que le gouvernement britannique dĂ©bloquerait une enveloppe supplĂ©mentaire de 5,3 millions de livres sterling en faveur du HCR. Le Haut Commissaire pour les rĂ©fugiĂ©s, Filippo Grandi, a conclu les Ă©changes en avertissant que « le tableau d'ensemble restait trĂšs sombre en raison de l'impact prochain de la crise Ă©conomique sur l'aide internationale Ă  long terme pour l'Ă©ducation ». Il a soulignĂ© que 12 % de l'activitĂ© d'Ă©ducation est soutenue par l'aide internationale. En effet, entre 40 et 60 millionsd'enfants pourraient tomber dans la pauvretĂ©. « Nous devons inclure ceux qui sont parmi les plus exclus, les personnes dĂ©placĂ©es ». L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture estime que la pandĂ©mie risque de remettre en cause les progrĂšs accomplis en matiĂšre d’éducation ces derniĂšres annĂ©es, s’agissant en particulier des jeunes filles. Au moins 20% d’entre elles risquent de ne pas reprendre leurs Ă©tudes interrompues par la suspension de l’enseignement, selon une estimation du HCR, avec pour seules perspectives mariage et grossesses prĂ©coces. Un certain nombre de gouvernements prĂ©voient toutefois de prendre en compte les rĂ©fugiĂ©s dans les mesures envisagĂ©es pour faire face Ă  l’aprĂšs-pandĂ©mie, en matiĂšre d’enseignement Ă  distance notamment, ce qui va dans le sens de la concrĂ©tisation des engagements pris dans le cadre du Pacte mondial sur les rĂ©fugiĂ©s. L’évĂ©nement Ă©tait coparrainĂ©e par le Canada, le Royaume-Uni et le fonds mondial Education Cannot Wait qui a affectĂ© sa deuxiĂšme allocation d’urgence Covid aux rĂ©fugiĂ©s.  URL:https://fr.unesco.org/news/lunesco-hcr-appellent-inclure-refugies-leffort-accomplir-faveur-leducation-apres-covid-1 © UNESCO DĂ©couvrez les nouvelles ressources « Nous et les autres – des prĂ©jugĂ©s au racisme » 15 juillet 2020 Aujourd'hui plus que jamais, il est essentiel de comprendre le racisme et les discriminations sous toutes leurs formes afin de construire ensemble des sociĂ©tĂ©s inclusives. Comment les prĂ©jugĂ©s sont-ils construits ? Que signifie le concept de « race » d'un point de vue gĂ©nĂ©tique ? Quels sont les arguments contre les partisans d'une division de l'humanitĂ© en « races » ? Pourquoi et comment les États en sont-ils venus Ă  institutionnaliser le racisme ? Autant de questions qui sont abordĂ©es dans l'exposition itinĂ©rante Â« Nous et les autres – des prĂ©jugĂ©s au racisme », lancĂ©e en mars 2017. Produite et conçue par le MusĂ©um national d'Histoire naturelle – MusĂ©e de l'Homme en collaboration avec l'UNESCO, l'exposition continue de voyager dans diffĂ©rentes villes, dont celles de la Coalition internationale des villes inclusives et durables - ICCAR de l'UNESCO et le SiĂšge des Nations Unies Ă  New York (mars 2020). DĂšs le dĂ©but de la pandĂ©mie du COVID-19, la communautĂ© internationale a Ă©tĂ© tĂ©moin de la stigmatisation et de la discrimination des populations d'origine et/ou d’apparence asiatique. Le mouvement #JeNeSuisPasUnVirus s’est soulevĂ© pour lutter contre ces discours de haine mais la rhĂ©torique xĂ©nophobe utilisĂ©e par les dirigeant.e.s et les groupes populistes a inaugurĂ© une nouvelle vague de mouvements d'extrĂȘme droite qui ont galvanisĂ© les messages racistes prĂŽnant la violence. Aujourd'hui, des citoyen.ne.s manifestent dans le monde entier au nom du mouvement #BlackLivesMatter (« les vies noires comptent ») pour appeler Ă  la justice raciale pour les personnes d’ascendance africaine car l'hĂ©ritage de l'esclavage continue de nous hanter. Les blessures raciales qui persistent rĂ©vĂšlent une fois de plus les ravages que les prĂ©jugĂ©s et stĂ©rĂ©otypes ont opĂ©rĂ© dans la fibre morale de nos sociĂ©tĂ©s. A la lumiĂšre de cette actualitĂ©, le MusĂ©e de l'Homme a publiĂ© plusieurs ressources, dont une sĂ©rie de podcasts, du matĂ©riel de lecture, un MOOC et des trajectoires musicales tournant autour du thĂšme du racisme. Ressources SĂ©rie de podcasts : « Nous et les autres : des prĂ©jugĂ©s au racisme » Place aux tĂ©moignages pour dĂ©cortiquer le phĂ©nomĂšne du racisme, cette sĂ©rie de podcasts dĂ©construit le mensonge scientifique sur lequel s’est construite cette discrimination. VidĂ©o : « La gĂ©nĂ©tique permet-elle de classer les humains ? » Le classement des humains selon des critĂšres morphologiques, gĂ©ographiques ou culturels ne fonctionne pas pour dĂ©crire leur diversitĂ© gĂ©nĂ©tique. Leur variation est le rĂ©sultat de dĂ©placements, de rencontres et de migrations, qui retracent l'histoire complexe et extrĂȘmement riche de notre espĂšce. Lectures : « Discriminations, prĂ©jugĂ©, racisme, des dĂ©finitions pour mieux comprendre ces phĂ©nomĂšnes
 » MOOC : “Les origines de l’Homme” DĂ©couvrez l’histoire de notre espĂšce, de ses origines et de son Ă©volution avec des cours en ligne. « 15 histoires, 15 trajectoires musicales » De la trajectoire de Nina Simone Ă  celle du chanteur GaĂ«l Faye, dĂ©couvrez 15 histoires, 15 trajectoires musicales en Ă©cho Ă  l'exposition passĂ©e "Nous et les autres, des prĂ©jugĂ©s au racisme", en partenariat avec la MĂ©diathĂšque musicale de Paris. Voir aussi « Nous et les autres – des prĂ©jugĂ©s au racisme » Exposition « Nous et les autres – des prĂ©jugĂ©s au racisme » | UNESCO Coalition internationale des villes inclusives et durables - ICCAR « Nous et les Autres : des prĂ©jugĂ©s au racisme » au SiĂšge des Nations Unies SĂ©rie de Master Class contre le racisme et les discriminations  URL:https://fr.unesco.org/news/decouvrez-nouvelles-ressources-nous-autres-prejuges-au-racisme © UNESCO L'Ă©ducation en temps de crise : inspirer une nouvelle gĂ©nĂ©ration de dĂ©fenseurs de l'Ă©galitĂ© des genres 10 juillet 2020 Cette nouvelle pandĂ©mie a eu un impact sur la vie de plus de 60% de la population Ă©tudiante mondiale. Avec la fermeture temporaire des Ă©coles et des universitĂ©s pour tenter de contenir la propagation du COVID-19, les classes Ă  tous les niveaux d'enseignement sont passĂ©es Ă  l'apprentissage en ligne. Cette mesure critique mais nĂ©cessaire pour assurer l'apprentissage tout au long de la crise permet aux Ă©tudiants de participer plus facilement Ă  des Ă©vĂ©nements en ligne auxquels participent des leaders mondiaux. C'est le cas de l'UniversitĂ© San Francisco de Quito, qui a organisĂ© des cours pour des Ă©tudiants de diffĂ©rents domaines, tels que le droit, les sciences sociales et l'architecture, afin de sensibiliser aux dĂ©fis importants de la sociĂ©tĂ©, tels que la pauvretĂ©, l'Ă©ducation, la santĂ©, les droits humains et l'Ă©galitĂ© des genres. Dans cet esprit, le 2 juillet, le professeur Mateo SĂĄenz Hinojosa a invitĂ© Mme Saniye GĂŒlser Corat, directrice de l'UNESCO pour l'Ă©galitĂ© des genres, Ă  parler Ă  60 Ă©tudiants sur les actions de l'UNESCO pour promouvoir l'Ă©galitĂ© des genres et l'autonomisation des femmes, en particulier par l'Ă©ducation, la participation politique et le leadership. Bref historique et dĂ©finition L'Ă©galitĂ© des genres est une prioritĂ© gloable pour l'UNESCO depuis janvier 2008, mais les travaux dans ce domaine ont commencĂ© bien avant, et l'UNESCO a innovĂ© lorsque l'elle a commencĂ© Ă  analyser Ă©galement le rĂŽle des hommes dans l'Ă©galitĂ© des genres Ă  travers la rĂ©union du groupe d'experts de 1997 sur « RĂŽles et masculinitĂ©s masculins dans la perspective d'une culture de paix » Ă  Oslo, NorvĂšge, qui a conduit Ă  la publication en 2000 du livre intitulĂ© RĂŽles masculins, masculinitĂ©s et violence: perspectives d'une culture de paix. Depuis lors, l'UNESCO a apportĂ© une contribution originale et globale Ă  la crĂ©ation d'un environnement propice Ă  l'Ă©galitĂ© des sexes grĂące Ă  des actions coordonnĂ©es dans tous ses grands programmes. ConformĂ©ment Ă  la double approche de l'intĂ©gration systematique de la dimension de genre (gender mainstreaming) et de la programmation spĂ©cifique au genre (gender specific-programming), telle que dĂ©crite dans son Plan d'action pour la prioritĂ© l'Ă©galitĂ© des genres (2014-2021), l'UNESCO promeut l'Ă©galitĂ© des genres et l'autonomisation des femmes sous des angles diffĂ©rents et complĂ©mentaires, tels que l'Ă©ducation, la culture, l'information et les sciences. Le genre n'est pas synonyme de femmes, il ne s'agit pas des diffĂ©rences biologiques entre les personnes, mais plutĂŽt des rĂŽles et responsabilitĂ©s socialement construits des femmes et des hommes, il inclut les attentes concernant les caractĂ©ristiques, les aptitudes et les comportements attendus des femmes et des hommes. Ă€ l'UNESCO, nous pensons que l'Ă©galitĂ© des genres signifie l'Ă©galitĂ© des droits et des chances, mais aussi et surtout, une valorisation Ă©gale de tous les genres.-- Saniye GĂŒlser Corat Ă‰ducation & Ă©galitĂ© des genres Avec une vision fermement enracinĂ©e dans l'inclusion, la qualitĂ© et l'apprentissage tout au long de la vie, l'UNESCO est l'institution spĂ©cialisĂ©e des Nations Unies sur l'Ă©ducation et a un leadership reconnu dans le domaine de l'Ă©ducation et de l'Ă©galitĂ© des genres. Bien que la croyance commune soit que la promotion de l'Ă©galitĂ© des genres signifie se concentrer uniquement sur les femmes et les filles, dans certains pays en particulier en AmĂ©rique latine et dans les CaraĂŻbes, les garçons et les jeunes hommes peuvent ĂȘtre particuliĂšrement exposĂ©s au dĂ©crochage scolaire, pour des raisons allant de une perception selon laquelle les jeunes hommes devraient gagner de l'argent pour subvenir Ă  leurs besoins et Ă  ceux de leur famille, Ă  la participation Ă  des gangs. Cependant, il est important de se rappeler que les Ă©carts entre les genres dans l'Ă©ducation, malgrĂ© les progrĂšs rĂ©alisĂ©s ces derniĂšres annĂ©es, se font le plus souvent au dĂ©triment des filles. 132 millions de filles - environ 1 sur 5 dans le monde - ne sont pas scolarisĂ©es aujourd'hui et 16 millions de filles ne mettront jamais les pieds dans une salle de classe. Au rythme actuel des changements, il faudra plus d'un siĂšcle pour combler l'Ă©cart. Un autre chiffre alarmant est que, parmi les 750 millions d'adultes analphabĂštes dans le monde, les deux tiers sont des femmes - une proportion qui n'a pas changĂ© au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies. 132 millionsde filles ne sont pas scolarisĂ©es aujourd'hui 16 millionsde filles ne mettront jamais les pieds Ă  l'Ă©cole 500+ millionsde femmes analphabĂštes dans le monde L’inĂ©galitĂ© d’accĂšs et de performance des filles et des femmes Ă  l’éducation est Ă  la fois une cause et un rĂ©sultat de multiples facteurs, notamment la discrimination sexiste chronique et systĂ©mique reproduite dans le systĂšme Ă©ducatif. Par consĂ©quent, l'UNESCO s'efforce d'amĂ©liorer la qualitĂ© des processus d'apprentissage et de l'environnement pour les filles et les garçons en s'attaquant aux disparitĂ©s entre les genres et en promouvant l'Ă©galitĂ© dans tout le systĂšme Ă©ducatif. L'UNESCO joue Ă©galement un rĂŽle clĂ© dans la lutte contre les disparitĂ©s entre les genres en matiĂšre d'accĂšs, d'influence et d'utilisation des sciences, de la technologie, de l'ingĂ©nierie et des mathĂ©matiques (STEM). Aujourd'hui, les femmes ne reprĂ©sentent que 30% des chercheurs dans le monde, et des pourcentages encore plus faibles Ă  des niveaux de dĂ©cision plus Ă©levĂ©s. En 2019, le rapport intitulĂ© Je rougirais si je pouvais, qui examinait le manque de femmes dans les technologies pionniĂšres telles que l'intelligence artificielle, partageait des stratĂ©gies sur la façon dont une Ă©ducation sensible au genre peut aider Ă  rĂ©initialiser les conceptions genrĂ©es de la technologie et Ă  assurer l'Ă©galitĂ© pour les femmes et filles. Au moment oĂč chaque secteur devient un secteur technologique, la rĂ©duction des lacunes numĂ©riques devient une prioritĂ© absolue pour les dĂ©cideurs, les Ă©ducateurs et les citoyens ordinaires. Selon Mme Corat, « L'Ă©galitĂ© des genres dans le secteur de l'Ă©ducation est bien plus qu'une question de paritĂ© d'accĂšs; il est nĂ©cessaire de veiller Ă  ce que les apprenants acquiĂšrent les attitudes et les compĂ©tences nĂ©cessaires pour promouvoir l'Ă©galitĂ© des genres dans leur vie quotidienne Â». Donner aux filles et aux garçons, aux femmes et aux hommes les connaissances, les valeurs, les attitudes et les compĂ©tences nĂ©cessaires pour lutter contre les disparitĂ©s entre les genres est une condition prĂ©alable Ă  la construction d'un avenir durable pour tous. Participation politique & Leadership Avec 51% de femmes au niveau des directeurs et au-dessus en dĂ©cembre 2019, l'UNESCO figure parmi les agences des Nations Unies les plus classĂ©es en termes d'Ă©quilibre entre les genres. L'inĂ©galitĂ© des genres persiste dans les postes de direction. Selon le Women's Power Index, 19 des 193 pays ont une femme chef d’État ou de gouvernement et 4 des 193 pays comptent au moins 50% de femmes dans la lĂ©gislature nationale. Cependant, les femmes ne sont pas seulement globalement sous-reprĂ©sentĂ©es en politique dans les gouvernements locaux, elles sont Ă©galement traditionnellement sous-reprĂ©sentĂ©es aux Ă©chelons supĂ©rieurs des organisations internationales, y compris les Nations Unies. En 2016, AntĂłnio Guterres, SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies, s'est engagĂ© Ă  atteindre la paritĂ© femmes-hommes aux postes de responsabilitĂ© aux Nations Unies, soulignant qu'Ă  la fin de son mandat, « nous devrions atteindre la pleine paritĂ© des sexes au SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint et SecrĂ©taire adjoint Niveaux gĂ©nĂ©raux, y compris les reprĂ©sentants spĂ©ciaux et les envoyĂ©s spĂ©ciaux ». L'UNESCO a montrĂ© de grands rĂ©sultats Ă  cet Ă©gard. En 2009, l'UNESCO avait dĂ©jĂ  atteint la paritĂ© globale dans la catĂ©gorie professionnelle. Le nombre de femmes aux postes de direction et de rang supĂ©rieur est passĂ© de 23% en 2009 Ă  51% en dĂ©cembre 2019. Ce fait Ă  positionnĂ© l'UNESCO parmi les agences les mieux classĂ©es Ă  cet Ă©gard, puisque la reprĂ©sentation moyenne des femmes dans la catĂ©gorie professionnelle et au-dessus aux Nations Unies systĂšme est de 45% (source : CEB/2019/HLCM/HR/17). Pour Mme Corat, « les femmes occupant des postes de direction apportent une diversitĂ© d'opinions, d'ambitions et de rĂ©flexion. si nous n'avons pas de reprĂ©sentation de la moitiĂ© de l'humanitĂ©, il est impossible d'assurer l'Ă©galitĂ© des genres » En outre, les femmes occupant des postes de direction ont tendance Ă  favoriser la redistribution Ă©quitable des ressources, et les lĂ©gislatures comptant en moyenne une proportion plus Ă©levĂ©e de femmes ont tendance Ă  soutenir les dĂ©penses de santĂ©, d'Ă©ducation et de protection sociale au lieu des dĂ©penses de dĂ©fense. Les preuves prĂ©liminaires suggĂšrent Ă©galement que les femmes dirigeantes ont gĂ©rĂ© la pandĂ©mie de la COVID-19 beaucoup plus efficacement. C'est pourquoi l'UNESCO s'efforce de promouvoir un environnement propice pour que les femmes deviennent des dirigeantes politiques, en particulier par le biais de politiques transformatrices en matiĂšre de genre, et d'appeler les femmes leaders Ă  ĂȘtre des modĂšles pour les gĂ©nĂ©rations futures. Pour en savoir polus sur le travail de l'UNESCO en faveur de l'Ă©galitĂ© des genres, veuillez cliquer ici. URL:https://fr.unesco.org/news/leducation-temps-crise-inspirer-nouvelle-generation-defenseurs-legalite-genres © UNESCO COVID-19 : Ce que vous devez savoir sur l’éducation des rĂ©fugiĂ©s 10 juillet 2020 MalgrĂ© un assouplissement relatif des fermetures d’écoles dues au COVID-19 et une tendance croissante Ă  la rĂ©ouverture, plus d’un milliard d’apprenants Ă  travers le monde restent touchĂ©s par la fermeture d’établissements scolaires. La perturbation de l’éducation est sans prĂ©cĂ©dent Ă  cette Ă©chelle. Le COVID-19 laisse peu de vies et d’endroits intacts, mais son impact, y compris dans l’éducation, est plus dur pour les groupes qui sont dĂ©jĂ  dans des situations de vulnĂ©rabilitĂ© comme les rĂ©fugiĂ©s. Comment les fermetures d’écoles dues au COVID-19 affectent-elles l’éducation des rĂ©fugiĂ©s ? DĂ©jĂ  avant le COVID-19, les enfants rĂ©fugiĂ©s avaient deux fois plus de probabilitĂ© d’ĂȘtre non scolarisĂ©s que les autres enfants et malgrĂ© l’amĂ©lioration de leur taux de scolarisation, seulement 63 % des rĂ©fugiĂ©s Ă©taient inscrits Ă  l’école primaire et 24 % dans l’enseignement secondaire. La pandĂ©mie risque d’engendrer un recul des modestes gains rĂ©alisĂ©s et d’ĂȘtre catastrophique pour des groupes tels que les adolescentes. Ces derniĂšres annĂ©es, des efforts importants ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s pour inclure les apprenants rĂ©fugiĂ©s dans les systĂšmes Ă©ducatifs nationaux, mais les obstacles Ă  l’éducation persistent et pourraient mĂȘme s’aggraver en raison de la pandĂ©mie. Il est aussi inquiĂ©tant de constater que la discrimination et la xĂ©nophobie Ă  l’encontre des populations rĂ©fugiĂ©es augmentent, ce qui nuit Ă  leur scolarisation et Ă  leur maintien Ă  l’école. Que pouvons-nous faire pour assurer une Ă©ducation de qualitĂ© pour les apprenants rĂ©fugiĂ©s ? La premiĂšre Ă©tape consiste Ă  dĂ©fendre et Ă  garantir le droit Ă  l’éducation des rĂ©fugiĂ©s en veillant Ă  ce qu’ils puissent tous apprendre Ă  la maison et retourner Ă  l’école en toute sĂ©curitĂ©. Certains signes prometteurs montrent que les gouvernements accĂ©lĂšrent l’inclusion des rĂ©fugiĂ©s dans leurs rĂ©ponses au COVID-19, ce qui offre l’occasion de travailler Ă  la rĂ©alisation des engagements contenus dans le Pacte mondial sur les rĂ©fugiĂ©s. Au fur et Ă  mesure que l’on met moins l’accent sur l’apprentissage Ă  distance et la fermeture des Ă©coles, et plus sur la rĂ©ouverture et le retour Ă  l’école, il convient d’accorder une attention particuliĂšre aux inĂ©galitĂ©s existantes et exacerbĂ©es auxquelles sont confrontĂ©s les rĂ©fugiĂ©s, en particulier les filles en Ăąge d’ĂȘtre scolarisĂ©es dans le secondaire, qui Ă©taient dĂ©jĂ  deux fois moins susceptibles de s’inscrire que leurs pairs masculins. On s’attend Ă  une aggravation de ces conditions. Le HCR estime que 20 % des filles rĂ©fugiĂ©es qui sont scolarisĂ©es dans le secondaire risquent effectivement de ne jamais retourner Ă  l’école lorsque celle-ci rouvrira aprĂšs le COVID-19. C’est dĂšs maintenant que nous devons agir pour remĂ©dier aux inĂ©galitĂ©s et Ă  la situation dĂ©sastreuse auxquelles sont confrontĂ©s les apprenants rĂ©fugiĂ©s. Pourquoi est-ce si urgent et qu’est-ce qui est en jeu ? Les apprenants rĂ©fugiĂ©s sont confrontĂ©s pendant et aprĂšs le COVID-19 Ă  de nombreux enjeux. On s’attend Ă  un accroissement important du dĂ©crochage, ce qui signifie que l’on perdra cette gĂ©nĂ©ration si elle est Ă©cartĂ©e de l’éducation. La situation Ă©ducative des rĂ©fugiĂ©s Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©caire dans de nombreux pays avant la pandĂ©mie, beaucoup ayant manquĂ© plusieurs annĂ©es de scolaritĂ© et devant travailler sans relĂąche pour rattraper leur retard. Ils doivent maintenant faire face Ă  d’autres perturbations de leur apprentissage. Ceux qui n’étaient pas inscrits dans des programmes d’éducation risquent encore plus de ne jamais revenir Ă  l’apprentissage. Le manque d’accĂšs aux infrastructures, au matĂ©riel et Ă  la connectivitĂ©, les conditions de vie et l’éloignement de nombreuses zones accueillant les rĂ©fugiĂ©s signifient que les enfants rĂ©fugiĂ©s risquent Ă©galement de ne pas pouvoir accĂ©der aux programmes nationaux d’apprentissage Ă  distance mis en place par les gouvernements dans le cadre de la rĂ©ponse au COVID-19. Que fait l’UNESCO pour faire avancer le droit Ă  l’éducation des rĂ©fugiĂ©s ? Par l’intermĂ©diaire de la Coalition mondiale pour l’éducation, l’UNESCO facilite les partenariats entre plusieurs parties prenantes afin d’offrir des possibilitĂ©s d’apprentissage aux enfants, aux jeunes et aux adultes, y compris aux rĂ©fugiĂ©s qui ont Ă©tĂ© touchĂ©s par la perturbation de l’éducation due Ă  la pandĂ©mie. L’UNESCO a pris un engagement et s’efforce de renforcer les systĂšmes Ă©ducatifs nationaux en fournissant aux États Membres une expertise et des orientations techniques pour la conception, la mise en Ɠuvre et la planification de politiques en faveur de l’inclusion des rĂ©fugiĂ©s Ă  tous les niveaux des systĂšmes Ă©ducatifs nationaux. Le Passeport des qualifications de l’UNESCO destinĂ© aux rĂ©fugiĂ©s et aux migrants vulnĂ©rables lancĂ© en 2019 vise Ă  faciliter l’intĂ©gration des apprenants dans le systĂšme Ă©ducatif et sur le marchĂ© du travail par le biais de procĂ©dures d’évaluation. Le processus assure la reconnaissance d’élĂ©ments clĂ©s tels que les qualifications, les compĂ©tences, l’expĂ©rience professionnelle pertinente et la maĂźtrise de la langue. Le 13 juillet, de 16h Ă  17h30 CET, une table ronde de haut niveau virtuelle menĂ©e par le HCR et l’UNESCO rĂ©unira des rĂ©fugiĂ©s pour faire entendre leur voix sur leurs besoins et les rĂ©ponses Ă  apporter sur le terrain. L’évĂ©nement est convoquĂ© et prĂ©sidĂ© par l’EnvoyĂ©e spĂ©ciale Angelina Jolie et co-organisĂ© par le Canada et le Royaume-Uni.  L’action de l’UNESCO en matiĂšre d’éducation dans les situations d’urgence RĂ©ponse Ă©ducative de l’UNESCO au COVID-19 Coalition mondiale pour l’éducation Passeport de qualifications de l’UNESCO destinĂ© aux rĂ©fugiĂ©s et aux migrants vulnĂ©rables L’engagement pris par l’UNESCO Ă  l’occasion du Forum mondial sur les rĂ©fugiĂ©s URL:https://fr.unesco.org/news/covid-19-ce-que-vous-devez-savoir-leducation-refugies © UNESCO Éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information : Programme de formation pour les enseignants : QuatriĂšme rĂ©union consultative rĂ©gionale, le 07 Juillet 2020 10 juillet 2020 Dakar, le 02 Juillet 2020 -  Les secteurs Communication et Information, et Education du Bureau rĂ©gional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest-Sahel organisent conjointement la QuatriĂšme  rĂ©union consultative rĂ©gionale sur « L’Education aux MĂ©dias et Ă  l’Information (EMI) : Programme de formation pour les enseignants », et sur le Projet de normes mondiales pour les directives relatives Ă  l’EMI.En 2011, l'UNESCO a Ă©tĂ© le fer de lance d'un processus qui a conduit Ă  l’élaboration d'un ModĂšle de programme de formation des enseignants sur l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information, qui inclut des contenus relatifs Ă  l'information, aux mĂ©dias et aux compĂ©tences technologiques. Ledit modĂšle a servi depuis lors Ă  soutenir des programmes de formation de formateurs et l’intĂ©gration de son contenu dans les cursus de formation des enseignants dans plusieurs pays d’Afrique dont l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Gabon, etc. L’EMI fournit aux communautĂ©s des compĂ©tences clĂ©s pour l'apprentissage tout au long du parcours professionnel et dans tous les aspects de la vie. Il est donc fondamental que les gens sachent comment, en amĂ©liorant leurs connaissances sur les mĂ©dias, l’information et les technologies, et leurs compĂ©tences, ils peuvent s'engager de maniĂšre plus significative dans le dĂ©veloppement durable, le dialogue, les droits de l'homme, la paix et l’amĂ©lioration de la gouvernance. De nombreux progrĂšs ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s en ce sens. NĂ©anmoins, au regard des nouveaux dĂ©veloppements dans le domaine numĂ©rique, notamment l'intelligence artificielle, l'Ă©mergence de nouveaux concepts tels que la citoyennetĂ© mondiale et l'Ă©ducation Ă  la citoyennetĂ© numĂ©rique, et l'augmentation exponentielle de la dĂ©sinformation, un deuxiĂšme cycle de dialogue international autour de cette ressource cruciale s’est rĂ©vĂ©lĂ© nĂ©cessaire. Il devient en effet urgent de favoriser l'esprit critique et le bien-ĂȘtre numĂ©rique des gens Ă  travers l’EMI. Pour rappel, la premiĂšre rĂ©union consultative internationale sur le programme d’EMI pour les enseignants a eu lieu en septembre 2019, Ă  Belgrade, en Serbie. Les rĂ©sultats de cette  premiĂšre rĂ©union  sont disponibles dans les Recommandations de Belgrade sur le projet de normes mondiales pour les directives relatives Ă  l’EMI. Ainsi, c’est dans le but de poursuivre cette prospective avec les parties prenantes en Afrique, que l’UNESCO organise une consultation en Afrique francophone. Cette derniĂšre s'appuiera sur les rĂ©sultats des consultations antĂ©rieures. La quatriĂšme rĂ©union consultative rĂ©gionale est prĂ©vue pour le 07 juillet 2020 et aura comme objectifs principaux : Collecter les contributions pour la mise Ă  jour du Programme d'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information pour les enseignants et procĂ©der Ă  l’amĂ©lioration du Projet de normes mondiales pour les directives relatives Ă  l’EMI ; formuler des recommandations pour la promotion de l’EMI en Afrique.Les participants proviennent essentiellement du monde acadĂ©mique, des institutions de formation des enseignant-e-s, des organisations de jeunesse et du secteur des mĂ©dias des pays suivants : BĂ©nin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, CĂŽte d’Ivoire, Gabon, GuinĂ©e, Mali, Niger, RDC, SĂ©nĂ©gal, Tchad et Togo. Pour participer Ă  la Consultation en ligne, veuillez-vous connecter Ă  l’adresse suivante : https://zoom.us/j/95309686982   Mot de passe : 456797 Contacts: Michel Kenmoe (me.kenmoe@unesco.org(link sends e-mail)) – Conseiller pour la communication et l’information, Bureau multisectoriel rĂ©gional pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel), Dakar, SĂ©nĂ©gal Yoshie Kaga (y.kaga@unesco.org(link sends e-mail)) - SpĂ©cialiste de Programme, Bureau multisectoriel rĂ©gional pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel), Dakar, SĂ©nĂ©gal Najib Mokni (n.mokni@unesco.org(link sends e-mail)) - Conseiller pour la communication et l’information Bureau multisectoriel rĂ©gional pour l’Afrique centrale, YaoundĂ©, Cameroun ThĂ©odore Somda (tz.somda@unesco.org(link sends e-mail)) - ChargĂ© de communication, Bureau multisectoriel rĂ©gional pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel), Dakar, SĂ©nĂ©gal URL:https://fr.unesco.org/news/education-aux-medias-linformation-programme-formation-enseignants-quatrieme-reunion © UNESCO Vers des systĂšmes Ă©ducatifs rĂ©silients dans l’avenir – Une nouvelle Ă©tude conjointe lancĂ©e par l’UNESCO et l’IEA 3 juillet 2020 L’International Association for the Evaluation of Educational Achievement (IEA) et l’UNESCO lancent en partenariat avec la Commission europĂ©enne une Ă©tude intitulĂ©e Â« Responses to Educational Disruption Survey (REDS) Â» pour dresser un tableau plus complet de l’impact du COVID-19 sur l’éducation dans le monde. L’étude REDS entre dans le cadre de l’effort collectif entrepris par la Coalition mondiale pour l’éducation lancĂ©e par l’UNESCO, visant Ă  offrir aux enfants et aux jeunes des possibilitĂ©s d’apprentissage inclusives dans le contexte des perturbations de l’enseignement et Ă  mettre en place des approches pour dĂ©velopper des systĂšmes Ă©ducatifs plus ouverts et rĂ©silients dans l’avenir. La pandĂ©mie a affectĂ© l’efficacitĂ© de l’apprentissage des Ă©lĂšves Ă  travers le monde, d’une façon qu’on n’avait jamais rencontrĂ©e auparavant. Les systĂšmes Ă©ducatifs ont diversement rĂ©agi dans ce contexte. Certains ont mis en place des programmes d’enseignement Ă  la maison et d’apprentissage Ă  distance Ă  partir de ressources gratuites en ligne, tandis que d’autres ont fourni aux Ă©lĂšves du travail Ă  faire sur papier chez eux ou ils ont eu recours aux chaĂźnes publiques de tĂ©lĂ©vision et de radio. Ce qui manque maintenant, ce sont des informations de premiĂšre main fournies par les Ă©coles et recueillies de façon systĂ©matique, efficace et scientifique, indispensables pour Ă©valuer dans quelle mesure l’enseignement et l’apprentissage ont Ă©tĂ© affectĂ©s, suivis et adaptĂ©s en fonction de la crise actuelle. L’étude REDS s’est fixĂ©e pour objectif de combler cette lacune en recueillant des donnĂ©es comparables au niveau international auprĂšs des gouvernements, des directeurs d’établissements scolaires, des enseignants et des Ă©lĂšves, pour savoir comment ils sont prĂ©parĂ©s Ă  apprendre Ă  distance en pĂ©riode de fermetures d’écoles, ainsi que pendant la phase de rĂ©ouverture ultĂ©rieure, et quelles mesures ont Ă©tĂ© mises en Ɠuvre pour permettre Ă  tous les Ă©lĂšves de poursuivre leur apprentissage. L’étude vise Ă  rĂ©pondre Ă  la question gĂ©nĂ©rale suivante : Comment l’enseignement et l’apprentissage ont-ils Ă©tĂ© affectĂ©s par les perturbations et comment cela a-t-il Ă©tĂ© attĂ©nuĂ© par les mesures mises en Ɠuvre, d’un pays Ă  l’autre et au sein des pays ? En plus de fournir des informations sur l’impact de la perturbation de l’enseignement et de l’apprentissage, l’étude cherche Ă  examiner les facteurs contextuels, les enjeux et les mesures mises en Ɠuvre, susceptibles d’influer sur la rĂ©ussite de l’apprentissage Ă  distance pour les Ă©lĂšves, d’un pays Ă  l’autre. Elle cible les diffĂ©rents niveaux d’éducation en se concentrant sur les thĂšmes liĂ©s au niveau de prĂ©paration Ă  l’apprentissage Ă  distance, aux ressources informatiques et Ă©ducatives disponibles, aux perceptions concernant le succĂšs des stratĂ©gies, Ă  l’engagement des Ă©lĂšves, ainsi qu’aux inĂ©galitĂ©s dans les possibilitĂ©s Ă©ducatives d’apprentissage pendant les perturbations. De plus, les questions relatives au bien-ĂȘtre des Ă©lĂšves et des enseignants seront explorĂ©es. REDS a Ă©tĂ© conçue pour ĂȘtre une prĂ©cieuse source d’informations pour Ă©clairer les politiques et les pratiques afin que les pays puissent disposer dans l’avenir de systĂšmes Ă©ducatifs plus rĂ©silients, ainsi que dans leur poursuite de l’Objectif de dĂ©veloppement durable 4 qui vise Ă  assurer Ă  tous une Ă©ducation inclusive et Ă©quitable de qualitĂ©, en particulier au travers des cibles 4.1 et 4.4. Les idĂ©es recueillies pourront Ă©galement offrir la possibilitĂ© de repenser la finalitĂ© gĂ©nĂ©rale, le rĂŽle, le contenu et la prestation de l’éducation dans l’avenir. C’est pour cela que l’étude vise aussi Ă  identifier les concepts transformationnels durables qui ont Ă©mergĂ© de la crise et qui peuvent servir de bonnes pratiques au moment de la rĂ©ouverture des Ă©coles. Comment participer ? Tous les pays intĂ©ressĂ©s sont invitĂ©s Ă  participer Ă  REDS. Nous avons conscience de l’énorme pression qui pĂšse actuellement sur les pays et, pour encourager une plus large participation, nous sommes Ă  la recherche de financements d’organismes donateurs pour soutenir les pays en ce qui concerne les coĂ»ts de participation associĂ©s Ă  REDS, en particulier les pays Ă  revenu faible. Pour obtenir la proposition de l’étude complĂšte ou de plus amples informations, merci de contacter Huong Le Thu(link sends e-mail) ou Dr Andrea Netten(link sends e-mail). URL:https://fr.unesco.org/news/systemes-educatifs-resilients-lavenir-nouvelle-etude-conjointe-lancee-lunesco-liea UNICEF/Asselin Selon plusieurs institutions, les pays ne parviennent pas Ă  prĂ©venir la violence Ă  l’encontre des enfants 30 juin 2020 Le Rapport de situation sur la prĂ©vention de la violence Ă  l’encontre des enfants dans le monde appelle les pouvoirs publics Ă  agir davantage et signale que la COVID-19 a des consĂ©quences dramatiques. Chaque annĂ©e, un enfant sur deux dans le monde – soit environ un milliard d’enfants – est victime d’actes de violence physique, sexuelle ou psychologique qui entraĂźnent des traumatismes, des handicaps voire le dĂ©cĂšs, parce que les pays ne parviennent Ă  appliquer les stratĂ©gies Ă©tablies pour les protĂ©ger.  Ces informations ressortent d’un nouveau rapport publiĂ© aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la SantĂ© (OMS), l’UNICEF, l’UNESCO, la ReprĂ©sentante spĂ©ciale du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Organisation des Nations Unies chargĂ©e de la question de la violence contre les enfants et le Partenariat pour l’élimination de la violence.  Selon le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur gĂ©nĂ©ral de l’OMS, « les enfants ne doivent ĂȘtre victimes de violence sous aucun prĂ©texte. Nous disposons d’outils fondĂ©s sur des bases factuelles pour prĂ©venir cette violence et nous appelons tous les pays Ă  les utiliser. Il est essentiel de prĂ©server la santĂ© et le bien-ĂȘtre des enfants pour prĂ©server la santĂ© et bien-ĂȘtre de tous, aujourd’hui et Ă  l’avenir Â».  Le Rapport de situation 2020 sur la prĂ©vention de la violence Ă  l’encontre des enfants dans le monde est le premier rapport de ce type. Il rend compte des progrĂšs accomplis dans 155 pays par rapport au cadre « INSPIRE Â», une sĂ©rie de sept stratĂ©gies pour prĂ©venir et combattre la violence Ă  l’encontre des enfants. Il signale que tous les pays doivent absolument intensifier leurs efforts pour appliquer ces stratĂ©gies. Si la quasi-totalitĂ© des pays (88 %) disposent de lois pour protĂ©ger les enfants de la violence, moins de la moitiĂ© des pays (47 %) ont indiquĂ© que ces lois Ă©taient appliquĂ©es avec fermetĂ©.  Le rapport comprend les toutes premiĂšres estimations mondiales des homicides parmi les enfants de moins de 18 ans. Les estimations prĂ©cĂ©dentes Ă©taient basĂ©es sur des donnĂ©es qui englobaient les enfants de 18 ans et de 19 ans. Il ressort de ces nouvelles estimations qu’en 2017, 40 000 enfants environ ont Ă©tĂ© victimes d’un homicide.  Â« La violence Ă  l’encontre des enfants a toujours Ă©tĂ© omniprĂ©sente, et la situation pourrait maintenant sensiblement s'aggraver. En raison du confinement, de la fermeture des Ă©tablissements scolaires et de la restriction des dĂ©placements, beaucoup trop d’enfants ont dĂ» rester avec les personnes qui les maltraitent et n’ont pas pu aller Ă  l’école, oĂč ils auraient Ă©tĂ© normalement Ă  l’abri. Il faut d’urgence faire davantage d’efforts pour protĂ©ger les enfants pendant cette pĂ©riode et aprĂšs, y compris en considĂ©rant les travailleurs sociaux comme essentiels et en renforçant les services d’aide tĂ©lĂ©phonique Ă  l’enfance Â», dit Henrietta Fore, Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNICEF.   Les progrĂšs sont gĂ©nĂ©ralement inĂ©gaux Parmi les stratĂ©gies INSPIRE, c’est la scolarisation qui a progressĂ© le plus, 54 % des pays indiquant qu’un nombre suffisant d’enfants qui en avaient besoin Ă©taient scolarisĂ©s. Entre 32 % et 37 % des pays considĂ©raient que les victimes de violence avaient accĂšs Ă  des services d’appui, tandis que 26 % des pays disposaient de programmes d’appui aux parents et aux personnes ayant la charge des enfants, 21 % des pays disposaient de programmes destinĂ©s Ă  modifier les normes nĂ©fastes et 15 % des pays avaient fait des modifications pour offrir aux enfants un environnement physique sĂ»r. Bien que la majoritĂ© des pays (83 %) disposent de donnĂ©es nationales sur la violence Ă  l’encontre des enfants, 21 % d’entre eux seulement s’en servent pour Ă©tablir des valeurs de rĂ©fĂ©rence et des cibles nationales afin de prĂ©venir et de combattre cette violence. Environ 80 % des pays disposent de plans d’action et de politiques Ă  l’échelle nationale mais un cinquiĂšme d’entre eux seulement ont des plans intĂ©gralement financĂ©s ou des cibles mesurables. Il est probable que le manque de financement et de professionnels contribue Ă  cette situation et explique la lenteur de la mise en Ɠuvre. ConsĂ©quences de la riposte Ă  la COVID-19 sur les enfants Â« Avec la pandĂ©mie de COVID-19 et la fermeture des Ă©tablissements scolaires qu’elle a entraĂźnĂ©e, nous avons constatĂ© une recrudescence de la violence et de la haine en ligne, y compris du harcĂšlement. Maintenant que les Ă©tablissements scolaires commencent Ă  rouvrir, les enfants expriment leur crainte de retourner Ă  l’école. Nous sommes collectivement responsables de veiller Ă  ce que tous les enfants soient en sĂ©curitĂ© Ă  l’école. Nous devons rĂ©flĂ©chir et agir collectivement pour mettre un terme Ă  la violence en milieu scolaire et dans nos sociĂ©tĂ©s en gĂ©nĂ©ral Â», dit Audrey Azoulay, Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNESCO. Les mesures de confinement et la fermeture des Ă©tablissements scolaires ont limitĂ© les sources habituelles de soutien aux familles et aux personnes (amis, famille Ă©largie, professionnels). Ainsi, les victimes ont encore moins la possibilitĂ© de gĂ©rer les crises et la rĂ©organisation de leur vie quotidienne. On a observĂ© une forte augmentation du nombre d’appels aux centres d’aide tĂ©lĂ©phonique aux enfants maltraitĂ©s et aux victimes de violence du partenaire intime. Et les communautĂ©s en ligne sont devenues essentielles pour que de nombreux enfants continuent Ă  apprendre, Ă  jouer et Ă  bĂ©nĂ©ficier de soutien, mais on a observĂ© une recrudescence des comportements nĂ©fastes en ligne, dont le cyberharcĂšlement, les conduites Ă  risque et l’exploitation sexuelle. Â« Pendant la finalisation de ce rapport, les mesures de confinement et la perturbation des services de protection de l’enfance, dĂ©jĂ  limitĂ©s, ont exacerbĂ© la vulnĂ©rabilitĂ© des enfants face aux diffĂ©rentes formes de violence Â», dit Najat Maalla M’jid, ReprĂ©sentante spĂ©ciale du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Organisation des Nations Unies chargĂ©e de la question de la violence contre les enfants. Et d’ajouter : « Pour rĂ©pondre Ă  cette crise, il est indispensable de mettre en place un cadre d’action multisectoriel unifiĂ© et axĂ© sur les droits de l’enfant. À cet Ă©gard, les gouvernements, les donateurs bilatĂ©raux et multilatĂ©raux, la sociĂ©tĂ© civile, le secteur privĂ© et les enfants, dont l’opinion doit ĂȘtre entendue et rĂ©ellement prise en compte, doivent se mobiliser pour que les enfants soient protĂ©gĂ©s comme il se doit et puissent tous s’épanouir et livrer pleinement leur potentiel Â». Agir plus vite pour protĂ©ger les enfants L’OMS et ses partenaires continueront Ă  collaborer avec les pays pour mettre totalement en Ɠuvre les stratĂ©gies INSPIRE en renforçant la coordination, en Ă©laborant et en appliquant des plans d’action nationaux, en privilĂ©giant la collecte de donnĂ©es et en renforçant les cadres lĂ©gislatifs. Une action Ă  l’échelle mondiale s’impose pour que tous les pays puissent bĂ©nĂ©ficier du soutien financier et technique nĂ©cessaire. Le suivi et l’évaluation sont indispensables pour dĂ©terminer dans quelle mesure ces efforts de prĂ©vention profitent effectivement Ă  tous ceux qui en ont besoin. Â« Il est impĂ©ratif, il est judicieux et il est possible de mettre un terme Ă  la violence Ă  l’encontre des enfants. Il est temps de financer intĂ©gralement des plans d’action nationaux complets qui garantiront la sĂ©curitĂ© des enfants dans leur foyer, Ă  l’école, en ligne et dans leur entourage. Nous pouvons et nous devons crĂ©er un monde dans lequel chaque enfant puisse s’épanouir sans ĂȘtre victime de violence puis ĂȘtre en bonne santĂ© et mener une vie prospĂšre Ă  l’ñge adulte Â», dit le Dr Howard Taylor, du Partenariat pour l’élimination de la violence. Note du rĂ©dacteur : Les donnĂ©es utilisĂ©es pour Ă©tablir le rapport ont Ă©tĂ© compilĂ©es Ă  l’issue d’une enquĂȘte menĂ©e de 2018 Ă  2019, Ă  laquelle ont rĂ©pondu plus de 1000 dĂ©cideurs de 155 pays. Les stratĂ©gies INSPIRE, lancĂ©es en 2016, consistent Ă  mettre en Ɠuvre et appliquer les lois, Ă  modifier les normes et les valeurs pour rendre la violence inacceptable, Ă  crĂ©er des environnements physiques sĂ»rs pour les enfants, Ă  fournir un appui aux parents et aux personnes ayant la charge des enfants, Ă  renforcer les revenus et la sĂ©curitĂ© et la stabilitĂ© Ă©conomiques, Ă  amĂ©liorer les services de lutte et d’appui aux victimes et Ă  offrir aux enfants une Ă©ducation et des savoir-faire pratiques. Liens: Pour tĂ©lĂ©charger le rapport (en anglais seulement) et le rĂ©sumĂ© d’orientation (en anglais, en espagnol, en français ou en russe), allez Ă  l’adresse https://who.canto.global/b/SSHOR et utilisez le mot de passe 490759. Pour assister au lancement qui aura lieu le jeudi 18 juin, de 15 heures Ă  16 h 30 (HNEC), inscrivez-vous Ă  l’adresse https://bit.ly/2ApZXKa. AprĂšs l’inscription, vous recevrez un courriel de confirmation qui vous indiquera comment accĂ©der Ă  l’évĂ©nement. L’interprĂ©tation sera assurĂ©e dans les six langues des Nations Unies. URL:https://www.who.int/fr/news-room/detail/18-06-2020-countries-failing-to-prevent-violence-against-children-agencies-warn © UNESCO L'UNESCO souligne que 40% des pays les plus pauvres n'ont pas rĂ©ussi Ă  soutenir les apprenants Ă  risque pendant la crise de COVID-19 et plaide pour l'inclusion dans l'Ă©ducation 24 juin 2020 Paris, 23 juin — Moins d’un pays sur dix dispose de lois qui contribuent Ă  assurer la pleine inclusion dans l'Ă©ducation, selon le Rapport mondial de suivi sur l'Ă©ducation 2020 de l'UNESCO intitulĂ© Inclusion et Ă©ducation – Tous, sans exception.Celui-ci fournit une analyse approfondie des principaux facteurs d'exclusion des apprenants dans les systĂšmes Ă©ducatifs du monde entier, en examinant notamment les questions d'origine, d'identitĂ© et de capacitĂ© - sexe, Ăąge, lieu, pauvretĂ©, handicap, ethnicitĂ©, indigĂ©nĂ©itĂ©, langue, religion, statut de migrant ou de dĂ©placĂ©, orientation sexuelle ou expression de l'identitĂ© de genre, incarcĂ©ration, croyances et attitudes. Il constate une intensification de l'exclusion pendant la pandĂ©mie de Covid-19. Il estime qu'environ 40% des pays Ă  faible et moyen revenu n'ont pas soutenu les apprenants dĂ©favorisĂ©s pendant la fermeture temporaire des Ă©coles.Le Rapport mondial de suivi sur l'Ă©ducation 2020 (GEM) exhorte les pays Ă  se concentrer sur les personnes laissĂ©es pour compte lors de la rĂ©ouverture des Ă©coles afin de rendre les sociĂ©tĂ©s plus rĂ©silientes et plus Ă©galitaires. Â« Afin de relever les dĂ©fis de notre temps, il est impĂ©ratif d'Ă©voluer vers une Ă©ducation plus inclusive », a dĂ©clarĂ© la Directrice gĂ©nĂ©rale de l'UNESCO, Audrey Azoulay. « Repenser l'avenir de l'Ă©ducation est d'autant plus important aprĂšs la pandĂ©mie de Covid-19, qui a encore aggravĂ© et mis en lumiĂšre les inĂ©galitĂ©s. L'absence d'action entravera le progrĂšs des sociĂ©tĂ©s ». La persistance de l'exclusion. Le Rapport mondial de suivi sur l’éducation de cette annĂ©e est le quatriĂšme de cette sĂ©rie Ă  suivre les progrĂšs rĂ©alisĂ©s dans 209 pays pour atteindre les objectifs en matiĂšre d'Ă©ducation adoptĂ©s par les États membres des Nations unies dans le programme de dĂ©veloppement durable Ă  l’horizon 2030.Le Rapport rĂ©vĂšle que 258 millions d'enfants et de jeunes sont totalement privĂ©s d’instruction, la pauvretĂ© Ă©tant le principal obstacle Ă  leur accĂšs Ă  l'Ă©ducation. Dans les pays Ă  faible et moyen revenu, les adolescents issus des 20% de mĂ©nages les plus riches ont trois fois plus de chances de terminer le premier cycle de l'enseignement secondaire que ceux des mĂ©nages les plus pauvres. Parmi ceux qui ont achevĂ© le premier cycle de l'enseignement secondaire, les Ă©lĂšves des mĂ©nages les plus riches ont deux fois plus de chances de possĂ©der des compĂ©tences de base en lecture et en mathĂ©matiques que ceux des mĂ©nages les plus pauvres. MalgrĂ© l'objectif proclamĂ© d’assurer l'achĂšvement universel du deuxiĂšme cycle du secondaire d'ici 2030, pratiquement aucune jeune femme pauvre vivant en milieu rural ne termine ses Ă©tudes secondaires dans une vingtaine de pays, la plupart en Afrique subsaharienne.Toujours selon le Rapport, les Ă©lĂšves de 10 ans des pays Ă  revenu moyen et Ă©levĂ© qui ont reçu un enseignement dans une langue autre que leur langue maternelle obtiennent gĂ©nĂ©ralement des rĂ©sultats infĂ©rieurs de 34% Ă  ceux des locuteurs natifs dans les tests de lecture. Dans dix pays Ă  faible et moyen revenu, les enfants handicapĂ©s ont 19% de chances en moins d'atteindre un niveau minimum en lecture que ceux qui ne sont pas handicapĂ©s. Aux États-Unis, par exemple, les Ă©lĂšves LGBTI Ă©taient prĂšs de trois fois plus susceptibles de dire qu'ils avaient pu prĂ©fĂ©rer rester Ă  la maison parce qu'ils ne se sentaient pas en sĂ©curitĂ© Ă  l'Ă©cole.Des fondations inĂ©quitables. ParallĂšlement Ă  la publication 2020, l'Ă©quipe du Rapport GEM a lancĂ© un nouveau site web, PEER, contenant des informations sur les lois et les politiques concernant l'inclusion dans l'Ă©ducation pour tous les pays du monde. Cet outil montre que de nombreux pays pratiquent encore la sĂ©grĂ©gation dans l'Ă©ducation, ce qui renforce les stĂ©rĂ©otypes, la discrimination et l'aliĂ©nation. Dans un quart des pays, les lois exigent que les enfants handicapĂ©s soient instruits dans des Ă©tablissements sĂ©parĂ©s, ce chiffre dĂ©passant les 40% en Asie, en AmĂ©rique latine et dans les CaraĂŻbes.Exclusion flagrante. Deux pays d'Afrique interdisent toujours l'accĂšs des filles enceintes Ă  l'Ă©cole, 117 autorisent les mariages de mineurs, tandis que vingt pays n'ont pas ratifiĂ© la Convention 138 de l'Organisation internationale du travail (OIT) interdisant le travail des enfants. Dans plusieurs pays d'Europe centrale et orientale, les enfants roms sont victimes de sĂ©grĂ©gation dans les Ă©coles ordinaires. En Asie, les personnes dĂ©placĂ©es, comme les Rohingyas, sont scolarisĂ©es dans des systĂšmes d'enseignement parallĂšles. Dans les pays de l'OCDE, plus des deux tiers des Ă©lĂšves issus de l'immigration frĂ©quentent des Ă©coles oĂč ils reprĂ©sentent au moins 50% de la population scolaire, ce qui rĂ©duit leurs chances de rĂ©ussite. Â« La pandĂ©mie de Covid-19 nous a offert une rĂ©elle opportunitĂ© de repenser nos systĂšmes Ă©ducatifs », estime Manos Antoninis, directeur du Rapport mondial de suivi sur l'Ă©ducation. « Mais le passage vers un monde qui valorise et accueille la diversitĂ© ne se fera pas du jour au lendemain. Il existe une tension Ă©vidente entre l'enseignement dispensĂ© Ă  tous les enfants sous un mĂȘme toit et la crĂ©ation d'un environnement oĂč les Ă©lĂšves apprennent le mieux. Mais le Covid-19 nous a montrĂ© qu'il Ă©tait possible de faire les choses diffĂ©remment si nous faisions l’effort nĂ©cessaire ». Les croyances discriminatoires des parents constituent un obstacle Ă  l'inclusion : environ 15% des parents en Allemagne et 59% Ă  Hong Kong, en Chine, craignent que les enfants handicapĂ©s perturbent l'apprentissage des autres. Les parents d'enfants vulnĂ©rables souhaitent Ă©galement envoyer ces derniers dans des Ă©coles qui assurent leur bien-ĂȘtre et rĂ©pondent Ă  leurs besoins. Dans le Queensland, en Australie, 37% des Ă©lĂšves des Ă©coles spĂ©ciales ont quittĂ© les Ă©tablissements ordinaires.Le Rapport montre Ă©galement que les systĂšmes Ă©ducatifs ne prennent souvent pas en compte les besoins spĂ©cifiques des apprenants. Seuls 41 pays dans le monde ont officiellement reconnu la langue des signes et, gĂ©nĂ©ralement, les Ă©coles sont plus dĂ©sireuses d'obtenir un accĂšs Ă  l'internet que de s'occuper des Ă©lĂšves handicapĂ©s. Quelque 335 millions de filles ont frĂ©quentĂ© des Ă©coles qui ne leur fournissaient pas les services d'eau, d'assainissement et d'hygiĂšne dont elles avaient besoin pour continuer Ă  assister aux cours pendant leurs menstruations.AliĂ©ner les apprenants. Lorsque les apprenants sont insuffisamment reprĂ©sentĂ©s dans les programmes et les manuels scolaires, ils peuvent se sentir exclus. Les filles et les femmes reprĂ©sentent 44% des rĂ©fĂ©rences dans les manuels scolaires de langue anglaise du secondaire en Malaisie et en IndonĂ©sie, 37% au Bangladesh et 24% dans la province du Pendjab au Pakistan. Les programmes scolaires de 23 pays europĂ©ens sur 49 n'abordent pas les questions d'orientation sexuelle, d'identitĂ© ou d'expression sexuelles.Les enseignants ont besoin et veulent une formation sur l'inclusion, que moins d'un enseignant sur dix du primaire dans dix pays francophones d'Afrique subsaharienne a dĂ©clarĂ© avoir reçue. Un quart des enseignants de 48 pays ont dĂ©clarĂ© qu'ils souhaitaient davantage de formation pour enseigner aux Ă©lĂšves ayant des besoins particuliers.Manque chronique de donnĂ©es de qualitĂ© sur les personnes laissĂ©es pour compte. PrĂšs de la moitiĂ© des pays Ă  faible et moyen revenu ne recueillent pas suffisamment de donnĂ©es sur l'Ă©ducation des enfants handicapĂ©s. Les enquĂȘtes auprĂšs des mĂ©nages sont essentielles pour ventiler les donnĂ©es sur l'Ă©ducation en fonction des caractĂ©ristiques individuelles. Mais 41% des pays – oĂč vit 13% de la population mondiale – n'ont pas menĂ© d'enquĂȘtes ou, quand ils l’ont fait, n'ont pas rendu publiques les donnĂ©es recueillies. Les chiffres sur l'apprentissage sont principalement tirĂ©s des Ă©coles et ne tiennent pas compte des personnes qui ne les frĂ©quentent pas. Â« Les donnĂ©es sont insuffisantes, ce qui nous empĂȘche d’avoir un portrait complet de la situation », explique M. Antoninis. « Il n'est donc pas Ă©tonnant que les inĂ©galitĂ©s soudainement mises en lumiĂšre lors de la pandĂ©mie nous aient pris par surprise ». Des signes de progrĂšs en matiĂšre d'inclusion. Le Rapport et son site internet PEER constatent que de nombreux pays utilisent des approches positives et innovantes pour assurer une transition vers l'inclusion. Beaucoup mettent en place des centres de ressources pour un certain nombre d’écoles et permettent aux Ă©tablissements ordinaires d'accueillir les enfants d'Ă©coles spĂ©ciales, comme c'est le cas au Malawi, Ă  Cuba et en Ukraine. La Gambie, la Nouvelle-ZĂ©lande et Samoa ont recours Ă  des enseignants itinĂ©rants pour rejoindre les populations mal desservies.De nombreux pays ont Ă©galement fait des efforts pour rĂ©pondre aux besoins des diffĂ©rents apprenants ; par exemple, l'État d'Odisha en Inde utilise 21 langues tribales dans ses salles de classe, le Kenya adapte son programme au calendrier nomade et, en Australie, les programmes de 19% des Ă©lĂšves sont adaptĂ©s par les enseignants afin que les rĂ©sultats attendus puissent correspondre aux besoins des Ă©lĂšves.Le Rapport propose du matĂ©riel pour une campagne numĂ©rique, « Tous, sans exception », qui promeut un ensemble de recommandations clĂ©s pour les dix prochaines annĂ©es. URL:https://en.unesco.org/news/lunesco-souligne-que-40-pays-plus-pauvres-nont-pas-reussi-soutenir-apprenants-risque-crise